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International - Page 341

  • Ouganda : les procédés douteux de l'Institut Guttmacher

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    headerLogo.jpgL’institut Guttmacher se sert de données mensongères pour les besoins de sa campagne

    NEW YORK, 22 février (C-FAM) Un nouveau rapport de l’Institut Guttmacher sur l’Ouganda recommande l’amélioration de l’accès à la contraception et à l’avortement comme moyen d’améliorer la santé des femmes et de réduire le nombre de grossesses non désirées. Le groupe utilise des données de valeur douteuse pour pousser son agenda auprès de personnes qui, il le reconnait, veulent des enfants et rejettent l’avortement.

    L’institut Guttmacher estime que plus de 54% des grossesses en Ouganda ne n’étaient pas désirées, et que  « le niveau élevé de grossesses non désirées et le nombre d’enfants souhaités en Ouganda seraient à mettre sur le compte principalement d’un usage insuffisant de moyens contraceptifs ». D’après des données de 2006 d’un bureau de l’ONU, le besoin non satisfait de contraceptifs en Ouganda s’élève à 38%.

    D’après le raisonnement de Guttmacher, un meilleur accès aux contraceptifs en Ouganda pourrait faire baisser le taux de grossesses non désirées. Cependant, même aux Etats-Unis, où l’on se targue que le besoin non satisfait de contraceptifs ne s’élève qu’à 6 ou 7%, la moitié des grossesses seraient elles aussi non désirées. (Voir  le diagramme 1).

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  • L'importance de la famille mise en avant à l'ONU

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    headerLogo.jpgUn Comité de l’ONU veut renforcer le rôle de la famille dans le développement

    Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam)

    NEW YORK, 22 février (C-FAM) La semaine dernière à l’ONU, la commission chargée de définir les politiques sociales a reconnu l’importance du rôle de la famille en tant qu’unité naturelle et fondamentale de la société, et rejeté les tentatives de certains pays occidentaux de redéfinir la famille.

    La Commission sur le développement social a conclu sa session annuelle par l’adoption d’une résolution, en anticipation de l’année internationale de la Famille de 2014, qui souligne l’importance de la famille pour le développement social.

    La résolution, proposée par le Qatar, invite les Etats membres et autres participants à « prendre des mesures concertées pour renforcer les politiques familiales dans leurs programmes, comme parties prenantes d’une approche complète du développement. »

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  • Un vieux "bougnoule" de Tombouctou...

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    Un appel émouvant de Pierre Piccinin sur facebook :

    Chers Amis,

    Je sais que tout le monde s'en fout d'un vieux bougnoule de Tombouctou...

    Et peut-être même qu'il y a du foot à la télé, ce soir; ça, je ne sais pas...

    Mais il se fait que, ce vieux bougnoule, je le connais. Et que je suis involontairement impliqué dans son arrestation par l'armée malienne.

    Alors, je ne trouve pas normal que, sur mes 2435 contacts facebookers, seulement 238 personnes ont pris les 35 secondes chrono nécessaires pour lui porter secours en cliquant sur ce lien:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Sauvez_Ali_70_ans_Arabe_malien_de_Tombouctou_arrete_injustement_Dites_non_a_lepuration_ethnique_au_Mali/?fITFwbb&pv=28

    La pétition sera remise à Monsieur Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères de la République française, le 1er Mars à minuit.
    • Il s'appelle ALI. C'était le dernier Arabe encore installé à Tombouctou. J'étais à Tombouctou comme correspondant de The New Times. Je l'ai rencontré chez lui le 14 février. Et j'ai quitté Tombouctou tout juste après. Deux heures plus tard, un appel téléphonique de mon contact m'a prévenu que des soldats maliens avaient arrêté le vieux moins d'une demi-heure après que je l'ai quitté. J'ai tout de suite prévenu une collègue qui restait sur place, la correspondante d'Associated Press. Elle s'est immédiatement rendue chez Ali et a rassemblé les témoignages de ses voisins. Les soldats lui ont lié les mains. Le vieux tremblait comme une feuille morte. D'après sa carte d'identité, qu'il ma montrée, il est né "vers 1943". Les soldats l'ont poussé à l'arrière d'un pick-up et personne ne l'a revu depuis. Je reste en contact avec mes amis de Tombouctou : ils n'ont aucune nouvelle d'ALI. L'enquête que j'ai menée sur place et qui sera bientôt publiée dans The New Times m'a amené à découvrir que, sous couvert des fanfaronnades de l'Elysée, l'armée malienne élimine systématiquement les "peaux-claires", c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs. Ces derniers sont arrêtés et disparaissent, quand on ne les retrouve pas égorgés. Nous craignons donc le pire concernant le vieil ALI. C'est en faisant du bruit autour de son cas et en impliquant la responsabilité de l'armée française qui contrôle Tombouctou que nous pouvons espérer le sauver, s'il n'est pas trop tard déjà.

  • Katanga : l'horreur intégrale

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    Un témoignage terrible sur des évènements qui se déroulent actuellement au Katanga (RDC) :

    Un prêtre belge a pu fuir les Maï Maï du Katanga 

    Marie-France Cros - La Libre :

    Tuant, mutilant, torturant, les Maï Maï sèment la terreur au Nord-Katanga.

    "On ne peut imaginer quelque chose de plus repoussant", dit le père Raoul de Buisseret dans un doux sourire que contredit son regard bleu troublé. Il y a quinze jours, le village du Katanga où ce missionnaire belge est curé depuis 16 ans, Lukafu, au sud de Mitwaba, a été envahi par les Maï Maï. Ces villageois armés et "protégés" par des pratiques magiques terrorisent depuis plusieurs mois le Nord-Katanga.

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  • Carnage à Damas

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    ASIE/SYRIE - Nouveaux massacres à Damas et rumeurs relatives à un projet d’attentat contre le Nonce apostolique

    Damas (Agence Fides) – Le Nonce apostolique en Syrie, S.Exc. Mgr Mario Zenari, est encore bouleversé par les nouvelles et les images des attentats qui ont frappé ce matin le centre de Damas, à partir de celui de la place al-Shahbandar, où se trouvent, outre le quartier général du parti Baath, les Ministères des Finances et de l’Instruction, alors que le siège de la Banque centrale se trouve dans les environs. « C’est un carnage : des corps carbonisés et déchiquetés, des lambeaux de chair humaine, des pompiers qui éteignent les flammes » raconte le représentant pontifical à l’Agence Fides. Les explosions ont fait trembler les murs et des vitres de la Nonciature. Face au énième massacre, Mgr Zenari confirme les impressions exprimées dans le cadre de récentes déclarations : « Nous continuons à marcher parmi les cadavres. Désormais, à Damas aussi, lorsque l’on parcourt les rues, on trouve un peu partout des lieux où le sang humain innocent a été versé : celui de civils, de femmes, d’enfants. Le chiffre de 70.000 victimes du conflit impressionne encore davantage lorsque l’on pense comment meurent ces personnes. Elles ne meurent pas dans leur lit ou d’euthanasie. Leurs corps sont pulvérisés et on a du mal à recueillir les morceaux pour célébrer les obsèques ».
    Selon Mgr Zenari, face au sacrifice du peuple syrien, « la communauté internationale continue à jouer le rôle de Ponce Pilate » alors que la seule voie possible pour bloquer la spirale de mort et de destruction est « de contraindre les parties au conflit à une sortie de crise négociée et pacifique ».
    Le Nonce apostolique se déclare surpris s’agissant des indiscrétions – reprises par l’Agence Alef – concernant un possible attentat contre sa personne, attentat qui aurait été conçu dans les milieux militaires et du renseignement syrien comme représailles à ses récentes prises de position sur le conflit. « Je ne sais quel crédit apporter à ces rumeurs. Généralement, ceux qui projettent un attentat ne font pas arriver leurs intentions dans la presse à l’avance. Mes appels naissent seulement de la constatation des souffrances infligées à la population syrienne par le conflit : des souffrances qui se perpétuent dans l’indifférence d’une bonne partie de la communauté internationale ». Selon les rumeurs, reprises par différents blogues syriens, l’intention des criminels aurait été de frapper le Nonce au cours de ses déplacements en voiture.
    Mgr Zenari invite également à éviter les alarmismes concernant la condition des chrétiens : « Les chrétiens – souligne le Représentant pontifical – souffrent comme tous les autres dans cette situation tragique ». (GV) (Agence Fides 21/02/2013)

  • Un chrétien arménien martyrisé en Syrie

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    ASIE/SYRIE - Chrétien arménien martyrisé alors que les violences et les enlèvements se poursuivent

    Alep (Agence Fides) – Un fidèle de la communauté arménienne apostolique a été tué à bout portant par des terroristes en proie à la fureur religieuse. Yohannes A. (l’Agence Fides préfère ne pas diffuser le nom de la victime pour préserver la sécurité de sa famille NDR), selon la communauté arménienne locale, est « un martyr du conflit syrien en ce que tué in odium fidei ». L’homme se trouvait dans un convoi se dirigeant vers Alep. Le minibus à bord duquel il se trouvait a été arrêté sur le parcours par un groupe de miliciens islamistes qui a demandé leur carte d’identité aux voyageurs. Ayant remarqué que le nom de Yohannes s’achevait en « ian », ils l’ont identifié comme arménien. Il l’ont donc arrêté et fouillé, découvrant qu’il portait une grande croix autour du cou. A ce moment-là, l’un des terroristes a ouvert le feu sur la croix, déchiquetant la poitrine de l’homme. Selon une source de Fides au sein de la communauté arménienne, « les terroristes étaient exaltés, hors d’eux-mêmes, comme s’ils avaient fait usage de drogue ».
    Les modalités mises en œuvres dans le cadre de ces barrages routiers disséminés sur les routes de Syrie sont communes aux différentes bandes. Les autobus sont arrêtés aux barrages et les voyageurs dérobés ou sélectionnés en vue d’enlèvements ciblés, comme cela a été le cas des deux prêtres Michel Kayyal (arménien catholique) et Maher Mahfouz (grec orthodoxe) enlevés le 9 février et se trouvant encore entre les mains de leurs ravisseurs.
    Un autre épisode signalé à Fides concerne un groupe de chrétiens qui se rendait de Qamishli à Beyrouth afin de fuir la dramatique situation locale. Le bus sur lequel ils voyageaient a été frappé de plein fouet par une roquette qui a tué deux personnes : un homme dénommé Boutros et une femmes de 22 ans dénommée Naraya, qui aurait dû se marier prochainement. Les bandits ont tout volé. Le groupe a préféré revenir sur ses pas, à Qamishli, plutôt que d’affronter un voyage présentant un risque mortel. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • A travers le cardinal Mahony, c'est l'Eglise qui est à nouveau la cible des médias

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne dénonce un "tsunami de bêtises" qui déferle à nouveau contre l'Eglise à travers l'univers médiatique. Il s'agit cette fois d'un cardinal américain accusé d'avoir "couvert" des crimes de pédophilie et qui, selon les groupes de pression, devrait être interdit de Conclave. Nous nous apprêtions à traduire le "décryptage" de cette affaire mais nous avons été pris de court par le site Benoît-et-moi qui a déjà mis en ligne cette traduction et qui titre "les abus sexuels s'invitent au conclave" : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/les-abus-sexuels-sinvitent-au-conclave.php

  • Centrafrique : un peuple qui n'en peut plus

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    (Zenit.org) Rép. centrafricaine : "sauver le peuple de l'asphyxie"
    Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix

    « Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose ».

    C’est le vibrant appel que lancent les évêques de Centrafrique à l’attention du gouvernement, de la communauté internationale, du peuple de la République centrafricaine et des personnes de bonne volonté, suite à l’instabilité politique du pays : « Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays ».

    Ils demandent notamment « que les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple » et de pallier le manque de denrées alimentaires et de médicaments ; que « les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées » ; que « le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité de tout citoyen centrafricain » et que « les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux ».

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  • Un prêtre abattu à Zanzibar (Tanzanie) et de nouvelles menaces

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    (Radio Vatican) Un prêtre catholique de l'archipel semi-autonome de Zanzibar a été abattu par balle dimanche matin à l'entrée de son église où il allait dire la messe dominicale.
    L'abbé Evarist Mushi a été bloqué par deux jeunes hommes à l'entrée de son église. L'un des deux agresseurs lui a tiré sur la tête et le prêtre est mort sur le champ. On ignore les mobiles de l’attaque. 

    Le jour de Noël, un autre prêtre avait été grièvement blessé par balle à Zanzibar. Les autorités tanzaniennes avaient affirmé qu’il s’agissait d’un crime de droit commun sans aucune connotation religieuse. En mai 2012, l’archipel avait été secoué par des violences confessionnelles. Des membres de l'organisation islamiste et indépendantiste locale "Uamsho" ("Réveil" en langue kiswahili) avaient incendié deux églises lors de manifestations pour protester contre l'interpellation d'un imam. 

    Les musulmans modérés et les chrétiens sont inquiets

    Quelques jours auparavant, le chef de l'Eglise anglicane de Tanzanie, avait dénoncé les conditions de vie des chrétiens à Zanzibar. Depuis 2001, 23 bâtiments chrétiens ont été incendiés alors que le fondamentalisme musulman se développe.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=34908&lan=fra

    Mais cela pourrait encore s'aggraver :

    AFRIQUE/TANZANIE - Menaces de groupes islamiques à l’encontre des chrétiens : « A Pâques, pour vous, ce sera un désastre »

    Geita (Agence Fides) – « Nous remercions nos jeunes, entraînés en Somalie, qui ont tué un infidèle. De nombreux autres mourront. Nous incendierons maisons et églises. Nous n’avons pas encore fini : pour Pâques, préparez-vous au désastre », signé : le groupe « Renouveau musulman ». Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, tel est le texte choquant qui circule en Tanzanie par message texto (SMS) et qui a été reçu par les Evêques et les prêtres locaux. Dans ce texte, les groupes djihadistes revendiquent le meurtre du Père Evariste Mushi, 55 ans, prêtre catholique tué Dimanche 17 février devant la Cathédrale de Zanzibar.

    Au sein de l’Eglise catholique en Tanzanie serpentent la préoccupation et le trouble. Les institutions ont, elles aussi, réagi. Le Premier Ministre a convoqué un sommet d’urgence avec les responsables chrétiens et musulmans mais, ainsi que l’a appris Fides, la rencontre n’a pas eu de conséquences positives. En effet, certains responsables musulmans ont demandé la remise en liberté des présumés assassins d’un pasteur protestant, Mathew Kachira, tué le 10 février dernier. Selon des sources de Fides au sein de l’Eglise locale, derrière ces attentats et homicides se trouverait clairement l’extrémisme islamique qui prend actuellement pied dans le pays.

    Des sources de Fides remarquent que le Président actuel, Jakaya Kikwete, aurait une certaine responsabilité puisque, lors de la campagne électorale, il avait promis à la population musulmane de modifier la Constitution, introduisant des mesures conformes à la charia, la loi islamique. Aujourd’hui, la majeure partie de la population s’oppose à ce dessein mais les groupes islamiques ont lancé une campagne de terreur par réaction.

    S.Exc. Mgr Damiani Denis Dallu, Evêque de Geita, note pour Fides : « Nous souhaitons que, dans le pays, règnent la paix, l’unité et l’amour qui ont toujours régné parmi les citoyens de Tanzanie, indépendamment de leur credo religieux ». A cet appel, s’unissent d’autres responsables chrétiens, des chefs de religions traditionnels et des responsables musulmans modérés. Ces derniers cependant, remarque l’Evêque, « ont peur parce qu’ils sont eux aussi pris pour cibles par les groupes extrémistes islamiques ». (PA) (Agence Fides 18/02/2013)

  • Le communisme tue encore

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    ASIE/COREE DU NORD - Aggravation du phénomène du cannibalisme à cause de la famine

    Pyongyang (Agence Fides) – Coupée du reste du monde, en partie à cause de son régime politique et en partie à cause des sanctions imposées au pays, la Corée du Nord fait face à une profonde crise économique, politique et sociale, aggravée par la énième famine qui afflige actuellement la population. Affamés, les habitants de la province de Hwanghae continuent à exhumer des cadavres et à tuer leurs enfants pour faire face à la faim (voir Agence Fides 28/01/2013). Récemment, un homme a été condamné pour avoir tué et mangé ses deux enfants, un autre ayant commis le même crime à l’encontre de son fils. Le Sunday Times a rapporté la déclaration d’un fonctionnaire du Parti des Travailleurs coréen, selon laquelle, « dans un village du comté de Chongdan, un homme, devenu fou à cause de la faim, a été arrêté pour avoir cuisiné son fils et mangé sa chair ». La famine est malheureusement un problème très commun dans le pays. Différents épisodes de cannibalisme ont été enregistrés également en 2011, dont celui d’un homme qui a tué et mangé sa fiancée. (AP) (Agence Fides 16/02/2013)

     

  • Syrie : "Rachetez un chrétien"

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    De Natalia Trouiller dans une Matinale de La Vie :

    Ce sont les ordres religieux de Syrie qui ont lancé à l'occasion du Carême une campagne intitulée "Rachetez un chrétien", afin d'obtenir la libération des pères Michel Kayyal (arménien-catholique) et Maher Mafouz (grec-orthodoxe), deux prêtres d'Alep enlevés par des inconnus le 9 février dernier, et dont on est sans nouvelles. Comme l'indique l'agence Fides, "la campagne 'Rachetez un chrétien' rappelle l’œuvre lancée en 1200 par Saint Pierre Nolasco, fondateur de l’Ordre religieux des Frères Mercédaires. Les religieux s’occupaient pratiquement du rachat des esclaves et des prisonniers, prenant contact et menant des négociations qui portaient à ce qu’il était convenu d’appeler 'rédemptions'. 'Aujourd’hui, nous vous demandons de vous unir à cette œuvre de miséricorde, la nouvelle Merci, en vue de la libération de nos frères chrétiens et pour obtenir la libération de la Syrie du douleur et de la disgrâce qui la caractérise actuellement. Seul un vrai parcours de dialogue intérieur et la volonté des puissances internationales pourra porter la paix, le don le plus grand pour le Moyen-Orient et pour le monde entier', indique l’appel qui lance la campagne".

    Ces événements se déroulent alors qu'une ONG non-confessionnelle, Minority Rights Group, vient de publier son rapport annuel sur la situation des minorités religieuses en Syrie. Il y apparaît que les chrétiens sont particulièrement fragilisés par le conflit en cours, et que cette situation profite aux mafias: "La majeure partie des réfugiés interrogés par l’ONG Minority Rights Group exprime le désir de quitter le Moyen-Orient et affirme que, pour ce faire, elle est entrée en contact avec des bandes de trafiquants d’êtres humains. 'Il existe aujourd’hui un marché florissant, multimillionnaire, s’étant développé autour de la crise des réfugiés syriens' remarque l’ONG racontant certains cas spécifiques et le commerce mis en place par les contrebandiers. Un réfugié a pu 'acheter un passeport suédois pour 7.000 USD' alors qu’au Liban s’organise 'une mafia de faux visas et de faux timbres' que des organisations illicites garantissent aux réfugiés afin de leur permettre de poursuivre leur voyage en direction de l’Europe".

  • Syrie : deux prêtres enlevés par des rebelles

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    Nous lisons sur orthodoxie.com :

    Deux prêtres, dont un orthodoxe, ont été enlevés par des rebelles syriens

    En Syrie, comme l’a communiqué l’évêque arménien-catholique de la ville d’Alep Boutros Marayati, le prêtre de son diocèse Michel Kayyal et le prêtre du Patriarcat orthodoxe d’Antioche Maher Mahfouz ont été enlevés le samedi 9 février sur la route qui conduit d’Alep à Damas. Jusqu’à présent, rien n’est connu sur leur sort. On ignore également à quel groupuscule appartiennent les ravisseurs et quels sont les motifs de l’enlèvement. Les deux clercs voyageaient en autobus, lequel était plein de passagers. Avec eux se trouvait encore un prêtre salésien. À 30 kilomètres de Damas, l’autobus a été arrêté par les rebelles qui, après avoir vérifié les papiers des passagers, ont pris avec eux les deux prêtres. En partant, les rebelles ont déclaré qu’ils « communiqueraient leurs conditions » plus tard. Néanmoins, jusqu’à maintenant, ni la famille des prêtres enlevés, ni les représentants du diocèse, n’ont reçu de nouvelles, comme l’a mentionné l’évêque Marayati.