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Foi - Page 626

  • "Ces pauvres gens sur la dure à minuit ont couché Dieu"; les voeux de Noël de belgicatho

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    15623714_1428858277158991_8186643098550403072_n.jpgCrèche du palais royal de Bruxelles

    Marie Noël : Au bout des faubourgs

    Au bout des faubourgs là-bas,
    Hors de ville est la chaumine
    A tout le monde. Un bœuf las
    Y dort - ou bien il rumine -
     
    Entre là qui veut. Les fous,
    Les rôdeurs, les rien qui vaille,
    Les faiseurs de mauvais coups
    Par terre ont usé la paille
    Et laissé dedans leurs poux.

    Le vent de la nuit déserte
    Y pénètre tout transi.
    La porte en est grande ouverte,
    Les murs et le toit aussi.
     
    Mais qui donc s'arrête ici,
    Ce soir ? ... Une femme lasse,
    Un vieux, un âne peureux...
    Il ne reste pas de place
    Sous les autres toits pour eux.

    Pour loger à la froidure
    Ils ne sont guère exigeants.
    Ils n'ont pas belle figure,
    Ils n'ont pas beaucoup d'argent ;
    Ils n'ont pas grand'couverture.
     
    Mais ô ciel, quelle aventure !
    Voici qu'en ce pauvre lieu,
    Ces pauvres gens sur la dure
    A minuit ont couché Dieu,

    Dieu, le Roi des Cieux, qui passe
    Sa nuit sur la terre basse.

    Marie Noël, extrait de "Noël et morale aux maisons sur la prudence", Le Rosaire des joies, Stock, 1930.

    L'équipe de belgicatho souhaite à tous ses amis, fidèles ou occasionnels, une très belle fête de Noël, toute d'intériorité et de recueillement. Qu'en ces temps troublés, la venue de l'Enfant-Dieu soit pour tous source de confiance et d'espérance.

  • Le gouvernement « très chrétien » de Donald Trump

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    trump-2_1.jpgDécouvrez les hommes à la foi chrétienne chevillée au corps qui composeront le cabinet du nouveau président des États-Unis d'Amérique. D’Alexandre Meyer sur le site « aleteia » (extraits) :

    « [… ] Si Donald Trump n’avait pas fait jusqu’ici la brillante démonstration de ses vertus chrétiennes ni de son adhésion aux valeurs évangéliques, les inquiétudes de nombreux américains de confession chrétienne se sont dissipées à mesure que « The Donald » a dévoilé les membres de son futur gouvernement. Il faut dire que son attitude vantarde et colérique durant les primaires, ses antécédents intimes et affectifs étalés partout, l’histoire rocambolesque de sa fortune ou sa vie tumultueuse de show-man n’avaient pas été d’un grand renfort. A contrario, le « President elect » s’est entouré d’hommes d’affaires, de politiciens chevronnés et de militaires dont la foi chrétienne détermine la vision du monde et devrait largement inspirer la mise en œuvre de son projet politique. Pour le meilleur ou pour le pire ?

    Lire aussi : Clinton ou Trump ? Pour les catholiques, la peste ou le choléra !

    Voici la liste des personnalités de confession chrétienne qui composeront la garde rapprochée du 45e Président des États-Unis d’Amérique :

    Mike Pence, le Vice-président, numéro 2 du pouvoir exécutif américain

    Homme de confiance de Donald Trump, Mike Pence est un chrétien croyant et pratiquant. Né dans une famille irlandaise catholique à Colombus, dans l’Indiana, ancien élève de l’école paroissiale et enfant de chœur dans sa jeunesse, il se convertit au protestantisme évangélique au lycée. La gauche américaine le déteste depuis que, gouverneur de son État natal, il a fait adopter des restrictions à l’accès à l’avortement et une clause de consciences pour les officiers municipaux ne souhaitant pas célébrer de mariages gays. Les chrétiens qui n’y sont pas favorables ne pourront plus être menacés de prison ni accusés de nier les « droits de l’homme ». « I’m a Christian, a conservative and a Republican, in that order » : Je suis chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre, affirmait-il en octobre dernier.

    Steve Bannon, conseiller spécial du Président, l’éminence grise

    Le principal stratège de la campagne électorale de Donald Trump est désormais son conseiller politique principal à la Maison Blanche. Steve Bannon, catholique pratiquant, croit fermement que les États-Unis ont une responsabilité dans la défense de la civilisation occidentale. Étant entendu que la civilisation occidentale s’appuie sur l’héritage judéo-chrétien qui lui a offert la primauté du droit et l’égalité devant la loi, le concept de droits de l’homme et les limites au pouvoir du gouvernement. Bannon considère que les démocrates ont bafoué ces règles civilisationnelles essentielles en tentant de dépouiller la sphère publique et politique de toute influence chrétienne.

    Steve Bannon avait donné une conférence au Vatican en 2014 via Skype, décrivant devant un public de responsables du Saint-Siège la « crise, tant du capitalisme que des fondements de l’Occident judéo-chrétien que nous traversons » appelant à un sursaut « dans nos croyances ».

    Lire aussi : Qui est vraiment Stephen Bannon ?

    Reince Priebus, White House Chief of staff, numéro 1 de l’administration présidentielle

    Directeur de cabinet du Président et premier fonctionnaire de la Maison Blanche. Ancien chef du Parti républicain, il est grec-orthodoxe pratiquant. Il anime toujours un cercle d’étude biblique et un groupe de prière pour les jeunes couples mariés.

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  • Trouver des solutions et soigner les maux : les priorités de William Cavanaugh

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    Lu sur aleteia.org :

    William Cavanaugh : « Ce qui menace aujourd’hui les chrétiens d’Orient est largement dû au chaos provoqué par la guerre en Irak »

    À l'occasion de la publication en français de "Comme un hôpital de campagne", Aleteia s'est entretenu avec le théologien politique américain.

    Aleteia : Vous avez largement étudié les thèmes de la violence, de la société de consommation ou encore des idolâtries modernes. Pourtant Comme un hôpital de campagne (Desclée De Brouwer, 2016), votre dernier livre, semble se placer sur un autre plan. Quelle a été votre inspiration de départ ?

    William Cavanaugh : Ce livre explore les principaux thèmes que j’ai étudiés au long de ma carrière : la relation de la théologie chrétienne avec l’économie, la politique et la violence. Je pense que c’est le fait d’étudier avec Stanley Hauerwas qui m’a initialement inspiré : il voulait que ses étudiants se demandent en quoi « être chrétien peut influer sur la vie de chacun au quotidien ». J’ai également vécu et travaillé  pour l’Église du Chili sous le régime militaire, quand les questions à propos de la politique, de l’économie et de la violence étaient omniprésentes.

    Mon livre continue d’explorer ces thèmes, mais je pense que mon approche est moins critique : je tente plutôt de trouver des solutions et de soigner les maux, ce qui explique le titre.

    L’Église comme un hôpital de campagne, ce n’est pas une Église ouverte aux quatre vents, comme cela a pu être expérimenté ces dernières décennies. Votre vision est originale : celle d’une Église ferme sur ses fondamentaux mais présente partout. Dans le monde mais pas « à la façon du monde » finalement ?

    Je pense en effet qu’il est important que l’Église soit convaincue de ce qu’elle apporte au monde : l’Évangile du Christ. C’est ce dont le monde a besoin. L’Église se doit d’être audacieuse et de proclamer la Bonne Nouvelle dans le monde entier, particulièrement dans les lieux les plus isolés. La communauté chrétienne ne peut pas rester inactive, ni se considérer comme pure face à un monde de perdition. Une Église triomphante est une Église qui s’inquiète. Nous devons être impliqués dans le monde, et l’aimer dans la rédemption.

    Dans votre ouvrage vous vous appuyez autant sur l’enseignement de Benoit XVI que sur celui de François, quel regard portez-vous sur ces deux papes ? Que retenez-vous d’original chez chacun d’entre eux ?

    Je pense que les deux papes partagent plus de convictions que ce que l’on pourrait penser. En comparant l’ouvrage Caritas in Veritate de Benoît XVI avec celui du pape François, Laudato Si’, on réalise qu’ils insistent tous deux sur une Église qui veut établir d’humbles lieux de vie, n’appartenant ni à l’État ni au marché. Je pense qu’ils se différencient principalement par leur pratique pastorale et leur manière de gouverner l’Église. Benoit XVI mettait l’accent sur la transparence : il considérait le relativisme comme source de confusion. Le pape François privilégie la charité : il estime que les cœurs doivent être touchés par l’Amour du Christ avant de pouvoir comprendre Ses enseignements. Je pense que Benoît XVI a été très courageux de renoncer à sa charge lorsqu’il a découvert qu’il n’était pas capable de réformer le gouvernement de l’Église. La démarche du pape François est plus directe : il veut que ce soient des prêtres qui dirigent l’Église, et non des bureaucrates ou des idéologues.

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  • Une nouvelle canonisation et plusieurs béatifications en perspective

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    De Radio Vatican :

    Le Pape autorise une canonisation et des béatifications

    (RV) L’Espagnol Faustino Miguez (1831-1925) bientôt canonisé. Le Pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret concernant un miracle attribué à son intercession, après une audience avec le cardinal Angelo Amato. Ce prêtre scolope (ou piariste), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz avait été béatifié le 25 octobre 1998 par saint Jean-Paul II.

    Plusieurs béatifications ont aussi été autorisés par le Saint-Père, celle de l’Italienne Leopoldina Naudet (1773-1834), la fondatrice des Religieuses de la Sainte Famille de Vérone, déclarée Vénérable le 6 juillet 2007 par le pape Benoit XVI. Autres béatifications autorisées, celle de Mateu Casals,  de Teofilo Casajùs, Ferran Saperas, des religieux clarétins martyrs en Espagne, et 106 compagnons issus également de la Congrégation fils du Cœur Immaculé de Marie, tués en raison de leur foi pendant la guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937.

    Etape vers la béatification pour un Français 

    Enfin une étape très importante avant la béatification a été promulguée par ce décret, la reconnaissance de la vertu héroïque, pour le Français Jean-Baptiste Fouque, prêtre du diocèse de Marseille, qui a vécu de 1851 à 1926, pour Lorenzo dello Spirito Santo, religieux de la Congrégation de la Passion de Jésus Christ (1874-1953), pour la servante de Dieu Maria Raffaella du Sacré cœur de Jésus (1814-1899), pour Clelia Merloni, Fondatrice italienne de l’Institut de l’Apostolat du Sacré-Cœur de Jésus (1861-1930), et enfin Isidoro Zorzano Ledesma, laïc argentin de l’Opus Dei (1902-1943).

  • Savoir dire non

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    « Que votre oui soit oui et votre non, non » (Mathieu, 5, 37). Parole  rigide, autoritaire ? Dans une société relativiste, ce précepte évangélique dérange et il se trouvera toujours un pasteur pour en faire une exégèse accommodante. Pourtant, tout bien pesé en conscience, lorsque les circonstances réclament de nous cet acte de courage, il faut pouvoir dire non, sans sortir ses balances de pharmacien. Savoir dire non : un moine nous en parle ce jour, sans rigidité ni complaisance,  sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le Père abbé qui m’a accueilli au noviciat disait souvent que « gouverner, c’est savoir dire non ». En effet, se gouverner soi-même tout d’abord, c’est savoir dire non à ses envies et impulsions du moment pour vivre de façon ordonnée dans la durée, devant sa conscience et devant Dieu. Puis quand on a charge d’âme, chefs de classe dès l’enfance et scoutisme, parents, patrons, milieu de travail y compris associatif, à chaque fois et partout, celui qui préside doit savoir dire non à ceux que le Bon Dieu lui a confiés. Dire oui semble à première vue plus charitable, puisqu’on fait plaisir à l’autre, mais aimer est tellement autre chose que faire plaisir. Du jour où l’on se rend compte de cela, un grand pas est fait dans la vie. « Savoir dire non », la Règle donne un bel exemple. Si le cellérier (l’économe) n’a pas ce qu’on lui demande, saint Benoît lui conseille, plutôt que prendre un air bourru qui avive la frustration du quémandeur, de trouver une bonne parole qui est le meilleur des dons, au dire de l’Écriture (chap. 31. Cf. Ecc. 18,16 s).

    Une formule de la Règle bénédictine me semble aussi riche d’enseignement : l’abbé ne doit pas être « trop soupçonneux » à l’égard de ses moines (chap. 64). En effet, le soupçon devenu habituel, a priori, tue la relation, alors que celle-ci n’attend qu’un peu de confiance pour respirer et s’épanouir. Et plus la confiance augmente, plus la vie quotidienne est aisée ; une saine connivence devient un lieu d’émulation pour avancer dans le bien, dans l’ordre de la vérité, dans la ferveur de la charité ; la vie est alors un délice. La formule qui vaut pour l’abbé vaut tout autant en famille, en milieu associatif ou professionnel. D’ailleurs, qui n’a pas remarqué cela ? Bien s’entendre, c’est le contraire de chercher sans cesse des poux dans la tête de l’autre !

    Mettons cela en application dans la société actuelle, celle que le Bon Dieu nous donne à vivre, telle que l’ont bâtie les responsables de la cité, celle de l’esprit de ce temps. On se méfie de tous, surtout de l’innocent : l’enfant non désiré par sa mère, le vieillard qui réclame un regard et une présence dans sa solitude, etc. Les journaux nous repaissent des scandales de nos édiles : l’émulation est à rebours, on dirait qu’un grand nombre d’entre eux cherchent le record de malice à faire oublier pour revenir sur le devant de la scène. Les médias mal compris ont contribué à cette surenchère. « Panier de crabes », voilà l’image spontanée qui vient à l’esprit pour définir notre société. Plus on parle de social, moins on le vit. Et c’est le cercle vicieux, possédé par le diabolos, le diviseur : tant que la relation élémentaire de la mère et de l’enfant est rendue impossible, celle du prince face à la société est en péril ; et tant que le prince empêche la mère de sourire à son enfant, il s’emprisonne lui-même dans une tour d’ivoire contre ceux qu’il prétend aider.

    Responsabilité »-liberté

    La grande tentation actuelle de la société est de ne pas croire à elle-même, de se nier elle-même, de penser que le jeu social est impossible, qu’il faudrait tolérer ces scandales, comme s’ils étaient inéluctables : société à la Caïn, société qui tue l’innocent (de l’enfant conçu à l’électeur toujours grugé). En revanche, la foi sait que, depuis la Rédemption, les choses ont changé : Jésus rachète sans cesse la société et la rend viable. Le Christ-Roi (auquel vient de se consacrer la Pologne) permet au jeu social de retrouver sa simplicité aimable.

    Imaginons que du haut en bas, et de bas en haut de l’échelle sociale, partout on sache « dire non » à qui de droit et au bon moment. De la mère à l’enfant, de l’infirmière au malade, du patron à son ouvrier, de l’ouvrier à ceux qui le représentent au syndicat, du ministre à son entourage, du Premier Ministre aux membres du Gouvernement, enfin du Président au Premier Ministre, imaginons que l’on sache dire non, avec doigté et fermeté, avec douceur et diplomatie, avec énergie si nécessaire, imaginons que chacun vive en responsable, c’est-à-dire en homme libre et construit. Alors, le panier de crabes se transforme en aimable panier de crevettes. »

    Ref. Savoir dire non

    JPSC

  • L'enfer erythréen

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Quand le nom de Jésus-Christ désigne une torture inhumaine

    Découvrez les témoignages glaçants des chrétiens d'Érythrée subissant la terreur.

    En Erythrée, le nom de Jésus-Christ n’est pas prononcé comme on pourrait l’imaginer et, même à Noël, il peut susciter la terreur. Dans ce pays, où l’on arrête et jette en prison pour un oui ou pour un non, le nom de Jésus-Christ est donné à une torture pratiquée sur une personne arrêtée, surtout si celle-ci est chrétienne. Le prisonnier (e) qui arrive dans une des nombreuses prisons, officielles ou secrètes, qui tapissent le pays est attaché(e) et pendu(e) à un arbre de façon à ce que son corps prenne la posture d’une personne crucifiée comme « Jésus-Christ », d’où son nom.

    Surpris en train de prier

    Tout le pays est « une énorme prison à ciel ouvert, pleine de cellules et de camps de concentration » où l’on pratique « des formes sophistiquées de torture », semant la terreur parmi les détenus, rapporte un médecin chrétien, Berhane Asmelash, sorti de cet enfer. Une jeune femme, Elsa, ne sait même pas pourquoi elle a été arrêtée et torturée : « peut-être parce que j’ai été surprise en train de prier », confie-t-elle, aujourd’hui, à l’abri dans un camp de réfugiés. Berhane et Elsa font partie des 60 000 Erythréens qui, chaque année, fuient leur pays, par peur et désespoir, dont une grande majorité de chrétiens. 3 000 autres de leurs frères n’ont pas eu cette « chance » et croupissent dans les quelques 300 prisons, au milieu de 10 000 autres prisonniers politiques et de conscience. Leur seule faute pour beaucoup : « s’être fait prendre avec une Bible à la main », rapportent des rescapés. Leurs témoignages sont recueillis par la rédaction du site italien Tempi.it.

    La persécution dans ce pays, depuis son détachement de l’Éthiopie en 1991, est telle qu’elle est le reflet, selon l’ONU, d’un régime qui « perçoit la religion comme une vraie menace pour lui ». Tenu d’une main de fer par le président Isaias Afewerki, l’Erythrée est aujourd’hui comparée à la Corée du nord, et occupe la troisième position dans le classement des États réputés les plus répressifs. « Quand je suis en Erythrée, j’ai même peur qu’on puisse lire dans mes pensées », souligne un témoin, visiblement effrayé par l’énorme « système de surveillance », mis en place par le régime. La population, ajoute-t-il, vit en permanence, avec cette sensation d’être à chaque instant « passible de punition » pour tout et n’importe quoi.

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  • Bon Noël d'espérance à tous !

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    De zenit.org (Anne Kurian, Constance Roques) :

    « L’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu »

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas », traduction intégrale de la catéchèse

    « Mettons-nous cela en tête : nos sécurités ne nous sauveront pas ; l’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu ». C’est ce qu’a affirmé le pape François dans sa catéchèse hebdomadaire, le 21 décembre 2016.

    Lors de l’audience générale du mercredi, salle Paul VI du Vatican, le pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne en méditant sur « le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu ».

    « Quand on parle d’espérance, on se réfère souvent à ce qui n’est pas dans le pouvoir de l’homme et qui n’est pas visible, a fait observer le pape (…). Mais le Noël du Christ, inaugurant la rédemption, nous parle d’une espérance différente, une espérance fiable, visible et compréhensible parce que fondée en Dieu ».

    « Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend », a-t-il poursuivi : « L’espérance n’est jamais immobile, l’espérance est toujours en chemin et nous fait marcher. »

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous avons depuis peu commencé un parcours de catéchèse sur le thème de l’espérance, d’autant plus adapté au temps de l’Avent. C’est le prophète Isaïe qui nous a guidés jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir plus spécifiquement sur le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. C’est ce même Isaïe qui avait annoncé à l’avance la naissance du Messie dans certains passages : « Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel » (7,14); et aussi « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines » (11,1). Dans ces passages, transparaît le sens de Noël : Dieu réalise sa promesse en se faisant homme ; il n’abandonne pas son peuple, il s’approche au point de se dépouiller de sa divinité. Ainsi, Dieu montre sa fidélité et inaugure un Royaume nouveau, qui donne une nouvelle espérance à l’humanité. Et quelle est cette espérance ? La vie éternelle.

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  • Dimanche 25 décembre 2016, 10h00 et 11h15 : messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège 

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    MESSES DU JOUR DE NOËL

    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016

     

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

    Motets polyphoniques anciens:

    In dulci jubilo (Noël d’origine allemande, XIV s. attribué au mystique dominicain Henri Suso, dans la ligne de la devotio moderna et popularisé dans tout l’Occident chrétien)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.)

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 12 janvier : conférence sur les Chrétiens d'Orient par Mgr Gollnisch

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  • Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon

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  • Les chrétiens indiens victimes de violences à l'approche de Noël

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    INDE : violences envers les chrétiens à l’approche de Noël

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    De nouvelles violences à l’approche de Noël suscitent la préoccupation et le trouble au sein de la communauté chrétienne indienne, alors qu’un groupe de chrétiens vient d’être attaqué par des militants hindouistes, au Rajasthan.

    Selon des informations recueillies par Fides, le 14 décembre, un groupe de quelques 30 militants hindouistes a attaqué un groupe de catholiques à Tikariya, village sis juste en dehors de la ville de Banswara, dans l’Etat du Rajasthan, frappant le Père Stefphan Rawat, les femmes et les autres membres du groupe. Selon le Président du Conseil global des chrétiens indiens (GCIC), Sajan K George, les catholiques, comme ils le font traditionnellement, parcouraient les rues du village en chantant des chants de Noël, en une mini procession ayant débuté à la fin de la Messe. Les extrémistes, armés de bâtons et de matraques, les ont rejoints et roués de coup avec violence, au mépris de la liberté de culte garantie par la Constitution.

    Parmi les autres récents actes de violence injustifiés, se trouve celui perpétré au début du mois de décembre sur une chrétienne de 55 ans, Samari Kasabi, habitante du village de Dokawaya, dans l’Etat de Chhattisgarh. Cette dernière a été tuée dans le cadre d’une attaque brutale ayant contraint d’autres chrétiens à se convertir à l’hindouisme par crainte d’être assassinés. Samari Kasabi a été dénudée, frappée à mort puis brûlée par ses voisins au cours d’une nuit de terreur. La foule de militants était à la recherche de son fils, Sukura, âgé de 35 ans, et de sa famille mais, ne les trouvant pas, elle a décidé de tuer Samari Kasabi. La police locale a arrêté le chef du village pendant deux jours avant de le relâcher sans même l’inculper. Par le passé, d’autres membres de cette même famille avaient été enlevés par les guérilleros maoïstes alors qu’ils priaient pour les malades et les nécessiteux dans leur village. Les membres de la famille racontent avoir été persécutés de manière répétée.

    Le Conseil global des chrétiens indiens (GCIC) documente actuellement une série d’incidents et de violences perpétrée sur des chrétiens en Inde, en particulier dans les Etats de Karnataka et de l’Orissa, justement à l’approche de Noël. C’est pourquoi il demande aux forces de sécurité de garantir la protection nécessaire afin que « la petite communauté chrétienne, par ailleurs vulnérable, puisse prier et célébrer en paix et dans la sécurité ce saint temps de Noël ».

    En Inde, les chrétiens représentent 2,5% de la population alors que 80% des 1,3 milliards d’habitants du pays se professent hindous. La conversion au Christianisme est expressément interdite par la loi dans cinq Etats de la fédération. Le gouvernement fédéral, guidé par le Bharatiya Janata Party (BJP), parti nationaliste hindou, est accusé de fermer un œil sur les attaques perpétrées à l’encontre des minorités religieuses dans le pays.

    Source: Agence Fides