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International - Page 340

  • La destruction de lieux de culte en Syrie et la situation des chrétiens

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    Syrie: des lieux de culte délibérément détruits - Natalia Trouiller - publié le 24/01/2013

    Selon l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch, des lieux de cultes chrétiens et chiites sont détruits par certains groupes armés de l'opposition à Bachar al-Assad.

    à lire ICI

    Pour tenter de se faire une idée de la situation des chrétiens en Syrie, on pourra lire deux points de vue assez contradictoires :

  • Quel avenir pour les chrétiens au Moyen-Orient ?

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    ASIE/IRAQ - Appel de l’Archevêque chaldéen de Kirkuk : « Quel avenir pour les chrétiens au Moyen-Orient ? »

    Kirkuk (Agence Fides) - La situation au Moyen-Orient « est préoccupante, tout comme le sont certains discours sur le printemps arabe que l’on peut entendre de la part de certains dirigeants ». C’est par ces mots que débute l’appel sur l’avenir des chrétiens du Moyen-Orient lancé aujourd’hui par l’Archevêque chaldéen de Kirkuk, S.Exc. Mgr Louis Sako. Le message, publié en exclusivité par l’Agence Fides, appelle de ses vœux une initiative du Saint-Siège et de l’Eglise universelle destinée à mobiliser la communauté internationale au profit des chrétiens du Moyen-Orient.

    Selon Mgr Sako, le « mélange d’ethnie, de religions et de langues » présent dans la zone conduit fatalement à des tensions et à des conflits dans la mesure où dans cette région « ne s’est jamais affirmé un critère de citoyenneté en mesure d’intégrer tous les présents, à quelque religion ou ethnie qu’ils puissent appartenir ». Les processus de désagrégation actuellement en cours en Irak – et qui pourraient toucher à l’avenir également la Syrie – « aggravent la situation » selon l’Archevêque dans la mesure où la sécurité n’est plus garantie du fait des carences du pouvoir institutionnel, des espaces d’action s’ouvrant ainsi aux groupes criminels et extrémistes.

    Dans ce contexte, l’incertitude se transforme aisément pour les chrétiens au Moyen-Orient en inquiétude et en peur. « Nous demandons si cela est encore possible, de concevoir une coexistence harmonieuse et digne de ce nom » écrit l’Archevêque chaldéen, mentionnant les discriminations subies par ceux qui ne suivent pas ce qu’il qualifie de « religion d’Etat ». Cette condition est aggravée par les stratégies de différents sujets géopolitiques dans la région : « La communauté internationale – note l’Archevêque, se référant évidemment au conflit syrien – croit qu’il est possible d’améliorer la situation en soutenant un programme incertain afin de parvenir à la démocratie par les armes ! Le résultat est l’affrontement entre une opposition armée et un régime qui détruit tout ».

    L’espérance manifestée par Mgr Sako est que le secours de l’Eglise aux chrétiens du Moyen-Orient se manifeste sous des formes toujours plus concrètes. « On dit qu’ici, le Christianisme a fleuri et que notre présence est importante – note l’Archevêque de Kirkuk – mais on ne dit jamais ce qui rend possible de persévérer dans l’espérance ». Selon Mgr Sako, « ces Eglises d’origine apostolique méritent un soutien adéquat de la part de l’Eglise universelle dans leur mission de communion et de témoignage ». Un « soutien international favorisé par l’Eglise universelle serait d’un grand secours pour tenter de garantir à tous une vie digne ». L’Archevêque reconnaît en particulier au Saint-Siège « un rôle crucial » afin de « garantir aux chrétiens la possibilité de vivre dans leur propre pays et de demeurer à leur place ». Mais les chrétiens du cru sont eux aussi placés devant leurs responsabilités, tout comme le sont les musulmans. Selon Mgr Sako, les chrétiens de la région doivent fuir le « piège du nationalisme » et proposer toujours à tous « les formes de l’amour vécues et prêchées dans le Nouveau Testament » alors que les musulmans « doivent moderniser l’application de l’enseignement du coran ». La formule idéale proposée par l’Archevêque est celle de la « laïcité positive » qui « respecte la religion et peut exprimer un regard plus adapté sur la personne », un regard ayant émergé dans la Déclaration sur la liberté religieuse promulguée par le Concile Vatican II et selon lequel « les droits humains ne sont pas suspendus dans les airs, séparés des personnes concrètes qui devraient pouvoir les exercer ». (GV) (Agence Fides 23/01/2013)

  • Les humains, une plaie pour la planète ?

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    Il semble bien que oui si l'on s'en réfère aux propos de Sir David Attenborough épinglés par Jeanne Smits:

    « Nous sommes une plaie sur la Terre. Cela se jouera sur les quelque cinquante années à venir. Ce n'est pas seulement le changement climatique ; c'est une question de place, juste de place : celle qu'il faut pour faire pousser la nourriture nécessaire à cette horde gigantesque. Soit nous limitons notre croissance de la population, soit le monde naturel le fera pour nous, et le monde naturel le fait pour nous à l'heure où je vous parle. »

    C'est ce qu'a déclaré Sir David Attenborough, réalisateur de films et de documentaires télévisés sur la nature à Radio Times, cité par le Daily Telegraph.

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  • Vietnam : la difficulté d'être chrétien

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    Alors que le pape Benoît XVI a reçu hier en audience privée le numéro un du Parti communiste vietnamien, les difficultés restent nombreuses pour les chrétiens d'un pays classé récemment 21e dans la liste des Etats qui persécutent le plus les chrétiens.

         Plus que l'Egypte, mais moins que l'Arabie Saoudite. La 21e place que le Vietnam a décrochée dans l'Index mondial des persécutions anti-chrétiennes 2013 lui fait côtoyer des Etats peu recommandables, et lui vaut cette mention de l'ONG Portes Ouvertes, qui rédige cet index: "Tout optimisme concernant l’amélioration de la liberté religieuse semble disparaitre. Il existe un fort contraste entre la situation « officielle » et la réalité sur le terrain. D’importants conflits ont opposé des églises et le gouvernement à cause de la confiscation de leurs biens qui ont eu lieu au cours de l’année 2009. De nombreux chrétiens ont été frappés et arrêtés pendant des manifestations. De nombreuses églises et monastères ont été détruits. Les médias tentent de décrédibiliser les chrétiens et de nuire à l’image du christianisme".

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    A souligner également, le silence de la presse vietnamienne après la rencontre entre le pape et le n° 1 du PC vietnamien. (EDA-MEP)

  • Témoignages de chrétiens syriens

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    De l'Oeuvre d'Orient :

    La crise syrienne, qui perdure, pousse certaines personnes à enlever des individus, supposés plus aisés, en vue de demander de l'argent en échange de la liberté. Cette pratique qui augmente tous les jours inquiète les familles, les amis , la paroisse et la population civile, restée loin des violences. Une peur de sortir seul de chez soi pour aller au travail, à l'école, à l'église, s'installe. …. Ces personnes, une fois qu’elles sont libérées, se réfugient dans le silence. Nous avons pu recueillir quelques discrets témoignages : 

    à lire ici

  • Java : menace de fermeture pour des écoles catholiques refusant d'enseigner l'islam

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    Des écoles catholiques menacées de fermeture pour avoir refusé d’enseigner l’islam

    source : Eglises d'Asie (EDA MEP)

    Six écoles catholiques du diocèse de Surabaya, dans la province de Java-Est, sont menacées de fermeture pour leur refus de se soumettre à de nouvelles directives des autorités locales obligeant chaque établissement scolaire à enseigner l’islam et le Coran à leurs élèves musulmans.

    Ces écoles, dirigées par la Yohanes Gabriel Foundation et la Joseph Foundation(1), ont reçu fin décembre une injonction d’appliquer le décret municipal, édicté « avec l’aval du ministère des Affaires religieuses », d’ici le samedi 19 janvier 2013, sous peine de se voir retirer leur autorisation d’enseigner.

    Ce décret sur l’éducation, intitulé Blitar Mayoral Decree N° 8/2012, rend obligatoire l’enseignement de l’islam et l’étude du Coran par des professeurs qualifiés pour tous les élèves de religion musulmane dans tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés.

    Jusqu’à aujourd’hui, l’usage est que les (nombreux) élèves musulmans inscrits dans les écoles chrétiennes suivent un enseignement religieux dans un cadre privé, généralement au sein d’associations musulmanes dédiées. Il est tout au contraire acquis que les établissements tenus par les Eglises chrétiennes enseignent la foi chrétienne et proposent le catéchisme à leurs élèves.

    Les écoles concernées par l’ultimatum des autorités municipales ont argué du fait que leurs conditions d’enseignement avaient toujours été acceptées sans difficulté par leurs élèves musulmans et leurs familles. Mais, de leur côté, les autorités de Blitar et le bureau local du ministère des Affaires religieuses affirment que le décret municipal n° 8/2012 n’est qu’une application de la loi nationale sur l’enseignement religieux (Government Regulation n° 55/2007), elle-même découlant d’une loi de 2003 et que chercher à s’y soustraire est donc une infraction.

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  • L'accès à la PMA en Inde ne sera plus accessible aux célibataires et aux couples homosexuels

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    L'information est parue dans le Times of India. C'est une première en son genre et une étape vers la réglementation de la pratique des mères porteuses en Inde. Le gouvernement indien a publié des directives strictes en matière de visas délivrés à des étrangers cherchant à louer un utérus en Inde. Cela stipule notammente que les couples homosexuels et les étrangers célibataires ne seront plus admis pour recourir à une mère porteuse indienne pour porter leur enfant. L'octroi des visas et l'accès à la PMA devraient être strictement réglementés. Seuls les couples constitués d'un homme et d'une femme mariés depuis au moins deux ans pourraient avoir accès à la "surrogacy".

    Sera-ce suffisant pour mettre fin à des abus inacceptables : une-innommable-exploitation-des-femmes ?

  • Liège, 30 janvier : Le rôle des institutions internationales et l'émergence d'une éthique nouvelle

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    Cercle universitaire

    L’Union des étudiants catholiques de Liège, a.s.b.l.

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     Groupe de réflexion 

    sur l’éthique sociale

    Cycle 2012 - 2013

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

    3723316003.jpgSous ce titre, le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » une nouvelle série de sept rencontres à l’Université de Liège, Place du XX août, 7

    L’objectif de ce programme 2012-2013 est de réfléchir sur l’origine et le développement des Droits de l'Homme. Quelles ont été les grandes étapes de leur formulation? Que révèlent les changements successifs dans ces formulations? S'en dégage-t-il une vision universaliste de l'homme et de ses droits ou, au contraire, une vision relative et fluctuante? Quel est le fondement d’une société bien ordonnée et féconde ? Si nous tenons pour principe que tout être humain est une personne, c'est-à-dire une nature douée d'intelligence et de volonté libre, par là-même cette personne est sujet de droits et de devoirs, découlant les uns et les autres, ensemble et immédiatement, de sa nature: alors seulement ils sont universels, inviolables, inaliénables. (Pacem in Terris, 9)

    Les réunions ont lieu aux dates indiquées dans le programme présenté ci-après, de 18h00 à 20h30 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30. Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org  trois jours à l’avance. P.A.F. : 10 € (par réunion) à régler sur place.

    Le mercredi 30 janvier 2013 (18 heures), c’est Anne-Marie LIBERT qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Le rôle des institutions internationales et l’émergence d’une éthique nouvelle »

    Sous couvert de promotion des droits de l'homme, l'ONU et d'autres institutions internationales promeuvent une "éthique" nouvelle que l'on voudrait normative pour la planète toute entière. Cette éthique véhicule des conceptions inacceptables au nombre desquelles la théorie du "gender" constitue un des éléments majeurs.

    Licenciée en philosophie et en sciences religieuses, Anne-Marie LIBERT est chargée de cours au Séminaire de Namur et collaboratrice de Mgr Michel Schooyans, membre du Conseil pontifical pour la Vie et consulteur du Conseil pontifical pour la famille. Ensemble, ils ont publié aux éditions F.-X. de Guibert "Le terrorisme à visage humain", une analyse de la révolution culturelle de portée mondiale, fermée à toute transcendance, qui tend à imposer aujourd'hui une société interdite d'espérance. 

     Voici le programme complet des rencontres :

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  • Egypte : quinze ans de prison pour une famille convertie au christianisme

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    (Source : Aide à l'Eglise en Détresse - 16/1)

    EGYPTE : une famille condamnée à quinze ans de prison pour conversion au christianisme

    L’histoire de la famille de Nadia Ali Mohamed a commencé en 2004 quand elle-même et ses enfants ont décidé, après leur conversion au christianisme, de remplacer leurs noms musulmans sur leurs cartes d’identité par leurs noms chrétiens. Pour ce faire, ils ont obtenu l’aide de sept employés du bureau de l’état civil. Née chrétienne, Nadia Mohamed Ali s’était tournée vers l’Islam pour épouser son mari Mustafa Mohamed Abdel-Wahab. Après la mort de celui-ci en 1991, Nadia avait décidé de revenir à sa religion d’origine et de pousser ses sept enfants Mohab, Maged, Sherif, Amira, Amir, Nancy et Ahmed à se convertir.

    En 2006, l’un des fils, arrêté par la police dans un centre d’information de la ville de Beni Souef, avait été interrogé par la police pendant des heures jusqu’à ce qu’il avoue s’être converti au christianisme. Les juges ont alors procédé non seulement à l’arrestation de sa mère mais aussi à celle de tous ses frères et sœurs et des sept employés du bureau de l’état civil ayant modifié leurs documents.

    En Egypte, la religion des individus est inscrite sur les cartes d’identité égyptiennes. Les chrétiens, convertis à l’islam, pour des raisons diverses, qui tentent de retourner à la religion à laquelle ils appartenaient, ont d’énormes difficultés à corriger leurs noms sur les documents administratifs. Le processus inverse, c’est à dire le passage du christianisme à l’islam n’est jamais entravé et, dans de nombreux cas, est favorisé par les fonctionnaires.

  • Rimsha n'est pas encore tirée d'affaire

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    Le procès sans fin de Rimsha - (Radio Vatican)

    Le calvaire judiciaire de Rimsha Masih, la jeune chrétienne handicapée mentale accusée de blasphème, arrêtée puis acquittée par la Haute Cour d’Islamabad semble sans fin. La procédure concernant son cas n’est pas encore achevée, les avocats de la contrepartie ayant, comme ils l’avaient annoncé, présenté un recours devant la Cour Suprême d’Islamabad, troisième et dernier degré de juridiction, devant laquelle la première audience relative au cas se tient ce 15 janvier. 

    Ainsi que l’indique à l’Agence Fides l’ONG d’inspiration chrétienne LEAD (Legal Evangelical Association Development), dans la famille de Rimsha, encore cachée en lieu sûr, et parmi la communauté chrétienne, « un sentiment de peur a refait surface ». Entre temps, suite au manque de sécurité, des dizaines de familles chrétiennes très pauvres du quartier de Mehrabadi, à Islamabad, où vivait la famille de Rimsha, n’ont pas encore regagné leurs domiciles. Les familles en question avaient été contraintes à l’exode suite aux menaces des extrémistes liées au cas de Rimsha.

    Le recours motivé par des motifs probablement politiques

    Après la mobilisation internationale et le fait que le tribunal ait constaté que les accusations portées contre Rimsha n'étaient que des prétextes, le cas de la jeune chrétienne semblait exemplaire pour démontrer à l’opinion publique les abus de la loi sur le blasphème et, dans ce cadre, on a constaté la contribution de nombreux responsables et intellectuels musulmans. Selon des sources de Fides, le recours devant la Cour Suprême pourrait avoir été présenté pour des motifs purement politiques, sous la pression de groupes fondamentalistes alors que s’approchent les élections législatives, prévues pour mars prochain.

    Le Père Mario Rodrigues, Directeur des Œuvres pontificales missionnaires au Pakistan, explique à l’Agence Fides : « D’un côté, se trouve l’instrumentalisation politique du cas de Rimsha, de l’autre, un certain nombre de mullahs qui insistent. Et il existe par ailleurs un droit à interjeter appel. Nous faisons confiance à la justice du Pakistan et je suis sûr que la Cour Suprême confirmera elle aussi l’acquittement de Rimsha ». Le Père Rodrigues remarque que « les abus de la loi sur le blasphème, comme celui intervenu dans le cas de Rimsha, continuent à se perpétrer alors que le pays est traversé par une spirale de violence préoccupante ».

    Il semble que la Cour ait tranché ce 15 janvier.


  • Quand le printemps arabe se fait saison en enfer

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    Parue dans La Libre durant la trêve des confiseurs, cette "opinion" nous avait échappé. Nous vous en conseillons la lecture. (Merci à E.W.)

    Printemps arabe : une saison en enfer (Mis en ligne le 27/12/2012)

    Daniel Salvatore Schiffer est philosophe. Il fait le bilan de l'année 2012 et des grands changements qui se sont produits dans le monde arabe.

    Le 17 décembre 2010, il a deux ans déjà, un jeune Tunisien, Mohammed Bouazizi, s’immolait par le feu en Tunisie, y donnant ainsi naissance à ce que l’on baptisa alors du très poétique nom de "révolution de jasmin" puis à sa suite, en Egypte et en Libye, de la non moins suggestive métaphore de "printemps arabe". Et, certes, le monde démocratique, de l’Union européenne aux Etats-Unis, avait-il raison de se réjouir, en les encourageant, de ces diverses révolutions. Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, Kadhafi en Libye : trois dictateurs dont la chute permettait donc, pensa l’Occident, la libération, aussi attendue qu’inespérée, de ces peuples opprimés, sous leur sanguinaire joug, depuis tant de longues et cruelles années.

    Mais, voilà, force est de constater, si l’on dresse un bilan objectif de cet historique "printemps arabe", que c’est plutôt un hiver islamiste qui, à voir ce qu’il en est advenu en cette année 2012, se profile désormais à l’horizon de ces différents pays : la Libye, où prolifèrent des milices surarmées, anarchiques et hors contrôle ; l’Egypte, où les Frères musulmans sont sur le point d’instaurer une dictature religieuse ; la Tunisie, où le fondamentalisme islamiste est en train de s’installer, avec le parti "Ennahada", au cœur de la société.

    Car ce sont les partis religieux, et les plus intégristes, qui y règnent, à présent, en maîtres, avec la probable introduction, au sein de leur future constitution, de la charia, cette très rétrograde et même obscurantiste loi coranique pour laquelle le statut des femmes, mais aussi des homosexuels, y subit un effroyable bond en arrière. C’est là, précisément, l’un des enjeux les plus dramatiques de ce référendum auquel le nouveau président égyptien, Mohammed Morsi, qui vient de s’arroger arbitrairement les pleins pouvoirs, entendait soumettre, soutenu par les Frères musulmans, son peuple, lequel risque de se voir maintenant privé des libertés les plus élémentaires.

    Lire la suite de cette opinion sur le site de la Libre

     

  • Des chrétiens assassinés au Pakistan

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    Pakistan: assassinat de chrétiens, Mgr Coutts tire le signal d'alarme (ZENIT.org)

    L'agence vaticane Fides dénonce les violences

    « Je suis très triste et inquiet, car chaque jour  nous avons un record de 10-12 personnes tuées avec violence en pleine ville. J’ai rendu visite à beaucoup de ces familles frappées par cette absurde violence, je les ai bénies, les assurant du soutien de l’Eglise », souligne l’archevêque de Karachi, au Pakistan, Mgr Joseph Coutts, dans les colonnes de l'agence vaticane Fides.

    Dans la métropole portuaire du sud Pakistan, « les talibans sont très actifs ». Selon le bilan de  ces 8 derniers mois, diffusé par les autorités, ce sont 1.172 personnes qui ont été tuées  dans cette guerre qui a été définie une « guerre de rue ».

    Selon les propos de Noel Alfonce, coordinateur diocésain de la commission « Justice et paix », confiés à fides, « Karachi est une ville sans paix et la population vit dans la hantise de la violence. Les groupes terroristes circulent librement. Dans certains quartiers de la ville, tueries et violences sont à l’ordre du jour. Le gouvernement paraît impuissant et ne parvient pas à stopper les groupes fondamentalistes et terroristes ». 

    « Les affrontements entre les partis politiques et leurs ailes terroristes, précise-t-il, jouent un rôle fondamental dans la guerre de sang en cours à Karachi, où les factions de talebans ont commencé à œuvrer activement ». Les mois passés, l’agence fides avait fait état de violences ciblées et de meurtres de chrétiens à Essa Nagri, quartier ghetto où vivent 50.000 fidèles chrétiens. En septembre 2012 à Essa Nagri cinq jeunes chrétiens ont été tués par balles par des terroristes non identifiés. 

    Traduction d'Océane Le Gall