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Foi - Page 862

  • Se laisser guider vers la Vérité par l'action de l'Esprit Saint

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    Cité du Vatican, 15 mai 2013 (VIS). Ce mercredi, Place St.Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant plus de 70.000 personnes, consacrant catéchèse à l'action de l'Esprit Saint au sein de l'Eglise: "Nous vivons une époque de scepticisme envers la vérité. Benoît a souvent évoqué le relativisme, cette tendance à penser qu'il n'y a rien de définitif et que la vérité découle d'un consensus voire de la volonté individuelle... Souvenons nous de Pilate auquel Jésus venait de révéler le sens de sa mission et qui demanda ce qu'est la vérité. Il ne réussissait pas à comprendre que la vérité se trouvait devant lui. Il ne réussissait pas à voir la vérité en Jésus, et Dieu en lui... La vérité n'est pas une chose que l'on trouve mais une personne que l'on rencontre... Qui nous fait reconnaître que Jésus est la parole de vérité, le Fils du Père? Paul dit que personne ne peut dire que Jésus est seigneur sinon sous l'action de l'Esprit Saint...que Jésus appelle Paraclet, c'est à dire celui qui vient en aide. C'est l'Esprit qui accompagne notre parcours de connaissance". L'Esprit agit dans nos vies comme dans celle de l'Eglise "en imprimant dans le coeur des croyants les paroles de Jésus qui, à l'instar de l'annonce des prophètes de l'Ancien Testament, s'inscrivent en nous comme critères de nos actions et principe de vie". L'esprit nous guide vers la vérité, "à la rencontre de Jésus, qui est la plénitude de la vérité, au coeur de la vérité. Il nous ouvre à une communion toujours plus profonde avec Jésus en nous offrant l'intelligence des choses divines. Demandons chaque jour à l'Esprit qu'il fasse que nos coeurs s'ouvrent à la Parole, au bien et au beau de Dieu. Alors je vous le demande: Combien d'entre vous prient le Saint Esprit? Nous sommes probablement peu nombreux. Obéissons à Jésus et prions quotidiennement l'Esprit pour qu'il nous éclaire".

    La tradition de l'Eglise dit que l'Esprit de vérité suscite en nous le sens de la foi grâce auquel, ainsi que le rappelle Vatican II, le peuple de Dieu adhère pleinement sous la conduite du magistère à la foi transmise, approfondit son jugement et l'applique mieux... Pour être source de vie, l'accueil de la parole et de la vérité de foi doit advenir et grandir sous l'action de l'Esprit. Ainsi devons nous apprendre de Marie en revivant son oui, sa disponibilité totale à accueillir le Fils de Dieu en elle... Au travers de l'Esprit, le Père et le Fils nous habitent, et nous vivons de Dieu en Dieu... Nous avons besoin de nous laisser inonder de la lumière de l'Esprit afin qu'il nous introduise dans la vérité de Dieu, l'unique seigneur de notre vie. En cette Année de la foi, demandons nous si nous faisons quelque chose de concret pour mieux connaître le Christ et la vérité de la foi... Interrogeons nous aussi pour savoir si nous progressons de manière à ce que la foi oriente notre existence. On ne peut être chrétien à temps partiel, suivant le moment, la circonstance ou le choix. On est chrétien à temps complet. La vérité du Christ qu'est l'Esprit Saint nous guide et nous alimente, de manière à imprégner totalement notre quotidien. Il faut donc l'invoquer plus souvent, afin qu'il nous guide dans la voie des disciples du Christ. Prions le chaque jour. Engageons nous à le prier!".

  • Les 40 ans du Chemin Neuf

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    FÊTER L'OEUVRE DE L'ESPRIT-SAINT

    18 mai 2013 - Carmel de Mehagne (Liège)

    Il y a 40 ans en octobre 1973, née d’un groupe de prière, la Communauté du Chemin Neuf rassemblait sept personnes au 49 Montée du Chemin Neuf, à Lyon en France. Commençait alors une histoire inimaginable, inspirée par l’Esprit Saint à la suite du Concile Vatican II, qui conduit la Communauté « de Lyon au monde entier ».

    Aujourd’hui, pour fêter ces 40 ans, nous vous invitons le samedi 18 mai pour 12H de louange, de prière, de formation en lien avec tous les pays où la Communauté est présente.

    Au cœur de cet anniversaire, un moment unique de communion et de prière pour le monde, grâce aux moyens de communication modernes depuis Rome, où se rassemblent tous les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles autour du nouveau Pape de l’Eglise Catholique Romaine !

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    Durant ces deux heures :

    • 40 ans d’histoire dans la louange,
    • Conférence du Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf,
    •  « Flashmob international » pour la paix dans le monde,
    • Assemblée de Prière "en réseau" pour l’unité entre nos églises et nos pays.

  • Le Saint Suaire reproduit en laboratoire

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    Sur RadinRue :

    Comment s’est imprimée l’image sur le Suaire de Turin ? Un laser à excimère a permis aux chercheurs du centre de recherche de l’ENEA de Frascati de reproduire sur une toile de lin l’image d’un visage, dont la coloration a les mêmes caractéristiques physiques et chimiques que celle de l’image observable sur le Suaire. Ce visage a été obtenu en utilisant la lumière d’un laser comme un pinceau fixe qui dessine une image sur un tissu en mouvement. Dans la pratique, les impulsions lasers ont été réduites à un millimètre de diamètre et orientées vers le tissu de lin, qui pendant l’irradiation, était mis en mouvement par un système mécanique, relié à un ordinateur, de façon à obtenir point après point l’image d’un visage.

    En particulier des taches imprimées ont été obtenues sur les couches superficielles des fibres du tissu, qui ont une couleur, une distribution spatiale et une épaisseur de coloration compatibles avec celles du Suaire. Les impulsions de lumière ultraviolettes émises par les lasers sont extrêmement brèves, avec des flashs uniques qui ne doivent pas dépasser les 50 milliardièmes de secondes pour obtenir le plus de correspondance avec le Suaire. De cette façon les scientifiques ce sont approchés des caractéristiques de l’image du Suaire plus que toutes les autres tentatives de reproduction, qu’elles soient chimiques, à travers des substances en contact (colorants, pâtes chimiques, poudres, acides) ou à travers la diffusion de vapeur. Ce résultat permet de faire l’hypothèse que l’image de l’Homme imprimé sur le Suaire a été imprimée grâce à un flash de lumière ultraviolette très bref. Il est évident que l’image présente sur le Suaire de Turin n’a pas pu être générée par des impulsions de lumière produites par un laser.

    Paolo Di Lazzaro, responsable du laboratoire Excimère du centre de recherche ENEA de Frascati a déclaré : « Quand on parle d’un flash de lumière qui réussit à colorer un tissu de lin, de façon similaire au Suaire, il est simple d’arriver aux discours sur le miracle et la résurrection. Mais en tant que scientifique, nous nous occupons seulement d’évènements reproductibles, et la résurrection ne l’est pas. Ce que je peux dire avec certitude est que notre résultat est réalisable en laboratoire. Si nos résultats scientifiques doivent ouvrir un débat philosophique et théologique, nous laisserons les conclusions aux experts des domaines respectifs, et en définitive à la conscience de chacun ».

  • S'inscrire dans la logique du don sans souscrire à l'idéologie de la pauvreté

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    ROME, 14 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François invite à « vivre la vie comme un don à donner » et non pas comme « un trésor à conserver ». Car l’égoïsme « isole la conscience » et l’homme finit par tomber dans le piège de Satan, qui « arnaque toujours ».

    Comme chaque matin à 7h, le pape a célébré la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, ce 14 mai 2013. Selon L’Osservatore Romano, des employés des musées du Vatican et quelques séminaristes du Collège pontifical portugais avaient été invités à y participer.

    La vie, un don à… donner

    Evoquant l’évangile du jour, le pape a fait observer que Jésus donnait « une parole forte : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 9-17).

    « L'amour passe toujours par cette route : donner sa vie », a insisté le pape, invitant à « vivre la vie comme un don, un don à donner » et non pas « un trésor à conserver ».

    A l’opposé de cette attitude, le pape s'est arrêté sur la figure de Judas, qui « n’a jamais compris ce qu’était un don » : par exemple, dans l’épisode où « Marie Madeleine lave les pieds de Jésus avec le nard, si coûteux », Judas ne comprend pas ce « moment religieux, ce moment de gratitude, ce moment d’amour ».

    L’idéologie de la pauvreté

    Paralysé par « une amertume du cœur », Judas proteste : « Mais on aurait pu l’utiliser pour les pauvres ! ». Pour le pape, il s’agit de « la première référence, dans l’Evangile, de la pauvreté comme idéologie. L’idéologue ne sait pas ce qu’est l’amour, car il ne sait pas se donner ».

    Et « tout comme l’amour grandit dans le don », ainsi l'égoïsme de Judas « grandi jusqu’à la trahison ». Celui qui aime, « donne sa vie comme don » mais celui qui est égoïste « se préoccupe seulement de sa vie » et en fin de compte « reste toujours seul » et même « perd sa vie », a poursuivi le pape.

    En revanche, a-t-il rappelé, « le chrétien qui donne sa vie, qui la 'perd', comme dit Jésus, la trouve, la retrouve, en plénitude ».

    Satan est mauvais payeur

    Le pape a constaté qu'à l'origine de l'égoïsme de Judas, il y avait "l'idôlatrie" : Judas « était un idolâtre, attaché à l’argent... c’était un voleur. Et cette idolâtrie l’a amené à s’isoler de la communauté des autres : c’est le drame de la conscience isolée ».

    Quand un chrétien commence à s’isoler dans l’égoïsme, « il isole aussi sa conscience du sens communautaire, du sens de l’Eglise, de l’amour que Jésus donne », a-t-il expliqué, mettant en garde : « Jean nous dit qu’“à ce moment-là, Satan entra dans le cœur de Judas”. Et, il faut le dire : Satan est un mauvais payeur. Il nous arnaque toujours. Toujours !»

    En ces jours de préparation à la Pentecôte, le pape a donc invité à prier ainsi « viens Esprit-Saint, viens et donne-moi un cœur large, qui soit capable d’aimer avec humilité, avec douceur ». Et « demandons-lui aussi qu’il nous libère toujours de l’autre route, celle de l'égoïsme, qui à la fin se termine mal », a conclu le pape.

  • Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures

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    Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège

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    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 21 mai 2013 

    Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle

    par

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    Chantal DELSOL

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l’Institut de France

    Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège  organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mardi 21mai  2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:

     À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe  ...    

    Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité  de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?

    Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe ,  c’est  Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre .  Il en va de même pour la Charte africaine

    Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à  démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ?  ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle,  semble-t-il.  Dans  les déclarations occidentales contemporaines, y compris la  Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée «  a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant  les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle . 

    Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici,  tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.

    Mais un  autre  débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin-  par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.

    C’est aussi pourquoi  l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.

     La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € ,  à régler sur place.

    Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique

    Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale »  de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème  « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?

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  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

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    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Le bulletin de mai de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Le bulletin n°4 (mai 2013) de l'Aide à l'Eglise en Détresse est publié. Son contenu est excellent et permet de prendre le pouls de nos frères chrétiens qui vivent dans des contextes où la foi est vécue de façon tellement différente. Vous pouvez le télécharger ici : Bulletin_4_2013.pdf

  • Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

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    Evangile du jour : Jean chap. 15, vv. 9-17 

    A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

    Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

    « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.

    « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - archive 2007)

    Cette exhortation de Jésus nous révèle comment l’amour du Père se déverse sur nous par le Cœur de son Fils, en torrents de grâce, de lumière, de paix et de joie. 

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  • Pour François, le diable n'est pas un mythe

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    De Sandro Magister :

    François et le diable

    Il le cite continuellement. Il le combat sans relâche. Il ne le considère absolument pas comme un mythe, mais comme un être réel et comme l’ennemi le plus sournois de l’Église 

    Dans la prédication du pape François, il y a un sujet qui revient avec une fréquence surprenante : le diable.

    Cette fréquence est équivalente à celle des mentions de ce même sujet dans le Nouveau Testament. Mais même si l’on tient compte de ce point, la surprise subsiste. Ne serait-ce qu’en raison du fait que le pape Jorge Mario Bergoglio se différencie, par ses références continuelles au diable, de la prédication actuellement prédominante dans l’Église : ou bien elle ne parle pas du diable, ou bien elle réduit celui-ci à une métaphore.

    Ou plutôt la minimisation du diable est si répandue qu’elle projette son ombre sur les propos mêmes que tient le pape à ce sujet. Jusqu’à maintenant, l'opinion publique, qu’elle soit catholique ou laïque, a enregistré cette insistance du pape à propos du diable avec insouciance ou, au mieux, avec une indulgente curiosité.

    Or une chose est certaine : pour le pape Bergoglio, le diable n’est pas un mythe, mais une personne réelle. Dans l’une des homélies matinales qu’il prononce à la chapelle de la Domus Sanctæ Marthæ, il a affirmé que non seulement il y a une haine du monde envers Jésus et envers l’Église, mais que, derrière cet esprit du monde, il y a "le prince de ce monde":

    "Par sa mort et sa résurrection, Jésus nous a libérés du pouvoir du monde, du pouvoir du diable, du pouvoir du prince de ce monde. L’origine de la haine, c’est ceci : nous sommes sauvés et ce prince du monde, qui ne veut pas que nous soyons sauvés, nous hait et il fait naître la persécution, qui a commencé dès les premiers temps de Jésus et qui continue encore aujourd’hui".

    Face au diable, il faut – affirme le pape – réagir comme l’a fait Jésus, qui "a répondu avec la parole de Dieu. On ne peut pas dialoguer avec le prince de ce monde. Le dialogue est nécessaire entre nous, il est nécessaire pour la paix, c’est une attitude que nous devons avoir entre nous, pour nous écouter, pour nous comprendre. Et il faut qu’il soit constamment maintenu. Le dialogue naît de la charité, de l’amour. Mais on ne peut pas dialoguer avec ce prince ; on peut seulement répondre avec la parole de Dieu qui nous défend".

    Lorsqu’il parle du diable, François montre qu’il a une vision très claire des fondements bibliques et théologiques concernant celui-ci.

    Et c’est justement pour nous rafraîchir la mémoire à propos de ces fondements que le théologien Inos Biffi est intervenu dans "L'Osservatore Romano" du 4 mai, avec un article qui récapitule la présence et le rôle du diable dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, aussi bien en ce qui est révélé et manifeste qu’en ce qui appartient encore à un "panorama caché" et en définitive aux "voies impénétrables" de Dieu.

    Cet article est reproduit ci-dessous et il se termine sur une critique de l'idéologie actuellement prédominante qui "banalise" la personne du diable.

    Une idéologie contre laquelle Bergoglio entend rappeler tout le monde à la réalité.

    Lire l'article de Biffi sur le site de S. Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350517?fr=y

  • Trois ave pour le pape

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    Le 4 mai dernier, lors de sa visite à la basilique sainte Marie-Majeure pour y prier le chapelet, le pape a demandé qu'on prie pour lui en récitant trois ave à son intention. Ce que nous ferons avec ferveur.

    Ses derniers tweets :

    Prions pour les nombreux chrétiens souffrant de persécution et de violence dans le monde. Que Dieu leur donne le courage de la fidélité.
    L’Esprit Saint nous donne un regard nouveau envers les autres, vus toujours comme frères et sœurs en Jésus à respecter et à aimer.
    Le don précieux que l’Esprit Saint apporte dans nos cœurs est la confiance profonde en l’amour et en la miséricorde de Dieu.
    Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance, dit Jésus. Là est la vraie richesse, non la richesse matérielle !
    Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre ! Marchez avec résolution vers la sainteté !
  • 13 mai : fête de Notre-Dame de Fatima et consécration du pontificat de François

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    Le 13 mai à Fatima : Pontificat du Pape François consacré à Notre-Dame de Fatima dans une célébration vers laquelle tout le peuple de Dieu est invité (source)

    En réponse à la demande formulée par le Pape au Cardinal Patriarche de Lisbonne, Mgr José Policarpo, de consacrer son pontificat à Notre-Dame de Fatima, les évêques portugais ont décidé que cette consécration aura lieu ce 13 mai.

    Le pèlerinage international de mai, au 96ème anniversaire de la première apparition de Notre-Dame aux voyants Lucie, François et Jacinthe, sera présidé par l’Archevêque de Rio de Janeiro, Mgr Orani Tempesta. 

    Il faut rappeler que dans le discours d’ouverture de la 181ème Assemblée plénière portugaise Mgr Jose Policarpo avait révélé que le Pape François lui avait demandé, en deux occasions différentes, de consacrer son ministère pétrinien à Notre-Dame de Fatima. 

    À l´occasion de l´annonce, Mgr Jose Policarpo a manifesté tout de suite qu’il s’agissait d’un mandat qu’il pourrait accomplir tout seul, « dans le silence de la prière », mais que « ce serait mieux que toute la Conférence épiscopale s’associe à la réalisation de cette demande ».

    http://www.santuario-fatima.pt/portal/index.php?id=61512

     

    Notre-Dame de Fatima (source)

    Fatima est un village du Portugal au nord de Lisbonne. Jacinthe, François et Lucie sont trois enfants chargés de garder un troupeau de moutons par leurs parents. Ils ont respectivement 7, 9 et 10 ans. Jacinthe et François sont frères et sœurs, et Lucie est leur cousine.

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  • L'archevêque de Poitiers réagit à la violation d'une église

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    A propos du vandalisme à l'église de Naintré (sur le site du diocèse de Poitiers)

    Suite aux dégradations et au vol dans l'église de Naintré en début de semaine dernière, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, publie ce communiqué pour dire sa solidarité et son indignation, et rappeler le respect dû à toutes les religions dans la société française.

    Voici le texte de l'archevêque :

    Vandalisme à l'église de Naintré  (Département de la Vienne)

    Il y a une semaine, l'église de Naintré (Département de la Vienne, Diocèse de Poitiers) a été victime d'actes de vandalisme. Plus précisément, il s'agit d'actes de profanation visant directement la religion catholique, puisque des objets du culte ont été sciemment abimés ou volés, la porte du tabernacle a été forcée et il y a eu vol d'hosties consacrées.

    Ces actes soulèvent l'indignation des fidèles de la paroisse et du diocèse comme de beaucoup d'autres personnes. L'église étant propriété communale, une plainte a été déposée.

    Le curé de la paroisse, l'abbé Thierry Delumeau, a célébré une messe de réparation et a rassemblé les fidèles pour la prière. C'est en effet ce que font d'abord les chrétiens, ils prient pour ceux « qui ne savent pas ce qu'ils font ».

    Mais, au-delà des personnes et des actes qu'elles accomplissent, il est important de rappeler que notre pays appelle par la Loi au respect des cultes et des croyances. Tout comme l’État et nos élus expriment leur indignation lorsque d'autres cultes sont atteints, ce principe doit s'appliquer lorsque des actes similaires touchent l’Église catholique. La liberté religieuse est un seul et même principe qui s'applique également à chacun.

    + Pascal Wintzer

    Archevêque de Poitiers

    Le 11 mai 2013