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Défense de la Vie - Page 120

  • PÉTITION À L’ATTENTION DU CONSEIL DE L'EUROPE : Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés

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    Le 19 novembre, veille de la journée internationale des droits de l’enfant, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet. En juillet 2014, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet.

    Par un courrier du 1er novembre, quatre organisations non gouvernementales (le Bureau international catholique de l'enfance, l’Union mondiale des organisations féminines catholiquesla Fédération des associations familiales catholiques en Europe et le Centre européen pour le droit et la justice) ont demandé à M. Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de le rencontrer pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%.

    Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain. C’est pourquoi, ces ONG voulaient rencontrer le Commissaire aux droits de l’homme pour lui demander de réaffirmer que tous les êtres humains-nés vivant, ont le même droit à la vie et aux soins de santésans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, conformément aux droits de l’homme.

    Mais le Commissaire a refusé de recevoir ces ONG, estimant que sa compétence « ne couvre pas les questions soulevées ». Pourtant, le 15 janvier 2014, il avait pris position publiquement contreles avortements sélectifs en fonction du sexe, demandant leur interdiction pénale. En outre, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, dont on célèbre le 25ème anniversaire, rappelle que« l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

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  • Quand le pape invite les médecins à l'objection de conscience

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    Lu sur le site du Quotidien du Médecin (Christian Delahaye):

    Le pape appelle les médecins italiens, dans certaines circonstances, à l’objection de conscience

    Avortement, euthanasie et PMA relèvent d’une « fausse compassion », estime le pape, qui appelle les médecins italiens à aller « à contre-courant », « jusqu’à l’objection de conscience » dans certaines circonstances.

    « Les possibilités de guérison physique, grâce aux progrès scientifiques et techniques, ont considérablement augmenté (…), néanmoins la capacité de prendre soin de la personne, surtout quand celle-ci est souffrante, fragile et sans défense, semble diminuer », a estimé le pape François, en s’adressant aux membres de l’Association des médecins catholiques italiens.

    Fausse compassion

    Le pape dénonce « une fausse compassion » qui, selon lui, « estime que favoriser l’avortement est aider la femme, que procurer l’euthanasie est un geste digne, que produire un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don, est une conquête scientifique ; tout comme utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire pour, présume-t-on, en sauver d’autres ».

    Soulignant que « la vie humaine est toujours sacrée et toujours de qualité, et qu’il n’existe pas de vie humaine qualitativement plus significative qu’une autre, en vertu de moyens, droits, opportunités économiques et sociales jugés plus grands que d’autres », François a rappelé aux médecins italiens que « si le serment d’Hippocrate (les) engage à être toujours serviteurs de la vie, l’Evangile (les) pousse à aller plus loin : à aimer la personne malade toujours et à tout moment, surtout quand celle-ci a besoin d’attentions particulières ».

    C’est pourquoi le pape « encourage » les praticiens à faire « des choix courageux et à contre-courant qui peuvent, dans certaines circonstances particulières, aller jusqu’à l’objection de conscience, avec toutes les conséquences sociales que ce genre de fidélité comporte ».

    Euthanasie cachée

    « Nous vivons une époque d’expérimentations avec la vie, a ajouté le pape à l’adresse des chercheurs. Mais nous l’expérimentons mal. Jouer avec la vie est un péché contre le Créateur, qui a créé les choses telles qu’elles sont. Dans la pensée antique comme dans la pensée moderne, le mot tuer veut dire la même chose », a martelé le souverain pontife, dénonçant la « culture du rejet », avec « tant de personnes âgées victimes d’une euthanasie cachée ».

    S’exprimant dans la salle Paul VI du Vatican, François n’a pas, en revanche, évoqué la pilule contraceptive, dont son prédécesseur avait condamné l’usage dans l’encyclique « Humanae Vitae ». Le pape est attendu mardi prochain à Strasbourg, où il doit intervenir devant le Parlement européen puis au Conseil de l’Europe, pour une visite éclair de quelques heures. Sans doute reprendra-t-il ces thèmes en lien avec l’éthique médicale et les législations européennes.

  • Il n'y a pas de vie humaine plus sacrée qu'une autre

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    Cité du Vatican, 15 novembre 2014 (VIS). Ce matin, le Pape François a reçu 6.500 médecins membres de l'association des médecins catholiques italiens à l'occasion du 70 anniversaire de sa fondation, auxquels il a dit que "les conquêtes de la science et de la médecine peuvent contribuer à l'amélioration de la vie humaine dans la mesure où elles ne s'éloignent pas de la racine éthique de ces disciplines... L'attention à la vie humaine, en particulier celle en plus grande difficulté, c'est-à-dire au malade, à la personne âgée, à l'enfant, touche profondément la mission de l'Eglise. Celle-ci se sent aussi appelée à participer au débat sur la vie humaine, pour présenter son point de vue fondé sur l'Evangile. Souvent, la qualité de la vie est avant tout liée aux moyens économiques, au bien-être, à la beauté et à la jouissance de la vie physique, oubliant d'autres dimensions plus profondes, relationnelles, spirituelles et religieuses, de l'existence. En fait, à la lumière de la foi et de la raison, la vie humaine est toujours sacrée et toujours de qualité. Il n'y a pas de vie humaine plus sacrée qu'une autre...comme il n'y a pas de vie humaine qualitativement plus importante qu'une autre, en raison des seuls moyens, droits ou opportunités économiques et sociales". C'est pourquoi, par leur travail, les médecins doivent témoigner "par la parole et l'exemple, que la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable, et comme telle, elle doit être aimée, défendue et soignée". Le professionalisme des médecins "enrichi par l'esprit de foi, est une raison de plus pour collaborer aussi avec ceux qui, partant de perspectives religieuses ou de pensées différentes, reconnaissent la dignité de la personne humaine comme critère de leur activité. En effet, si le serment d'Hippocrate vous engage à être toujours des serviteurs de la vie, l'Evangile vous pousse au-delà, à l'aimer toujours et de toutes façons, surtout quand elle a besoin d'attentions et de soins particuliers... La pensée dominante propose parfois une fausse compassion: celle qui prétend aider la femme en favorisant l'avortement, faire un acte de dignité en procurant l'euthanasie, faire une conquête scientifique en produisant un enfant considéré comme un droit au lieu de l'accueillir comme un don, ou utiliser des vies humaines comme cobays de laboratoire pour en sauver prétendument d'autres. La compassion évangélique en revanche est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c'est-à-dire celle du Bon Samaritain qui voit, prend pitié, s'approche et offre une aide concrète. Votre mission comme médecins vous met quotidiennement au contact avec de nombreuses formes de souffrance. Je vous encourage à devenir des bons samaritains, en prenant soin en particulier des personnes âgées, des malades et des handicapés. La fidélité à l'Evangile de la vie et à son respect comme don de Dieu, demande souvent de faire des choix courageux et à contre-courant qui, dans des circonstances particulières, touchent à l'objection de conscience. Et à tant de conséquences sociales que cette fidélité comporte. Nous vivons une époque d'expérimentations touchant la vie". Mais attention, "jouer avec la vie...est un péché contre le Créateur, contre Dieu qui a créé les choses telles qu'elles sont".

  • Commentaire de l'homélie du Pape pour le 1er novembre

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    Sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » un moine de l’abbaye de Triors revient sur cette homélie

     « Au soir de la Toussaint, poursuivant la coutume établie par Jean-Paul II et Benoît XVI, le Pape François s’est rendu au cimetière du Verano, pour y célébrer la messe de la solennité. À la fin de la messe, comme ses deux prédécesseurs, il a prié pour les défunts et béni les tombes. En son temps, Paul VI préférait garder l’habitude de célébrer la messe des morts à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, sans hésiter pourtant à faire parfois une exception. En particulier en 1963, il s’est rendu à la basilique Saint-Laurent pour y célébrer la messe pour les défunts. C’était un hommage marqué à Pie XII : pendant la guerre, il avait visité la population de ce quartier du Verano rescapée après l’horrible tragédie d’un terrible bombardement.

    L'oubli et l'ingratitude

    Paul VI y fit remarquer que l’homme moderne négligeant le sens de la Tradition, « était peu porté à la gratitude, au souvenir, à la fidélité à l’histoire et ainsi il se détachait du temps passé, ce qui engendre l’inquiétude, l’anxiété et l’instabilité ». Et il ajouta qu’un vrai chrétien au contraire adhérait « beaucoup plus à ceux qui nous ont précédés, car il n’hésite pas en face du tribut nécessaire de reconnaissance, reconnaissance qui pour les morts se transforme véritablement, dans le silence et à travers la liturgie de l’Église, en une profonde et inépuisable charité ». Le manque de reconnaissance était pour le pape l’un des motifs pour lequel on négligeait déjà la prière pour les morts. De nos jours, il faut y ajouter le silence trop impressionnant de la catéchèse des fins dernières, comme le regrettait vivement Jean-Paul II dans Entrez dans l’espérance. Ce dernier chercha à y porter remède en donnant peu après une série de conférences sur ce thème.

    Dans l’homélie, le Pape François commente ici l’évangile du jour, celui des Béatitudes. Si tout l’Évangile, dans son intégrité et dans sa quadruple expression, mérite notre piété filiale et notre recueillement, les pages qui contiennent les sublimes paroles du Sermon sur la montagne, nous séduisent d’emblée et de façon vraiment unique. C’est bien là le porche d’entrée du Royaume des Cieux. Si la grandeur et la sévérité de ce texte nous heurtent de front, voyons-y le doigt de Dieu qui cherche à nous faire déposer le fardeau de nos lâchetés afin de devenir vrais fils dans le Fils en toute confiance, et de mériter dans l’au-delà, c’est-à-dire dans le royaume éternel, de nous entendre appeler « bienheureux », et non pas « malheureux ! »

    L'industrie de destruction

    Se débarrasser du poids de nos lâchetés : le Pape le dit à sa belle façon, de façon très imagée et très profonde, en dénonçant vigoureusement l’industrie de destruction qui envahit le monde entier. Se prenant pour Dieu et succombant à ce que saint Jean-Paul II nomme la méta-tentation des origines, l’homme suit sa propre voie en rejetant tout ce qui semble inutile, depuis l’enfant dans le sein de sa mère jusqu’au vieillard. Le Pape le souligne encore : il s’agit d’une véritable et terrible tentation à laquelle le monde succombe, malgré les avertissements divers de la Vierge depuis La Salette jusqu’à Fatima. Le Pape y voit la grande épreuve de notre temps. Demandons à ­Marie la force de Dieu, qui, comme le dit le Livre de Néhémie, sera toujours notre joie. Alors, avec le Pape, nous éviterons efficacement tout relativisme et toute exclusion, pour avancer sur le chemin des béatitudes, dans la grande espérance de voir le Seigneur face à face. En fin de compte, il s’agit de beaucoup aimer, car, comme le soulignait souvent Benoît XVI, la Loi nouvelle, ce n’est pas une liste d’interdits, mais ses exigences sont celles de l’amour. »

    Ref. Commentaire de l'homélie du Pape pour le 1er novembre

    JPSC

  • Avortement, euthanasie, procréation artificielle : les paroles fortes du pape

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    L'avortement et l'euthanasie, des « péchés contre Dieu Créateur » avertit François

    Radio Vatican

    (RV) Le Pape François a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il dit, d’un péché contre Dieu Créateur. Le Saint-Père a reçu samedi matin quelque 5000 médecins catholiques italiens. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il recommandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    C’est ainsi un véritable plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs. De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François est formel : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas est un droit, a-t-il martelé, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Evangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent l’attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines. 

    (Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

  • 546 enfants à naître sauvés de l'avortement

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    fall2014vacaville1.pngLu sur Riposte-Catholique.fr :

    40 Days for Life : 546 enfants déjà sauvés de l’avortement !

    La campagne d’automne de cette année des 40 Days for Life s’est achevée hier dimanche 2 novembre sur un bilan, provisoire, particulièrement remarquable : 546 enfants à naître ont déjà été signalés à la coordination de la campagne comme sauvés de l’avortement. Et ce nombre continuera à croître au cours des jours qui viennent, le temps que les informations soient vérifiées sur place par les vigiles et remontent à la coopération. De mémoire, c’est le plus grand nombre de bébés à naître sauvés au cours d’une campagne, de toute l’histoire des 40 Days for Life lancés modestement voici exactement dix ans ! Comme pour nombre de campagnes précédentes, Americatho s’est associé à la campagne qui vient de s’achever en constituant une chaîne de prière “de l’arrière”, dont les membres se sont engagés à prier chaque jour et pendant quarante jours une dizaine de chapelet aux intentions de la campagne en cours. Nous avons reçu plus de 330 courriels d’inscriptions à notre chaîne, ce qui veut dire que largement plus d’un millier de personnes y a participé ! En outre, et comme nous l’avions suggéré pour les quatre dernières campagnes, nous avons suggéré les adhérents à offrir des honoraires de Messes aux intentions de la campagne de cet automne. Nous avons ainsi eu connaissance de 89 messes qui ont été célébrées (ou le seront en action de grâce)… Évidemment, Americatho s’associera à la prochaine campagne qui se déroulera pendant tout le Carême de 2015, du mercredi 18 février (Cendres) au dimanche 5 avril (Rameaux). Si vous envisagez de vous inscrire pour la prochaine campagne de Carême, n’hésitez pas à me le signaler ici : je vous tiendrai au courant en temps voulu !

  • BXL, 11 novembre : De l'aube au crépuscule de la vie, avec Jean-Marie Le Méné

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  • Fin de vie : un témoignage unique ? Partagez-le !

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    Du site "Euthanasiestop" :

    « Quand on parle de quelqu'un, on raconte toujours les derniers moments de sa vie. Ce sont des jours très précieux, que la personne puisse communiquer ou pas. »

    Bonjour,

    Les envois à partir du site « Euthanasiestop » reprennent et nous voudrions publier VOS témoignages !

    Un témoignage personnel de ce que vous avez vécu dans l'accompagnement d'un proche car ce qui a été révélateur d'humanité pour vous dans ces moments uniques peut aider d'autres qui aujourd'hui vivent quelque chose de semblable.

    Envoyez votre contribution à « contact@euthanasiestop.be »

    Merci!

    P.S. Vous pouvez aussi demander à ce que votre identité ne soit pas diffusée

  • Congo : Prix Sakharov pour le "Docteur miracle"

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    L’hôpital de Panzi (un quartier d’Ibanda, la commune –mère de Bukavu), créé par le gynécologue congolais Denis Mukwege,  a permis de « réparer » les corps mutilés de 40000 victimes de violences sexuelles en RDC. Information de Solène Tadié sur le site « aleteia »

    « Celui que ses patientes appellent « docteur miracle » vient de se voir décerner le prix du Parlement européen « pour la liberté de penser ». C’est en effet son combat auprès des femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre qui a retenu toute l’attention du jury, dont le vote fut unanime. Denis Mukwege a fait ses études en France, mais a par la suite tenu à regagner son pays d’origine, déchiré depuis de nombreuses années par les conflits de la région du Kivu, où le viol est utilisé comme arme de destruction massive (cf Aleteia).

    Il y a quinze ans, ce fils de pasteur aujourd’hui âgé de 59 ans a fondé l’hôpital de Panzi à Bukavu, sa ville natale. C’est là qu’il prend la mesure de l’atrocité du quotidien des femmes dont on mutile les organes génitaux, dans le but de détruire le fort symbole sociétal de la mère, anéantissant ainsi des communautés entières pour plusieurs générations. Le premier cas qu’il eut à soigner à l’ouverture de son établissement en 1999 fut une femme à qui on avait introduit une arme dans l’appareil génital et fait feu, lui détruisant au passage tout le bassin.

     « Depuis quinze ans, je suis témoin d'atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres. Au début, je pensais qu’il s’agissait d’une barbarie passagère, puis j’ai compris que c’était permanent et qu’il fallait le dénoncer », déclarait-il au micro de France Inter en 2013, lors d’un passage à Paris pour recevoir le prix de la fondation Chirac « pour la prévention des conflits ».

    Son hôpital, qui prend en charge gratuitement 3500 femmes chaque année, assure auprès de ces dernières un suivi complet, aussi bien physique que psychologique, et même parfois juridique.

    Le Dr Mukwege s’est fait au fil des années le porte-voix international de la cause de ces femmes, en dénonçant notamment la totale impunité dans laquelle les agresseurs commettent leurs forfaits. Une vocation qui a bien failli lui coûter la vie en 2012 : des hommes armés se sont introduits chez lui un soir d’octobre pour l’assassiner, abattant à bout portant le gardien de sa maison. Il fut secouru in extremis par des habitants du quartier.

    Après un exil de quelques mois en Belgique, il revint à la demande pressante de ses patientes. Il ne renoncera pas et il l’a fait savoir aux milliers de personnes venues l’accueillir à son retour à Bukavu. Il est rentré, dit-il, pour « dire non aux violences sexuelles ». Il a depuis mis la communauté internationale en garde contre le nouveau fléau du viol d’enfants et de bébés. Ce père de cinq enfants est également responsable d'une église locale. Pour lui, la guérison n’est pas « concevable sans la participation de Dieu ». Le prix Sakharov « pour la liberté de penser » s’accompagne d’une récompense de 50 000 euros. Le prix lui sera remis à Strasbourg le 26 novembre prochain.

     Ref. Prix Sakharov : le combat héroïque du "Docteur miracle"

     JPSC

    Le mercredi 15 octobre dernier, le Dr Mukwege était aussi au Rotary d’Ath qui lui a remis un chèque important auquel se sont ajoutées les recettes de la soirée.

    Bande annonce du film documentaire consacré à son action par Thierry Michel (RTBF): 

    Docteur Denis Mukwege, au coeur de la violence... par Le_Soir

  • Paul VI : le miracle d’Humanæ vitæ

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    De Philippe Maxence, directeur de la rédaction du bimensuel « L’Homme Nouveau », ce 20 octobre 2014 :

    « Le pape Paul VI a été béatifié, dimanche, au terme du Synode sur la famille, éclairant ainsi pour le présent la portée et la force de son encyclique Humanæ vitæalors que le miracle reconnu pour cette béatification concerne justement un enfant à naître.

     À vrai dire, un autre miracle du pape Paul VI a eu lieu bien avant l’ouverture de l’enquête en vue de sa béatification et même bien avant sa mort. On peut même le dater d’un jour précis. Lequel ? Le 25 juillet 1968, exactement. Ce jour-là, Paul VI signa officiellement à Rome l’encyclique Humanæ vitæ (la vie humaine) sur le mariage et la transmission de la vie.

    Une année difficile

    L’année avait été chaude et difficile. De plusieurs coins de la planète, les étudiants avaient jeté par terre l’ancien monde, croyant que l’on pouvait quitter le passé comme on enlève un jean. Désormais, les barrières étaient interdites, les frontières suspectes, les limites inquiétantes. La politesse et la courtoisie elles-mêmes tombaient sous ce coup de boutoir. Le monde, désormais, était libre. Et, c’est cette année-là que Paul VI choisit pour publier, non pas une encyclique, mais un coup de tonnerre magistériel. Non pas une simple lettre adressée à la chrétienté, mais un miracle.

    Le mot paraîtra exagéré à ceux qui jugent des affaires de l’Égli­se selon l’air du temps. Car, c’est peu dire qu’Humanæ vitæ ne fut pas acceptée. Le monde cria au scandale. Mais, après tout, c’était normal de sa part. Des épiscopats entiers firent la sourde oreille et vidèrent l’encyclique de son contenu et de sa portée. Cette réaction était plus inquiétante en même temps qu’elle était révélatrice de la décomposition du catholicisme (…).

    Toujours aussi prophétique

    Près de cinquante ans après la parution d’Humanæ vitæ, l’encyclique de Paul VI se révèle pourtant toujours aussi prophétique. En soi, elle n’a redit que l’enseignement traditionnel de l’Église. On peut seulement lui reprocher de l’avoir fait trop tardivement, après avoir confié à un comité d’experts des travaux préalables sur ce sujet. Le temps passé entre l’annonce de cette possible révision de la position de l’Église, la remise des conclusions des experts (majoritairement favorables à la contraception d’ailleurs) et la parution de l’encyclique aura suffit à installer des pratiques contraceptives chez les fidèles catholiques.

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  • Bruxelles, 23 octobre : Quel sera mon avenir ? Une conférence sur l'éthique néonatale

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    Hôtel THON, rue de la Loi 75, Bruxelles (Parking rue de Trèves)

    Inscription conseillée : contactez-nous

    Participation : 5 euros (Rafraîchissements offerts à l'issue de la conférence)

  • Synode sur la famille: Le Cardinal Vingt-Trois dans la ligne de l’encyclique « Humanae vitae »

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    Lu sur le site « riposte catholique » (extrait) :

    Président délégué du synode, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, a introduit les travaux de la 7e Congrégation générale du synode extraordinaire sur la famille qui s’est réunie jeudi 9 octobre au matin. Une intervention de qualité comme vous allez pouvoir en juger vous-même. L’archevêque a indiqué le thème : « l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative« . Il a notamment invité à une meilleure formation sur l’enseignement de l’Eglise et les méthodes naturelles de régulation des naissances (…) :

    Voici son intervention :

    « Aujourd’hui, cette Septième Congrégation Générale sera consacrée à un sujet présenté dans la troisième partie de l’Instrumentum laboris qui traite de l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative. Ce matin nous concentrerons notre attention et nos débats sur le chapitre 1 qui affronte plus particulièrement les défis pastoraux concernant l’ouverture à la vie. Dans ce domaine, on touche des dimensions et des aspects très intimes de l’existence, pour lesquels ressortent des différences substantielles entre une vision chrétienne de la vie et de la sexualité et un mode de vie fortement sécularisé.

    C’est pourquoi la connaissance et l’accueil du Magistère sur l’ouverture à la vie (123-125) sont essentiels. En effet, nombreux sont ceux qui ont des difficultés à saisir la distinction entre les méthodes naturelles de régulation de la fertilité et la contraception. Les causes principales de cet accueil difficile (126-127) proviennent de la différence entre la conception anthropologique chrétienne et celle de la mentalité dominante. C’est ainsi que du point de vue pastoral (128), il importe de faire davantage connaître – dans un nouveau langage et en collaboration avec le monde universitaire, la cohérence de la vision anthropologique proposée par l’Église.

    Tout cela n’est pas sans conséquences sur la pratique sacramentelle (129) des couples qui, souvent, n’estiment pas que l’utilisation de méthodes anticonceptionnelles soit un péché et donc tendent à ne pas en faire une matière à confession et ainsi recevoir la communion sans problèmes.

    Enfin, il faut encourager une mentalité ouverte à la vie (130-131) pour contrecarrer la mentalité contraceptive et la diffusion d’un modèle anthropologique individualiste qui déterminent en certaines régions du monde une forte baisse démographique dont les conséquences sociales et humaines ne sont pas aujourd’hui assez tenues en considération. Dans ce contexte, il faut reconnaître l’utilité des planning familiaux liés aux diocèses et les associations de familles qui deviennent témoins de la beauté et de la valeur de l’ouverture à la vie.

    Conscients de l’importance de ce témoignage de vie auprès de nos contemporains, écoutons maintenant l’attestation des époux Arturo et Hermelinda As Zamberline, Couple responsable de la sous-région du Brésil des Équipes Notre-Dame, qui nous viennent tout droit de ce grand pays où la statue monumentale du Christ Rédempteur rappelle à tous que son image sacrée est le symbole de sa protection et de sa bénédiction qui rayonne sur le Brésil et les Brésiliens. »

    Ref. Le Cal Vingt-Trois encourage une mentalité ouverte à la vie contre la mentalité contraceptive

    JPSC