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Défense de la Vie - Page 142

  • Le drame de l'élimination massive des petites filles à naître en Inde

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLisa Correnti a assisté à une séance parlementaire au Congrès sur les avortements des petites filles en Inde. La séance était présidée par le député américain du New Jersey, Chris Smith.

    Le congrès se penche un génocide féminin en Inde

    WASHINGTON DC, 13 septembre (C-FAM) L’élimination massive des petites filles en Inde par le biais de l’avortement sélectif et de l’infanticide peut être mis sur le compte des programmes coercitifs institués sur le fondement des prévisions alarmistes des démographes, des agences de l’ONU, et des militants de l’avortements des pays riches, dont les Etats-Unis.

    « L’avortement sélectif pratiqué en raison du sexe, une politique violente, vile et délibérée, et imposée au monde par le mouvement favorable au contrôle des populations et à l’avortement, n’est pas arrivé par accident », déclarait Chris Smith, député américain siégeant au sous-comité du Congrès sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme.

    La séance sur les affaires étrangères à la Chambre des représentants abordait le thème « les filles qui manquent à l’Inde ». Les députés se sont penchés sur les pratiques discriminatoires et sur les conséquences du taux de répartition des sexes faussé dans la population indienne. Ce taux fait suite à 37 millions de morts de petites filles, partagés entre les d’avortements et les infanticides de nouvelles-nées par leur mère ou un membre de la famille.

    « La sélections de l’enfant en fonction du sexe, rampante ces dernières décennies, a créé un véritable génocide, a déclaré le Dr Sabu George. Il y a plus de petites filles éliminées chaque année en Chine et en Inde que de naissances de petites filles aux Etats-Unis. » Le Dr George a travaillé en Inde pendant 28 ans pour protéger les petites filles des négligences, de l’infanticide et de la sélection en fonction du sexe.

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  • One of Us : le million de signatures est atteint mais ce n'est pas terminé

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    POUR DÉFENDRE L’EMBRYON HUMAIN: PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR DONNER VOTRE VOIX !

    12 septembre 2013

    Vous avez été nombreux à vous mobiliser cet été au service de l’initiative Un de NousGrâce à vous, 

    nous venons de dépasser LE MILLION de signatures en Europe !

    BRAVO ET MERCI !

    Attention toutefois : nous ne nous arrêtons pas là. Nouvel objectif de la rentrée : atteindre 1,2 million de signatures d’ici fin octobre 2013. Maintenant que la barre officielle est atteinte, nous devons collecter 200 000 signatures supplémentaires :

    • pour éviter que l’initiative ne soit invalidée in extremis en raison de formulaires mal remplis.
    • pour avoir encore plus de poids auprès des institutions européennes (exemple : l’initiative sur l’accès à l’eau a atteint plus d’1,8 million de signatures)

    La recette
    pour signer aujourd’hui en 3 min !

    1. Je prépare ma carte d’identité, mon passeport ou mon permis de conduire à portée de main.
    2. Je lis les instructions préparées pour que ça se passe bien.
    3. Je ne me décourage pas devant l’aspect rébarbatif du formulaire officiel.
    4. Je me lance maintenant et ne repousse plus à demain…!

    Je fais la promotion de l’initiative UN DE NOUS
    ➢ en diffusant le clip vidéo 30’
    ➢ en placardant l’affiche de la rentrée, à télécharger et à imprimer ici.

  • La Lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (sept. 2013)

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    logo letter.jpgC'est la rentrée ! La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon revient, gonflée à bloc, la Mouche du Coche ayant chanté tout l'été ! Tous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    JOUIR SANS ENTRAVES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'OSP

    LA POSTMODERNITé, UN POSTCHRISTIANISME ?

    Par Falk van Gaver, délégué de l'OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable "bioéthique" de l'OSP

    REPORT DE L'éCOTAXE

    Par Philippe Conte, responsable "environnement" de l'OSP

    JOHN RUSKIN, AT LAST !

    Par Falk van Gaver, délégué de l'OSP

    "J'ai été à la Manif, alors je voudrais faire de la politique..."
    Par Jérôme Le Montréer

    Par la Mouche du Coche
  • 8 centres belges de génétique proposent un test ADN pour détecter la trisomie

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    8 centres belges de génétique proposent un test ADN pour détecter la trisomie

    10/09/2013 - Diagnostics prénatal et préimplantatoire - IEB

    Afin de dépister la trisomie et lorsqu’ils soupçonnent une anomalie quelconque, les médecins effectuent généralement une amniocentèse, étant toutefois conscients du risque de 1 % de fausse couche provoquée par cette technique invasive. Depuis 6 mois, le Prof Jani (chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU Brugmann) utilise une nouvelle technique. "C’est une prise de sang qu’on envoie dans un laboratoire américain. Celui-ci dispose d’une technique qui permet dedétecter l’ADN fœtal dans le sang de la mère." Pour ce médecin, c’est assurément une avancée, car on évite non seulement un risque de fausse couche mais aussi la venue au monde d’un enfant trisomique. Le professeur estime en effet que plus de 99 % des parents décident d’avorter lorsqu’ils apprennent que leur bébé sera atteint du syndrome. 
    Depuis cet été, les huit centres de génétique du pays proposent le même test sanguin.
    Certains se sont élévés contre la pratique de ce test, non seulement du fait de son coût élevé et des répercussions sur le Budget de la Santé, mais aussi et surtout parce qu’ainsi, on en vient à « attenter à la vie d’une population entière parce qu’ils ne sont pas aptes génétiquement. C’est carrément de l’eugénisme » déclare la Fondation Jérôme Lejeune, qui depuis de nombreuses années soutient les familles et réalise des recherches sur la trisomie.

  • Allô, Anna, je suis le pape François

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    Anna Romano retrouve la "joie de vivre" après l'appel du pape François

    "Il m'a dit que j'ai été très courageuse et forte pour mon enfant"  (Zenit.org - Anita Bourdin)

    Une Italienne en vacances à Gallipoli - dans la région méridionale des Pouilles - a reçu un appel téléphonique qui lui a redonné « la joie de vivre », mardi dernier, 3 septembre. Dans une situation angoissante, qu’elle avait expliquée au pape François dans une lettre, elle a pourtant refusé l’avortement. Le pape l’a appelée.

    « Il Messaggero » de ce 6 septembre rapporte le témoignage d’Anna Romano, 35 ans, d’Arezzo, qui a écrit au pape en juillet dernier : « Je suis une maman célibataire avec derrière moi un divorce et puis je me suis fiancée. En juin, j’ai découvert que j’étais enceinte. J’ai alors appris la vérité : cet homme était marié, avait un fils, et il voulait que j’avorte. J’ai souffert à en mourir. Je lui ai dit de disparaître de ma vie et que j’aurais de toute façon gardé le petit. J’ai vécu des moments d’angoisse, je ne savais plus quoi faire, je me sentais trahie, humiliée. »

    Elle a pourtant trouvé la force de tout raconter dans une lettre au pape François. « Je lui ai raconté mon désespoir. Lui, il a accueilli mon appel », dit-elle.

    Mardi dernier, son portable sonne : le préfixe de Rome. « Allô, Anna, je suis le pape François, j’ai reçu ta lettre ». Anna dit avoir été « pétrifiée » quand elle a reconnu la voix du pape qui l’appelait « comme un ami proche et sage » : « Il m’a rassurée en me disant que l’enfant était un don de Dieu, un signe de la Providence. Il m’a dit que je ne resterai jamais seule. Il m’a rempli le cœur de joie lorsqu’il m’a dit que j’ai été très courageuse et forte pour mon enfant. Lorsque je lui ai dit que je voulais le faire baptiser, mais que j’avais peur que ce ne soit pas possible parce que je suis mère célibataire, divorcée, il m’a rassurée en me disant : « Je suis convaincu que tu n’auras aucun problème à trouver un père spirituel, si ce n’est pas le cas, sache que je suis toujours là. »

    Anne espère que son histoire « servira d’exemple pour tant de femmes qui se sentent loin de l’Eglise seulement parce qu’elles sont tombée sur un homme qui n’était pas le bon ».

    Si l’enfant est un  garçon, elle l’appellera « Francesco ».

    Oui, le pape téléphone à des personnes qui s'adressent à lui, amis ou inconnus, lorsqu'il pressent qu'un contact direct est important. On a eu le témoignage du journaliste argentin, Jorge Milia (cf. Zenit du 12 juillet 2013), de Michele Ferri, que le pape a réconforté après le meurtre de son frère (cf. Zenit du 9 août 2013), ou du jeune étudiant de Padoue, Stefano Cabizza (cf. Zenit du 2 septembre 2013). Il privilégie le contact direct.

    Pourtant – « on ne prête qu’aux riches », dit le proverbe -, le pape François n'a pas téléphoné à un jeune Français comme le rapportait un quotidien de l'hexagone. Le démenti est arrivé ce vendredi matin, 6 septembre, par le vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Ciro Benedettini, alors que la nouvelle avait passé les Alpes : pas d’appel du pape en France.

    ( 6 septembre 2013) © Innovative Media Inc.

  • La nièce de Martin Luther King mène une campagne pro-life

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    Alveda King, nièce de Martin Luther King, a eu une vie difficile, durant laquelle elle a volontairement avorté de deux enfants. Mais elle est aujourd'hui fondatrice et d'une association pour la vie, « King for America » (KFA).

    Parmi ses nombreux objectifs, KFA a pour dessein de « travailler à renforcer le mariage, la famille, et de réduire le taux élevé d'avortements qui affligent les jeunes aujourd'hui ».

    Alveda King est aussi l'auteur du documentaire « Bloodmoney », où elle dénonce le Planning familial et « l'industrie de l'avortement », dans laquelle les « clientes » sont aussi les « victimes ».

    Un engagement citoyen qui n'est pas nouveau dans la famille : déjà le père d'Alveda, Alfred Daniels Williams King, était au côté de son frère Martin Luther King, dans la lutte pour la reconnaissance des droits des Noirs.

    « Mon père est mon inspiration », confie Alveda sur le site Internet de son association. (Zenit.org)

  • Bulletin de l'IEB - 30 août 2013 - Carences dans l'accueil des handicapés / pénurie médecins avortement

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    header_fr.jpgSommaire

  • L'eugénisme, l'éternel retour

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    l-eugenisme-l-eternel-retour.jpgPère Joseph-Marie VERLINDE, L'eugénisme, l'éternel retour , Le Livre Ouvert, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur :

    L’eugénisme a toujours hanté l’esprit des hommes : éviter la « dégénérescence » humaine en éliminant l’espèce porteuse de caractères négatifs, pour promouvoir la reproduction d’individus plus favorisés !Cette idéologie émane du XIXe siècle (Malthus, Darwin, Galton) dont l’influence s’est prolongée au XXe siècle pour culminer jusqu’aux horreurs du nazisme.

    L’humanité n’est pas pour autant immunisée.

    La menace de la surpopulation est toujours le prétexte d’une nouvelle poussée eugéniste, soit sous la forme de campagnes de dénatalité (menées par un puissant réseau de partenaires, souvent internationaux), soit dans la culture occidentale, sous la forme de lois concernant la naissance de la vie, la personne handicapée, la personne âgée, les traitements médicaux, etc.

  • ONU : les Etats membres résistent aux pressions des militants pro-IVG

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes Etats membres résistent aux pressions pro-IVG

    NEW YORK, 16 août (C-FAM - Rebecca Oas) Les pressions se font de plus en plus ressentir à l'ONU, alors que des dates importantes se rapprochent et que certains objectifs à long terme doivent être bientôt atteints. Pour certains, une des questions les plus importantes est l'avenir des droits et de la santé reproductifs et sexuels. C'est aussi pour ça que de plus en plus d'Etats membres expriment leur frustration face aux militants de l'avortement. A la fin d'une conférence récente, certains diplomates se sont plaints que les droits de l'homme soient de plus en plus réduits à la question des droits sexuels et reproductifs.

    « Tout a été conçu en fonction des termes "droits et santé sexuels et reproductifs", objectait un des représentants gouvernementaux. Ce ne sont même pas les termes [de l'accord du Caire], et on les traite comme s'ils l'étaient.»

    La conférence de trois jours, qui se déroulait en juillet aux Pays-Bas, a été organisée pour travailler à la mise-à-jour du langage officiel de l'ONU forgé lors de la conférence du Caire sur la Population et le Développement (ICPD) en 1994. Beaucoup d'intervenants représentaient des organisations qui cherchaient à convaincre les Etats membres d'insérer au langage officiel un droit international à l'avortement.

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  • One of us : en route vers le million de signatures... et la vôtre ?

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    one_of_us_logo.jpgLe 16 août : plus de 850.000 signatures sont comptabilisées pour l'Europe; lire ICI

    mais la Belgique est lanterne rouge dans cette campagne...

    Il s'agit de refuser l'utilisation et la destruction de l'embryon humain.

    • POURQUOI ARRÊTER DE FINANCER LA RECHERCHE SUR L’EMBRYON ?

    Il ne s’agit pas de freiner la recherche, mais de demander qu’elle soit conduite avec des procédés respectant la dignité humaine de l’embryon.

    • UNE RECHERCHE INTERDITE DANS CERTAINS PAYS

    Une partie des Etats membres de l’Union européenne refuse de financer les recherches qui conduisent à détruire des embryons humains. Pourtant, ceux-ci les subventionnent malgré eux indirectement, puisqu’une partie de leur contribution financière est affectée à d’autres pays où ces recherches sont légales. Cette incohérence rend encore plus illégitime l’utilisation du budget européen pour ces actions controversées.

    • L’ANIMAL MIEUX PROTEGE QUE L’ETRE HUMAIN

    L’Union Européenne a adopté des règles très contraignantes pour encadrer les recherches sur l’animal et les embryons animaux (Directive 2010/63/UE du 22 septembre 2010). Ces règles ont été transposées en France le 1er février 2013. Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile et coûteux de travailler avec des animaux, y compris sous forme fœtale, qu’avec des embryons humains.

    • PAS DE BREVET POSSIBLE

    La Cour de Justice de l’Union européenne a récemment interdit d’établir des brevets à partir de recherches impliquant la destruction d’embryons humains (arrêt Brüstle/Greenpeace du 18 octobre 2011). Pourquoi donc continuer à encourager de telles recherches, puisque leurs débouchés industriels sont impossibles ?

    • D’AUTRES METHODES PLUS ETHIQUES EXISTENT

    Des recherches alternatives sont possibles, grâce aux cellules souches issues de sang de cordon ou du placenta, et grâce aux cellules adultes reprogrammées (cellules iPS découvertes en 2007 par le Professeur japonais Yamanaka). Elles donnent des résultats plus prometteurs et rendent inutiles les recherches sur l’embryon humain.

    COMMENT SIGNER L’INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE

    La procédure de signature a été élaborée par l’Union Européenne. Elle est commune à tous les Etats-membres.Vos données individuelles sont traitées de façon confidentielle et sécurisée. Vous pouvez consulter le détail de ces normes en suivant ce lien : déclaration de confidentialité.

    Pour signer, il vous sera demandé un numéro d’identification personnel : celui de votre carte d’identité, ou de votre permis de conduire, ou de votre passeport, ou d’autres documents (voir choix en ligne).

    Vous pouvez signer en ligne OU via un formulaire papier :

    signature-en-lignesignature-papier

     

  • Empêcher à tout prix les enfants trisomiques de venir au monde

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    D'après la Libre de ce jour (pp. 22-23), les centres belges de généthique proposent dès cet été un test ADN détectant la trisomie du foetus. Cela nous incite à publier à nouveau cet article que nous avions mis en ligne il y a un an. En effet, on sait que ce type d'examen mène 99% des parents à recourir à l'avortement lorsque l'examen diagnostique la trisomie, ce qui est pour le moins interpellant.

    (Source : Gènéthique.org)

    Vers une généralisation du nouveau test de dépistage de la trisomie 21

    Après l’autorisation donnée à la commercialisation du "PraenaTest" en Suisse (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 juillet 2012), l’Allemagne (Land du Baden-Württemberg) vient elle aussi de donner son feu vert. Les associations Suisses en faveur du droit à la vie des personnes trisomiques "craignent une hausse des IVG" et "une stigmatisation des parents ayant laissé un enfant trisomique venir au monde". La question de l’introduction et de la généralisation de ce nouveau test se pose dans d’autres pays,  notamment en France.

    Actuellement, en France, "toutes les femmes enceintes se voient proposer, dès le premier trimestre, un dépistage qui associe une échographie et des prélèvements biologiques dans le sang". L’objectif est de "déterminer un niveau de risque de trisomie pour chaque grossesse. […] En cas de risque élevé, c’est à dire supérieur ou égal à 1 sur 250, seule une amniocentèse, [un examen invasif], permet de poser le diagnostic de la trisomie". "En 2010, plus de 55 500 femmes ont choisi de subir [l’amniocentèse]", qui présente un risque de fausse couche de 1%. Or, l’Agence de la biomédecine souligne que "95% des femmes demandent une interruption médicale de grossesse" lorsqu’est diagnostiquée une trisomie 21.

    Le nouveau test, conçu par LifeCodexx, "pourra être fait dès la dixième semaine de grossesse". Il consiste à "récolter des informations sur l’ADN du fœtus, présent sous forme de petits fragments dans le sang de la mère", afin de diagnostiquer la trisomie 21.

    Pour le Pr Yves Ville, chef du Service de gynéco-obstétrique de l’hôpital Neker, "plusieurs études internationales ont montré [la] fiabilité [du test], évaluée autour de 99%". Cependant, pour la directrice de l’Agence de la biomédecine, Emmanuelle Prada-Bordenave, l’instauration en France ne serait pas tout de suite car les "premiers résultats, même s’ils sont très prometteurs, doivent être confirmés par des études cliniques menées à grande échelle".

    Mais "pour de nombreux spécialistes, la généralisation du test à l’ensemble  des femmes n’est pas souhaitable". Ainsi, le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien, qui "s’oppose farouchement à une ouverture au plus grand nombre, même sans remboursement de la sécurité sociale" précise : "il n’y a pas de liberté absolue dans le domaine du dépistage prénatal, mais une politique nationale qui s’impose à tous. Il n’est pas question de céder à une forme de pression induite par les laboratoires". Pour le Dr Henri Bléhaut, directeur de la recherche à la Fondation Jérôme Lejeune, il est à déplorer que "le dépistage de la trisomie 21 se fasse au détriment des programmes de recherche thérapeutique".