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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 56

  • Vandalisation des statues : une surenchère idéologique dangereuse

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Déboulonner l’histoire ?

    24 juin 2020

    Capture d’écran d’une vidéo montrant le déboulonnage de la statue de Junipero Serra à San Francisco.
    © Twitter / @shane_bauer

    Dans la grande vague actuelle de vandalisation des statues jugées insupportables en raison de leur rapport symbolique avec les pages sombres de l’histoire de nos nations, voici que la mémoire chrétienne se trouve aussi atteinte. En Californie, plusieurs statues de saint Junipero Serra, missionnaire ayant présidé à l’évangélisation de l’Ouest américain, ont été détruites. On s’en est même pris aux tombes du cimetière où il est inhumé. Pourquoi s’en prendre à une telle figure ? Est-ce tout simplement le fait d’avoir évangélisé les Indiens ? Il est, en tout cas, difficile de prendre en faute ce religieux qui n’a cessé de démontrer sa sollicitude pour les populations locales, de les protéger de possibles agressions des militaires espagnols. Saint Junipero Serra n’est-il pas l’auteur d’une déclaration du droit des Indiens ? Ce seul exemple interroge sur la nature de la remise en question actuelle, avec sa frénésie iconoclaste et sa volonté d’ériger comme un vaste tribunal de l’Histoire.

    S’il ne s’agissait que d’inviter à un meilleur discernement afin de mieux comprendre notre passé avec ses fautes mais aussi ses grandeurs, on ne pourrait qu’acquiescer, en se munissant toutefois de toutes les garanties nécessaires dans le domaine des sciences humaines. Malheureusement, on est obligé de constater que l’offensive actuelle se réclame d’une sorte de surenchère idéologique dangereuse, qui n’est pas seulement propre à la propagande politique. Elle trouve souvent son origine dans les universités de chez nous, qui ont subi la contagion américaine. Il y a quelques mois, nous l’avons déjà signalé, des universitaires de premier plan comme Pierre-André Taguieff et Dominique Schnapper ont signé un manifeste de mise en garde contre les déviations des études dites post-coloniales. Ce qui rend plus ambiguë la problématisation des questions concernant l’esclavage sous ses multiples formes et les diverses entreprises coloniales, c’est son imbrication avec les engagements militants actuels. Imbrication qui produit d’ailleurs, a contrario, alors qu’il s’agissait de dénoncer le racisme, une racialisation généralisée des rapports sociaux et politiques. On ne peut que redouter un emballement qui ne produira que des luttes civiles d’autant plus passionnelles qu’elles sont de nature identitaire.

    Contagion à l’Église

    En ce qui concerne l’Église elle-même, il convient de se garder d’une contagion qui pourrait avoir des effets de division et de rejet, qui atteindraient l’intégrité de la Tradition qui fonde la continuité et la substance de l’Institution voulue par le Christ. N’a-t-on pas déjà réclamé la décanonisation de Jean-Paul II et ne fait-on pas le procès historique de l’anti-féminisme ecclésial ? Il y a aussi risque de contagion de la vague de vandalisation sous ses aspects les plus pernicieux, avec transposition des catégories idéologiques qui détruisent les fondements mêmes de ce que le cardinal Newman appelait le développement de la doctrine chrétienne.

  • Nouvelle flambée antichrétienne dans le Nord-Est de l'Inde

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    De Vatican News :

    Conversions forcées en Inde: une église protestante saccagée

    De nouvelles scènes de violences ont visé les communauté chrétiennes dans une ville du Nord-Est du pays. Des violences fomentées par des responsables nationalistes hindous qui reposent sur de fausses accusations de conversion au christianisme.

    Une nouvelle flambée antichrétienne a visé ces derniers jours dans le Nord-Est de l'Inde. Plusieurs habitants de la ville de Belagadia, située dans l'état oriental du Jharkhand, ont endommagé et détruit la croix d'une église protestante, après avoir accusé les missionnaires de conversions forcées au christianisme. Un élu membre du parti Bharatiya Janata (BJP), le parti ultranationaliste au pouvoir ainsi que des dirigeants de l'organisation nationaliste Vishwa Hindu Parishad (VHP) se sont également joints aux accusations de la population locale.

    «Il y a eu des troubles entre les habitants et certains dirigeants chrétiens, mais la région est maintenant sous contrôle», a rapporté le père Augustine Topno, ancien administrateur du diocèse de Jamshedpur, à UCA News, peu après les heurts, soulignant le dispositif policier important déployé. Le père Topno a souligné aussi la fausseté des accusations visant les chrétiens, «parce que l'Eglise ne croit pas et ne pratique pas la conversion religieuse. Les revendications de l'élu nationaliste et des habitants sont sans fondement».

    Les habitants de Belagadia affirment au contraire que les conversions se poursuivent depuis longtemps et que plus de deux douzaines de familles se sont converties au christianisme. Le leader local du BJP, Indrajit Mahato, a appelé à l'action contre les proches des missionnaires chrétiens qui apportent de l'aide aux pauvres et aux nécessiteux, soulignant que la conversion est interdite dans l'Etat du Jharkhand.

    La loi anti-conversion adoptée en 2017 dans l'État du Jharkhand stipule en effet que la conversion par la force prévoit jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende de 50 000 roupies (800 dollars).

  • Italie : la béatification prochaine d'une religieuse poignardée par des adolescentes lors d'un rituel sataniste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Vers la béatification de Soeur Marie Laure Mainetti, éducatrice, tuée en pardonnant à ses meurtrières

    lundi, 22 juin 2020

    Côme (Agence Fides) – Le Saint-Père François a autorisé le 19 juin la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le Décret concernant le martyre de la Servante de Dieu Soeur Marie Laure Mainetti (dans le siècle Teresina Mainetti), religieuse professe des Soeurs Filles de la Croix. Née à Colico (Italie) le 20 août 1939 et tuée à Chiavenna (Italie) in odium Fidei le 6 juin 2000.

    La nouvelle a été accueillie par le son des cloches au sein des communautés de Villatico di Colico (LC), où Soeur Mainetti est née, et de Chiavenna (SO), lieu de son martyre, alors que le 20 juin à midi, toutes les cloches des églises du Diocèse de Côme ont sonné à toute volée.

    Selon les informations diffusées par le Diocèse de Côme, qui « accueille avec joie la nouvelle de cette importante reconnaissance de la part de l'Eglise universelle », Teresina Mainetti fut tuée le 6 juin 2000 – au cours de l'année marquant ses 40 ans de profession religieuse – à Chiavenna, au terme d'un rituel satanique – inspiré par la date du 6 juin du nouveau millénaire. « Me voici ! Seigneur pardonnez-leur » : telle est la phrase prononcée par la religieuse alors que sa gorge était tranchée.

    Teresina Mainetti entra à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle émit ses premiers vœux en tant que Soeur Marie Laure et en 1960 fit sa profession perpétuelle à La Puye, maison mère de la Congrégation. Elle dédia sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d'arriver à Chiavenna en 1984. C'est là qu'en 1987, elle devint également supérieure de la communauté. Ses consoeurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu'elle découvrait une situation de difficulté quelconque ». Soeur Marie Laure Mainetti eut toujours une sensibilité particulière envers les jeunes. Dans un de ses écrits, elle s'exprimait ainsi : « Les jeunes sont pauvres... Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé... Je ressens l'urgence de les accompagner et de demander de l'aide à Jésus parce qu'ils n'ont pas de points de repère ».

    Au soir du 6 juin 2000, elle sortit en toute hâte du couvent pour aller prêter de l'aide à trois jeunes mineures qui l'attirèrent cependant dans un piège pour la tuer. Elle mourut en priant et en accordant son pardon. (SL) (Agence Fides 22/06/2020)

  • Les statues de saint Junipero Serra et de Cervantes dégradées par des manifestants en Californie

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    Du site de RT France :

    L'Espagne condamne les dégradations de statues de ses personnages historiques aux Etats-Unis

    21 juin 2020

    L'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis condamne la dégradation par des manifestants californiens de statues du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Cervantes. Elle demande aux autorités américaines de protéger leur patrimoine commun.

    L'Espagne a exprimé son inquiétude et son émotion après une série d'actes de vandalisme, par des manifestants aux Etats-Unis, contre des monuments à la mémoire du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte, reconnu comme le premier roman moderne de l'histoire de la littérature.

    «Nous regrettons profondément la destruction de la statue de Saint Junípero Serra à San Francisco (Californie) aujourd'hui et souhaitons rappeler ses grands efforts en faveur des communautés autochtones», a notamment tweeté l'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis.

    Voir l'image sur Twitter

    Deux statues du missionnaire espagnol du XVIIIe siècle, canonisé par le pape François en 2015, ont été vandalisées en Californie durant le week-end, selon la police. Plusieurs pierres tombales du cimetière où il est enterré à Carmel-by-the-sea, sur la côte au sud de San Francisco, ont par ailleurs été abîmées. Des vandales s'en sont également pris aux portes de la basilique de la Mission San Carlos Borromeo (classée monument historique) et à un mausolée, rapporte l'AFP.

    La mémoire de l'évangéliste est controversée : il lui est reproché d'avoir contribué à la destruction des cultures autochtones. «Les statues ou signes de Serra ou d'autres descendants d'Européens ont été particulièrement visés», a déclaré le porte-parole de la police locale, qui a assuré que ses services menaient une enquête pour «crime motivé par la haine». 

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  • Quand l'Irlande tourne le dos à son identité catholique

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    De Paolo Gulisano sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le gouvernement de la nouvelle Irlande post-chrétienne est né

    19-06-2020

    Quatre mois après les élections irlandaises, les anciens rivaux Fianna Fail et Fine Gael ont formé un nouveau gouvernement (avec l'aide des Verts). Le Sinn Fein, qui avait recueilli plus de voix., se retrouve à l'extérieur. Expansion de l'avortement, du gender et de la Pma sont au programme de l'exécutif, qui repose sur deux partis officiellement de centre-droit mais qui ne soutiennent plus une seule valeur catholique.

    Quatre mois après les élections générales, la République d'Irlande a un nouveau gouvernement. Le résultat du vote a été un choc pour le pays, vu la victoire inattendue du Sinn Fein qui avait atteint son sommet historique. Proche de la formation politique historique républicaine et indépendantiste, les deux partis qui constituent un bipolarisme de plus en plus imparfait sur la scène politique de l'île : le Fianna Fail et le Fine Gael.

    Ces deux partis, toujours opposés et alternatifs, représentent depuis des décennies deux âmes et deux traditions du pays : d'une part le Fine Gael, héritier de la politique qui a conduit il y a un siècle au compromis avec l'Angleterre et donc à la division de l'île, avec la fondation de l'entité administrative appelée "Irlande du Nord", fondée sur des bases sectaires anti-catholiques ; et d'autre part le Fianna Fail fondé par Eamonn de Valera et d'autres héros de la guerre d'indépendance, qui en 1921 s'étaient opposés à la signature du traité. Ces oppositions ont également conduit à la guerre civile, avec des deuils et des tragédies qui ont profondément marqué la vie des Irlandais, laissant un triste héritage qui a duré de nombreuses années.

    À cette époque, le Sinn Fein, après avoir été le Parti de l'indépendance unifiée, avait connu un déclin politique, cédant la place au Fine Gael et au Fianna Fail. La formation républicaine a continué à faire l'objet d'un certain consensus, principalement en Irlande du Nord, où elle a longtemps été le point de référence politique pour la minorité catholique de la province. Mais ces dernières années, le parti a également trouvé de plus en plus de consensus dans les comtés de la République, grâce à une proposition politique très attentive aux groupes sociaux les plus défavorisés, et dès février, il avait fait mouche.

    De leur côté, le Fianna Fail et le Fine Gael, tous deux battus aux élections, ont trouvé un accord sans précédent, afin de faire front commun contre le Sinn Fein. Mais pour former un gouvernement de large consensus, les résultats n'étaient pas au rendez-vous, et après d'épuisantes négociations, dans un climat social et politique paralysé par l'urgence du Coronavirus, les deux parties ont réussi à convaincre le petit groupe de parlementaires verts de voter pour le nouvel exécutif.

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  • Déchaînement anticatholique en Espagne

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    D'Andrea Zambrano sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La façon dont, en Espagne, le gouvernement rouge persécute les catholiques

    19-06-2020

    "Des églises brûlées et un plan systématique d'expulsion de la foi de la vie publique : ainsi le gouvernement Podemos-Psoe fait-il de l'Espagne un lieu de martyre pour les catholiques". La Nuova Bussola Quotidiana s'entretient avec Maria Garcia, présidente de l'Observatoire de la liberté religieuse. "L'Eglise ne veut pas de conflit, elle craint la fermeture des écoles, mais l'accord gouvernemental prévoit des modifications de la liberté de l'Eglise". Anarchistes, communistes, satanistes et activistes d'extrême gauche pointés par les catholiques. Dénoncer ? "Oui, mais avec la police qui interrompt les messes, comment pouvons-nous nous sentir protégés ?".

    "L'Europe est devenue une terre de martyre pour les chrétiens et l'Espagne est l'un des avant-postes de cette persécution croissante". Il ne s'agit pas - pour l'instant - de faire le deuil de vies humaines, mais le martyre des catholiques est posé sous la forme d'un témoignage en termes de liberté d'opinion de plus en plus limitée et de sécurité des lieux de culte mise en danger. Et la pandémie a accru ces restrictions à la liberté.

    Lorsque l'Observatoire pour la liberté religieuse en Espagne a documenté que les cas contre les catholiques ont augmenté même par rapport à 2018, on a réalisé que l'alarme n'est pas un croquemitaine injustifié, d'autant plus qu'il y a trois partis au gouvernement, Podemos, Psoe et Izquierda Unida, qui montrent une attitude de "laïcité belligérante" contre l'Église et les catholiques.

    Maria Garcia préside l'Observatoire qui depuis 14 ans documente et sensibilise sur toutes les formes de persécution subies par les catholiques espagnols. Elle nous avertit tout d'abord, nous les Italiens, que nous n'avons même pas d'observatoire, mais nous commençons à voir plusieurs cas de liberté de culte limitée : "Cela vous arrive à vous aussi, les avertissements ont été vus avec la messe interrompue pendant le confinement".

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  • L'accord Chine-Vatican reconduit pour un ou deux ans ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du quotidien La Croix :

    L’accord Chine-Vatican pourrait être reconduit

    L’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, et qui arrive à échéance en septembre prochain, devrait être reconduit, a laissé entendre, dimanche 7 juin au soir, Mgr Claudio Maria Celli, responsable des relations avec la Chine au Vatican.

    « Je pense que nous devrions probablement le reconfirmer pour un ou deux ans encore », a-t-il expliqué lors d’un entretien à l’émission de TGCom24 « Stanze Vaticane », en précisant que « le Saint-Siège n’a pas encore pris de décision à ce sujet ». Tout en se félicitant du « climat de respect, de clarté, de coresponsabilité, de clairvoyance » qui avait permis cet accord signé en septembre 2018, le diplomate du Saint-Siège met aussi Pékin devant ses responsabilités face à certains « nœuds » et « situations qui nous laissent plus que pensifs ».

    « Le Saint-Siège veut aller de l’avant »

    « Je dirais même inquiets », a-t-il reconnu, par rapport à certaines situations locales où, sous couvert de « sinisation » de l’Église, les catholiques ont reçu des demandes inacceptables de responsables des affaires religieuses ou du Parti communiste.

    « Il est indéniable qu’il existe des situations et des événements qui nécessitent un cheminement qui ne sera pas facile », a-t-il concédé, tout en réaffirmant la volonté vaticane de continuer le dialogue. « Le Saint-Siège veut aller de l’avant et arriver à une normalité à partir de laquelle les catholiques chinois pourront exprimer toute leur fidélité à l’Évangile tout en respectant leur “être chinois”, a-t-il expliqué. L’Église catholique en Chine doit être entièrement chinoise mais entièrement catholique ! Il n’y a pas de compromis à faire là-dessus. »

    Nicolas Senèze, correspondant à Rome (Italie)
  • Mexique : déchaînement violent du vandalisme contre l'Eglise et des lieux d'Etat

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/MEXIQUE - Violence insensée contre l'Eglise et des lieux de l'Etat

    mardi, 9 juin 2020
     

    Xalapa (Agence Fides) – La Cathédrale de Xalapa, dans l'Etat mexicain de Veracruz, et le Temple expiatoire du Sacré-Coeur de Jésus, connu sous le nom de Beaterio, ont fait l'objet d'actes de vandalisme au cours d'une marche organisée probablement en signe de protestation contre la répression de la police en date du 8 juin. Une cinquantaine d'anarchistes, dont des membres de groupes féministes radicaux, ont causé des dommages à différents édifices publics et privés du centre de Xalapa.

    Parmi les inscriptions laissées derrière eux par les vandales dans les lieux de culte se trouvent « pédophiles », « Etat oppresseur », « violeurs » et « guerre à l'Etat ».

    Au Mexique, depuis une semaine, ont lieu des manifestations contre la violence de la police, suite à une initiative partie des Etats-Unis. Cependant, dans ce pays, les manifestations sont devenues un prétexte pour perpétrer des dévastations et des actes de violence gratuite à l'encontre des institutions. Selon la presse locale, à Xalapa, ce sont 5 églises qui ont été vandalisées depuis le 1er juin.

    Dimanche 7 juin, l'Archevêque de Saint Louis de Potosi, S.Exc. Mgr Jesús Carlos Cabrero, a dénoncé les violences s'étant vérifiées le vendredi précédent dans le centre ville, en particulier dans les environs du Parquet et du Congrès d'Etat. L'Archevêque a déclaré que les personnes qui ont commis des dommages à de telles propriétés étaient principalement des mineurs qui n'auraient pas dû se trouver là ; que ces derniers sont manipulés par des responsables couards qui ne montrent pas leur visage et qui, sur la base de leurs désirs économiques, les motivent à commettre des actes de vandalisme et promeuvent le désordre social. « Ils se débarrassent de personnes alors que les responsables se cachent. Je ne comprend pas ce que faisaient des enfants justement à cet endroit » a-t-il déclaré.

    S.Exc. Mgr Jesús Carlos Cabrero a affirmé que ce phénomène social dérive de l'effet domino ayant débuté aux Etats-Unis suite à la mort d'une personne afro-américaine entre les mains de la police. Au Mexique, cela a été le cas à Guadalajara et maintenant, différents Etats s'unissent aux protestations contre les abus de la police. « Cela a été le cas de Guadalajara et maintenant cela est arrivé chez nous. Ce que nous devons dire est d'anticiper et d'être constamment en contact avec les mouvements. Un dialogue sur les valeurs et le respect peuvent être atteints en se mettant d'accord et non pas en se limitant à frapper » a-t-il conclu. (CE)

    (Agence Fides 09/06/2020)

  • Neuf chrétiens ont été tués dans une nouvelle attaque au Nigeria

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    Du site Portes Ouvertes :

    Neuf chrétiens tués dans une attaque au Nigéria

    L'attaque a fait 9 morts et déplacé des centaines de personnes au Sud de Kaduna au Nigéria.

    Neuf chrétiens ont été tués aux premières heures, mercredi 3 juin lorsque des hommes armés ont attaqué plusieurs villages autour de Kajuru, dans le Sud de Kaduna au Nigéria. L'attaque sur Tudun-Doka-Avong a déplacé des centaines de personnes, pour la plupart chrétiennes. On soupçonne des nomades peuls d'être à l'origine de cette nouvelle attaque.

    Cette dernière est survenue quelques semaines après celle de Gonar Rogo, également dans la région de Kajuru, qui a fait au moins 17 morts. Un groupe d'hommes armés à moto avait envahi le village isolé du district de Kafuna le mardi 12 mai.

    Les chrétiens et défenseurs des droits de l'homme de la région déplorent le manque de protection des communautés de Kajuru, majoritairement chrétiennes.

    En fait, les chrétiens de ce pays sont victimes d'attaques incessantes :

    https://www.portesouvertes.fr/informer/actualite/pandemie-ou-pas-les-attaques-continuent-au-nigeria

  • Les croyants victimes d'intolérance et de discrimination en Europe

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Europe : Intolérance et discrimination contre les chrétiens et les autres religions

    En particulier sur les réseaux sociaux, avertit Mgr Urbanczyk

    Mgr Janusz S. Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a participé à la première réunion supplémentaire sur la dimension humaine consacrée à la « Lutte contre toutes les formes d’intolérance et de discrimination ». Il a prononcé un discours à la deuxième session « Combattre toutes les formes contemporaines d’intolérance et de discrimination en ligne, qui peuvent conduire à des actes de violence et à des crimes de haine », le 26 mai 2020, à Vienne.

    Le porte-parole du Saint-Siège a attiré l’attention sur l’augmentation « considérable » du temps passé en ligne et sur les réseaux sociaux en ce temps de pandémie. « Les schémas d’intolérance et de discrimination » sur ces médias et sur l’internet en général, « peuvent conduire à la violence », a-t-il alerté. C’est pourquoi « la liberté d’expression, comme tout droit de l’homme, s’accompagne de responsabilités qui ne doivent pas être ignorées ».

    Voici notre traduction du discours de Mgr Urbanczyk.

    HG

     

    Discours de Mgr Janusz S. Urbanczyk

    Monsieur le Modérateur,

    Les données recueillies et mises à disposition par le BIDDH indiquent qu’aucune partie de la région de l’OSCE n’est à l’abri d’actes d’intolérance et de discrimination, y compris les crimes de haine contre les chrétiens et les membres d’autres religions. Il s’agit notamment de menaces, d’attaques violentes, de meurtres et de profanation d’églises et de lieux de culte, de cimetières et d’autres propriétés religieuses. Malheureusement, ces actes ne sont pas rares dans l’ensemble de l’espace de l’OSCE.

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  • Pakistan : nouveaux épisodes de violence à l'encontre des minorités religieuses chrétiennes et hindoue

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Poursuite de la situation d'urgence en matière de violences à l'encontre des minorités religieuses

    lundi, 1 juin 2020 
     

    Islamabad (Agence Fides) – Des épisodes de violence à l'encontre des minorités religieuses chrétiennes et hindoue continuent à préoccuper au Pakistan et à susciter l'indignation au sein de la société civile. Ironie du sort, les violences interviennent alors qu'au sein des institutions le débat est vif à propos de la nouvelle Commission pour les minorités religieuses, à peine créée au sein de l'exécutif. Actuellement, les ONG locales et internationales, telles que Human Rights Watch, se plaignent du fait que le gouvernement pakistanais a exclu de la Commission la communauté longtemps persécutée des Ahmadis, considérés comme une secte issue de l'islam sunnite, réclamant que l'organisme soit véritablement inclusif et indépendant.

    Comme l'a appris l'Agence Fides, ces jours derniers, le pasteur Haroon Sadiq Cheeda et sa famille ont été brutalement frappés et contraints à quitter la zone dans laquelle ils vivaient, dans la ville de Rahim Yar Khan, dans la province pakistanaise du Pendjab.

    Au cours des jours qui ont précédé, sept musulmans armés avaient attaqué l'église pentecôtiste de la Trinité, sise dans la zone de Kala Shah Kaku dans le district de Sheikhupura, à 56 km de Lahore, capitale du Pendjab. Le pasteur Samuel Hidayat, responsable du culte, a déclaré à Fides : « Il a été choquant que d'écouter ces fondamentalistes qui hurlaient des slogans parlant de livrer aux flammes l'église et les chrétiens qui vivent dans la colonie (quartier NDT) environnante. Ils ont démoli le mur postérieur de l'église, la porte principale et la croix située sur la grille ». Le pasteur ajoute : « Cela a constitué un moment de grande tension. Afin de bloquer les hommes armés, j'ai immédiatement téléphoné à la police et les agresseurs se sont enfuis lorsqu'il ont entendu arriver les forces de l'ordre ». La police a enregistré la plainte (First Information Report) déposée pour dommage de lieux de culte et agression.

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  • Chine : tous les moyens sont bons pour contraindre les récalcitrants à rejoindre l'Eglise patriotique

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    De AN XIN sur le site "Bitter Winter" :

    Les maisons de retraite catholiques attaquées et fermées

    29/05/2020

    Le PCC utilise tous les moyens pour forcer les objecteurs de conscience catholiques à rejoindre l'Église patriotique, y compris la fermeture des organisations caritatives.

    Le diocèse de Mindong, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, a été sévèrement persécuté par le PCC parce que la plupart de ses prêtres n'ont pas rejoint l'Association catholique patriotique chinoise (APCC). Les directives du Vatican, publiées en 2019 neuf mois après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, prévoient que les prêtres et les évêques de ce qui était connu comme l'Église catholique clandestine sont libres de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience. Malgré cela, le régime communiste utilise tous les moyens possibles pour forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En janvier, cinq paroisses du diocèse ont été fermées. Pour les inciter à rejoindre l'Église patriotique, les prêtres ont été maintenus sous pression pendant plus d'un an, subissant des formes d'endoctrinement, d'intimidation et de tentatives de corruption. Les organisations caritatives créées et gérées par les paroisses ont également été visées. L'une d'entre elles est la "Benevolence Home", une maison de retraite pour personnes âgées fondée il y a plus de vingt ans par une église catholique à Saiqi, un village de la région métropolitaine de Fuan, dans le Fujian.

    Le 12 janvier, près de 50 fonctionnaires du gouvernement local et officiers de police ont fait une descente dans l'établissement où étaient logées plus de 30 personnes, dont certaines étaient handicapées ou démunies.

    La casa di cura fondata dalla chiesa di Saiqi
    La maison de retraite fondée par l'église de Saiqi a été fermée.

    Un croyant a dit à Bitter Winter que le personnel du gouvernement avait coupé l'eau et l'électricité, puis avait fermé l'installation parce que "les mesures de prévention des incendies auraient été insuffisantes". Les invités étaient forcés de quitter le bâtiment, beaucoup pleuraient, d'autres suppliaient de rester car ils n'avaient nulle part ailleurs où aller. Les fonctionnaires les ont simplement ignorés, disant qu'ils devaient résoudre leurs propres problèmes. Trois anciens avaient réussi à se cacher dans l'église, mais bientôt les officiers les ont découverts et les ont traînés dehors en les dépouillant de leurs couvertures et de leurs vêtements.

    Un invité de 68 ans de l'établissement se souvient : "Les agents étaient très agressifs et j'ai eu si peur que je me suis évanoui. La vie spirituelle est tout pour moi. Je n'ai pas de famille et je suis heureux de vivre dans la maison de retraite de l'église où je peux assister à la messe. Être mis à la porte, c'est comme mourir !".

    Une femme de 90 ans a déclaré avec colère : "Le parti communiste est le diable".

    Un fidèle de plus de quatre-vingts ans a raconté que pendant la descente, des officiers ont dit aux invités que la maison de retraite était fermée pour pousser les prêtres de la paroisse à rejoindre l'APCC. L'un d'entre eux, Fr Huang, a été persécuté à plusieurs reprises pour ne pas avoir accepté le contrôle du PCC. Les fidèles ont ajouté : "Ils voulaient que nous le persuadions de signer la demande d'adhésion à l'APCC. Si nous l'avions fait, nous aurions pu rester dans la maison de retraite, mais notre foi aurait alors été contrôlée par le parti communiste. Ce ne serait plus du catholicisme".

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