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Défense de la Vie - Page 143

  • Clôner un embryon est inacceptable

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    Le clonage dun embryon, « une technique inacceptable ! »
    Centre de Bioéthique de l'université catholique de Milan

    (Zenit.org) - « Cette indifférence face à la valeur de l’existence humaine dans sa phase  initiale est inacceptable », déclare le professeur italien Adriano Pessina, dans une note répondant à l’annonce par des chercheurs américains de la création de cellules souches humaines embryonnaires par clonage.

    Le professeur Pessina, directeur du centre de bioéthique à l’université catholique à Milan, commente les résultats d’une technique de clonage publiés sur la revue américaine Cell, dont le procédé ressemble à celle utilisée, il y a 17 ans, pour faire naître la brebis Dolly. 

    « Mais la différence tragique entre ces deux techniques c’est que cette fois-ci il est question de cellules humaines et de la formation d’un embryon humain pour obtenir des cellules souches », relève-t-il.  

    Dans le reste de son communiqué, l’expert en bioéthique, explique ce qui le choque dans l’annonce de ce que les media semblent rapporter comme une « percée » importante pour traiter certaines maladies comme le Parkinson, la sclérose en plaques, des pathologies cardiaques et des blessures à la moelle épinière : 

    ***    

    «  Contrairement au procédé utilisé pour la brebis Dolly dont le but était reproductif, l’objectif soit disant « thérapeutique » de ce nouveau procédé, pour le moment seulement envisagé, prévoit ensuite la destruction de l’embryon pour pouvoir disposer des cellules souches. 

    Le langage scientifique ne permet pas à tout le monde de saisir la réelle gravité de cette expérience qui est le signe d’une indifférence inacceptable face à la valeur de l’homme dans la phase initiale de son existence. Le clonage de cet embryon est la génération d’un être humain,  frère jumeau de la personne dont a été prélevée la cellule qui, après manipulation, a été transférée dans l’ovocyte dénoyauté, permettant ainsi son développement. Aucune raison, à caractère scientifique ou thérapeutique, ne saurait légitimer telle pratique d’un point de vue moral. Tout comme on ne saurait négliger le fait que ces expériences prévoient l’utilisation d’ovocytes humains: pouvons-nous ignorer que celle-ci impliquerait aussi une vraie exploitation des femmes, utilisées comme productrices de matériel biologique?

    Il est frappant de voir que la communauté scientifique internationale n’a aucune réaction éthique face à cela, feignant de ne pas savoir que ce à quoi l’on donne naissance ici est un être humain. Aucune perspective thérapeutique future ne saurait légitimer la naissance et la destruction d’êtres humains. En Europe, la convention d’Oviedo, article 18, interdit explicitement la création d’embryons dans des buts de recherche: or de telles expériences échappent aux larges filets de la législation américaine.La protection de l’homme dès sa phase embryonnaire et l’interdiction de manipuler l’origine de la vie humaine quelque soit le but poursuivi, devrait être un impératif de l’humanité toute entière, un résultat partagé par tous ceux qui, dans la déclaration universelle des droits de l’homme, ont salué l’émergence d’une nouvelle conscience concernant les principes d’égalité et de non discrimination qui devraient réguler toute activité, en premier lieu l’activité scientifique. »

    Pour infos: HYPERLINK "http://www.centrodibioetica.it/"www.centrodibioetica.it

  • Belgique : large consensus parlementaire pour euthanasier les mineurs d’âge ?

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    Les sociétés postchrétiennes, non seulement ne sont plus fécondes mais elles ouvrent la voie au suicide assisté de leurs enfants mineurs. En Belgique, les mœurs mortifères se traduisent dans la législation sans vraie résistance, dans une sorte de torpeur généralisée. C’est ce que montre une fois encore un article paru aujourd’hui sous la plume d’Annick Hovine,  dans « La Libre », un qualificatif bien discutable pour un journal sans grand caractère :

     « Que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ?

    Une large majorité semble se dégager, surtout du côté flamand, en faveur d’un texte de consensus pour élargir l’euthanasie aux mineurs d’âge. Même le sénateur CD&V Rik Torfs ne s’y oppose pas, pour autant qu’on ne fasse pas uniquement valoir les souffrances psychiques insupportables d’un enfant - qui serait une aide au suicide, ce que refuse absolument le CD&V.

    Mais il reste à définir les modalités. Certaines propositions de loi font état d’un âge (12 ou 15 ans) à partir duquel un mineur pourrait demander l’euthanasie; d’autres se réfèrent à "la capacité de discernement" de l’enfant, en dialogue avec les parents et les médecins. Jusqu’à 7 ou 8 ans, l’enfant ne perçoit pas le caractère définitif de la mort, a précisé un spécialiste au cours des auditions.

    Le sujet, extrêmement délicat, soulève d’énormes questions éthiques. Des euthanasies sont aujourd’hui régulièrement pratiquées sur des enfants, a affirmé, entre autres, Dominique Biarent, chef du service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital universitaire des enfants reine Fabiola, qui réclame un cadre légal pour mettre les médecins à l’abri.

    Autorisation parentale ?

    Mais que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ? Les médecins peuvent-ils ou doivent-ils suivre la volonté du jeune patient sans avoir obtenu d’autorisation parentale préalable ? Comment faire, encore, si le papa et la maman ne sont pas d’accord entre eux ?

    Autre élément versé au débat en cours d’auditions : aucun cas d’euthanasie d’un jeune de 18 ans (en application de l’actuelle loi, donc) n’a été officiellement enregistré au cours des dernières années. Ce qui a amené certains élus à se demander si on ne se dirigeait pas vers une "loi symbole".

    Alors que le débat battait son plein au Sénat, les évêques de Belgique, déjà opposés à la loi de 2002, ont contesté avec force son éventuelle extension. Jugés légalement incapables de certains actes (acheter un immeuble, se marier ), les mineurs seraient tout à coup jugés mûrs, aux yeux de la loi, pour se faire donner la mort, "la décision la plus grave qui puisse être prise les concernant" ?, objectait ainsi Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles. »

    Référence: Euthanasie: quand un enfant est-il apte à juger ?

    Les évêques belges ont-ils encore des relais dans l’opinion ?  

  • CEDH : Vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse ?

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    Europe: vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse

    A propos de l'arrêt Alda Gross c Suisse

    Strasbourg, 16 mai 2013 (Zenit.org) Grégor Puppinck

    Dans un arrêt Alda Gross c Suisse  (n° 67810/10) du 14 mai 2013, la deuxième Section de la Cour européenne des droits de l’homme a complété l’édification d’un droit individuel au suicide-assisté (c'est-à-dire à l’euthanasie consentie) au titre du droit au respect de la vie privée garanti à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Dans un arrêt adopté par seulement quatre voix contre trois, la Section justifie son jugement par la considération générale selon laquelle, « dans l'ère de sophistication médicale croissante combinée à l’allongement de l’espérance de vie, beaucoup de personnes ont le souci de ne pas être forcées de s'attarder dans la vieillesse ou dans des états de décrépitude physique ou mentale qui contredisent des convictions bien ancrées sur l'identité personnelle » (§ 58) [1]. 

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie et a soumis des observations écrites à la Cour.

    Cet arrêt fait suite aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (n° 2346/02 du 29 avril 2002), Haas contre la Suisse (n° 31322/07 du 20 janvier 2011) et Koch contre l’Allemagne (no 497/09 du 19 juillet 2012) par lesquels la Cour a progressivement élaboré « le droit d’un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin, à condition qu’il soit en mesure de forger librement sa propre volonté à ce propos et d’agir en conséquence » (Haas § 51). Dans l’arrêt Koch, la Cour avait franchi une nouvelle étape en condamnant l’interdiction de principe du suicide assisté en vigueur en Allemagne, en estimant qu’une juridiction doit pouvoir juger, au cas par cas, du bien fondé des demandes individuelles de suicide.

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  • Abolir la loi sur l'avortement ?

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    Uruguay : vers l'abolition de la loi sur l'avortement ?
    Référendum le 23 juin 2013

    Antonio Gaspari

    (Zenit.org - A. Gaspari) - En décembre dernier, l’Uruguay fut le premier pays d’Amérique du sud à légaliser l’avortement mais il pourrait aussi être le premier des deux Amériques et des Caraïbes à faire marche arrière à cause d’un referendum populaire.

    Plus des 52.000 signatures nécessaires pour un referendum sur l’abolition de la loi, ont en effet été présentées début mai, dont celle de l’ancien président uruguayen Tabaré Vazquez.Medico (2004-2010), oncologue, qui s’opposa à la loi et se démit du parti socialiste.

    Le 23 juin, les uruguayens seront appelés à voter sur la question : si 654.000 électeurs (25% de l’électorat) devaient se prononcer pour l’abolition de la loi, le parlement devra en prendre acte et affronter le problème.

    Les évêques du pays ont mobilisé les catholiques, minoritaires par rapport aux non catholiques. Mais selon les prévisions, le quorum pourrait être atteint et stopper la loi.

    Le principal artisan de l’interruption volontaire de grossesse en Uruguay est l’actuel sous-secrétaire de la santé publique, Leonel Brozzo, gynécologue qui, devant le sénat,  avait fait état en 2003 de 150.000 avortements clandestins pratiqués chaque année, au grand dam de divers confrères qui ont qualifié ces chiffres d’impossibles et absurdes.

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  • François insiste sur le respect de la vie à naître

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    (Zenit.org - Anita Bourdin) - La Marche pour la vie organisée par la "Civitas Christiana" de la ville de Szczecin, en Pologne, est encouragée par le pape François, qui appelle aussi au respect de la vie dans un "tweet".

    Le pape s'est en effet adressé - en italien - aux Polonais présents place Saint-Pierre ou suivant l'audience grâce à différents media, ce mercredi matin, 15 mai 2013. Dimanche 12 mai, le pape avait donné son soutien au mouvement européen pour la protection juridique de l'embryon humain.

    "Je salue les membres de l'Association Civitas Christianade de Szczecin, organisateurs de la Marche pour la Vie locale, à laquelle des milliers de personens participent depuis plusieurs années. Que cette initiative rappelle à tous la nécessité de promouvoir et de défendre la vie humaine de sa conception à son déclin naturel".

    "Implorons l'Esprit-Saint afin que le coeur des hommes soient pénétrés de la vérité qui rend libres et par l'amour de Dieu qui nous dispose à être des témoins de l'Evangile", a ajouté le pape.

    Ensuite, dans un "tweet", le pape a de nouveau invité au respect de la vie humaine: "C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel."

    C'est la troisième fois en quelques jours que le pape François défend publiquement la vie humaine. Dimanche dernier, 12 mai, lors du Regina Coeli, place Saint-Pierre, le pape a encouragé la Marche pour la Vie italienne, l'initiative citoyenne européenne "Un de nous", et il a annoncé un congrès au Vatican sur l'encyclique de Jean-Paul II "Evangelium Vitae" de 1995.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier".

    D'aucuns se sont étonnés de cette intervention du pape François. Zenit avait annoncé dès l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme Successeur de Pierre que c'était un pape "pour la vie" (Zenit, 13 mars 2013: http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-defenseur-de-la-vie-humaine).

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (15/5/2013) : euthanasie (enfants, droits des institutions, etc)

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    header_fr.jpgSommaire

  • Sur Euthanasie Stop (15/05/2013)

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    CETTE SEMAINE SUR EUTHANASIE STOP - 15/05/2013

    • Les idées claires quand on souffre ?

    Publié par Héloïse de la TOUR
    (Assistante)

    Comment le consentement peut-il être éclairé dès lors que le patient souffre ? Il faudra qu'on nous l'explique un jour ! De même que ventre affamé n'a point d'oreilles, la personne en souffrance n'a aucun discernement. L'euthanasie est bien l'aboutissement de notre société mortifère, où tuer un semblable n'est plus tabou. Exit la dignité et la sacralité de l'individu, nous sommes devenus, comme dans les rayons de supermarchés, des objets. Objet cassé ou inutile = poubelle. Quel avenir pour un...

    Lire « Les idées claires quand on souffre ? »

    • Enfin des voix qui s'elevent et qui posent les VRAIS problèmes de l'euthanasie

    Publié par Vinciane BERCKMANS
    (Administratrice d'ASBL -VZW)

    Ce débat n'a pas vraiment eu lieu lors de la première loi et il est indigne d'un pays si riche de se poser maintenant la question si des êtres fragilisés par l'âge et/ou une maladie cognitive puissent vraiment décider sans "pressions extérieures". Mais que fait on pour développer les soins palliatifs? Merci pour ce site qui j'espère n'arrive pas trop tard ....

    Lire « Enfin des voix qui s'elevent et qui posent les VRAIS problèmes de l'euthanasie »

    • La part de raison

    Publié par Xavier DIJON
    (Prof em. Faculté de Droit, Namur)

    Réfléchissons. En 2002, le législateur belge a décidé que la vie humaine comme telle ne doit plus nécessairement arrêter le geste de mort. Un tiers en effet, appelé médecin, peut désormais faire passer impunément un autre être humain de vie à trépas, bravant ainsi l'interdit séculaire de l'homicide. Oui, dira-t-on, mais cette personne l'a demandé car elle était très souffrante. Soit. Mais, indépendamment des considérations pertinentes dont regorge la littérature psycho-médicale sur le nécessair...

    Lire « La part de raison »

  • Sur la mort par suicide assisté

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    La mort de Christian de Duve a fait couler beaucoup d'encre. Dans "Réussir sa mort", Fabrice Hadjadj commente un passage de "La dernière leçon" où Noëlle Châtelet rapporte les derniers moments de sa mère, Madame Jospin, qui avait décidé elle aussi de recourir à l'euthanasie. Nous reproduisons ici ces réflexions de Fabrice Hadjadj intitulées "Dernier sacrement" :

    Mme Jospin, la mère de Lionel et de Noëlle, était une sage-femme. Je ne crois pas néanmoins qu'elle fut une femme sage. Sa fille, dans un livre à la fois mièvre et barbare, le sentimentalisme ayant pour but de mieux en faire avaler le sadisme (le mot est à prendre dans un sens presque littéral, Noëlle Châtelet étant une spécialiste de Sade), prétend transmettre son enseignement sur le « comment mourir ». Le livre s'intitule La dernière leçon. Il obtint en 2004 le prix Renaudot des lycéens. Le ministère de l'Éducation nationale, après avoir béni sa circulation dans les classes de français, applaudit de bon cœur à cette récompense, car il faudra bien inculquer aux jeunes, dorénavant, les douceurs du suicide. Nul n'ignore sur ce point le militantisme de feue Mme Jospin, si active dans l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Elle y voyait la seconde bataille d'une guerre dont la première aurait été remportée, et qui concernait le droit à tuer des embryons dans une dignité non moins suffisante. Noëlle Châtelet répète cette leçon bien apprise: « Le choix de mettre fin à tes jours avait nom liberté. Une liberté, pour la sage-femme, indissociable de celle de la conception. Tu t’étais battue pour cela aussi, pour le droit à donner ou non la vie, toi qui accouchas les mères [Remarquez qu’il n’est pas dit : « Toi qui les fis avorter », ce que les mots précédents laissaient attendre, mais cette rhétorique de l'euphémisme et du renversement nous est désormais familière]. Choisir la vie, choisir la mort relevaient de la même exigence. Une même logique: "Tu verras, un jour nous l'aurons, ce droit à la mort digne. Tu verras, cette bataille, nous la gagnerons!." » Choisir, le maître-mot du consommateur pointilleux, de l'abonné à Que choisir? Non pas accueillir la vie, non pas consentir à la mort, mais tout ramener à l'étroitesse d'un caddie dans quoi mettre son baril de cyanure ou son embryon en pot.

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  • Rome, 15-16 juin : un congrès pour souligner le caractère sacré de la vie humaine

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    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier". (source)

  • Rome : le pape a béni les participants à la Marche pour la Vie

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    Sur Zenit.org :

    Le pape François encourage la Marche pour la Vie italienne, l'initiative européenne "Un de nous" et annonce un initiative du Vatican dans le cadre de l'Année de la foi consacrée àl'Evangile de la vie, l'encyclique de Jean-Paul II, les 15 et 16 juin.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    Source (J. Smits)

    A la surprise générale le pape François a participé à la 4e Marche pour la Vie à Rome qui a réuni 40.000 participants aujourd'hui : il a pris sa papamobile depuis le Palais apostolique pour saluer les marcheurs qui étaient en train de remonter  la Via della Conciliazione, et il les a bénis.

    Le déplacement avait été manifestement préparé, souligne Hilary White de LifeSiteNews, mais maintenu secret : le chemin du pape avait été préparé par des barrières qui l'encadraient le long de la Via della Conciliazione qu'il a parcourue à l'issue du Regina Coeli pour atteindre le point d'arrivée de la Marche à laquelle participaient notamment le Dr Xavier Dor, une représentante de la Marche pour la Vie française, Blandine Serieyx, des représentants de Droit de Naître en France et de nombreux délégués américains (comme la charmante et convaincante Lila Rose), irlandais, polonais et d'ailleurs.

    La Marche s'ouvrait avec un petit train touristique « détourné » pour l'occasion pour transporter des dizaines d'enfants portant des ballons et était émaillée de banderoles aux slogans clairs : « Non à la 194 » (la loi autorisant l'avortement), « Nous tuons notre avenir », « l'avortement est violence », « Halte au génocide ». D'ailleurs le maire de Rome, Gianni Alemanno, a pris la parole pour dénoncer le « massacre des innocents » que constitue l'avortement.

    Des jeunes, des vieux, des familles, mais aussi des congrégations religieuses défilant derrière leurs bannières participaient à la Marche : les Franciscains de l'Immaculée, notamment, et des religieuses priant ouvertement. L'institut du Verbe incarné, regroupant de nombreuses jeunes religieuses et jeunes prêtres, était lui aussi fortement et joyeusement représenté.

    Beaucoup de photos ici sur le site de Corrispondenza Romana. Et bien d'autres sur le blog « live » de la Marche ici.

  • François demande que l'embryon fasse l'objet d'une protection juridique

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    Les militants pro-life se mobilisent à Rome (Radio Vatican)

    Pour la première fois depuis le début de son pontificat, le pape François a ouvertement et solennellement abordé ce dimanche la question sensible de la défense de la vie dès sa conception. Quelque 30 000 participants à une marche pour la vie participaient à la prière du Regina Coeli sur la place Saint-Pierre. C’est une question importante – a commenté le Saint-Père avec gravité, évoquant la pétition lancée dans de nombreuses paroisses italiennes pour soutenir l’initiative européenne « Un de nous ». 

    Il s’agit de demander la protection juridique de l’embryon, contre toute manipulation et destruction, et d’assurer la défense de tout être humain dès le premier instant de son existence. Venus de plusieurs endroits d’Europe les manifestants avaient défilé du Colisée jusqu’au château Saint-Ange. Le pape François a par ailleurs signalé la tenue, les 15 et 16 juin prochains au Vatican, de la Journée de l’Evangelium Vitae, un moment important – a-t-il dit - pour tous ceux qui ont à cœur le caractère sacré de la vie humaine, thème central de l’Année de la foi. 

    Une initiative originale pour un enjeu majeur

    L’initiative citoyenne européenne « Un de nous » espère réunir un million de signatures. En vertu d’un nouveau règlement européen en vigueur depuis quelques mois, il faut et il suffit qu’un million d’électeurs de 7 pays différents signent cette Initiative pour que la Commission européenne soit tenue de reconsidérer la question du financement européen de la recherche sur l’embryon humain. Ce qui relève de la Commission et du Parlement européens, c’est le budget voté par ce dernier pour soutenir dans les états de l’Union et bien au-delà, les associations et programmes ayant directement ou indirectement comme conséquence le sacrifice d’embryons, soit dans le cadre d’une planification des naissances soit dans celui de la recherche. 

    Ces budgets n’ont jamais cessé d’être l’objet de controverses et de débats très vifs au niveau européen. Cette initiative citoyenne est d’autant plus originale que c’est l’une des toutes premières du genre à utiliser cette nouvelle disposition. Soutenue en France par la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques et le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine, elle permet à chacun de faire entendre sa voix. 

    La défense de la vie n'est pas un problème catholique

    L’enjeu est majeur. En France, une proposition de loi visant à lever l’interdiction de recherche sur l’embryon vient d’être temporairement bloquée par des députés, mais devrait revenir en discussion prochainement. En Italie, un pays confronté à un fort déclin démographique, l’initiative citoyenne a déjà obtenu le soutien du Forum des familles, des médecins et juristes catholiques, de la Communauté de Sant’ Egidio et de plusieurs mouvements dont l’Action catholique, Communion et Libération et les Focolari. Les organisateurs soulignent que « la défense de la vie n’est pas une « affaire catholique ».

  • France : un tribunal donne tort à des médecins euthanasieurs

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie en France : référé gagné ! Vincent Lambert vivra… Mais il reste menacé

    Extraordinaire victoire, samedi après-midi, pour le respect de la vie ! Devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, un référé-liberté plaidé en faveur de Vincent Lambert, 37 ans, a abouti à une ordonnance qui a reconnu le droit de ses parents et d’une partie de ses proches de s’opposer à ce qu’il soit tué lentement par l’arrêt de son alimentation.

    Me Jérôme Triomphe venait de plaider avec passion contre la mise à mort volontaire du patient, au nom de ses parents, de sa sœur et de son demi-frère ; Me Jean Paillot avait exposé l’éthique biomédicale qui exige le respect de la vie. L’audience, chargée d’émotion, avait duré plus de deux heures. Ils ont été entendus et compris.

    Vincent Lambert : oui, c’est le vrai nom de celui que jusqu’ici, dans un souci de discrétion visant à donner un maximum de chances aux démarches pour sauver sa vie, j’ai appelé « Hervé ».

    C’est un jeune homme frappé il y a quatre ans et demi par un accident de voiture qui l’a laissé gravement handicapé. D’abord maintenu dans un coma artificiel, il est resté ensuite pendant deux ans dans un coma végétatif. Puis il est entré dans un coma pauci-relationnel, qui correspond chez lui à un état de « conscience minimale plus » où existe une interaction avec l’environnement : Vincent peut suivre des yeux, réagir aux voix familières, manifester la conscience de ses émotions. Il sourit. Ou plutôt : il souriait.

    Depuis qu’une équipe médicale a décidé que, sa « qualité de vie » étant insuffisante, il convenait de lui couper l’alimentation et une bonne part de son hydratation en vue de le faire mourir, il pleure lorsque sa mère ou ses proches viennent le voir…

    Cet arrêt de l’alimentation et la diminution drastique de son hydratation, réduite de 3 litres au total à 500 ml par 24 heures, ont été mis en place depuis le 10 avril dernier, avec le consentement de son épouse, mais malgré l’opposition expresse de ses parents et d’une partie de sa famille qui n’ont été d’aucune façon entendus à propos de cette décision médicale, qui n’est rien d’autre qu’un arrêt de mort par cessation des soins.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits