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International - Page 341

  • Le diocèse de Tournai priera pour la paix le 7 septembre

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    Mgr Harpigny souhaite que les chrétiens du diocèse de Tournai puissent s’associer à la démarche demandée par le Pape François.

    Il invite donc tous les catholiques du diocèse de Tournai à jeûner et à prier le 7 septembre pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier.

    Lors des célébrations dominicales de ce samedi soir, à travers tout le Hainaut, on priera spécialement pour la paix.

    En union avec le Saint-Père, 3 veillées de prière seront organisées samedi soir dans le diocèse de Tournai :

    • à Tournai : veillée de prière à la Cathédrale à 19h

    • à Mons : Eucharistie suivie d’un temps d’adoration à l’église Saint-Nicolas à 18h

    • à Charleroi : à la basilique St Christophe, eucharistie à 18h30, suivie  d’un temps de prière à 19h30

  • Radicalisme hindou : pas de répit pour les chrétiens du Karnataka

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    ASIE/INDE - Trois cas de persécution de chrétiens au Karnataka (fides.org)

    Bangalore – Trois épisodes de violence et de persécution de chrétiens se sont vérifiés dans l’Etat indien du Karnataka, tristement connu pour la présence de groupes radicaux hindous sur son territoire. Ainsi que l’indique à l’Agence Fides le forum œcuménique indien Global Council of Indian Christians, le premier cas concerne le pasteur protestant Paramajyothi, âgé de 28 ans, qui suit des communautés chrétiennes dans 15 villages du district de Chitradurga, au Karnataka. Ces derniers jours, alors qu’il se trouvait dans son église et célébrait une liturgie en présence d’une soixantaine de fidèles, des extrémistes hindous ont fait irruption dans le lieu de culte, traînant au dehors les participants, les dénudant et les rouant de coups avec violence, leur provoquant des blessures et des fractures. Le pasteur a porté plainte devant les autorités de police, demandant une protection attendu que les radicaux hindous lui ont intimé de quitter le pays dans un délai d’une semaine.

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  • L'évêque de Liège invite à prier pour la paix en Syrie

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    Communiqué :

    Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix. C’est par ces mots que le Pape François a invité tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à une chaîne d’engagement pour la paix, lors de l'Angélus de ce 1er septembre 2013, sur la Place Saint-Pierre, à Rome.

    Le pape a en effet consacré l'Angélus à un vibrant plaidoyer pour la paix, devant des dizaines de milliers de visiteurs présents place Saint-Pierre, ou unis par les ondes de la radio, par la télévision ou Internet.

    Le pape a proposé une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, le samedi 7 septembre prochain, invitant croyants et non croyants à s'y associer.

    L’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, accueille avec joie cet appel du Saint Père et souhaite le relayer au sein de son diocèse. Le bien de la paix est trop important pour qu’il soit laissé aux seuls hommes politiques. Chacun, et en particulier les chrétiens, a la responsabilité de prier et de s’engager pour la paix, sur les traces de Jésus Christ.

    Mgr Delville propose trois démarches aux catholiques de son diocèse :

    -          Se joindre à la demande du pape de jeûner. Il s’agit un jeûne alimentaire, mais aussi de jeûner de toutes les passions d’inimitié, d’opposition, de confrontation ou de jalousie que chacun peut avoir dans son cœur.

    -          Se joindre à l’appel du Pape à prier pour la paix. La prière personnelle de chacun pour la paix, dans la concorde, a une grande importance. Mgr Delville invite plus particulièrement les catholiques de la ville de Liège et des environs à le rejoindre pour une veillée de prière pour la paix et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. Cette veillée aura lieu le samedi 7 septembre à 19h, à la Cathédrale de Liège. Elle sera animée par la Communauté de Sant’Egidio. Le nouvel évêque de Liège propose également à chaque doyenné du diocèse d’envisager l’organisation de prières semblables.

    -          Mgr Delville demande enfin qu’une intention de prière, telle que celle qui suit, soit lue lors de toutes les messes dans le diocèse le week-end des 7 et 8 septembre : Prions pour la paix en Syrie. Prions pour les victimes de ce conflit et tous ceux qui souffrent de cette guerre civile, en particulier les civils, les réfugiés, les femmes et les enfants. Prions pour les artisans de paix et ceux qui s’engagent à vivre dans l’amitié malgré les haines déchainées. Prions pour que le travail pour la paix puisse remplacer les logiques de guerre et de violence. Prions le Seigneur.

    À l’image du pape, Mgr Delville invite aussi à s’unir à cette initiative, de la façon qu’ils retiendront comme plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les disciples des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.

    Le texte complet de l’Angélus prononcé par le pape François le 1er septembre à Rome est disponible sur le site du Vatican.

  • Quel sera le sort de la Syrie ?

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    Europeinfos (COMECE et JESC) publie ce témoignage d'un prêtre syrien :

    Qu’adviendra-t-il de la Syrie ?

    Il n'est pas facile d'expliquer la situation politique, sociale et économique actuelle en Syrie. Faute de pouvoir circuler librement à travers le pays, et faute de trouver une presse – nationale ou Internationale - qui puisse refléter la réalité et le quotidien des syriens d'une manière objective et impartiale; comprendre la réalité et en donner des informations claires et précises devient quasi impossible aujourd'hui.

    Les événements en Syrie ont commencé au printemps de 2011. Après la période des manifestations au début, le pays a graduellement glissé dans la violence acharnée. Cette crise est un problème global : politique, à cause du pouvoir absolu d’un parti unique, mais aussi social et économique (un gouffre infernal séparait de plus en plus la minorité riche de la majorité pauvre). Malgré toutes les apparences d’une stabilité illusoire et d’une prospérité de surface, la Syrie manquait des structures indispensables pour la modernisation de l’Etat et pour sa durabilité. Et nous voilà en pleine crise. Aujourd’hui, la crise syrienne a tout changé. La peur, l’inquiétude, l'insécurité et la souffrance sont le lot commun de tous. Personne n’a imaginé ni souhaité que la Syrie en arrive là et que nous vivions une situation aussi tragique.

    Nous ne pouvons plus parler aujourd’hui en Syrie d’un endroit tranquille non touché par la violence et les atrocités. Cela n’existe plus.

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  • La nièce de Martin Luther King mène une campagne pro-life

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    Alveda King, nièce de Martin Luther King, a eu une vie difficile, durant laquelle elle a volontairement avorté de deux enfants. Mais elle est aujourd'hui fondatrice et d'une association pour la vie, « King for America » (KFA).

    Parmi ses nombreux objectifs, KFA a pour dessein de « travailler à renforcer le mariage, la famille, et de réduire le taux élevé d'avortements qui affligent les jeunes aujourd'hui ».

    Alveda King est aussi l'auteur du documentaire « Bloodmoney », où elle dénonce le Planning familial et « l'industrie de l'avortement », dans laquelle les « clientes » sont aussi les « victimes ».

    Un engagement citoyen qui n'est pas nouveau dans la famille : déjà le père d'Alveda, Alfred Daniels Williams King, était au côté de son frère Martin Luther King, dans la lutte pour la reconnaissance des droits des Noirs.

    « Mon père est mon inspiration », confie Alveda sur le site Internet de son association. (Zenit.org)

  • Machrek : les démocrates occidentaux perdent le Nord.

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    Un bon résumé sur le minisite d’Eric de Beukelaer, curé-doyen de Liège (rive  gauche) :

    « Les trois principes fondateurs, légitimant le caractère démocratique d’un régime politique ont pris corps sur les ruines de la seconde guerre mondiale – car ils sont l’exacte négation du projet nazi. Les « vrais » démocrates seraient donc ceux qui :  (1) Fondent la gouvernance sur des élections libres. (2) Pratiquent une saine laïcité politique, héritée des Lumières : la gouvernance de la cité se fondant sur des arguments de raison (appelée « loi naturelle » dans la tradition chrétienne) et non sur une révélation de type religieuse ou idéologique. (3) Respectent les droits de l’homme, dont le premier est l’inviolabilité de toute vie humaine. Durant la guerre froide, ces trois principes gardaient toute leur valeur référentielle, car le « bloc de l’Est » n’avait (1) ni élections libres (2) ni séparation entre l’idéologie marxiste et Etat (3) ni respect de l’inviolabilité de la personne. Eux étaient donc les « méchants » et nous, les « gentils ».

    Ce qui se passe aujourd’hui en Egypte et en Syrie brouille la donne et – chacun le sent bien – les démocrates sont déboussolés. S’ils « perdent le nord » en se divisant sur leurs allégeances et analyses, c’est parce que leurs repères traditionnels de légitimité s’effacent. Vous croyez à la vertu d’élections libres ? Alors, vous soutenez le régime Morsi en Egypte. Vous tenez à une saine laïcité politique ? Alors, c’est le coup de force des militaires qui est légitime.  Vous haïssez un régime qui bafoue les droits de l’homme ? Alors soutenez les rebelles en Syrie. Vous ne voulez pas d’un régime islamiste à Damas ? Alors, aidez Assad. Bref, il y a là de quoi perdre son latin. Sans oublier les éternels et sous-marins intérêts économiques. Le Qatar veut un passage pour son gaz vers la méditerranée, afin d’augmenter ses parts de marché avec l’Occident ? Il soutient les rebelles. La Russie veut garder la part du lion dans la vente de gaz en Europe ? Elle soutient Assad, afin de bloquer ce projet. Bien malin qui prend parti, en étant sûr de choisir le « bon » camp. Je distingue, pour l’instant, quatre tendances : 1. La ligne « empêchons un plus grand chaos » représentée par des personnalités comme Tony Blair : Soutien à l’armée Egyptienne à condition d’élections rapides et soutien à la rébellion syrienne, à condition d’exclure Al Qaida. 2. La ligne « évitons un nouveau bourbier irakien » représentée par une bonne part des opinions publiques occidentales : Attendons de voir en Egypte et laissons faire en Syrie. 3. La ligne « droit de l’hommiste » défendue par plusieurs personnalités du parlement européen – de tous bords politiques : Intervenons en Syrie et rappelons en Egypte que Morsi est légitime. 4. La ligne « pacifiste », que l’on retrouve chez certaines ONG et nombre de chefs religieux. Pas d’intervention armée, ni en Syrie, ni en Egypte.

    Ces positions diverses se croisent et se contredisent autant qu’elles se recoupent . D’où l’impression de cacophonie occidentale. Déboussolés dans leurs critères de jugements, les démocrates perdent le nord. Dur, dur pour les Occidentaux que nous sommes de se faire un jugement éclairé sur ce qui se passe en Orient, depuis les printemps arabes. »

     Ref. Quand les démocrates perdent le nord

     Les dogmes politiques de l’Occident "éclairé" ne correspondent pas à grand’chose, ni au Moyen-Orient ni dans la majeure partie du monde d’ailleurs. Reste alors à jeûner et à prier pour la concorde,  avec le pape François en la fête de la nativité de Marie (samedi 7 septembre) ou à faire de la « real-politique », avec les acteurs de ce jeu d’échec. JPSC

  • 7 septembre, jour de jeûne et de prière pour la paix

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    C'est ce que le pape a décrété dimanche (1er septembre) lors de l'Angelus :

    ...Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix. Voilà pourquoi j’ai décidé d’organiser pour toute l’Eglise, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen Orient, et dans le monde entier, et j’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté. Place St.Pierre le 7 septembre, de 19 à 24 h, nous nous réunirons en prière et dans un es prit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour le peuple syrien et pour toutes les situations de conflit et de violence en cours dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix. Je demande à toutes les Eglises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention. A Marie, demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’amour. Mère, qu’elle nous aide à retrouver la paix. Nous sommes tous ses enfants. Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous".

  • Le pape lance un vibrant appel à la paix

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    Ce dimanche 1er septembre, lors de l'Angelus, le pape a prononcé ces paroles :

    Paroles du pape François lors de l'angélus

    Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.

    Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu’il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent.

    J’adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes dans ce pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons-y : que d’enfants ne pourront pas voir la lumière de l’avenir ! Avec une fermeté particulière je condamne l’usage des armes chimiques ! Je vous dis que j’ai encore imprimées dans mon esprit et dans mon cœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n’est jamais l’usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !

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  • Acharnement antichrétien en République Centrafricaine

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    (Fides.org) - Une délégation du Diocèse de Bouar s’est rendue à Bohong – à 80 Km de Bouar, dans l’ouest du pays – localité que, Dimanche 18 août, les prêtres et les religieuses des Sœurs de la Charité avaient été contraints d’abandonner .

    Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides, avant d’arriver à Bouar, la délégation a rejoint Forte, un village se trouvant sur la trajet où, face à l’église des baptistes, elle a rencontré un groupe d’une cinquantaine de personnes réunies pour effectuer le recensement des évacués rentrés de la forêt et des maisons incendiées qui sont au total 206.« En traversant le village de Forte, en silence, nous avons regardé ces maisons et pensé à la souffrance des personnes qui, pendant la saison de pluie doivent se cacher dans la brousse, de retour au village ne trouvent que des scènes de désolation » indique le communiqué.

    « Le désastre commence à l’entrée de Bohong – continue le communiqué. Là, aucune maison en paille appartenant aux habitants non musulmans appelés « Gbaya » n’a été épargnée par les militaires de la Séléka, venus de l’extérieur. Sur toute l’étendue de la ville on assiste aux mêmes scènes : les maisons sans toiture, les mures noircis et vides. Plus de bruit, plus de mots, plus de joie… ».Dans le village de Bohong, la délégation a pu constater que, dans la Paroisse Sainte Jeanne Antide de Thouret, « le tabernacle et l’autel en bon état, aucun dégât. Par contre, dans la sacristie tous les objets du culte, les livres liturgiques… par terre ». « Dans la maison des Sœurs, la chapelle profanée : le tabernacle ouvert de force, les Hosties consacrées jetées par terre… ».

    Parmi les édifices saccagés, se trouvent l’école catholique, le dispensaire et le collège féminin. Un groupe de fidèles courageux monte la garde afin d’empêcher de nouvelles profanations des structures restantes de l’Eglise.Les autres confessions chrétiennes ont subi des dommages similaires. Le communiqué se conclut cependant sur une note d’espérance : « La Plate-forme Religieuse mise en place à Bouar en juillet dernier, travaillera aussi pour la réconciliation et la paix entre les différentes confessions religieuses présentes à Bohong et dans les villages voisins ».

  • Le problème n'est pas le manque de prêtres mais leur manque de zèle

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    Ce qui vaut aux Philippines n'est pas hors de saison ailleurs...

    (Source) Avec des accents que l’on aurait pu croire sortis de la bouche du pape François, le futur président de la Conférence des évêques catholiques des Philippines s’en est pris avec vivacité au « manque de zèle » du clergé philippin, dénonçant chez les prêtres une tendance à se transformer en « pasteurs du statu quo » et les appelant à « sortir » de leurs sacristies pour « secouer la société ».

    Vice-président de la Conférence épiscopale depuis 2011, Mgr Socrates B. Villegas est l’archevêque de Lingayen-Dagupan, diocèse de la côte ouest de Luzon, depuis 2009. Au 1er décembre prochain, il prendra la tête de l’épiscopat philippin, mais, dans une lettre rendue publique aujourd’hui et datée du 31 août, jour du douzième anniversaire de son ordination épiscopale, c’est à ses prêtres qu’il s’adresse. Commentant la crise que traverse en ce moment le pays avec le scandale du système du « pork barrel » (détournements des fonds publics par les élus du Congrès philippin), Mgr Villegas s’interroge sur les remises en cause que ce scandale devrait provoquer non seulement dans la société mais aussi dans l’Eglise elle-même, et en particulier les ministres du culte.

    « Nous, les prêtres, écrit-il, avons failli dans notre mission consistant à mener notre peuple à imiter le Christ. La prière qui ne s’accompagne pas d’une conversion morale n’est qu’une cloche qui sonne faux. Le credo qui ne va pas de pair avec une bonne conduite morale n’est que sécheresse et mort. Ce n’est pas la fumée de l’encens qui nous mènera au Ciel. Ce n’est pas la lecture des livres de prière qui nous fera devenir saints. Ce n’est pas l’éclat de nos chandeliers qui nous rendra meilleurs. Ce à quoi nous devons aspirer, c’est l’imitation du Christ. La finalité dans l’Eglise, c’est l’intimité avec le Christ et l’imitation du Christ. ».

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  • Saint-Siège : nomination au poste de Secrétaire d’Etat (mise à jour)

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    Sur le site web de « La Vie », ce matin (extraits) :

    Depuis l’élection du pape François, la question était dans toutes les têtes : qui serait l’homme qu’il choisirait comme secrétaire d’Etat, pour succéder au cardinal Tarcisio Bertone, âgé de 78 ans, nommé en 2006 par Benoît XVI ? Selon les spéculations de la presse italienne, le pape aurait choisi Mgr Pietro Parolin, actuellement nonce apostolique au Vénézuela. L’autre nom qui circule est celui du cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat du Vatican. (Information confirmée à l'heure qu'il esthttp://www.zenit.org/fr/articles/un-italien-de-58-ans-mgr-pietro-parolin-nomme-secretaire-d-etat)

    La nomination devrait être rendue officielle le samedi 31 août, pour une prise de fonction à l'automne.

    Si Mgr Pietro Parolin était bien la personnalité retenue, le nouveau bras droit (l’équivalent d’un premier ministre) marquerait non seulement un fort rajeunissement - il a 20 ans de moins que le secrétaire d’Etat sortant - mais aussi le retour à la tradition vaticane de nommer un homme issu de la filière diplomatique de l’Eglise. Parolin est d’un fort calibre. Il incarne cette race d’ecclésiastiques capables d’être aussi bien des hommes de dossier que de terrain.(…)

    Né en 1955 dans la région de Vicence, Pietro Parolin a acquis son expérience aussi bien à l’étranger qu’à Rome, à la Secrétairerie d’Etat où il fut sous-secrétaire de la “deuxième section” de celle-ci, chargée de la relation avec les Etats, de 2002 à 2009. Un poste clé où il fut très impliqué sur certains dossiers épineux, comme les relations du Vatican avec le Vietnam, Israël, mais aussi la Chine. Il pilota notamment l’élaboration de la lettre de Benoît XVI aux catholiques chinois, à l’été 2007, se rendant à deux reprises à Pékin. Ce n’est pas un hasard qu’il ait été envoyé, cette mission achevée, pour être l’ambassadeur du pape à Caracas, un poste redoutable à l’époque où le président Chavez était au faîte de sa puissance, afin de gérer les relations orageuses de ce dernier avec l’Eglise catholique.

    L’autre profil, est aussi un diplomate de longue date. Le cardinal italien Giuseppe Bertello est depuis deux ans le président du Gouvernorat et de la Commission pontificale pour l'État de la Cité du Vatican, où il gère les aspects exécutifs et législatifs. Il bénéficie de la confiance du Pape François qui l'a nommé en avril dernier, membre d'un conseil de 8 sages cardinaux recrutés pour plancher sur les réformes à apporter dans l'Eglise. Entré dans les services diplomatiques du Saint-Siège il y a 42 ans, il était nonce apostolique au Rwanda pendant le génocide. A l'époque, il avait dû bénéficier plusieurs fois de la protection des casques bleus qui lui avaient conseillé de quitter le pays mais jamais il n'avait abandonné son poste. Observateur permanent auprès de l'ONU à Genève, il a été nonce au Mexique sous Jean-Paul II puis en Italie et à Saint-Marin sous Benoît XVI après être passé par des postes "sensibles" : tête de la délégation d'observateurs à la Conférence des pays non alignés à Pyongyang en 1987, nonce au Ghana, au Togo et au Bénin. Originaire de la province de Turin, il est né en 1942 à Foglizzo, comme l'actuel secrétaire d'Etat, le cardinal Bertone, dont il est proche. Apprécié des pro-Sodano et des pro-Bertone, c'est un homme de consensus.

    Réf: Le pape François va choisir son nouveau secrétaire d'Etat 

    A vrai dire, quel qu'il soit, la personnalité du nouveau pape s'imposera à lui comme l'ombre omniprésente du Commandeur dans l'opéra Don Giovanni de Mozart. JPSC

  • Syrie : les Occidentaux sont-ils devenus les chiens courants du chasseur saoudien ?

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    Les vrais mobiles d'une intervention imminente des puissances occidentales sur le théâtre syrien ont peu de choses à voir avec les belles déclarations droitsdel'hommistes de nos dirigeants. Ainsi, en ce qui concerne les Etats-Unis, il faut y voir un beau succès de la diplomatie saoudienne, du prince Bandar el Sultan en particulier, comme on pourra le lire ici : http://www.algerie1.com/flash-dactu/bandar-ben-sultan-artisan-de-la-guerre-contre-la-syrie/. Pour ce qui est de la France, c'est aussi (et surtout ?) une question d'intérêt comme on pourra s'en rendre compte ici : http://www.latribune.fr/la-france-signe-un-contrat-de-plus-d-un-milliard-d-euros-avec-l-arabie-saoudite. où il est question d'un contrat d'un milliard d'euros passé avec l'Arabie Saoudite...