Frédéric Mounier dans « La Croix » résume le discours pontifical en deux phrases : « l’universalité de l’Église, le don de soi, l’adoration, le sacrement de pénitence, la joie sont les clés de la nouvelle évangélisation » et il ajoute : « la rencontre d’Assise a été porteuse d’espérance » avant de développer sa synthèse :
« À l’occasion de ses traditionnels vœux à la Curie, prononcés dans la salle Clémentine du Palais apostolique, Benoît XVI s’est livré jeudi 22 décembre, à une relecture personnelle, mais aussi théologique et anthropologique, de l’année écoulée.
Tout d’abord, prenant acte de la crise économique et financière qui frappe l’Europe, il y voit « la crise éthique qui menace le Vieux Continent ». Avec, à la clé, des questions essentielles : « Où est la lumière qui peut éclairer notre connaissance non seulement avec des idées générales, mais avec des impératifs concrets ? Où est la force qui élève notre volonté ? »
Pour Benoît XVI, la réponse est claire et parcourt tout son message : « Ce sont des questions auxquelles notre annonce de l’Évangile, la nouvelle évangélisation, doit répondre, afin que le message devienne événement, que l’annonce devienne vie. »
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