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Foi - Page 957

  • Odoardo Focherini, "juste parmi les nations", bientôt bienheureux

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    Sur ZENIT.org, Antonio Gaspari (Traduction d’Océane Le Gall) trace le portrait héroïque de ce journaliste qui devrait être proclamé bienheureux dans un avenir proche :

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique (…) qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  vient de reconnaître le martyre, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. ZENIT, 11 mai 2012).

    Né à Carpi (Italie), le 6 juin 1907, cet ancien journaliste et administrateur du journal « Avvenire », qui fut aussi directeur diocésain d’Action Catholique, organisait la fuite des juifs persécutés vers la Suisse et favorisait les contacts avec les soldats au front ou portés disparus, avec l’appui de la curie épiscopale de Modène et de Carpi mais aussi grâce à sa maison de Mirandola.

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  • L'icône du Christ et son ami

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    En ce dimanche où il nous est dit que le Christ ne nous appelle plus "serviteurs" mais "amis", il est bon de méditer sur cette icône du Christ et de son ami, en réalité, Le Christ et saint Ménas, supérieur du monastère de Baouit en Moyenne Egypte. (Icône copte du VIIème siècle conservée au Louvre, à Paris.)

    2835005683.jpgPrésentation sur le site de la Communauté de Taizé :

    A la fin de la rencontre de Calcutta (octobre 2006) comme aussi le dernier jour de la rencontre européenne de Zagreb (décembre 2006), frère Alois a donné aux jeunes de chaque peuple représenté une icône du Christ et de son ami. Il en a expliqué le sens et il a ajouté : « Cette icône vous aidera à accomplir de petits pèlerinages de confiance dans des lieux où des jeunes se retrouvent, d’une ville à une autre, d’une paroisse à une autre, dans un hôpital ou une maison d’enfants abandonnés, dans d’autres lieux où des personnes souffrent. »

    Sur cette icône, deux personnes côte à côte.

    Ils se ressemblent : même taille, même silhouette, même regard, même rayonnement de lumière. Ils ne sont pourtant pas identiques : leurs couleurs, leurs amples vêtements et leurs gestes diffèrent.

    Ils ne sont pas face à face dans une relation qui nous exclurait, mais ils partagent la même perspective. Leurs visages silencieux, leurs yeux larges ouverts nous accueillent en paix.

    Le Christ est reconnaissable par la croix évoquée dans son nimbe. A son côté un compagnon de route. Jésus pose son bras sur son épaule d’un geste qui ne retient pas mais qui montre le lien qui les unit et aussi la responsabilité qu’il lui confie. Il s’appuie sur son ami et l’envoie au devant de lui.

    Le compagnon montre le Christ et bénit. Ce dernier geste du Christ sur la terre (Luc 24.50), propre au Sauveur sur les icônes, est accompli ici par le disciple, encouragé par son Seigneur. Bénir, c’est manifester et célébrer que Dieu veut donner la vie en plénitude.

    Le Christ porte un gros volume, le disciple un rouleau : la Bonne Nouvelle. Le Christ est la Parole en personne, il a transmis à ses amis tout ce qu’il a reçu de son Père et leur demande de proclamer l’Evangile par toute la terre.

  • Lutter contre la culture de l'éphémère

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    Benoît XVI à Arezzo : lutter contre la culture de l'éphémère (Radio Vatican)

    Pour lutter contre la crise, il faut partager les ressources et changer de style de vie. Benoît XVI l’a affirmé ce dimanche au cours d’une messe en plein air à Arezzo. Le Pape effectue sa première visite pastorale en terre toscane. Il a été accueilli à son arrivée par le premier ministre italien Mario Monti et son épouse.

    Dans son homélie, Benoît XVI a exhorté à lutter contre la culture de l’éphémère qui a trompé tant de personnes et provoqué une crise spirituelle profonde. Face aux difficultés actuelles, la recette c’est de ne pas céder au matérialisme et de relancer l’éducation aux valeurs. La crise économique impose la recherche de solutions plus rapides et efficaces, surtout en faveur des jeunes, les plus éprouvés. Le Pape a recommandé l’attention aux plus faibles, le respect de la dignité de chacun, la solidarité avec les pauvres, l’accueil, faisant appel à l’histoire et aux traditions de la Toscane, patrie de la Renaissance, avec sa culture et ses valeurs. Evoquant quelques grands noms de la Renaissance italienne, le Pape s’est demandé quelle vision de l’homme nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer aux nouvelles générations. La Toscane a joué un rôle actif dans l’affirmation d’une conception de l’homme, fondée sur les valeurs chrétiennes, qui a marqué l’histoire de l’Europe. Et Benoît XVI a encouragé les chrétiens à être le ferment de la société, des protagonistes actifs, audacieux et cohérents. Le Pape a concélébré l’Eucharistie dans un grand parc situé au pied de la cathédrale Saint-Donat, avec tous les évêques de Toscane et plus de 200 prêtres, en présence de quelque 30 000 personnes.

    Auparavant, l’évêque et le maire de la ville avaient tous deux évoqué la crise économique qui n’épargne pas cette région, sans oublier le dossier sensible de l’immigration. L’Eglise – a répondu Benoît XVI – doit elle aussi se montrer concrètement solidaire avec ceux qui sont dans le besoin en partageant ses ressources et en encourageant un style de vie plus sobre.

    Et à l’occasion de la prière du Regina Coeli, à la fin de la messe, le Pape a invité les fidèles à demander à Dieu le réconfort moral pour que la communauté d’Arezzo et l’Italie tout entière réagissent à la tentation du découragement. Forte de sa grande tradition humaniste, l’Italie doit reprendre résolument le chemin du renouveau spirituel et éthique pour obtenir une amélioration authentique de la vie sociale et civile. Chacun peut et doit offrir sa propre contribution. (...)

  • Iran : conversions au christianisme et répression

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    L’avocat du pasteur Youcef Nadarkhani et défenseur des droits de l’homme Mohamed Ali Dadkhah est à son tour envoyé en prison !

    La cour d’appel a confirmé la sentence le 28 avril 2012. Mohamed Ali Dadkhah devra purger sa peine. Il avait été condamné à 9 ans de prison en juillet dernier. De confession musulmane, il n’avait pas hésité à assurer la défense du pasteur Youcef  Nadarkhani, en prison depuis octobre 2009, et condamné à mort pour « apostasie ».

    La peine de Mohamed Ali Dadkhah est assortie d’une interdiction d'exercer comme juriste et d'enseigner le droit pendant dix ans. Il a été déclaré coupable d'«appartenance à une association tentant de renverser le gouvernement», et de «propagande contre le régime par le biais d'interviews accordées à des médias étrangers».

    Radio Vatican consacre un "dossier" au "boom des conversions en Iran" :

    En Iran, le nombre de musulmans qui se convertissent au christianisme explose. Il y a 40 ans, le nombre de chrétiens auparavant de confession musulmane était estimé à 400. Aujourd’hui, ils ne seraient pas moins de 370 000. C’est une information que révèle l'ONG protestante américaine Portes Ouvertes. Selon elle, la croissance du nombre de converstion est particulièrement flagrante dans les villes, où les programmes télévisés chrétiens jouent un rôle important dans ce développement. Ce phénomène est particulièrement répandu parmi les jeunes générations. Mais le gouvernement iranien tente de contrer ce mouvement : le pays est classé au cinquième rang de l’index, publié par l’association, sur les pays considérés comme les plus répressifs envers les chrétiens dans le monde.
    Ecoutez Clémence Martin, responsable médias à Portes Ouvertes en France RealAudioMP3
    Dossier réalisé par Charles Le Bourgeois.

  • Défendre rationnellement ses croyances...

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    ...tel est l'objet de l'apologétique. Une notice est consacrée à cette discipline sur le blog de "Théophile".

    Entrée en matière :

    Qu'est-ce que l'apologétique?

    L’apologétique vient du mot grec « apologia » qui veut dire « défense ». Dans la culture grecque, ce mot et son équivalant sous forme de verbe, « étaient utilisés premièrement en contexte légal où, dans une cours de justice, une personne se défendait contre des accusations spécifiques. » (Verbrugge, Verlyn D. New International Dictionnary of New Testament Theology. Zondervan : Grands Rapids. 2000. p.63) 

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  • 6e dimanche de Pâques : "Vous êtes mes amis"

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    Le_Christ_et_son_ami_3.jpg

    Réflexion sur l'évangile dominical par le Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

    Ci-contre : "l'icône de l'ami" (VIe s.)

    La page d’évangile d’aujourd’hui est un hymne composé en l’honneur de l’amour de Dieu et de l’amour des autres. Jésus livre le coeur de son message et nous confie son testament. Le mot amour (aimer, ami) est répété onze fois dans ce court passage. Jésus se présente comme étant le modèle de l’amour, dans ses paroles et dans ses gestes les plus simples.

    «Vous êtes mes amis» : ceci est le cœur même de notre relation avec Dieu. Parce que nous sommes ses amis, il nous met au courant des pensées et des plans de Dieu pour notre monde. Dieu nous invite à construire un monde de paix, de compréhension, de pardon, de partage, d’amitié et d’amour. Et ceci commence au cœur de nos familles où les enfants apprennent la tendresse, l’accueil, le pardon, la tolérance, le respect des autres, l’amour de Dieu.

    Notre vie chrétienne peut se développer dans la mesure où nous permettons à cette amitié avec Dieu de grandir et de s’épanouir.

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  • L'épître de ce 6e dimanche de Pâques

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    Première lettre de saint Jean 4,7-10.

    Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
    Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
    Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
    Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

  • "L'Eglise ne sert à rien"

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    Quelqu'un a atterri sur notre blog en écrivant cette proposition (l'eglise ne sert à rien") dans son moteur de recherche. Du coup, la question se pose : à quoi sert l'Eglise? Et, à mon tour, j'ai cherché et trouvé cette esquisse de réponse qui semble être un bon point de départ (mais un point de départ seulement) :

    "L'église, à quoi ça sert??? (pouvez-vous me donner le plus d'info , car il faut que je fasse un exposé sur ce thème alors si vous pourriez m'aider) ... merci

    Postée le 17-02-2005 par : m-ly5

    Réponse par mcornuz :

    L'Église ne sert à rien, elle sert Quelqu'un. Ce n'est pas une institution que
    les hommes se sont donnée pour qu'elle serve à quelque chose. L'Église, ce sont les hommes et les femmes qui ont répondu à l'appel de Dieu et qui ont reçu une mission. Cette mission est celle d'annoncer à tous les habitants de la terre que Dieu les aime et qu'il a révélé son amour en Jésus-Christ. Elle vit donc pour servir Dieu et pour servir les êtres humains. Elle ne sert donc à rien si nous restons imperméables à son amour, elle sert à tout si nous accueillons ce message et si, à notre tour, nous rejoignons la communauté des croyants."

    source

  • Un grand cardinal injustement oublié : Jean Daniélou s.J.

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    L'excellent vaticaniste (n'en déplaise à notre archevêque) Sandro Magister rend justice à la mémoire outragée de ce grand cardinal.

    Fin de la quarantaine pour le cardinal mis à l'écart

    Une journée d'études a mis fin au silence qui entourait Jean Daniélou, l'un des plus grands théologiens du XXe siècle. Le mystère de sa mort. L'hostilité de ses confrères jésuites. L'interview qu'ils ne lui avaient pas pardonnée

    par Sandro Magister

    ROME, le 11 mai 2012 – "Fenêtres ouvertes sur le mystère" : c’est le titre du colloque par lequel, il y a deux jours, l’Université Pontificale de la Sainte Croix a mis fin au silence qui entourait l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, le Français Jean Daniélou, jésuite, créé cardinal par Paul VI en 1969.

    Un silence qui aura duré près de quarante ans et qui a commencé au moment de sa disparition, en 1974.

    En effet, le souvenir de Daniélou se réduit aujourd’hui, pour un très grand nombre de gens, au mystère de sa mort, provoquée par un infarctus, un après-midi de mai, au domicile d’une prostituée, au quatrième étage du 56 rue Dulong, à Paris.

    Alors que, en réalité, le véritable mystère sur lequel Daniélou a ouvert des fenêtres à beaucoup de gens, dans son activité de théologien et d’homme spirituel, est celui du Dieu trinitaire. L’une de ses œuvres majeures a pour titre : "Essai sur le mystère de l’histoire". Une histoire qui n’est gouvernée ni par le hasard, ni par la nécessité, mais qui est pleine des "magnalia Dei", les grandioses merveilles de Dieu, plus étonnantes les unes que les autres.

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  • L'homme du Suaire de Turin est-il le Christ ?

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    L'homme du Suaire de Turin est-il vraiment Jésus ?

    Réponse de la spécialiste italienne Emanuela Marinelli

    Source : ZENIT.org - Maria Chiara Petrosillo - Traduction d'Océane Le Gall

    ROME, jeudi 10 mai 2012 (ZENIT.org) – On ne saurait parler du linceul de Turin sans interpeler Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles, et grande spécialiste du Saint-Suaire, qui s’intéresse depuis 35 ans à toutes les découvertes qui sont faites sur la question.

    Emanuela Marinelli est diplômée en Sciences naturelles et géologie. Elle a enseigné l'iconographie et la symbolique chrétienne de l’Université catholique en sciences de la formation de Rome (Lumsa), a publié 15 livres, dont la plupart sont traduits en plusieurs langues, et elle a tenu une moyenne de 100 conférences par an dans 20 pays à travers le monde. Son site internet Collegamento Pro Sindone compte, depuis 1997, 168.889 utilisateurs.

    Son premier livre, « Le Saint-Suaire, une énigme à l’épreuve de la science », publié en 1990, a révélé les ombres et lumières de l’analyse du tissu au Carbone 14, qui avait eu lieu deux ans auparavant.

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  • La Fraternité Saint Pie X et son retour au bercail

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    Un minimum de discrétion aurait été de mise jusqu'à ce que Rome se prononce sur la réponse que lui a remise le Supérieur de la Fraternité, Mgr Fellay, mais, puisque cela court sur le net...

    Trois autres évêques de la Fraternité ont réagi de façon assez discordante en adressant une lettre à Mgr Fellay; lettre à laquelle ce dernier a répondu : Lettre de Mgr Fellay.

    Cette lettre de Mgr Fellay est intéressante et manifeste une réelle volonté de refaire l'unité avec Rome. L'abbé de Tanoüarn la commente : Mgr Fellay a mille fois raison.

    La réponse romaine ne devrait pas tarder...

  • Un journaliste catholique engagé en faveur de la "culture de la vie" assassiné aux Philippines

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    L'information est diffusée par l'Agence Fides : Journaliste catholique engagé en faveur de la « culture de la vie » assassiné à Mindanao

    Davao (Agence Fides) - Ses dernières transmissions avaient été dédiées à la défense de la « culture de la vie », un thème qui, aujourd'hui, passionne le monde politique et la société aux Philippines. Nestor Libaton, 40 ans, journaliste catholique travaillant à DXHM Radio, radio catholique de la petite ville de Mati, dans les environs de Davao, sur l'île de Mindanao, a été assassiné le 8 mai par trois tueurs. Libaton est le troisième journaliste tué aux Philippines ces 15 derniers jours sachant que 55 opérateurs de l'information ont été tués au cours des dix dernières années et 151 depuis 1986. Ce énième meurtre témoigne du climat d'intimidation et de violence qui règne sur l'île de Mindanao, climat qui fait des victimes chez les militants des droits humains, les journalistes et les missionnaires. Hier, l'Agence Fides annonçait la mort d'un responsable et militant indigène tué dans la province de Bukidnon, toujours à Mindanao où, l'an dernier, a été assassiné le Père Fausto Tentorio, PIME (voir Fides 09/05/2012).

    L'Eglise catholique est bouleversée et S.Exc. Mgr Jose Palma, Président de la Conférence épiscopale des Philippines, s'exprimant sur les ondes de Radio Veritas, a condamné l'épisode et invité les autorités à élucider le cas le plus vite possible. Le Père Francis Lucas, Secrétaire exécutif de la Commission pour les Communications sociales de la Conférence épiscopale explique à l'Agence Fides : « Nous sommes secoués et attristés suite au meurtre de Libaton. Ils ont frappé une personne honnête, un innocent, marié et père de quatre enfants. Nous condamnons la violence et demandons que la justice soit rendue. La DXHM Radio de Mati, connue aussi sous le nom de Radio de la Vérité, fait partie du réseau des radio promu par l'Eglise. Il s'agit d'une station au service du peuple, très attentive à la culture de la vie et aux questions liées au développement de Mindanao. Au cours de ces dernières semaines, Libaton avait, lui aussi, abondamment parlé de ces valeurs. Récemment une autre radio catholique se trouvant au nord de Manille a été dévastée par des vandales. De tels gestes entendent intimider et faire taire les voix qui défendent les valeurs telles que la vérité, la justice, les droits humains. Mais l'Eglise aux Philippines continuera à annoncer l'Evangile et ne sera pas réduite au silence ». (PA) (Agence Fides 10/05/2012)