A voir et écouter sur le site de la RTBF (à la 12e minute de l'interview), les prises de position de Marie-Christine Marghem ministre de l'énergie, jeudi dernier (7/5) après le JT de 19h 30 à la RTBf: elle est apparue courageusement comme adversaire de l'adoption par les couples de même sexe et réticente face à l'avortement et à l'euthanasie. Elle ne s'est pas laissé démonter par l'attaque des deux journalistes...
Défense de la Vie - Page 119
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Marie-Christine Marghem, une ministre fédérale qui ne manque pas de courage
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Le pape aux luthériens suédois : ayons le courage de défendre la vie
(VIS) Ce matin (4 mai), le Pape a reçu l'Archevêque luthérienne de Upsala (Suède), Mme. Antje Jackelén, venue avec une délégation de l'Eglise évangélique-luthérienne suédoise. Il les a salués cordialement, soulignant que l'an passé on a célébré le 50 anniversaire du décret sur l'œcuménisme du Concile Vatican II, Unitatis Redintegratio, qui constitue la référence de l'engagement œcuménique de l'Eglise catholique. (...)
L'appel à l'unité exige aussi "un fort encouragement à un engagement commun caritatif, en faveur de tous ceux qui souffrent dans le monde à cause de la misère et de la violence, et qui ont besoin tout particulièrement de notre miséricorde; en particulier le témoignage de nos frères et sœurs persécutés doit nous encourager à grandir dans la communion fraternelle. La question de la dignité de la vie humaine qui doit toujours être protégée, est de grande actualité, ainsi que les questions concernant la famille, le mariage et la sexualité qui ne peuvent être tues ou ignorées de peur de mettre en danger l'accord œcuménique déjà atteint. Il serait un péché, sur des questions aussi importantes, de voir apparaître de nouvelles différences confessionnelles". (...)
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Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria
Mgr Kaigama, Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, appelle médecins et infirmiers africains à ne pas se laisser phagocyter par les « valeurs » laïcistes occidentales. Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Isabelle Cousturié :« On ne saurait se laisser phagocyter par les pressions despotiques de certains gouvernements ou organisations non gouvernementales qui veulent dicter les tendances morales mondiales en les fondant sur leurs « valeurs » laïcistes », a déclaré Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, aux médecins et infirmiers catholiques du pays, lors de l’ouverture de leur séminaire au Centre pastoral de Jos.
S’inspirant du thème de la conférence, « La pratique de l’assistance sanitaire et les enseignements sociaux de l’Eglise catholique », l’archevêque de Jos, est parti des critiques souvent faites à l’Eglise pour ses positions concernant la défense de la vie et la morale sexuelle qui dérivent selon lui de « positions préjudicielles », fruit d’une « connaissance insuffisante des enseignements catholiques », rapporte l’agence Fides. .
« L’Eglise catholique est fréquemment jugée par des personnes qui ne se soucient pas de savoir ce en quoi elle croit réellement. Ces préjugés, transmis de génération en génération, ont rendu aveugles les critiques de l’Eglise catholique et ainsi, aujourd’hui, beaucoup ne sont pas en mesure d’être objectifs sur ce qui relève de la tradition et des croyances catholiques », déplore l’archevêque de Jos.
En Afrique, lorsqu’il s’agit de contrôle de la population, d’usage du préservatif, d’homosexualité ou autre, « les positions occidentales sont parfois imposées par la force au travers de subsides financiers », faisant croire aux africains que tout ce qui provient de l’Occident est juste, regrette Mgr Kaigama.
L’archevêque de Jos a conclu son discours en appelant les médecins et infirmiers catholiques à ne pas perdre ce « discernement culturel ou intellectuel » qui les protège du risque de « perdre » les valeurs auxquelles ils ont toujours tenu, et du risque de « ne devenir ni africains ni occidentaux ».
« Ne soyez pas des imitateurs », a-t-il insisté, « restez fidèles à votre héritage religieux même si une partie de ceux qui nous ont introduits au Christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des analyses morales de l’Eglise ».
Ref. Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au NigériaJPSC
Légende photo: Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos (Nigéria) -
Avortement : échapper à la culpabilité ?
De Thibaud COLLIN, sur gènéthique.org :
Eloge de la culpabilité
D’étapes en étapes, les lois, comme les idées, semblent devenues folles. La brèche ouverte au moment de la dépénalisation de l’avortement en 1975, loin de se résorber, semble s’approfondir. Pourtant le législateur, en élargissant le champ d’application des lois et en supprimant les contraintes, banalise l’acte, mais ne réussit pas à endiguer la culpabilité. Pour Gènéthique, Thibaud Collin, philosophe, s’interroge : faut-il échapper à la culpabilité, cet ultime instinct de vie ?
Tout est fait depuis une trentaine d’années pour que l’avortement apparaisse comme un acte banal. C’est une nouvelle fois le cas, avec la suppression du délai de réflexion dans la dernière loi santé votée ces jours. Pourquoi si ce n’est qu’il faut tout faire pour déculpabiliser les femmes qui y ont recours, et au-delà des femmes, les hommes, les médecins, bref de proche en proche, toute la société qui organise et cautionne la suppression de centaines de milliers de vies humaines par an ? La culpabilité est le fait de se sentir coupable. Or est coupable celui qui a commis une faute. Certes le sentiment de culpabilité peut parfois prospérer sans qu’il y ait eu faute objective, c’est le cas de la conscience scrupuleuse. En s’appuyant sur cette distinction, notre société s’évertue à affirmer que le sentiment de culpabilité engendré par l’avortement n’est pas causé par une réelle faute, mais par des dispositions sociales liées à une anthropologie et à une morale désuètes, aux yeux desquels l’avortement est vu comme un acte mauvais. Dès lors, tout ce qui, dans la législation ou dans le vocabulaire utilisé, pourrait rappeler un tel jugement moral doit être supprimé.
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Conseil de l'Europe : les débats autour des infanticides néonataux vont débuter; l'ECLJ demande notre soutien
Infanticides néonataux : les débats débutent au Conseil de l'Europe (zenit.org)
La pétition signée par plus de 185.000 citoyens reçue par l'Assemblée Parlementaire
STRASBOURG, 27 avril 2015 (Zenit.org) - Vendredi 24 avril, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a formellement reçu la « Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement » et a décidé de la transmettre à la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme. C’est une première étape importante qui marque le début de l’examen juridique et politique de la pétition par les députés.
Cette pétition, initiée par le Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ) et soutenue par le Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE) et la Fédération des Association familiales catholiques (FAFCE), a été signée à ce jour par plus de 185.000 citoyens européens, ce qui en fait la plus importante pétition de l’histoire de l’assemblée européenne. Introduite selon la procédure officielle, elle demande à l’Assemblée de se saisir de la situation des enfants qui survivent à leur avortement, de condamner la pratique des infanticides néonataux et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance. Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements tardifs, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Actuellement, l’ECLJ recueille des témoignages, en particulier de sages-femmes, sur le sort de ces enfants souvent abandonnés à la mort sans soins.
Dans un premier temps, la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme décidera si la pétition entre bien dans le champ de compétence de l’Assemblée. Juridiquement, cela ne fait aucun doute, mais cette première décision étant déjà de nature politique des députés s’efforceront d’imposer une décision contraire. Avec cet examen sur la recevabilité débuteront les débats qui pourront se poursuivre ensuite par une procédure de rapport, voire une résolution, compte tenu des rapports de forces politiques au sein de l’Assemblée.
L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides. Nous comptons sur votre soutien.
Grégor Puppinck. Directeur de l’ECLJ
Faire signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCELien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Europe, Justice, Politique, Société 0 commentaire -
L'hostilité à l'avortement gagne du terrain aux Etats-Unis
Lu ICI :
USA: la moitié du pays est extrêmement hostile à l’avortement selon l’Institut Guttmacher
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L’Airbus et les shebabs
Lu sur le « metablog » :
On nous a beaucoup parlé du crash de l’Airbus A 320 de la Germanwings, et d’autant plus que l’avion s’était écrasé dans le massif des Trois évêchés à proximité de Barcelonnette, sans cause apparente. Aucune revendication terroriste. Pas de panne. Simplement un avion qui dévisse et qui s’écrase à flanc de Montagne. Comment cela a-t-il pu se passer ?
Les motivations d’Andreas Lubitz, le copilote, sont clairement suicidaires. Un journal allemand a évoqué l’attentat suicide, arguant que le pilote se serait converti à l’islam. Pour l’instant cette piste n’est pas confirmée du tout. Des recherches informatique qu’il n’avait même pas pris la peine d’effacer font état de ses préoccupations autour d’une entrée « porte de cockpit » et aussi autour des « procédures de suicide ». L’acte est prémédité.
Andreas Lubitz a froidement programmé son acte de terrorisme individuel (une sorte de terrorisme à l'état pur) pour infliger son suicide à d’autres, ces gens de tous horizons qui avaient pris place dans le vol 4U9515, qui n’ont pas d’autres torts que d’être clients de la Germanwings. Les syndicats de pilotes stigmatisent les conditions de travail dans ces Compagnies low cost. Payé 3000 euros par mois, un pilote de la Germanwings doit encore rembourser sa formation à la Compagnie. Il devait rester au jeune Andreas quelque chose comme 1500 euros et il en avait pour quinze ans à ce régime, se farcissant une vie éclatée dans tous les aéroports du monde, sans contrepartie financière. Il vivait en partie chez ses parents ? On comprend qu’il n’air rien pu bâtir de solide et que ce garçon de 28 ans chez papa-maman est dans une situation sociale précaire, qui doit se répercuter sur sa psychologie. La sensation d’échec est là très probablement. Le cocon aussi. D’après sa petite amie, le pilote aurait laissé échapper : « Un jour je vais faire quelque chose qui va changer le système, et là on connaîtra mon nom... ». Cette mise en cause du système doit être soulignée.
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Il y a vingt-cinq ans, le Roi Baudouin refusait de signer la loi sur l'avortement
Lu ICI :Au matin du 4 avril 1990, une nouvelle inouïe est transmise par la radio: la Belgique n'a plus de Roi! Baudouin ayant refusé de signer la loi autorisant l'avortement, le gouvernement a déclaré qu'il se trouve dans l'impossibilité de régner. Le 29 mars, le Parlement avait voté une loi libéralisant l'avortement, acceptée par le Sénat le 6 novembre précédent. Or, selon la Constitution belge, aucune loi ainsi votée par les Chambres ne peut être promulguée sans avoir reçu la signature du Roi.
Des choix parfois douloureux
Dans nos sociétés, il semble que le vote d'une majorité ne se discute pas, et qu'il suffise pour rendre une loi légitime. Mais, dans son encyclique Evangelium vitæ, publiée le 25 mars 1995, le Pape Jean-Paul II rappellera que le vote démocratique n'est pas un absolu: «Dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité... En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe... Son caractère «moral» n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain» (nn. 69-70). Le Roi Baudouin se trouve dans la situation que Jean-Paul II décrira dans la même encyclique: «L'introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience en ce qui concerne les collaborations, en raison du devoir d'affirmer leur droit à n'être pas contraints de participer à des actions moralement mauvaises. Les choix qui s'imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées» (n. 74). Baudouin sait qu'en refusant de signer, il s'expose à être incompris par nombre de ses concitoyens au sens moral affaibli, et risque même de devoir abdiquer.
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Non, l'IVG ne constitue pas un acquis positif pour les femmes !
Dans un entretien avec Christian Laporte paru dans la Libre (p. 53), Carine Brochier (administratrice de l'Institut Européen de Bioéthique) estime que la libéralisation de l'IVG ne constitue aucunement un acquis positif pour les femmes :
Quel est votre bilan de la dépénalisation de l’IVG?
Plus de 320000 femmes se sont fait avorter en Belgique. Ce sont là les cas déclarés… Cela fait 320000 drames, car comme l’a dit Simone Veil elle-même en novembre 1974, “l’avortement est toujours un drame et cela restera toujours un drame”… On en porte les traces toute sa vie… Certains ont vu dans la libéralisation de l’avortement un trophée pour la libération de la femme. C’est l’inverse! Qui a vraiment pensé à soutenir ces femmes en détresse et l’enfant qu’elles avaient en elles? Car éliminer le fœtus qu’on porte en soi est toujours un acte éprouvant qui marque le corps et l’esprit. Je puis en attester car j’ai été à la rencontre de ces femmes et jeunes filles.
Dans un centre de planning familial pratiquant l’IVG?
J’ai aussi voulu rencontrer les psychologues. La détresse est bien là tout comme – même avec beaucoup de dévouement – l’incapacité à gérer ces situations de crise. Pour respecter la liberté de la femme, ils évitent d’employer des mots comme bébé, enfant, papa, naissance, termes qui risqueraient de projeter la femme dans le futur et la réalité de la venue au monde d’un enfant. Mais est-ce la rendre libre en occultant la réalité?
Leur vie après l’IVG vous a aussi fort interpellée?
Les associations qui accueillent les femmes en postIVG disent que beaucoup portent une nouvelle détresse psychologique, un poids dont elles n’osent pas parler puisque c’est irréparable et que souvent leur entourage n’était pas au courant ou les poussait à l’IVG. Au moment de l’avortement, elles sont soulagées face à la panique et à une situation d’urgence. Mais tôt ou tard, la réalité ressurgit comme un tsunami et de façon inattendue. Or, que nous diton aujourd’hui? Que l’avortement est une libération pour les femmes et qu’au nom de la libération de la femme – “Mon corps, mon choix” –, l’IVG devrait être plus accessible. Remettre en question l’avortement est perçu comme réactionnaire et stigmatisant pour les femmes qui y auraient eu recours. Parler des conséquences psychologiques et de la violence de cet acte est perçu comme inadapté, à la limite de l’intolérance. Car on priverait les femmes du droit de disposer de leur corps. Ecartons ici toute revendication idéologique: que voyons et qu’entendons-nous lorsque ces femmes blessées sont rattrapées par la réalité? Est-ce une victoire de voir combien l’avortement, quelles que soient l’éducation et la culture de la femme, laisse des traces en elle? La réalité est là, dans ces larmes…
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40 Days for Life : plus de 400 enfants à naître sauvés de l'avortement
40 Days : plus de 400 enfants à naître sauvés de l’avortement !La campagne de Carême des 40 Days for Life, commencée le mercredi des Cendres 18 février, vient de s’achever ce dimanche des Rameaux (29 mars). La coordination des 40 Days for Life a annoncé ce lundi 30 mars que, pendant ces quarante jours, au moins 402 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement. Et ce nombre devrait croître dans les jours à venir au fur et à mesure que les informations remonteront à la coordination. (...)
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Douze cents participants à la Marche pour la Vie malgré le vent et la pluie
Plusieurs rassemblements avaient lieu simultanément ce dimanche 29 mars dont la Manifestation pour la Vie et un grand Chemin de Croix réunissant de très nombreux fidèles à la Basilique de Koekelberg. Cela explique sans doute, en dehors des mauvaises conditions climatiques, pourquoi les participants à la Marche pour la Vie se sont retrouvés en effectifs limités.
"Espérance Nouvelle" rend compte de cette manifestation; c'est à lire ICI


... et, du Salon Beige : Marche pour la vie à Bruxelles
Aujourd'hui, sous la pluie, plus d'un millier de Belges se sont mobilisés pour défendre la vie depuis sa conception :
L'an prochain, la Marche pour la vie de Bruxelles aura lieu le 19 avril.
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Le soutien espagnol à la Marche pour la Vie de Bruxelles
L'Espagne exprime son soutien à la Marche Pour la Vie 2015 ! 25 mars 2015
Spanje drukt zijn steun uit naar de Mars voor het Leven van 2015! 29 maart 2015.
Spain expresses his support to March4life Belgium!