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Défense de la Vie - Page 124

  • Protection de l'embryon : l'Europe inféodée à l'ONU ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 30 mai 2014 dans Éthique et tac

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    « User de son veto, le dernier jour de son exercice, pour refuser de transmettre l'Initiative “Un de Nous” au Parlement et au Conseil européens, ce serait, pour la Commission, abuser d'un pouvoir que les citoyens lui ont déjà retiré et agir de façon antidémocratique ».Ce que redoutait Grégor Puppinck, président de l’European Center for Law and Justice(ECJL) est finalement arrivé. Le 28 mai dernier, la Commission européenne a mis à la poubelle les deux millions de signatures recueillies dans le cadre de l’initiative citoyenne « Un de nous » pour demander l’arrêt du financement public des pratiques impliquant la destruction d’embryons humains.

    La démocratie selon la Commission européenne

    La possibilité de recourir à une initiative citoyenne avait été introduite par le traité de Lisbonne, le 13 décembre 2007, pour, selon les mots de la Commission européenne, « encourager une plus grande participation démocratique des citoyens aux affaires européennes ». « Un de nous » avait recueilli près du double du million de signatures requis et remplissait toutes les conditions de recevabilité. Cela n’a pas empêché la Commission européenne de rejeter la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes, et cela le dernier jour du délai qui lui était imparti.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • One of us, ou bien pas ?

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    Sur le blog de l'abbé Christophe Cossement :

    One of us, ou bien pas?

    « Puisqu’ilone of us logo manque les fonds nécessaires à la recherche en matière de santé, il sera possible d’utiliser de l’argent sale à cette fin, à condition de ne pas savoir d’où provient cet argent et de ne pas pratiquer soi-même les activités de trafic d’êtres humains, d’armes ou de drogue qui procurent ces fonds. » Voilà l’esprit de la réponse que la Commission européenne a adressée à l’initiative « One of us » qui avait recueilli près de 2 millions de signatures dans l’Union européenne.

    Les arguments pour refuser que l’embryon humain soit considéré comme l’un de nous

    La Commission imagine tous les bénéfices qu’apportera au traitement de nombreuses maladies l’utilisation d’embryons humains. Bien qu’aucun traitement de ce genre ne se profile à l’horizon (j’espère qu’il y en aura qui auront le courage de résister à ces traitements afin de ne pas guérir à n’importe quel prix), on y croit, on s’en convainc par toutes sortes d’incantations, depuis au moins 10 ans, et l’industrie pharmaceutique met la pression qu’il faut.

    C’est pourquoi la Commission dit que l’Union peut financer des recherches utilisant des cellules souches provenant de la destruction d’embryons humains, du moment que les chercheurs financés ne les détruisent pas eux-mêmes mais bénéficient de lignées déjà constituées (voir p.4-6 et 29 du rapport ci-joint). C’est ce raisonnement d’autruche qui a valu la phrase introduisant mon article. Mais la Commission dit que c’est responsable et raisonnable…

    De la même manière la Commission défend l’intervention de l’Europe dans le financement international de l’avortement, puisque 287 000 femmes sont décédées dans le monde en 2010 des suites d’une grossesse et qu’un moyen de réduire ces décès est d’interrompre les grossesses (p. 10 du rapport). En 2010, 44 000 femmes sont mortes d’un avortement peu sûr, c’est pourquoi il semble important à beaucoup que l’avortement soit accessible partout dans le monde comme chez nous, afin d’obtenir un nombre d’environ 40 à 50  millions d’avortements sécurisés dans le monde chaque année.

    Lire la suite sur le blog de "Don Christophe"

  • La Commission Européenne a rejeté la pétition "One of us"

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    Rejet de la pétition de « One of us » contre la recherche sur l’embryon et l’avortement (source)

    La Commission Barroso a décidé de rejeter la pétition de l’initiative One of us contre la recherche sur l’embryon et l’avortement. Pour mémoire, elle avait réussi à recueillir 1.2 million de signatures contre ce projet dont 100 000 en France. L’initiative réagit à ce refus, voici son communiqué de presse : 

    Un de nous« Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

    L’initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui exerce ce jour un pouvoir illégitime, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte l’objet même de la demande : La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques qui se sont révélées sans avenir et non éthiques et à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’Initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Sur le fond, la réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de notre demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique.

    Pour le Comité de Citoyens de « Un de Nous », la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Luxembourg – qui a reconnue quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception, d’autre part, un nouveau Parlement a été élu et une nouvelle Commission va être nommée.

    « Un de Nous » demande à l’Europe plus d’éthique et plus de démocratie. »

  • BXL, 3 juin : l'euthanasie : qu'est-ce que j'en pense ?

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    L'euthanasie est dépénalisée depuis plus de dix ans en Belgique. L'euthanasie de mineurs est autorisée depuis quelques semaines.
    Il est temps de faire le point et de réfléchir à l'impact et aux enjeux de ces lois.
    L'euthanasie serait-elle la seule solution à proposer face aux situations de souffrance ou d'isolement qui nous interpellent ?
    Quel impact a-t-elle sur notre société contemporaine, sur la valeur que nous donnons à la vie ?
    Les soins palliatifs offrent-ils de nouvelles voies lorsqu'arrive la fin de vie ?

    Nous vous invitons chaleureusement à réserver votre soirée du mardi 3 juin et à vous inscrire dès maintenant par mail à l'adresse suivante :
    euthanasieconference@gmail.com
    La projection du documentaire sera suivie d'une séance de questions/réponses.
    Vous pouvez dès à présent nous faire parvenir vos questions à la même adresse mail.

  • Le Pape François déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »

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    Le Pape déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »

    source : c-fam.org

    Les enfants à naître sont « nos frères et sœurs », a déclaré le Pape à Navi Pillay et à ses collègues rassemblés à Rome à l’occasion de leur réunion de coordination. Le bureau de Mme Pillay s’occupe de faciliter le travail des comités de l’Onu, ceux-là mêmes qui ont récemment déclaré au  l’avortement qu’il devait changer son enseignement sur l’avortement.NEW YORK, 15 mai (C-FAM) Une des personnalités de l’Onu les plus en vue, Navi Pillay, est a baissé la tête, trahissant des signes d’impatience, lorsque le Pape François a délivré un message pro vie sans ambiguïté au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon et aux autres dirigeants de l’Onu 

    « Aujourd’hui, de manière très concrète, les gens ont de plus en plus conscience que la dignité des nos frères et sœurs, dont la vie est sacrée et inviolable de la conception à la mort naturelle, et que cela devrait nous amener à partager dans une pleine liberté les biens que la Providence divine a placé entre nos mains », a déclaré le Pape.

    Son message arrive à un moment critique, alors que les Nations Unies sont en train de débattre du cadre normatif qui permettra de remplacer les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, sensés contribuer à l’éradication de la pauvreté, à l’amélioration de la santé, et au développement économique. L’Assemblée générale de l’Onu est pleine discussion, pour mobiliser un consensus sur les futurs Objectifs du développement durable.

    Le Pape a applaudi les efforts accomplis par l’Onu jusqu’aujourd’hui, mais a attiré à leur attention ceux qui sont exclus des bénéfices du progrès social et économique, en particulier les enfants à naître.

    Il a dénoncé l’injustice de la « culture de mort », et la « culture du jetable » de notre époque. L’avortement fait partie de cette culture, a ajouté le Pontife, aux côtés de « l’économie d’exclusion ». Il a insisté sur le fait que les fonctionnaires internationaux devraient combattre ces injustices dans un mouvement de « mobilisation éthique mondiale ».

    Un progrès équitable n’est possible que par une « solidarité accompagnée d’un esprit de gratuité généreux et désintéressé à tous les niveaux », a-t-il ajouté.

    Le Pape a également demandé aux hauts fonctionnaires de « fournir une protection appropriée à la famille », un « élément essentiel du développement durable humain et social ». 

    L’intervention du Pape en faveur de l’enfant à naître et de la famille rappelle celle de Jean Paul II  avant la conférence ambitieuse sur la population et le développement de 1994, alors que le gouvernement Clinton et les hauts fonctionnaires onusiens de l’époque, qui cherchaient à faire reconnaître l’existence d’un droit de l’homme à l’avortement, s’étaient faits coincer par le prédécesseur de François.

    Les négociations de l’agenda post 2015 sont le nouveau champ de bataille, sur lequel s’annonce un conflit similaire. 

    Le message du Pape François vise à éviter que l’Onu donne son aval à l’avortement, même indirectement, sous prétexte d’assurer l’accès à la santé maternelle ou la santé sexuelle et reproductive.

    Les Etats donateurs qui soutiennent le droit à l’avortement et les hauts fonctionnaires qui en sont responsables considèrent l’avortement comme une composante indispensable de la santé maternelle, sexuelle et reproductive. Les organisations qui fournissent l’avortement exploitent les ambiguïtés du langage utilisé dans les politiques onusiennes qui tournent autour de l’avortement afin d’obtenir des financements. 

    Les Objectifs du Millénaire pour le développement ont réussi à canaliser des ressources pour lutter contre des problèmes  spécifiques. Cependant, de nombreuses incertitudes et difficultés demeurent pour la mise en œuvre des nouveaux objectifs.

    L’agenda a été gonflé et il y a actuellement une douzaine de buts largement définis, d’objectifs et d’indicateurs. Mais il n’existe à ce jour aucun consensus sur les détails.

    Les critiques craignent que l’agenda post-2015 soit détourné, au détriment de l’aide au pays pauvres et touchés par les maladies, et qu’ils deviennent des objectifs impossibles à atteindre s’étendant à un spectre large de problèmes environnementaux et sociaux si chers au pays riches. 

  • Euthanasie : une nouvelle contribution au surréalisme belge

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    Lu sur le site des médias catholiques belges francophones (extraits) :

    Le président de la Commission de contrôle sur l’euthanasie, le Dr. Wim Distelmans (VUB), a-t-il commis un faux-pas ? Il organise un voyage d’études sur l’euthanasie… au camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne !

    Outre ses fonctions officielles, le docteur Wim Distelmans est connu dans le monde médical pour son activisme en faveur de l’euthanasie. Il est également chef du service des soins palliatifs à l’UZ VUB, titulaire de la chaire de fin de vie à la VUB et ancien président de la fédération flamande des soins palliatifs. En organisant un séminaire dans le cadre d’un des lieux les plus sinistres de l’Histoire du XXe siècle, il y a là de quoi être interpellé.

    Auschwitz : un endroit « inspirant » pour une fin de vie « digne » ?

    Ce voyage d’études est censé aborder la « Fin de vie digne » dans le cadre de la ville polonaise de Cracovie. La visite prévoit une visite d’Auschwitz avec un « programme scientifique » géré par le Dr. Distelmans.

    Dans la brochure de présentation (en néerlandais), l’organisateur décrit le lieu du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau comme « un endroit inspirant » pour discuter de la fin de vie. Une affirmation choquante au regard du nombre de victimes innocentes qui y ont été tuées. Les historiens estiment que plus d’un million de personnes ont été assassinées dans le camp d’Auschwitz, dont près de 90% de juifs (…).

    On peut se poser la question : pourquoi établir en quelque sorte  un parallèle entre l’euthanasie et l’horreur de l’extermination orchestrée par les nazis dans les camps de concentration ? Interprétation erronée ? En tous cas, malheureuse au minimum.

    Outre le fait que le sujet de l’euthanasie est quelque chose de trop délicat pour être traité lors d’un voyage d’agrément, fût-il organisé dans le cadre d’un séminaire, on ne peut s’empêcher de souligner le côté ambigu d’une telle démarche. On a pu parfois entendre, parmi les opposants à l’euthanasie, l’argument selon lequel l’euthanasie était digne des heures les plus sombres de notre Histoire. L’allusion aux nombreuses euthanasies pratiquées sur des personnes handicapées mentales n’était pas loin. Si cet argument était  exagéré, le Dr. Distelmans l’a malheureusement renforcé par son idée.

    Contacté par nos soins, le Grand Rabbin de Bruxelles Albert Guigui estime que s’il y a un relation entre l’euthanasie et Auschwitz, il s’agit d’une « relation ignoble », voire même d’une « insulte à la mémoire des six millions de morts ». Quand à la Commission de contrôle de l’euthanasie, contactée téléphoniquement, elle a préféré réserver sa réponse, préférant ne pas répondre en direct, mais via mail. Dès réception de la réponse, nous ne manquerons pas de la communiquer.

    M.B. »

     Ici : Un voyage d’études sur l’euthanasie… à Auschwitz !

    JPSC 

  • Belgique: l’euthanasie des enfants rebondit…sur les affiches électorales

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    Lu sur le site des « médias catholiques » belges : la question de l’euthanasie des enfants malades fait son entrée dans la campagne électorale. Choqués par le manque de transparence démocratique, des citoyens ont tenu à coller des affiches indiquant si le candidat a voté pour l’euthanasie. Reportage.

     

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    La rumeur courait depuis quelques jours: les affiches de candidats ayant voté pour l’euthanasie des mineurs auraient été barbouillées d’autocollants indiquant leur vote. Mais aucun signe distinctif ne permettait de le relier à un quelconque groupe.

    Rendez-vous est donc pris, un soir à Bruxelles, avec ces mystérieux colleurs d’affiches. Cinq personnes. Deux voitures. 200 affiches. Assez pour tenir toute la nuit.

    Chaque député pour l’euthanasie y passe

    Les cinq amis ont tout prévu: un rouleau de tapisserie avec un manche de 6 mètres de long, mais aussi des affiches « Il a voté pour l’Euthanasie des enfants » dans les deux langues. Et pour ne pas faire de sexisme, il y a aussi des affiches au féminin. Sur chaque affiche, un pouce renversé, symbolisant la réprobation. Une action trop violente? Chacun jugera, mais nous rappellerons qu’il est illégal de s’en prendre à une affiche électorale. Rappelons aussi qu’il est interdit de coller entre 22h et 6h du matin.

    A la base de cette initiative: Julien et Christophe. Les deux hommes ne se connaissaient pas avant, mais ont réuni quelques connaissances pour que la question de l’euthanasie des enfants malades soit discutée par les électeurs. A 26 ans, Julien n’hésite pas à passer ses soirées à son travail d’affichage: « Ces députés pensent qu’on s’en fiche, mais nous les citoyens, on ne s’en fiche pas du tout ».

    Pour Christophe, père de famille issu du monde de l’entreprise, la question est surtout démocratique. « Ce vote s’est fait sans transparence: nous voulons montrer qui a voté pour quoi ».

    Leur technique est bien rôdée: d’abord vérifier quel candidat a voté la loi sur l’euthanasie des enfants, étaler la colle, apposer l’affiche, puis éliminer soigneusement  les plis et bulles d’air. Aucun esprit partisan: tous les politiciens ayant voté pour l’euthanasie y passent, peu importe le parti. PS ou N-VA, MR ou Groen, chacun a droit à son affiche, dans sa langue.

    Analyse: qui a peur d’afficher son vote?

    Mais ces affichages sauvages ont-ils vraiment un impact?

    On peut aisément se douter que leurs affiches seront très vite recouvertes par de nouvelles affiches des candidats, cela s’appelle le surcollage. A quoi aura alors servi leur travail?

    Ce n’est sûrement pas le PS qui a le plus à perdre de ce petit jeu: les députés socialistes assument sans honte leur engagement en faveur de l’euthanasie des enfants malades. Mais dans les partis de droite comme la N-VA ou le MR, les électeurs pourraient se souvenir du vote de certains candidats. En Flandre, les électeurs chrétiens hésitant entre la N-VA et le CD&V pourraient finalement se décider à sanctionner les nationalistes pour avoir largement voté en faveur de l’euthanasie. A l’inverse, le cdH et le CD&V pourraient récolter les bénéfices de leur engagement contre cette loi.

    Mais quoi qu’il en soit, les cinq activistes savent bien que leur travail n’influencera pas le cours de la campagne. Ils veulent plutôt montrer qu’ils restent déterminés à éviter que ce sujet tombe dans l’oubli et donc la banalisation.

    Débutée à 23h à Bruxelles, la folle randonnée ne se terminera qu’à deux heures du matin dans le Brabant wallon! A cette heure-là, Christophe conclut la soirée: « Il faut rentrer sinon on va se faire engueuler par nos femmes! »

    M.B.

    Source et photos: Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be)

    Réf L’euthanasie des enfants rebondit…sur les affiches électorales

    C'est vrai que, dans le plat pays qui est encore le nôtre, les questions éthiques sont totalement absentes des débats électoraux (jusqu'ici?) JPSC

  • Respect de la Vie aux élections européennes : à vous de jouer !

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Respect de la vie aux Européennes : à vous de jouer !

    Les élections européennes du 25 mai prochain seront marquées par l’émergence récente et massive des enjeux relatifs à la dignité et au respect de la vie humaine.

    Vous pouvez amplifier cette émergence par deux actions simples :
    1. inviter les candidats à répondre au questionnaire ONE OF US
    2. signer la pétition de la Fondation Novae Terrae.

    1. Un questionnaire porté par le collectif ONE OF US à travers l’Europe

    Le collectif ONE OF US / UN DE NOUS, fort d’un soutien inédit en Europe - près de 2 millions de signatures présentées en audition publique devant la Commission et le Parlement européens - interpelle les candidats aux élections sur les enjeux de bioéthique : recherche sur l’embryon, sélection prénatale, PMA/GPA, euthanasie et objection de conscience. Ces sujets ne peuvent pas être ignorés lors de ce scrutin, en raison de l’intérêt qu’ils suscitent chez les citoyens et parce qu’ils devraient traduire les valeurs énoncées dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

    Cette interpellation prend la forme d’un questionnaire quii vient d’être envoyé aux candidats en France et dans plusieurs pays européens.


    --> Son impact sera d’autant plus grand si les électeurs indiquent aux candidats qu’ils attendent leurs réponses pour faire leur choix.

    --> La Fondation Jérôme Lejeune, acteur de ONE OF US France, compte sur vous pour participer à la sensibilisation des candidats de votre circonscription en leur demandant de répondre au questionnaire (ci-dessous un exemple de courrier et ici la liste desadresses électroniques des têtes de liste).

    2. Un manifeste qui soutient l’initiative ONE OF US

    Par ailleurs, un manifeste de la fondation Novae Terrae, « Réinitialiser l’Europe ! », associée à la Fondation Jérôme Lejeune et une trentaine d’ONG européennes, consacre son 1er engagement au soutien de ONE OF US.

    Ce Manifeste demande aux candidats de défendre et promouvoir des valeurs parmi lesquelles la vie et la famille. Sa diffusion est amplifiée par une pétition signée par les citoyens qui souhaitent voir s’engager des parlementaires européens sur ces valeurs.


    --> Vous pouvez signer en ligne la pétition

    et en parler autour de vous.

     


    Proposition de courrier aux candidats

    Madame ou Monsieur,

    Vous êtes candidat pour représenter les citoyens au Parlement européen. En tant qu’électeur/trice/ dans votre circonscription, j’attire votre attention sur un enjeu déterminant pour mon vote. Il s’agit de la défense de la vie et la promotion de la dignité humaine. 

    Comme près de 2 millions de citoyens européens, j’ai signé l’initiative ONE OF US/UN DE NOUS, qui demande à l’Union européenne de stopper ses financements de programmes conduisant à détruire l’embryon humain. Comme il est l’un d’entre nous, sa vie mérite d’être protégée, comme celle de tout être humain. Cette demande faite aux institutions européennes se fonde sur les principes énoncés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Celle-ci déclare dans son premier article « La dignité humaine est inviolable. Elle doit être respectée et protégée » et dans son second : « Toute personne a droit à la vie ». En vertu de ces principes fondateurs pour la construction européenne, je vous demande d’y être attentif.

    Dans la perspective des élections du 25 mai, j’ai pris connaissance d’un questionnaire sur les enjeux de bioéthique qui vous a été adressé par le collectif UN DE NOUS. Je serais très intéressé/e/ de connaître vos positions sur les 12 enjeux abordés dans ce questionnaire. Je compte sur vous.

    Je vous prie d’agréer Madame/ou/Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations. 

    Prénom/Nom
    Code postal

    La Fondation Jérôme Lejeune vous remercie de votre mobilisation !

  • Le pape rappelle le caractère inviolable de la vie humaine à l'ONU

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (12 mai) :

    Le pape François rappelle le caractère "inviolable" de la vie humaine devant l'ONU

     Le 9 mai, à Rome, devant le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et les membres du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS), le pape François a rappelé le caractère "inviolable" de la vie de chaque frère, "depuis sa conception jusqu'à son terme naturel". 

    Prenant la parole en premier, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage au pape argentin pour son engagement personnel "pour éradiquer la pauvreté" et "pour la dignité humaine". En réponse, le pape François a remercié tous les membres de l'ONU, "principaux responsables du système international, pour les grands efforts accomplis en faveur, [notamment] [...] du respect de la dignité humaine, de la protection de la personne"Il les a ensuite fortement appelés à "s'opposer à l'économie de l'exclusion, à la culture du rebut et à la culture de mort, qui, malheureusement, pourrait devenir une mentalité passivement acceptée". 

    Le même week-end, le pape François a apporté son soutien à la Marche pour la vie qui s'est déroulée au Canada et plaidé pour que " 'le droit inviolable à la vie de chaque personne' reçoive 'la protection légale adéquate' ". 

     AFP 9/05/2014 - Lifesitenews (Stefano Gennarini) 09/05/2014 - Zenit.org 09/05/2014
  • L'euthanasie des nouveaux-nés et le Protocole de Groningen : un nouveau dossier de l'IEB

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    Euthanasie des nouveau-nés : le Protocole de Groningen

    Ce nouveau Dossier de l'IEB présente le Protocole de Groningen, adopté aux Pays-Bas pour l'euthanasie des nouveau-nés atteints d'une grave affection et dont la "qualité de vie" est estimée insatisfaisante. Après l'exposé de la teneur du protocole de Groningen, de son statut juridique aux Pays-Bas et de quelques statistiques, les principales critiques adressées audit protocole sont passées en revue. Enfin, la question de l’acharnement thérapeutique dans le cas spécifique des nouveau-nés est évoquée.

  • ONE OF US interpelle les candidats aux élections européennes

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    ONE OF US INTERPELLE LES CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES

    QUESTIONNAIRE SUR LE RESPECT DE LA VIE ET DE LA DIGNITE HUMAINES

    Grâce à la mobilisation massive de près de 2 millions de citoyens européens, le comité ONE OF US (UN DE NOUS, pour la France) a été auditionné les 9 et 10 avril à Bruxelles, dans le cadre d’une initiative citoyenne européenne (ICE), pour le respect de la vie et de la dignité humaines au sein de l’Union Européenne.

    Les auditions se sont déroulées devant la Commission et le Parlement. Ces auditions signent le début d’undébat au sein des instances européennes.

    ONE OF US est dans l’attente de la décision de la Commission européenne, qui se prononcera d’ici le 28 mai prochain. Elle pourrait traduire la demande de ONE OF US en une proposition législative et la soumettre au Parlement européen après les élections européennes.

    UN QUESTIONNAIRE POUR CONNAÎTRE LA POSITION DES CANDIDATS

    D’ici là, le comité ONE OF US met en place un dispositif permettant aux citoyens de connaître la position de chaque candidat sur les principales questions bioéthiques. Pour cela, un questionnaire est envoyé aux candidats dans différents pays de l’Union Européenne, dont la France.

    Ce questionnaire porte sur les enjeux bioéthiques (recherche sur l’embryon, sélection prénatale, PMA/GPA, euthanasie et objection de conscience), concernés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Les candidats seront ainsi interrogés sur leur engagement à protéger la vie et la dignité humaines.

     

    Pour de nombreux citoyens européens, les valeurs sur lesquelles se fondent la construction européenne, spécialement celles relatives à la dignité humaine, comme le souligne la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, sont un critère essentiel de leur vote.

    Les réponses des candidats aux élections européennes seront donc attendues par des millions d’électeurs pour éclairer leur choix politique.

    Les résultats seront communiqués sur ce même site.

    Pour prendre connaissance de ce questionnaire, cliquer ici.

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  • France : l’avortement, seulement une question de chiffres ?

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    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

     

    "L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) recense 810 000 naissances et 222 500 avortements en France pour l’année 2013. Ce qui fait environ 21,8 % de bébés avortés, soit, en d’autres termes, plus d’un bébé sur cinq tués dans le sein de leur mère. On estime par ailleurs que 96 % à 98 % des enfants dépistés porteurs de la trisomie 21 suite à un diagnostic prénatal sont avortés. La systématisation du dépistage – informatif à l’origine et finalement préventif - de cette anomalie chromosomique a pour conséquence l’éradication quasi totale de ce handicap en France comme dans la plupart des pays dits « développés ».

    Un chiffre qui fait frémir

    Grâce à l’immense travail d’information et de sensibilisation des défenseurs des personnes porteuses de la trisomie 21, comme la Fondation Lejeune pour ne citer qu’elle, cet eugénisme silencieux commence progressivement à être dénoncé publiquement. Si quelques figures du monde politique ou scientifique se targuent d’atteindre un jour 100 % de trisomiques avortés, le chiffre de 96 % est difficile à justifier, même pour ceux qui ne sont pas spécialement acquis à la cause de la défense de la vie. Une dénonciation forte du sort terrible qui attend les fœtus porteurs du fameux chromosome surnuméraire avait notamment été faite à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21 le 21 mars dernier, comme nous l’avions expliqué ici.

    Militer pour les 27,5 % ?

    Nous mettions en lumière la position paradoxale de nombre de défenseurs des personnes atteintes de trisomie 21 qui consiste à déplorer l’eugénisme dont elles sont victimes sans toutefois remettre en cause la pratique même de l’avortement. Éléonore Laloux a 27 ans, elle est trisomique, elle est l’égérie rieuse et attachante de l’association « Les Amis d’Éléonore » qui se bat pour faire changer le regard de la société sur ce handicap.  Elle a publié à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21 et avec la collaboration du journaliste Yann Barte, « Triso, et alors ? » (éd. Max Milo). Éléonore y raconte sa naissance, son enfance, son entrée dans le monde professionnel, elle y raconte aussi la manière dont son chromosome surnuméraire est vu par ceux qui l’entourent, combien elle a dû se battre pour surmonter toutes les difficultés liées à son handicap. Poussée et encouragée par ses parents eux-mêmes très investis dans la cause, elle ne se contente pas seulement de livrer un témoignage sur sa vie, elle s’offusque également de ce que la plupart des personnes trisomiques soient avortées sans autre forme de procès. Et pourtant, celle qui semble si heureuse de vivre et si reconnaissante à ses parents de l’avoir menée à terme écrit ainsi : « C’est une maladie génétique qui n’est pas lourde à porter mais il faut vivre avec. Il faut aider la recherche et puis surtout informer et rassurer. Mais on doit aussi respecter le choix des parents. S’ils ne veulent pas garder l’enfant, ce n’est pas grave. Mais c’est quand même dommage. » Pour certains, il n’est pas question de s’interroger sur la pratique de l’avortement : comme si le problème n’était pas tant le fait que les trisomiques soient avortés mais le fait qu’ils le soient en masse, du moins plus que les autres. On entend ainsi de nombreux défenseurs de la cause déplorer la différence de traitement entre personnes saines et handicapées.

    À croire qu’il faudrait militer pour que 21,8 % des trisomiques soient tués in utero : au moins, tout le monde serait logé à la même enseigne. L’égalité jusque dans la mort, est-ce vraiment ce pour quoi nous devons nous battre ? Devrons-nous cesser de nous battre pour les trisomiques si un jour « seulement » 21,8 % d’entre eux étaient tués ?"

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 02 mai 2014 dans Éthique et tac

    Éléonore Laloux, porte-parole du collectif "Les Amis d'Éléonore".

    Réf. Avortement : seulement une question de chiffres ?

    JPSC