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Foi - Page 625

  • Vingt-huit opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

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    De Radio Vatican :

    28 opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

    2016 a été une nouvelle année tragique pour les “opérateurs pastoraux catholiques”, c’est-à-dire les prêtres, diacres, religieux et religieuses et laïcs en mission ecclésiale, notamment les catéchistes. Les informations récoltées par l’agence Fides, agence d’information de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, font état de 28 personnes tuées : 14 prêtres, neuf religieuses, un séminariste et quatre laïcs.

    La répartition territoriale de ces meurtres montre que les acteurs de l’Église catholique demeurent exposés à de nombreux dangers à travers le monde.

    Cyprien Viet

    L’Amérique ne connaît plus de guerre ouverte, après l’accord de paix signé en Colombie, mais la violence demeure massive. Neuf prêtres et trois religieuses ont été tuées dans ce continent en 2016. L’un des pays les plus dangereux pour le clergé est le Mexique, pays rempli de contradictions, marqué à la fois par un fort catholicisme populaire, mais aussi par un anticléricalisme historiquement virulent et par le trafic de drogue, qui entretient un climat de terreur dans certaines régions. Dans les États du Veracruz et du Michoacan, des prêtres ont été enlevés et torturés en raison de leur opposition aux trafiquants de drogue et de leur défense des droits humains. Un prêtre connu pour son action contre le narcotrafic a également été tué en Argentine, le pays du Pape François.

    Trois prêtres, deux religieuses, deux laïcs et un séminariste ont été tués en Afrique. L’Asie a également été frappée avec sept opérateurs pastoraux tués : un prêtre, quatre religieuses, et deux laïcs. Enfin, un prêtre a été tué en Europe : le père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne du Rouvray en Normandie le 26 juillet dernier, et dont la procédure de béatification est déjà amorcée. Le Pape a d’ores et déjà ouvertement parlé de lui comme d’un «martyr» et d’un «bienheureux».

    Ces statistiques officielles concernant les opérateurs pastoraux en mission ecclésiale ne recouvrent pas toutes les victimes des persécutions anti-chrétiennes, qui sont probablement des milliers, notamment compte tenu des exactions des djihadistes en Irak et en Syrie. Le Pape François a souvent rappelé qu’il y a aujourd’hui «des chrétiens assassinés, torturés, emprisonnés, égorgés parce qu’ils ne renient pas Jésus-Christ» et que «les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles».

  • Pourquoi l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques

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    Du Frère Jean-Miguel Garrigues o.p. sur le site de France Catholique :

    Le magistère de François 

    En prenant chair dans le sein de la Vierge Marie, le Verbe de Dieu – disent les Pères Grecs – « s’est épaissi » (ὁ Λόγος παχύνεται). En fait, c’est depuis le péché originel que le Verbe a dû « s’épaissir ». Ne pouvant plus venir visiter, habiter et instruire intimement comme en Eden (cf. Gn 3, 8) l’âme des hommes désormais fermée à l’Esprit, il se fait Parole qui les rejoint de l’extérieur à travers les multiples médiations d’une économie rédemptrice : mots et écritures de la prophétie, événements et personnages de l’histoire sainte, lois et culte du Peuple de Dieu etc. L’Incarnation est l’aboutissement de ce processus d’« épaississement » du Verbe de Dieu en même temps que son « abréviation » (Verbum abbreviatum) la plus extrême, comme disent de leur côté les Pères Latins. Le Verbe ne nous rejoint qu’à travers l’épaisseur des médiations créées dont il se sert pour se révéler, toutes récapitulées et accomplies dans l’humanité de Jésus. Cette épaisseur ne va pas cependant sans opacités dues au péché des médiateurs, mais plus radicalement à leurs limites comme créatures. Pensons à l’obstacle qu’a représenté pour les rationalistes de tous les temps, comme Celse ou Voltaire, le fait que Dieu, le principe le plus nécessaire et universel des êtres, se soit révélé à travers des médiations aussi contingentes et peu remarquables a priori que celles du peuple juif et du fils du charpentier de Nazareth.

    Dieu a pris le risque de nous parler à travers des hommes limités et pécheurs. Dans l’Eglise catholique sa Parole nous est enseignée et explicitée par un magistère dont l’Esprit Saint garantit infailliblement le contenu mais non l’exercice, dans la pertinence et la modalité de ses interventions. C’est bien la Parole de Dieu que l’Eglise nous transmet, mais sa communication n’est pas à l’abri de parasitages.

    Aujourd’hui les catholiques, ceux de France surtout mais pas seulement eux, ont du mal à entendre correctement l’enseignement magistériel du pape François. Il y a quelques années un homme politique de notre pays disait, non sans insolence : « Ce pape commence à faire problème ». Il s’agissait alors de Benoît XVI, mais aujourd’hui bien des pratiquants réguliers disent à mots couverts à peu près la même chose du pape François. Ils n’appartiennent pas tous, loin de là, à la mouvance « tradi » plus ou moins influencée par le lefebvrisme. Ils sont néanmoins pour la plupart conditionnés directement ou indirectement par une vaste blogosphère de sites et de « salons » bien marqués à droite, qui relaient complaisamment tous les soupçons et les critiques visant le pape qui émanent de milieux de la Curie Romaine. En effet François, avec plus de poigne que Benoît XVI, bouscule et dérange ces milieux en faisant nettoyer les circuits financiers du Vatican. A chaque vœux de Noël, le pape ne manque pas de reprocher publiquement à une partie de la Curie ses obstructions et ses médisances. Dans la foulée, certains n’hésitent pas à affirmer que l’allergie des catholiques français au pape François reflète plutôt leurs propres déficiences par rapport aux exigences évangéliques.

    Le spectacle de ces divisions partisanes dans l’Eglise est navrant. Plutôt que de les alimenter, même en prenant « le parti du pape » (horribile dictu !), permettez-moi d’essayer d’expliquer ce qui fait, à mon avis, que l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques.

    Lire la suite sur le site de France Catholique

  • Les Saints Innocents

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    Fleurs des Martyrs

    Dieu permit le massacre des saints Innocents pour faire d'eux les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l'histoire; il en fut châtié et d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.

    Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible boucherie: "Les mères s'arrachaient les cheveux; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre. C'était un combat entre la mère et le bourreau; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort. La mère disait au bourreau: "Moi, te livrer mon enfant! Mes entrailles lui ont donné la vie, et tu veux le briser contre la terre!" Une autre mère s'écriait: "Cruel, s'il y a une coupable, c'est moi! Ou bien épargne mon fils, ou bien tue-moi avec lui!" Une voix se faisait entendre: "Qui cherchez-vous? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe!" Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel.

    Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. "Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui? Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures; mais la grâce divine s'est plu à les enrichir", aussi l'Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

    Ne pas manquer l"homélie du père Verlinde : http://homelies.fr/ et celle du père Zanotti-Sorkine :

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  • J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

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    J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

     
    Ajoutée le 26 déc. 2016

    Le 7 avril 1994, Cyprien et Daphrose Rugamba sont tués avec 6 de leurs enfants dans leur maison de Kigali après une nuit d´adoration eucharistique. Une folie génocidaire vient alors de s´abattre sur le Rwanda. Cyprien et Daphrose ont refusé les divisions ethniques et choisi de rester au Rwanda, donnant un témoignage de foi rayonnant. Le film raconte le chemin miraculeux de ce couple depuis les premières années conjugales très difficiles jusqu´à ce qu´ils deviennent un couple débordant d'amour. Fondateurs de la Communauté de l´Emmanuel au Rwanda, leur cause de béatification a été ouverte en septembre 2015. UNE COPRODUCTION KTO/SAJE 2016 - Réalisé par François Lespès
    Documentaire du 26/12/2016.

  • Comment un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

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    D'aleteia.org (Jules Germain) :

    Un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches.

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, le journaliste Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches. Son bestseller, Jésus: la parole est à la défense, a été récemment adapté en film aux États-Unis, comme nous en informe le magazine Pro.

    Lee Strobel a été journaliste pendant de nombreuses années. Il a travaillé pendant 14 ans dans les tribunaux pour la Chicago Tribune et a reçu de nombreux prix pour ses reportages. Lorsque sa propre femme est devenue chrétienne, il a cherché à contredire avec force le christianisme en utilisant contre lui les outils du journalisme et de l’investigation propre à la justice américaine.

    C’est ainsi qu’en 1980, il commence à interviewer de nombreux théologiens dans l’optique de les réfuter. Mais c’est le contraire qui se produit : ils le convainquent avec une telle force qu’il décide de faire de son livre une œuvre de témoignage. Il écrit désormais des livres qui cherchent à défendre le christianisme et à montrer sa crédibilité. C’est un genre très ancien que l’on nomme « apologétique » et qui est indispensable pour montrer, à ceux qui sont loin de l’enseignement du Christ, que celui-ci a, pour chaque époque, une validité intégrale.

    Lire la suite sur aleteia.org

     

     
  • 8 janvier : Célébration de l'Epiphanie à l'église Sainte-Julienne à Verviers

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    INVITATION

    à la Messe d’Epiphanie

    en l’Eglise Sainte-Julienne de Verviers,

    le dimanche 8 janvier 2017 à 11h

    La Messe sera animée par la Chorale Ste Julienne qui interprètera les œuvres suivantes :

    Kyrie de la messe en sol - Schubert
    Offertoire - Beati Quorum - Stanford

    Sanctus - Mozart K 192 

    Agnus Dei - Victoria missa O magnum Mysterium

    Anamnèse - Ave Verum Corpus – William Byrd 

    Communion - Es wird ein Stern de Christus op 97 - Mendelssohn
    Ave Maria - Rachmaninoff  

    Vous êtes cordialement invités à partager avec nous, après la messe, le vin de l’amitié, la galette des Rois et le Christmas Cake.
    La Chorale Sainte-Julienne

    La chorale Sainte-Julienne aura le privilège d’aller chanter à la basilique Saint-Pierre de Rome le 26 février 2017.

    Cette chorale, où se côtoient jeunes et adultes, anime les grandes fêtes liturgiques en interprétant de belles œuvres du répertoire classique.

    C’est ainsi que nous avons eu l'honneur d’être invités au Vatican

    Nous sommes conscients que pour nos jeunes, cette expérience sera fondatrice. Ils se préparent d’ailleurs avec beaucoup de motivation et d’effort. Ce sont des jeunes talentueux, de tous milieux, qui ont déjà prouvé leur compétence en interprétant notamment le Requiem de Mozart, la Création de Haydn, Le Messie de Haendel, la Passion selon Saint Jean de J. S. Bach, et tout dernièrement, le Requiem de Brahms. Les répétitions ne manquent jamais de mettre en lumière le caractère spirituel de chaque œuvre.

    Les choristes qui vont visiter Rome sont au nombre de  26 et  les coûts de voyage et d’hébergement sont considérables.  Si vous désirez apporter une contribution financière par virement bancaire, votre geste sera très apprécié. D’avance nous vous en remercions.

    Voici les coordonnées bancaires de la chorale :

    CHORALE SAINTE JULIENNE - BE75 3631 0182 2051

  • Fête de l’Epiphanie à Liège, le samedi 7 janvier 2017 à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Epiphanie 2017.jpg

    Jusqu'à la fin du IVe siècle, l'Épiphanie fut la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde ». Elle fait partie des célébrations cardinales de l'année liturgique catholique. 

    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 7 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement, est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception ouverte à tous. La célébration sera animée par le chœur de chambre « Praeludium », l’Ensemble instrumental « Darius » et l’organiste Patrick Wilwerth.

    Praeludium (2).JPGAu programme : les chants grégoriens de la Fête, des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité et des noëls  interprétés au violon et à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    L’Ensemble instrumental Darius tourne depuis 2004 dans toute la Belgique et occasionnellement àLOGO_DARIUS_OK.jpg l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable » de musiciens désireux de faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié, allant des grands classiques de la musique du passé à la création d’œuvres nouvelles.

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Une manifestation ouverte à tous. Plus de renseignements : tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Veillée de Noël 2016 à l'abbaye des Bénédictines de Liège

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    (le reportage "Dans les coulisses de l'Abbaye" du JT du 25/12/2016 de la RTBF)

    JPSC

  • Premier Noël célébré dans une église irakienne après deux ans d'occupation djihadiste

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    Lu sur le site du Monde :

    Une église irakienne célèbre son premier Noël après deux ans d’occupation djihadiste

    Après avoir envahi Bartella en 2014, l’organisation Etat islamique avait placé les chrétiens de la ville devant un choix : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort. Une majorité d’entre eux avaient décidé de fuir.

     

    De nombreux chrétiens se sont retrouvés dans l’église de Bartella, samedi 24 décembre, pour célébrer Noël.
    De nombreux chrétiens se sont retrouvés dans l’église de Bartella, samedi 24 décembre, pour célébrer Noël. CENGIZ YAR / CENGIZ YAR

    Ils n’avaient plus fêté Noël depuis 2014. Des chrétiens d’Irak ont rempli, samedi 24 décembre, les bancs d’une église aux murs noircis par le feu, à Bartella, à quelques kilomètres de Mossoul, au nord du pays. Ils ont pu assister à la première cérémonie religieuse depuis la libération de la ville après deux ans de présence des combattants de l’organisation Etat islamique (EI).

    Bartella a été reprise à la faveur de l’offensive lancée le 17 octobre par l’armée irakienne pour déloger le groupe djihadiste de Mossoul. Durant leur occupation, les soldats de l’EI ont détruit les crucifix de l’église Mar Shimoni et mis le feu au bâtiment. Ils avaient également placé les chrétiens de la ville devant un choix : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort.

    Dans leur immense majorité, les habitants avaient alors pris la fuite. Pour ce Noël 2016, les fidèles sont ainsi arrivés en autocars d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, où ils sont réfugiés.

    « C’est un peu comme revenir à la vie »

    Alors pour Nada Yaqoub, une fidèle de l’église Mar Shimoni, cet office de Noël est vécu comme une renaissance. « Je ne saurais décrire notre joie. C’est un peu comme revenir à la vie, a-t-elle expliqué à l’Agence France-Presse. Nous avons toujours senti nos crucifix autour du cour. Personne ne peut nous les arracher. » Le père Yaqoub Saadi veut voir dans cette célébration de Noël le début d’une nouvelle étape : « Notre message est que nous restons dans ce pays où sont nos racines et nos origines. »

    Mais les dégâts que les djihadistes ont infligés à la ville sont encore bien visibles autour de l’église. Des éclats de crucifix, noirs de suie, jonchent le sol du bâtiment. A l’entrée, une statue a été décapitée. Et durant le service, les forces de sécurité irakiennes sont déployées autour de l’église à Bartella, où de nombreux bâtiments sont encore éventrés et où les graffitis à la gloire de l’EI pullulent.

    De nombreuses villes chrétiennes ont été reprises à l’organisation djihadiste autour de Mossoul, mais les forces de l’ordre doivent encore les déminer. Et pour que les habitants viennent repeupler leurs terres, les autorités irakiennes doivent encore dégager les gravats, ainsi que rétablir l’eau et l’électricité.

  • Quand Jésus naît comme pain pour ma vie; homélie du pape lors de la messe de minuit

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    Texte intégral de l'homélie - VIDEO (de Radio Vatican)

    « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11). Les paroles de l’apôtre Paul révèlent le mystère de cette nuit sainte : la grâce de Dieu s’est manifestée, son cadeau gratuit ; dans l’Enfant qui nous est donné l’amour de Dieu pour nous se fait concret.

    C’est une nuit de gloire, cette gloire proclamée par les anges à Bethléem et aussi par nous aujourd’hui dans le monde entier. C’est une nuit de joie, parce que depuis aujourd’hui et pour toujours Dieu, l’Eternel, l’Infini, est Dieu-avec-nous : il n’est pas lointain, nous ne devons pas le chercher dans les orbites célestes ou dans quelque idée mystique ; il est proche, il s’est fait homme et ne se détachera jamais de notre humanité, qu’il a faite sienne. C’est une nuit de lumière : cette lumière, prophétisée par Isaïe (cf. 9, 1), qui illuminerait celui qui marche sur une terre ténébreuse, elle est apparue et elle a enveloppé les bergers de Bethléem (cf. Lc 2, 9).

    Les bergers découvrent simplement qu’« un enfant nous est né » (Is 9, 5) et ils comprennent que toute cette gloire, toute cette joie, toute cette lumière se concentrent en un seul point, dans ce signe que l’ange leur a indiqué : « Vous trouverez une nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2, 12). C’est le signe de toujours pour trouver Jésus. Non seulement alors, mais aussi aujourd’hui. Si nous voulons fêter le vrai Noël, contemplons ce signe : la simplicité fragile d’un petit nouveau-né, la douceur de son être couché, la tendre affection des langes qui l’enveloppent. Là est Dieu.

    Avec ce signe, l’Evangile nous dévoile un paradoxe : il parle de l’Empereur, du Gouverneur, des grands de ce temps, mais Dieu ne se fait pas présent là ; il n’apparaît pas dans la salle noble d’un palais royal, mais dans la pauvreté d’une étable ; non dans les fastes de l’apparence, mais dans la simplicité de la vie ; non dans le pouvoir, mais dans une petitesse qui surprend. Et pour le rencontrer il faut aller là, où il se tient : il faut s’incliner, s’abaisser, se faire petits. L’Enfant qui naît nous interpelle : il nous appelle à laisser les illusions de l’éphémère pour aller à l’essentiel, à renoncer à nos prétentions insatiables, à abandonner l’insatisfaction pérenne et la tristesse pour quelque chose qui toujours nous manquera. Cela nous fera du bien de laisser ces choses pour retrouver dans la simplicité de Dieu-enfant la paix, la joie, le sens de la vie.

    Laissons-nous interpeller par l’Enfant dans la mangeoire, mais laissons-nous interpeller aussi par des enfants qui, aujourd’hui, ne sont pas couchés dans un berceau et caressés par la tendresse d’une mère et d’un père, mais qui gisent dans les sordides “mangeoires de la dignité” : dans le refuge souterrain pour échapper aux bombardements, sur les trottoirs d’une grande ville, au fond d’une embarcation surchargée de migrants. Laissons-nous interpeller par les enfants qu’on ne laisse pas naître, par ceux qui pleurent parce que personne ne rassasie leur faim, par ceux qui ne tiennent pas dans leurs mains des jouets, mais des armes.

    Le mystère de Noël, qui est lumière et joie, interpelle et bouleverse, parce qu’il est en même temps un mystère d’espérance et de tristesse. Il porte avec lui une saveur de tristesse, en tant que l’amour n’est pas accueilli, la vie est rejetée. C’est ce qui arrive à Joseph et Marie, qui trouvèrent les portes fermées et déposèrent l’enfant dans une mangeoire, « car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (v. 7). Jésus est né dans le refus de certains et dans l’indifférence de la plupart. Aujourd’hui aussi il peut y avoir la même indifférence, quand Noël devient une fête où les protagonistes sont nous, au lieu de Lui ; quand les lumières du commerce jettent dans l’ombre la lumière de Dieu ; quand nous nous donnons du mal pour les cadeaux et restons insensibles à celui qui est exclus.

    Mais Noël a surtout une saveur d’espérance parce que, malgré nos ténèbres, la lumière de Dieu resplendit. Sa lumière gracieuse ne fait pas peur ; Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse, naissant pauvre et fragile au milieu de nous, comme un de nous. Il naît à Bethléem, qui signifie “maison du pain”. Il semble ainsi vouloir nous dire qu’il naît comme pain pour nous ; il vient à la vie pour nous donner sa vie ; il vient dans notre monde pour nous porter son amour. Il ne vient pas pour dévorer et pour commander, mais pour nourrir et servir. Ainsi, il y a un fil direct qui relie la crèche et la croix, où Jésus sera pain rompu : c’est le fil direct de l’amour qui se donne et nous sauve, qui donne lumière à notre vie, paix à nos cœurs.

    Ils l’ont compris, en cette nuit, les bergers, qui étaient parmi les exclus d’alors. Mais personne n’est exclus aux yeux de Dieu et ce furent vraiment eux les invités de Noël. Celui qui était sûr de lui, autosuffisant, était chez lui au milieu de ses affaires ; les bergers au contraire « allèrent, sans hésitation » (cf. Lc 2, 16). Nous aussi, laissons-nous interpeller et convoquer cette nuit par Jésus, allons à Lui avec confiance, à partir de ce en quoi nous nous sentons exclus, à partir de nos limites. Laissons-nous toucher par la tendresse qui sauve ; approchons-nous de Dieu qui se fait proche, arrêtons-nous pour regarder la crèche, imaginons la naissance de Jésus : la lumière et la paix, la plus grande pauvreté et le refus. Entrons dans le vrai Noël avec les bergers, portons à Jésus ce que nous sommes, nos exclusions, nos blessures non guéries. Ainsi, en Jésus, nous goûterons le véritable esprit de Noël : la beauté d’être aimés de Dieu. Avec Marie et Joseph, restons devant la crèche, devant Jésus qui naît comme pain pour ma vie. Contemplant son amour humble et infini, disons-lui : merci, parce que tu as fait tout cela pour moi.

  • Noël: litanies de l'humilité

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    VE PN 101Mère Térésa.jpgL’humilité n’est pas spontanément la vertu la plus naturelle à l’homme. C’est elle qu’incarne le temps  de Noël où, pour parler comme le poète Christian Bobin, le « Très-Haut » se fait « Très-Bas » : une vertu si bien popularisée par saint François d’Assise, l’inventeur de la crèche au XIIe siècle. De nos jours encore, elle en perpétue l’esprit dans cette « devotio moderna » à laquelle nous renvoient les litanies que récitent quotidiennement les petites Sœurs de la Congrégation des Missionnaires de la Charité fondée par sainte Mère Teresa de Calcutta :

    O Jésus, doux et humble de cœur,

    du désir d’être estimé, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être aimé, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être exalté, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être honoré, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être loué, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être préféré aux autres, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être consulté, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être approuvé, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être humilié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être méprisé, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être rebuté, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être calomnié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être oublié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être tourné en ridicule, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être injurié, délivre-moi, Jésus

    Que les autres soient plus aimés que moi, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres soient plus estimés que moi, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent être choisis et moi mis de côté, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent être loués et moi négligé , Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent m’être préférés en tout, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent devenir plus saints que moi, pourvu que je devienne saint autant que je le puis, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    noël.jpg

    Joyeux Noël !

    JPSC

  • "Ces pauvres gens sur la dure à minuit ont couché Dieu"; les voeux de Noël de belgicatho

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    15623714_1428858277158991_8186643098550403072_n.jpgCrèche du palais royal de Bruxelles

    Marie Noël : Au bout des faubourgs

    Au bout des faubourgs là-bas,
    Hors de ville est la chaumine
    A tout le monde. Un bœuf las
    Y dort - ou bien il rumine -
     
    Entre là qui veut. Les fous,
    Les rôdeurs, les rien qui vaille,
    Les faiseurs de mauvais coups
    Par terre ont usé la paille
    Et laissé dedans leurs poux.

    Le vent de la nuit déserte
    Y pénètre tout transi.
    La porte en est grande ouverte,
    Les murs et le toit aussi.
     
    Mais qui donc s'arrête ici,
    Ce soir ? ... Une femme lasse,
    Un vieux, un âne peureux...
    Il ne reste pas de place
    Sous les autres toits pour eux.

    Pour loger à la froidure
    Ils ne sont guère exigeants.
    Ils n'ont pas belle figure,
    Ils n'ont pas beaucoup d'argent ;
    Ils n'ont pas grand'couverture.
     
    Mais ô ciel, quelle aventure !
    Voici qu'en ce pauvre lieu,
    Ces pauvres gens sur la dure
    A minuit ont couché Dieu,

    Dieu, le Roi des Cieux, qui passe
    Sa nuit sur la terre basse.

    Marie Noël, extrait de "Noël et morale aux maisons sur la prudence", Le Rosaire des joies, Stock, 1930.

    L'équipe de belgicatho souhaite à tous ses amis, fidèles ou occasionnels, une très belle fête de Noël, toute d'intériorité et de recueillement. Qu'en ces temps troublés, la venue de l'Enfant-Dieu soit pour tous source de confiance et d'espérance.