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Islam - Page 80

  • Arabie Saoudite : le grand mufti déclare qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région

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    Pour le grand mufti d’Arabie Saoudite, « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région »

    Riyad (Agence Fides) – Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).

    La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.

    Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, S.Em. le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a consacré l’église Saint Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la Cathédrale Notre-Dame d’Arabie (voir Fides 13/02/2013). (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Egypte : le cauchemar des chrétiens de Delga

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    Le cauchemar des chrétiens de Delga (blog copte)

    Durant ces deux derniers mois, les Coptes de Delga ont subi des violences terribles. Cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    En Egypte, la situation en apparence semble s’être apaisée, en apparence seulement, car c’est dans les villages qu’il faut aller pour voir le degré de haine qui règne dans le pays.

    Les soldats que l’on ne voit pas au Caire, sont en province. Lundi 16 septembre, ils reprenaient le contrôle de Delga, à 300 kilomètres au sud du Caire, tenue depuis un mois par des partisans de Mohamed Morsi qui avaient chassé les policiers de la ville.

    Les soldats et des policiers ont lancé l’assaut à l’aube, ratissé des rues maison par maison et arrêté 56 suspects.

    Delga est une ville de 120.000 habitants où la minorité chrétienne copte est très présente et où elle a subi des violences terribles : cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    La police et l’armée auront mis plus d’un mois pour « reprendre » la ville que plus de 100 familles coptes, terrorisées par les militants islamistes, ont quitté au cours de ces deux derniers mois.

    Les Coptes, qui représentent quelque 10 des 80 millions d’Egyptiens, avaient déjà subi des violences, jamais de cette envergure. Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Egypte depuis un mois. (Via France Inter)

  • Syrie : une fatwa pour dépouiller chrétiens, alaouites et druzes de leurs biens

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    ASIE/SYRIE – Fatwa des ulémas de Damas portant notamment sur la légitimité de la confiscation des biens des chrétiens, des alaouites et des druzes afin d’acheter des armes (fides.org)

    Damas – La vie des minorités religieuses syriennes dans le cadre du conflit est toujours plus difficile, dans la mesure où elles constituent les secteurs les plus vulnérables de la société. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, 36 ulémas – responsables religieux islamiques – de Douma, l’un des plus grands faubourgs de Damas, ont émis une fatwa légitimant la réquisition et l’appropriation de la part de musulmans sunnites de biens, maisons et propriétés appartenant à des chrétiens, à des druzes et à des alaouites ainsi qu’à des membres d’autres minorités religieuses « ne professant pas la religion sunnite du prophète ». La fatwa invite ouvertement à « boycotter et à interrompre toute relation avec les habitants de Damas qui ont trahi les révolutionnaires ou les ont abandonnés ». La fatwa – dont l’Agence Fides a reçu une copie – souligne que les propriétés confisquées seront utilisées en partie « pour acquérir des armes » et en partie pour aider les orphelins, les pauvres, les familles des martyrs et les veuves.

    « Nous demandons à notre peuple de s’attacher à nos traditions islamiques et de fréquenter régulièrement les maisons de Dieu afin de sauvegarder notre âme et la société » conclut le texte des ulémas. Ainsi que cela a été indiqué à Fides, les représentants des différentes églises chrétiennes ont pris connaissance du contenu de la fatwa avec beaucoup de préoccupation, remarquant notamment que des mesures de ce genre ne font qu’« aviver la violence sur base confessionnelle qui meurtrit la société syrienne ».

  • Egypte : ces églises que l'on brûle

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    Lu sur le Figaro : À Minya, en Moyenne-Égypte, les islamistes appliquent la politique de l'église brûlée (extraits)

    "...quand les partisans de Morsi sont frappés au Caire, les chrétiens sont frappés en Moyenne et Haute-Égypte - comme des répliques d'un séisme. C'est le 14 août que la réplique est la plus forte, à la mesure du coup porté aux manifestants islamistes: un seul jour, plus de 600 personnes meurent. Et en Moyenne et Haute-Égypte, une trentaine d'églises, des magasins, des établissements chrétiens partent en fumée.

    Un mois après, les fidèles se pressent dans une cour, tout contre Amir Tadros, première église brûlée de Minya. C'est la fin de la messe. Les petits en culottes courtes courent entre les jambes des adultes. On s'échange les nouvelles. Mais on ne s'attarde pas sur le parvis. Un jeune glisse: «Le calme est revenu, mais les tensions restent. La police ne nous protège toujours pas.» Dans le quartier d'Abou Hilal, des manifestants anti-armée se regroupent à nouveau. Ceux-ci sont pacifiques. De toute façon, la ville leur appartient."

    lire tout l'article : minya-en-moyenne-egypte-les-islamistes-appliquent-la-politique-de-l-eglise-brulee.php

  • Indifférence quasi-générale pour ces chrétiens que l'on massacre

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    Lu sur Boulevard Voltaire : Des chrétiens massacrés dans l’indifférence quasi-générale

    (Fabrice Le Quintrec, Journaliste à Radio France, spécialiste en revue de presse, ancien attaché culturel au Japon.)

    Les filiales et les émules de Al-Qaida dans le monde se sont, le week-end dernier, rappelés à notre bon souvenir. Du fait des élections générales en Allemagne et de l’attaque sanglante d’un centre commercial au Kenya (qui présentaient l’avantage de pouvoir être suivies à la télé), le carnage perpétré à Peshawar, à la sortie d’un office religieux chrétien, a été relégué au troisième, quatrième ou cinquième plan de l’actualité, quand il n’a pas été purement et simplement occulté par les médias.

    Au Proche et au Moyen-Orient, on peut massacrer des chrétiens en toute impunité et dans l’indifférence quasi-générale. Quel homme politique français, quelle grande conscience pétitionnaire a-t-on entendu à la suite de cette tuerie qui en rappelle, hélas, tant d’autres survenues en Égypte, en Syrie, ou en Irak, sans même parler d’une autre région du monde bien placée, elle aussi, dans ce triste palmarès : le Nigeria ?

    Décidément, le combat pour les droits de l’homme et le prix de la vie humaine sont à géométrie variable… Peut-être l’effet de ce que les journalistes appellent parfois la « loi de proximité » : on attache, paraît-il, plus d’importance à ce qui se passe près de chez nous ou à ce qui nous concerne de manière directe, intime. Donc, le sort des deux ou trois millions de chrétiens pakistanais, ce ne serait pas notre problème !

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  • Pakistan : plusieurs dizaines de chrétiens victimes d'attaques suicides à Peshawar

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    Lu sur France 24

    Pakistan : une attaque suicide devant une église fait au moins 78 morts à Peshawar

    Un double attentat suicide a été perpétré devant une église dimanche à Peshawar, au Pakistan, au moment où les fidèles sortaient après la messe. Le bilan provisoire fait état d'au moins 78 morts et cent blessés.

    Le double attentat suicide commis dimanche contre une église de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a fait au moins 78 morts, dont 34 femmes et sept enfants, a annoncé le ministre pakistanais de l'Intérieur.

    "Qui sont ces terroristes qui tuent des femmes et des enfants?", s'est interrogé Chaudhry Nisar Ali Khan, intervenant en direct à la télévision pakistanaise de Peshawar.

    "Six cents personnes se trouvaient dans l'église lorsque l'explosion s'est produite", avait indiqué un peu plus tôt un responsable du gouvernement local à la chaîne de télévision Geo TV.

    Selon la police pakistanaise, l'attentat suicide s'est produit après la messe au moment où les paroissiens commençaient à quitter l'édifice, situé dans un quartier fortement peuplé, proche d'un marché.

    Les chrétiens représentent environ 4 % de la population pakistanaise, estimée à 180 millions d'habitants, et observent une attitude discrète dans un pays, où les activistes islamistes ont fréquemment recours à des attaques à la bombe.

    En 2009, quarante maisons et une église avaient été incendiées par une foule d'un millier de musulmans dans la ville de Gojra dans la province du Pendjab.

    Le pape s'en est ému lors de la rencontre de cet après-midi avec les jeunes Sardes, dénonçant "un choix erroné de haine et de guerre".

    La video :

  • Des musulmans se sont massivement convertis au christianisme… en Géorgie

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    Lu sur la « matinale » de l’hebdomadaire « La Vie » :

    C'est un phénomène qui semble unique au monde, et pour lequel on manque, à ce jour, d'explications claires. Dans un reportage publié par le site d'actualités sur l'islam Oumma.com, on apprend que la population de la République d'Adjarie, voisine de la Turquie mais appartenant à la Géorgie, majoritairement musulmane, s'est massivement convertie au christianisme orthodoxe en seulement une vingtaine d'années.

    En 1991, 75% des Adjares étaient musulmans. Aujourd’hui, ils sont devenus à 75% orthodoxes. "Ces conversions massives restent un sujet tabou", relève le journaliste Ian Hamel, auteur du reportage. Pour tenter de les comprendre, il cite le métropolite de Batoumi, la capitale, pour qui ces conversions ne sont en fait qu'un retour aux sources. "Le métropolite de Batoumi affirme que les Adjariens, convertis de force à l’islam par les Ottomans, étaient, en fait, restés chrétiens de coeur. Selon ses déclarations, ils continuaient à porter secrètement une croix, ils peignaient des œufs de Pâques, ils conservaient des icônes dans leurs habitations".

    L'explication la plus plausible, c'est une ancienne journaliste adjare qui la propose : "Il faut comprendre que l’Eglise orthodoxe est un pilier fondamental de notre identité nationale. Dans le passé, nous avons été envahis par tous nos grands voisins, les Perses, les Ottomans, les Russes. S’il n’y avait pas eu le ciment de la religion, il n’y aurait même plus de peuple géorgien", souligne Alina Okkropiridze.

    Cette analyse est d'autant plus pertinente que le voisin turc semble avoir des vues sur la province adjare, lovée sur la mer Noire, et de plus en plus attractive d'un point de vue économique, puisque le tourisme s'y développe à grands pas. Devenir orthodoxe, c'est peut-être, pour cette population, le seul moyen de demeurer géorgien.

    A l'issue de sa conquête par les Ottomans au XVIIe siècle, l’Adjarie est devenue très majoritairement musulmane. En 1878, cette province de 3000 km2 tombe dans le giron de l’Empire russe. En 1991, après la chute du communisme et l’indépendance de la Géorgie, elle fait sécession. Jusqu’en 2004, cette République “indépendante“ est gouvernée par un dictateur de confession musulmane, Aslan Abachidzé, aujourd’hui en fuite. Depuis, l’Adjarie, qui compte 400.000 habitants, est revenue dans le giron de la Géorgie et son paysage religieux a changé quasiment du tout au tout. 

    Ici : Des Géorgiens musulmans se sont massivement convertis au christianisme

    JPSC

  • Pakistan : la vaccination, une sombre machination de l'Occident

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    Les talibans empêchent la vaccination de 1,5 million d’enfants (EDA -17/09/2013)

    Le Pakistan est aujourd’hui l’un des trois pays au monde où la poliomyélite est encore endémique (avec l’Afghanistan et le Nigéria). Depuis que l’OMS a lancé sa campagne d’éradication de la polio en 1988, en faisant vacciner tous les enfants de moins de 5 ans, l’incidence de la maladie sur la planète a chuté de façon drastique, passant de 350 000 cas recensés en 2008 à seulement 223 en 2011. Avec 198 cas confirmés en 2011, le Pakistan totalise le nombre de malades contaminés le plus élevé de toutes les nations du monde.

    Alors que son programme de vaccination intensive commençait à faire les preuves de son efficacité l’année dernière (le nombre de cas de polio étant passé de 198 à 58), le Pakistan est en passe de voir ses efforts demeurer vains en raison de l’opposition farouche des talibans. Dans les zones tribales où ils font la loi, se trouvent aujourd’hui les derniers foyers de poliomyélite, qui risquent de propager de nouveau la maladie dans les régions environnantes. Plus d’une trentaine de cas ont été signalés récemment au Balouchistan, au Waziristan, au Pendjab et dans le Sind, sans compter la quarantaine de « cas suspects » actuellement en cours de vérification.

    L’alarme a été lancée ces jours derniers par les autorités sanitaires nationales et l’OMS, constatant l’échec partiel de la dernière campagne de vaccination de laquelle ont été exclus 1,5 million d’enfants sur les 34 millions concernés.« Notre crainte est que le virus se répande à partir de ces zones d’infestation et mette en péril l’achèvement de la campagne d’éradication de la polio qui était prévu dans deux ans », s'inquiète le Dr. Elias Durry, coordinateur pour l’OMS de la vaccination contre la polio au Pakistan.

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  • Quel avenir pour les chrétiens d'Egypte ?

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    Égypte : Quel est l'avenir des chrétiens... par BlogCopte

    Depuis le 14 août, l’Égypte est à nouveau dans la tourmente avec la lutte entre le régime militaire et les Frères musulmans. Les chrétiens aussi ont été la cible de représailles, accusés par les islamistes d’avoir soutenu la chute du président Morsi. Une soixantaine d’églises ont été incendiées et des attaques ont visé de nombreuses écoles, maisons et commerces appartenant à des coptes. Le patriarche des coptes catholiques a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une « lutte politique entre factions rivales mais d’une lutte de tous les Égyptiens contre le terrorisme ».

    Comment les chrétiens vivent-ils cette nouvelle épreuve ? Quel avenir possible pour l’Egypte ? Etat des lieux avec le Père Samir Khalil Samir, jésuite égyptien. Ce professeur de théologie et d’islamologie à l’Université pontificale orientale était un expert reconnu des relations entre chrétiens et musulmans.

  • Maroc : un chrétien en prison pour avoir témoigné de ses convictions

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    De Portes Ouvertes :

    Maroc : prison ferme pour avoir parlé de ses convictions chrétiennes

    Dans le nord du Maroc, Mohammed El-Baldi a été arrêté et condamné à cause de sa foi chrétienne. Il est actuellement détenu dans la prison d’Ain Aicha.

    La petite communauté chrétienne locale du Maroc est sous le choc de l’arrestation et de la condamnation d’un de ses membres, Mohammed El-Baldi. En moins d’une semaine, ce chrétien de 34 ans a été arrêté, jugé et condamné pour évangélisation par le tribunal à une peine de prison ferme et une amende.

    Le 28 août, Mohammed, converti au christianisme depuis sept ans, était chez lui quand la police est arrivée, a fouillé sa maison et l’a arrêté. Il a été accusé d’inciter ses compatriotes à adopter la foi chrétienne, ce qui signifie donc quitter l’islam et se rendre coupable du crime d’apostasie.

    Dès le lundi suivant, 2 septembre, il a comparu devant le tribunal de Taounate, dans le nord du Maroc qui l’a condamné à deux ans et demi de prison ferme et à une amende de 5000 dirhams (450 euros).

    Une peine sévère

    Or, si la loi marocaine (article 220 du Code pénal) punit le fait d’ébranler un musulman dans sa foi, la peine de prison qu’a reçu Mohammed est cinq fois supérieure au maximum prévu par la loi et la somme d’argent qu’il doit verser est dix fois supérieure à ce que prévoit le code pénal. (Sources : Hesspress, Le 360, Assabah, Yabiladi)

    « Une telle rapidité est mauvais signe pour les chrétiens marocains et nous laisse penser que l’on n’a pas laissé à Mohammed la possibilité d’organiser correctement sa défense », s’inquiète un spécialiste de Portes Ouvertes pour la région.

    Au Maroc, parler publiquement de la foi chrétienne est interdit et la conversion au christianisme fermement découragée. Si les chrétiens étrangers bénéficient de la liberté de culte, les chrétiens locaux sont contraints de cacher leur croyance.

  • Egypte : des frères musulmans contraignent des Coptes à payer l'impôt islamique

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    Lu sur le blog copte :

    Des frères musulmans imposent la Jizya aux coptes de Dalga

    Maintenant que les attaques contre des églises chrétiennes sont terminés, la deuxième étape du jihad – profitant de la peur et de la terreur causée par la première étape – se met en place : Des rapports signalent que les Frères musulmans et leurs partisans forcent les quelque 15.000 chrétiens coptes du village de Dalga dans la province de Minya au sud de l’Egypte, de payer la jizya – l’argent que devaient payer les peuples conquis par les musulmans, à leurs souverains islamiques « en se soumettant volontairement et en se sentant humiliés » afin de préserver leur existence.

    Selon le Père Yunis Chawki, qui a parlé hier au journal Dostor à Dalga, tous les coptes dans le village, « sans exception », sont obligés de respecter cette consigne, tout comme leurs ancêtres le faisaient il y a près de 1400 ans, quand l’Islam avait envahi l’Egypte chrétienne. Il a dit que la « valeur de la jizya et le mode de paiement diffèrent d’un endroit à un autre dans le village, de sorte que certains sont censés payer 200 livres égyptiennes par jour, d’autres 500… »

    Dans certains cas, ceux qui n’étaient pas en mesure de payer ont été attaqués, leurs épouses et enfants battus et / ou enlevés. En conséquence, environ 40 familles chrétiennes ont fui Dalga, rejoignant la liste toujours croissante des chrétiens déplacés au Moyen-Orient.

  • Le journaliste Domenico Quirico, libéré de Syrie : "J'ai rencontré le pays du Mal"

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    Domenico Quirico, journaliste à La Stampa détenu en Syrie pendant cinq mois avec le Belge Pierre Piccinin, a regagné l'Italie lundi. Il a livré à son journal le récit de sa captivité. Cliquez ici, sur le blog du "Monde" : Le journaliste Domenico Quirico, libéré de Syrie : "J'ai rencontré le pays du Mal"

    En conclusion de son récit, il y a cette profession de foi : "Cette expérience est remplie de Dieu. Pierre Piccinin [le compagnon de captivité de Domenico Quirico] est croyant. Je le suis aussi. Ma foi est très simple, c'est celle de mes prières d'enfant, des prêtres que je croisais alors, pédalant vers leurs petites paroisses chaussés comme des ouvriers, leur sacoche attachée à leur vélo. Ils allaient porter l'extrême onction, bénir les maisons, avec la foi de Bernanos, simple mais profonde. Ma foi, c'est de me donner, je ne crois pas que Dieu soit un supermarché, où on va demander à peu de frais la grâce, le pardon, un service. Avoir la foi m'a aidé à résister.

    Notre histoire, c'est celle de deux chrétiens dans le monde de Mahomet et de la comparaison entre deux fois différentes : la mienne, simple, faite de don de soi et d'amour, et la leur, qui est faite de rituels. J'avais aussi avec moi un de mes carnets où j'écrivais chaque jour ce qui s'était passé. Je l'avais presque fini, il ne restait que deux pages. Le dernier jour, ils me l'ont pris. Il m'a surtout servi à tenir le compte des mois, des jours, parce que si on perd le sens du temps, on sombre dans un puits d'où on ne ressort pas. 

    Domenico Quirico (traduit de l'italien par Florence Djibedjian)"

    A méditer. Pierre Piccinin est, en effet, aussi un croyant sincère, à ce que je crois savoir par ailleurs. JPSC