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Foi - Page 628

  • Une pétition pour le maintien de la Fraternité des Saints Apôtres au sein de l’Eglise de Belgique

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    Soutenez le maintien de la Fraternité des Saints-Apôtres au sein de l'Eglise de Belgique

    Les amis et paroissiens de l'église Sainte-Catherine à Bruxelles

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    Supplique à Monseigneur J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles et Serviteur Général de la Fraternité des Saints-Apôtres, ainsi qu’à la Conférence Episcopale de Belgique.

    « La Fraternité des Saints-Apôtre a été légitimement érigée dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, le 7 avril 2013. Elle ne peut en être légitimement expulsée, sauf motif grave.

    Nous vous demandons avec insistance que cette Fraternité qui assume, avec un grand rayonnement évangélique, la charge pastorale de l’église Sainte-Catherine (Bruxelles) qui lui a été confiée, puisse y poursuivre sa vie et son ministère dans sa grâce propre

    Le charisme et la présence de cette communauté de prêtres et de séminaristes dans nos quartiers, notre Eglise et jusque dans ses périphéries, répondent à une nécessité en termes de spiritualité, de liturgie, de vie sacramentelle, d’accueil, de services, de fraternité et d’apostolat ouvert sur le monde. Sa fécondité indéniable engendre des vocations tant attendues et priées.

    Puissiez-vous continuer d’accueillir cette communauté apostolique dans l'Eglise de Belgique, en conformité avec ses statuts et le droit canonique, et écouter la voix des fidèles et signataires de cette supplique, soucieux de l’avenir du christianisme au cœur de l’Europe.

    Nous vous remercions de considérer favorablement notre requête ». 

    Pour signer la pétition, cliquez ici :

    Soutenez le maintien de la Fraternité des Saints-Apôtres au sein de l'Eglise de Belgique 

    Votre signature compte !

     

    En détails...

    Le 15 juin 2016, Mgr J. De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), a fait savoir par un communiqué qu’avec l’assentiment de tous les évêques belges et des instances responsables du Saint-Siège, il avait décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) dans son diocèse à partir de fin juin 2016. En clair : moins de deux semaines leur sont accordées pour plier bagages et quitter le pays. Motif invoqué : la « solidarité » avec les évêques français dont les diocèses « connaissent un manque cruel de prêtres ».   

    Le choc fut immense pour les prêtres et séminaristes (belges, français, brésilien, polonais), pour les paroissiens des églises bruxelloises Sainte-Catherine et Saint-Joseph que ces prêtres et séminaristes servaient avec tant de zèle et de fruits depuis deux ans, ainsi que pour les nombreux amis et sympathisants de cette jeune fraternité pleine de promesses.

    La FSA fut fondée par Mgr A.-J. Léonard en 2013 dans le diocèse de Malines-Bruxelles dont il était alors l’archevêque, Elle compte actuellement 27 membres (21 résidant en Belgique) , dont 6 prêtres (3 belges et 3 Français), 1 diacre et 20 séminaristes. Elle fut installée dans deux églises que cette fraternité fit fleurir en peu de temps. Cette renaissance fut particulièrement visible et médiatique dans le cas de Sainte-Catherine, grande église historique au cœur de Bruxelles, que les autorités ecclésiastiques et politiques bruxelloises avaient fermée durant trois ans en vue de sa désacralisation.

    Les jeunes prêtres, rejoints le week-end par des séminaristes dévoués et enthousiastes, suscitèrent rapidement par leur zèle apostolique, une nouvelle communauté de fidèles assidue et nombreuse. Des familles, des personnes isolées, de toutes classes sociales et âges, y ont trouvé un lieu de ressourcement, de dévotion, mariale notamment, de ferveur et de fraternité pour le bonheur de beaucoup, y compris des passants et riverains, touchés par tant de vie et de bonté.

    Même si les prêtres incardinés peuvent rester dans le diocèse et même si les séminaristes, belges et étrangers, peuvent demander d’être admis au séminaire à titre individuel, il n’en reste pas moins que la Fraternité des Saints Apôtres n’a plus droit à élire domicile dans le pays où elle est née : ainsi se trouve détruit par nos évêques le lieu de l’éclosion, de l’enracinement et du soutien quotidien de ces jeunes vocations en Belgique.

    Des paroissiens, des fidèles et amis de la FSA, de Sainte-Catherine et de Saint Joseph ont introduit un recours à Rome pour demander la révocation de la décision de l’archevêque. Notre supplique vient appuyer cette démarche d’autant plus pressante et déterminée que la décision est contraire au droit de l’Eglise qui interdit à un évêque d’expulser de son diocèse, sans motif grave, une association canoniquement installée, et que les statuts de la FSA exigent la consultation de l’Assemblée générale des prêtres pour toute modification du siège de l’association, ce qui n’a pas été non plus respecté.

    Logiquement incompréhensible et juridiquement invalide, cette décision est, sur le plan spirituel, une atteinte au sacerdoce et à son visage nouveau au cœur de nos cultures sécularisées. En effet, notre Vie éternelle et celle de nos enfants sont étroitement liées au don de la vie de tous les prêtres. C’est pourquoi nous souhaitons associer à cette supplique nos frères et sœurs de l’Eglise universelle, afin qu’ensemble nous défendions ces pousses nouvelles qui annoncent le printemps tant attendu de notre Eglise et promis par la Vierge Marie à Fatima : « A la fin, mon cœur Immaculé triomphera ! ».

    Plus d'infos sur :

    www.amisdesaintecatherine.be

    https://paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com/

    www.eglisesaintecatherine.be

    JPSC

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  • Notre-Dame du Mont Carmel (16 juillet)

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    (Video ajoutée le 18 juil. 2014)

    Notre Dame du Mont Carmel
    Marie et les frères de Jésus cherchent à lui parler (Mt XII, 46-50)
    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr

  • La prédication du père Michel Zanotti-Sorkine au lendemain du massacre de Nice

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  • "La foi donne un élan à ma vie"

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    Lu sur le site de pelerin.com :

    Nikos Aliagas : "La foi donne un élan à ma vie" 

    Il est l’un des animateurs qui comptent dans le paysage audiovisuel français. Sur TF1, son été est studieux. Sur Europe 1, sa rentrée sera chargée. Nikos Aliagas s’est confié à Pèlerin et raconte la télévision, sa foi et son destin de fils d’immigré.

    Vous présentez un magazine en direct sur TF1 en juillet. À la rentrée, vous orchestrerez une émission quotidienne sur Europe 1. Cela ne fait-il pas beaucoup ?

    Nikos Aliagas : Ah ah, mais vous êtes en train de me traiter de « cumulard » ! (Rires.) Travailler, je ne sais faire que cela. C’est de famille. Je viens d’un foyer très modeste, où on a toujours eu la culture du travail. Dans le petit appartement où j’ai grandi, mon père, tailleur, avait installé sa machine à coudre et je m’endormais à son rythme. Pendant mon temps libre, j’aidais à l’atelier. Cela laisse des traces.

    Le tourbillon médiatique, les millions de téléspectateurs qui vous regardent, ce doit être assez grisant quand même ?

    Oui. Et je résiste autant que je peux aux sirènes, en n’oubliant pas d’où je viens. Mon père me dit souvent : « Quand tu rentres à la maison, laisse la lumière à la porte. » La notoriété, c’est une chance et un malentendu. Quand je retourne dans le village de ma famille, en Grèce, je ne suis pas Nikos Aliagas l’animateur, mais Nikos, le fils d’Andréas. Mais si je sens malgré tout que je suis près de basculer, je pars faire une retraite dans un des monastères du mont Athos. Cela m’arrive moins souvent depuis que je suis devenu père, mais j’ai besoin de profiter de ce « temps de l’intérieur », qui vous fait prendre du recul.

    Vous êtes orthodoxe. Comment votre foi s’exprime-t-elle ?

    Comme quelque chose de viscéral, qui donne un élan à ma vie. Même si je ne l’intellectualise pas. Je me signe avant de me coucher. J’ai des icônes dans ma loge. Le soir de la pâque orthodoxe, en mai dernier, à la fin de The Voice, j’ai quitté le plateau sans même me démaquiller, j’ai fait un détour par l’église pour récupérer un cierge et j’ai rejoint mes parents, à minuit passé, en leur lançant : « Christ est ressuscité ! »

    Pourtant, dans le même temps, ma foi est une quête permanente. Je doute parce que je crois ; je crois parce que je doute. Avoir des certitudes me donnerait l’impression d’être une grenouille de bénitier.

    Vous avez appelé votre fille Agathe, comme sainte Agathe de Catane, la sainte patronne de la région d’origine de vos parents. Était-ce une évidence ?

    Oui. Avec ma femme, d’origine grecque elle aussi, nous avons confié notre fille à sainte Agathe. C’est une sainte sicilienne très honorée en Grèce. En espérant que notre fille aura sa force. Et qu’un jour, nous pourrons aller tous ensemble en pèlerinage à Catane.

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  • Messe face à Dieu ou face au peuple

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    Le mot de la fin ? C’est sur le site « diakonos.be » :

    «  La question a été définitivement tranchée le 10 avril 2000 par la Congrégation pour le Culte divin (Protocole No. 564/00/L) en ce qui concerne l'actuel missel romain: "Ce Dicastère souhaite affirmer que la Sainte Messe peut être célébrée versus populum ou versus apsidem. Les deux positions sont en accord avec la norme liturgique; les deux sont considérées correctes. Il faut garder à l'esprit que les prescriptions liturgiques n'expriment aucune préférence pour l'une ou l'autre position. Comme les deux positions sont autorisées, la législation ne peut pas être invoquée pour affirmer que l'une ou l'autre position serait plus en adéquation de l'esprit de l'Eglise".

     Il faut préciser que cette réponse concerne bien la messe actuelle, telle qu'elle est voulue par Vatican II et non pas l'ancienne forme.

     Ci-dessous le Pape François célébrant la messe ad orientem. ...

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    Ref. Messe face à Dieu ou face au peuple

    JPSC

  • Liturgie : pour clore la polémique sur la célébration « ad orientem » en 10 points

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    Vers l'Orient, dos au peuple, vers l'autel, face au Christ... Sur le site « aleteia », un prêtre nous éclaire. Extrait :

    […]

    Il ne s’agit aucunement d’un retour en arrière

    Il est hors de question de renier le merveilleux apport de la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II. Le besoin était réel et fondé d’un aggiornamento de la liturgie : avec le temps, l’autel était de plus en plus éloigné du peuple et la liturgie semblait la seule affaire du prêtre – les fidèles étant réduits à la passivité. La célébration ad orientem s’inscrit dans la volonté des Pères conciliaires qui n’ont pas mentionné la possibilité de célébrer « face au peuple » dans la Constitution sur la liturgie. Ainsi, la célébration ad orientem me semble correspondre au projet de réforme voulue par les Pères conciliaires. Au reste, la Présentation Générale du Missel Romain, promulguée en 2002, contient des indications stipulant quand le prêtre doit se tourner vers le peuple et quand il doit se tourner vers l’autel.

    Il est impropre de parler de célébration « dos au peuple »

    Cette expression, qui évoque l’impolitesse, est idéologique plus que descriptive. En effet, lorsqu’il célèbre tourné vers l’autel, le prêtre ne tourne pas plus le dos au peuple que les personnes du premier rang ne le tournent à ceux qui se trouvent derrière elles.

    Ad orientem, le prêtre n’est plus le centre de l’attention de l’assemblée

    Le risque est grand, en célébrant face au peuple, de faire le show, de jouer un rôle ou de surveiller l’assemblée. Le fait de ne pas voir ce qui se passe derrière soi oblige à s’abandonner et à se tourner résolument vers le Seigneur, en faisant confiance à la grâce propre de la liturgie.

    Ad orientem, l’assemblée n’a plus la possibilité de scruter le prêtre, ses mimiques, ses regards

    Il y a quelques jours, à la sortie de la Messe, une dame très gentille m’a remercié « pour ce beau spectacle ». Privé du spectacle du prêtre, on se trouve ainsi reconduit devant l’essentiel, la présence du Seigneur qui vient. Du prêtre, on n’entend plus que la voix ; or, nous dit saint Paul : « La foi naît de ce que l’on entend » (Rm 10, 17). Ainsi, une plus grande intériorité est rendue possible.

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  • Messe d’ouverture de la session du Renouveau charismatique au Palais des Congrès de Liège, le 12 juillet 2016 : l’homélie de Mgr Delville

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    Chers Frères et Sœurs,

    deleville3.jpg« Je ferai de la vallée d’Akkor (ou Vallée du Malheur) la porte de l’espérance », nous dit le prophète Osée (Os 2,17). On pourrait actualiser en disant : « Je ferai de la Vallée de la Meuse la porte de l’espérance ». En effet, nous voici dans ce Palais des Congrès au fond de la vallée de la Meuse à Liège ; grâce à notre session, cette vallée devient « Porte de l’espérance ». Dans cette vallée, les gens se pressent du matin au soir et sont absorbés par leurs affaires, absorbés par leurs baals, absorbés par leurs maîtres, absorbés par leur quotidien tyrannique ; mais grâce à la session du Renouveau, cette vallée agitée devient une porte d’espérance pour toute la ville. En cette année de la miséricorde, nous sommes invités à passer par une porte sainte, une porte de la miséricorde. Vous trouverez une telle porte de miséricorde à la cathédrale de Liège. Mais aujourd’hui, c’est toute la vallée qui devient Porte de miséricorde, porte de l’espérance. Car par votre session, votre expérience personnelle et votre engagement, vous aurez l’occasion de parler à des gens de cette vallée, de témoigner de votre foi et de communiquer votre espérance.

    Un tel dialogue a été autrefois proposé par Dieu au peuple d’Israël (Osée 2, 16-22). « Je lui parlerai cœur à cœur », dit Dieu au sujet de son peuple (Os 2,16). Dieu voit dans son peuple une jeune femme, dont il est amoureux. Il veut parler au cœur de cette femme. Il veut la convaincre de faire alliance avec lui. Il lui promet fidélité et tendresse (Os 2,21). Il lui promet la justice et la paix : « l’arc, l’épée et la guerre, je les briserai et les bannirai du pays », dit-il (Os 2,20). C’est tout cela aussi que le Seigneur nous promet et veut réaliser pour nous durant cette session. Il veut parler cœur à cœur avec chacun d’entre nous, au cœur de cette assemblée. Il nous promet fidélité et tendresse, justice et paix. Il nous le promet d’abord à nous tous, comme à un peuple nouveau.

    Frères et Sœurs, laissez le Seigneur toucher votre cœur. Laissez-vous entraîner ensemble par la voix du Seigneur dans son alliance. Chassez la guerre hors de votre cœur. Laissez-vous aimer par celui qui vous promet fidélité et tendresse. Au début de cette session, soyez simplement des personnes réceptives, disponibles, attentives. Le Seigneur ne nous demande pas d’abord d’agir, mais d’accueillir son amour, sa grâce. Il veut être notre époux, pas notre maître, pas notre « baal ». Laissons-nous aimer par le Seigneur. Sa grâce nous précède toujours.

    Si nous sommes appelés ensemble, en peuple, nous sommes aussi appelés personnellement, comme le furent les premiers disciples de Jésus. C’est ce que nous raconte l’évangéliste Luc (Lc 5,1-13). La voix de Jésus nous rejoint, comme elle rejoignait les gens qui l’écoutaient sur le rivage du lac de Génésareth (Lc 5,1). Elle nous rejoint comme elle rejoignait les premiers disciples, qui prêtèrent à Jésus leur barque, afin qu’il ait une tribune improvisée. Elle nous rejoint comme elle rejoignait Simon-Pierre à qui Jésus disait personnellement : « avance au large » (Lc 5,3). La voix de Jésus nous rejoint quand nous disons comme Simon : « Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Lc 5,4). La voix de Jésus nous rejoint au cœur de nos détresses et de nos déceptions. La voix de Jésus nous fait avancer au large ; alors elle nous fait prendre du poisson en abondance. La voix de Jésus nous donne des forces nouvelles et des résultats nouveaux. La voix de Jésus nous renouvelle, elle provoque un renouvellement, un renouveau de grâces, un renouveau charismatique ! Ici sur les bords de la Meuse, soyons comme les pêcheurs du bord du lac de Génésareth. Soyons à l’écoute de la voix du Christ, qui nous renouvelle et nous transforme intérieurement.  Cette voix nous guérit, comme elle a guéri l’homme couvert de lèpre : « je le veux, sois purifié », dit Jésus au lépreux. À chacun de nous il dit aussi : « je le veux, sois purifié » (Lc 5,13).

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  • Remettre Dieu au centre de la messe

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    Lu sur diakonos.be :

    Il faut remettre Dieu au centre de la messe

    Non-si-scherza.jpgOn ne plaisante pas avec les sacrements, le dernier livre de Don Nicola Bux

    Il vient de publier un livre avec Batman et Wonder Woman en couverture, même si le titre semble évoquer autre chose : « On ne plaisante pas avec les sacrements» (Con i sacramenti non si scherza) aux éditions Cantagalli.  Don Nicola Bux, ancien consulteur de l’Office des Célébrations liturgiques de Benoît XVI, actuel consulteur de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, professeur de Liturgie orientale et de théologie sacramentaire à la Faculté théologique des Pouilles peut être considéré comme un expert de cette « réforme de la réforme » liturgique dont le Cardinal Robert Sarah a parlé à la convention pour la Sainte Liturgie qui s’est déroulée récemment à Londres.  Le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin a affirmé qu’il fallait revenir « le plus vite possible » à une orientation commune du prêtre et des fidèles dans la célébration liturgique avant d’ajouter que le Pape François lui avait demandé d’étudier la « réforme de la réforme » liturgique que Benoît XVI appelait de ses vœux.

    Don Bux, que signifie cette demande du Cardinal Sarah que tous se tournent ad orientem ?

    La Présentation Générale du Missel Romain mentionne déjà au point 299 que la célébration peut se dérouler « face au peuple » mais n’exclut en rien que l’on puisse célébrer versus Deum ou ad Orientem.L’Orient c’est avant tout Jésus-Christ selon l’hymne du Bénédictus (en français « Quand nous visite l’astre d’en-haut », en latin « qua vistabit nos Oriens ex alto »), c’est également le point cardinal vers lequel les églises étaient orientées, au moins jusqu’à la fin du XVIe siècle en Occident et encore de nos jours en Orient : depuis les origines, cette orientation était matérialisée par la croix installée dans l’abside à laquelle s’adressait le prêtre.  Alors que la liturgie « vers le peuple » met en évidence la place centrale de la figure du ministre jusqu’à refermer la communauté sur elle-même, le regard ad Deum ouvre cette même assemblée à ce que Vatican II définissait comme étant la dimension eschatologique de la liturgie : c’est-à-dire la Présence du Seigneur qui vient au milieu de son peuple.  Dans la liturgie, riche en symboles, rien n’est laissé au hasard : l’orientation versus Deum per Iesum Christum (vers le Seigneur à travers le Christ Jésus) nous rappelle que nous « nous tournons vers le Seigneur ».  Pour approfondir ce point, je conseille la lecture de l’étude de U.M. Lang, « Se tourner vers le Seigneur » qui a été traduit en plusieurs langues.

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  • Un musée chinois dénigre la mémoire de saint Auguste Chapdelaine, missionnaire et martyr

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    Du site des Missions Etrangères de Paris : 

    Au Guangxi, un musée dénigre un saint missionnaire français du XIXe siècle

    Saint Auguste Chapdelaine, envoyé en 1854 par les Missions Etrangères de Paris (MEP) dans la province du Guangxi (sud de la Chine) et qui y est mort martyr, est actuellement critiqué par le gouvernement chinois qui l’accuse d’avoir été « un violeur doublé d’un espion ».

    A Dingan, village du Guangxi où le missionnaire français Auguste Chapdelaine (1814-1856) a été torturé et décapité, un musée a été ouvert récemment à l’occasion du 160e anniversaire de sa mort, rapporte l’AFP. Mais ce musée n’a rien d’un hommage à la mémoire de ce prêtre originaire de la Manche qui a été béatifié en 1900 par le pape Léon XIII, puis canonisé en 2000 par Jean-Paul II avec 119 autres martyrs en Chine. Au contraire : ce musée le présente comme un « violeur » et un « espion », et célèbre l’« esprit patriotique » du magistrat qui l’a fait torturer et exécuter (1).

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    Portrait d'Auguste Chapdelaine

    Cette interprétation, « historiquement fausse », ne surprend guère le P. Jean Charbonnier, prêtre des Missions Etrangères de Paris (MEP), spécialiste de la Chine et auteur d’un ouvrage sur Les 120 chrétiens morts en Chine, entre les XVIIe et XXe siècles, canonisés le 1er octobre 2000 – dont le P. Chapdelaine. « Pékin reprend son refrain anti-impérialiste, faisant du P. Chapdelaine un représentant de la collusion entre l’Eglise catholique et l’impérialisme », considère-t-il en rappelant les « réactions très violentes » du Parti communiste chinois (PCC) après les canonisations de 2000.

    Envoyé en Chine en 1852 comme missionnaire des MEP, le P. Chapdelaine est resté d’abord deux ans à Hongkong, avant de partir pour le Guangxi. Dans cette province, secouée à l’époque par des révoltes musulmanes, le prêtre s’aventure dans les villages. « Ce qu’il n’avait pas le droit de faire, selon le traité de Nankin (2) signé en 1848 qui étendait le protectorat français sur toute la Chine », précise le P. Charbonnier à Urbi & Orbi, la lettre d’information quotidienne du journal La Croix.

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  • Le cardinal Sarah persiste et signe son appel à célébrer ad Orientem

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    Attaqué de toutes parts, et désavoué, hier,  11 juillet, après avoir été reçu par le pape, par un communiqué du P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse Vaticane, le cardinal Sarah persiste et signe. Après avoir dûment revu son texte, il l’a fait publier hier par le site de Sacra Liturgia dans une version définitive et officielle en français et en anglais [texte intégral]. Lu sur le blog « salon beige »:

    "Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an (12 juin 2015), ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime dans le nouveau rite. En effet, je pense qu’une étape cruciale est de faire en sorte que le Seigneur soit au centre des célébrations.

    Aussi, chers frères dans le sacerdoce, je vous demande humblement et fraternellement de mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec l’assurance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. Votre appréciation pastorale déterminera comment et quand cela sera possible, mais pourquoi éventuellement ne pas commencer le premier dimanche de l’Avent de cette année, quand nous attendons le « Seigneur [qui] va venir sans tarder » (cf l’introït du mercredi de la première semaine de l’Avent) ? Chers frères dans le sacerdoce, prêtons l’oreille aux lamentations de Dieu proclamées par le prophète Jérémie : « Car ils tournent vers moi leur dos, et non leur visage » (Jr 2,27). Tournons-nous à nouveau vers le Seigneur ! Depuis le jour de son baptême, le chrétien ne connaît qu’une Direction : l’Orient. « Tu es donc entré, nous rappelle Saint Ambroise, pour regarder ton adversaire, à qui tu as décidé de renoncer en lui faisant face, et tu te tournes vers l’Orient (ad Orientem) ; car celui qui renonce au Diable se tourne vers le Christ, il le regarde droit dans les yeux » (Traité de Saint Ambroise sur les Mystères). » 

    Reçu par le pape, le cardinal Sarah a précisé que son invitation n'est pas une obligation. Le père Lombardi a donc raison de préciser qu'il n'y aura pas de nouvelle directive liturgique ni de modification du Missel. Néanmoins cette invitation à célébrer vers l'Orient, déjà acceptée et relayée par Mgr Rey, reste valable pour tout prêtre." 

    Ref. Le cardinal Sarah persiste et signe son appel à célébrer ad Orientem

    Le Cardinal n'avait pas besoin de réitérer cette précision: dans son discours à Londres, il a clairement dit  qu'il s'agissait d'un souhait et non pas d'une nouvelle règle. Etait-ce-déjà trop demander?

    JPSC

  • Liturgie : le pape François corrige le cardinal Sarah ?

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    Lu sur le site web de l’agence « Zenit » cette mise au point du porte-parole du pape François, le père Federico Lombardi, après des propos du cardinal Sarah sur la célébration de la messe :

    « Pas de nouvelles directives liturgiques, ni changements au Missel romain dont les indications restent en vigueur. C’est la mise au point du père Federico Lombardi, le 11 juillet 2016, après des propos du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, sur la célébration de la messe.

    Dans un communiqué publié en fin de journée, deux jours après que le pape François ait reçu en audience le cardinal Sarah, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège rectifie des propos prononcés par le cardinal guinéen lors d’une conférence à Londres : « certaines de ses expressions ont été mal interprétées, comme si elles annonçaient de nouvelles indications différentes de celles qui ont été données jusqu’alors dans les normes liturgiques et dans les paroles du pape sur la célébration face au peuple et sur le rite ordinaire de la messe ».

    Durant cette conférence très médiatisée, le 5 juillet, le chef du dicastère de la liturgie a proposé aux prêtres, à partir de l’Avent prochain, de célébrer vers l’orient, ce qui signifie concrètement, d’après l’orientation des églises, célébrer dos à l’assemblée.

    Le père Lombardi précise donc qu’aucune nouvelle directive liturgique n’est prévue pour l’Avent et que les indications générales du Missel romain, qui contient les normes relatives à la célébration eucharistique, sont « toujours pleinement en vigueur ». On lit ainsi au n.299 : « Il convient, partout où c’est possible, que l’autel soit érigé à une distance du mur qui permette d’en faire aisément le tour et d’y célébrer face au peuple. On lui donnera l’emplacement qui en fera le centre où converge spontanément l’attention de toute l’assemblée des fidèles ».

    Si le cardinal Sarah « s’est toujours préoccupé de la dignité de la célébration de la messe », le « porte-parole » du Saint-Siège rappelle par cette note que c’est au pape qu’il revient de décider des normes liturgiques. Deux jours plus tôt, en recevant le cardinal guinéen, le pape François s’est d’ailleurs exprimé en ce sens, assure le père Lombardi. Pas de « réforme de la réforme » à l’ordre du jour en matière de liturgie, ajoute-t-il.

    En outre, « lors de sa visite au dicastère, le pape François a rappelé expressément que la forme “ordinaire” de la célébration de la messe est celle prévue par le Missel promulgué par Paul VI, tandis que (la forme) “extraordinaire”, qui a été permise par le pape Benoît XVI selon (…) les modalités expliquées dans le Motu Proprio Summorum Pontificum, ne doit pas prendre la place de la forme “ordinaire” ».

    Ref. Liturgie: pas de changement au Missel romain

    L’appel du Cardinal Sarah n’était pas une injonction mais une invitation. Il est et reste tout à fait licite de célébrer la messe « ad orientem » sans avoir besoin d’aucune permission. Par ailleurs, la célébration selon la forme extraordinaire du rite romain est bien plus qu' une simple dérogation « miséricordieuse » à la règle.

    A l’article 1er de son motu proprio « Summorum pontificum », Benoît XVI écrit ceci : «  Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par saint Pie V et réédité par le Bienheureux Jean XXIII doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi  de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain. »

    JPSC

  • Année de la miséricorde à Liège : où trouver un lieu de prière et d’adoration ?

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    Dans une lettre publiée le 6 juillet 2016, le pape encourage les chrétiens à rendre visite au Saint-Sacrement "souvent abandonné" dans nos églises, "pour parler filialement avec Lui, pour L’écouter dans le silence et pour se confier tranquillement à Lui". En cette année de la miséricorde, où trouver un lieu de prière et d’adoration silencieuse au cœur de la Ville de Liège ?

     A L’ EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

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    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège

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    Tous les mardis, de 17h00 à 19h00, adoration eucharistique et confessions (vêpres grégoriennes à 17h00, suivies d’un temps de silence et d’une lecture d’évangile ; chapelet à 18h00, suivi des litanies du Sacré-Cœur ; bénédiction du saint-sacrement à 18h45)

    Le 1er samedi de chaque mois, de 14h00 à 16h00 : dévotion mariale, avec le groupe de prière Notre-Dame de Fatima

    Plus de renseignements: tél. 04.344.10.89 (de l'étranger: +32.4.344.10.89)

    courriel sursumcorda@skynet.be

    L'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) est un sanctuaire appartenant à l'association canonique de fidèles "Sursum Corda". La desserte pastorale de ce sanctuaire est confiée à deux prêtres diocésains: l'abbé Jean Schoonbroodt, chapelain et président de l'association, ainsi que l'abbé Claude Germeau, directeur du foyer d'accueil des jeunes à Herstal.

    Si vous désirez en savoir plus :

     JPSC