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Défense de la Vie - Page 147

  • François insiste sur le respect de la vie à naître

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    (Zenit.org - Anita Bourdin) - La Marche pour la vie organisée par la "Civitas Christiana" de la ville de Szczecin, en Pologne, est encouragée par le pape François, qui appelle aussi au respect de la vie dans un "tweet".

    Le pape s'est en effet adressé - en italien - aux Polonais présents place Saint-Pierre ou suivant l'audience grâce à différents media, ce mercredi matin, 15 mai 2013. Dimanche 12 mai, le pape avait donné son soutien au mouvement européen pour la protection juridique de l'embryon humain.

    "Je salue les membres de l'Association Civitas Christianade de Szczecin, organisateurs de la Marche pour la Vie locale, à laquelle des milliers de personens participent depuis plusieurs années. Que cette initiative rappelle à tous la nécessité de promouvoir et de défendre la vie humaine de sa conception à son déclin naturel".

    "Implorons l'Esprit-Saint afin que le coeur des hommes soient pénétrés de la vérité qui rend libres et par l'amour de Dieu qui nous dispose à être des témoins de l'Evangile", a ajouté le pape.

    Ensuite, dans un "tweet", le pape a de nouveau invité au respect de la vie humaine: "C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel."

    C'est la troisième fois en quelques jours que le pape François défend publiquement la vie humaine. Dimanche dernier, 12 mai, lors du Regina Coeli, place Saint-Pierre, le pape a encouragé la Marche pour la Vie italienne, l'initiative citoyenne européenne "Un de nous", et il a annoncé un congrès au Vatican sur l'encyclique de Jean-Paul II "Evangelium Vitae" de 1995.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier".

    D'aucuns se sont étonnés de cette intervention du pape François. Zenit avait annoncé dès l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme Successeur de Pierre que c'était un pape "pour la vie" (Zenit, 13 mars 2013: http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-defenseur-de-la-vie-humaine).

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (15/5/2013) : euthanasie (enfants, droits des institutions, etc)

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    header_fr.jpgSommaire

  • Sur Euthanasie Stop (15/05/2013)

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    CETTE SEMAINE SUR EUTHANASIE STOP - 15/05/2013

    • Les idées claires quand on souffre ?

    Publié par Héloïse de la TOUR
    (Assistante)

    Comment le consentement peut-il être éclairé dès lors que le patient souffre ? Il faudra qu'on nous l'explique un jour ! De même que ventre affamé n'a point d'oreilles, la personne en souffrance n'a aucun discernement. L'euthanasie est bien l'aboutissement de notre société mortifère, où tuer un semblable n'est plus tabou. Exit la dignité et la sacralité de l'individu, nous sommes devenus, comme dans les rayons de supermarchés, des objets. Objet cassé ou inutile = poubelle. Quel avenir pour un...

    Lire « Les idées claires quand on souffre ? »

    • Enfin des voix qui s'elevent et qui posent les VRAIS problèmes de l'euthanasie

    Publié par Vinciane BERCKMANS
    (Administratrice d'ASBL -VZW)

    Ce débat n'a pas vraiment eu lieu lors de la première loi et il est indigne d'un pays si riche de se poser maintenant la question si des êtres fragilisés par l'âge et/ou une maladie cognitive puissent vraiment décider sans "pressions extérieures". Mais que fait on pour développer les soins palliatifs? Merci pour ce site qui j'espère n'arrive pas trop tard ....

    Lire « Enfin des voix qui s'elevent et qui posent les VRAIS problèmes de l'euthanasie »

    • La part de raison

    Publié par Xavier DIJON
    (Prof em. Faculté de Droit, Namur)

    Réfléchissons. En 2002, le législateur belge a décidé que la vie humaine comme telle ne doit plus nécessairement arrêter le geste de mort. Un tiers en effet, appelé médecin, peut désormais faire passer impunément un autre être humain de vie à trépas, bravant ainsi l'interdit séculaire de l'homicide. Oui, dira-t-on, mais cette personne l'a demandé car elle était très souffrante. Soit. Mais, indépendamment des considérations pertinentes dont regorge la littérature psycho-médicale sur le nécessair...

    Lire « La part de raison »

  • Sur la mort par suicide assisté

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    La mort de Christian de Duve a fait couler beaucoup d'encre. Dans "Réussir sa mort", Fabrice Hadjadj commente un passage de "La dernière leçon" où Noëlle Châtelet rapporte les derniers moments de sa mère, Madame Jospin, qui avait décidé elle aussi de recourir à l'euthanasie. Nous reproduisons ici ces réflexions de Fabrice Hadjadj intitulées "Dernier sacrement" :

    Mme Jospin, la mère de Lionel et de Noëlle, était une sage-femme. Je ne crois pas néanmoins qu'elle fut une femme sage. Sa fille, dans un livre à la fois mièvre et barbare, le sentimentalisme ayant pour but de mieux en faire avaler le sadisme (le mot est à prendre dans un sens presque littéral, Noëlle Châtelet étant une spécialiste de Sade), prétend transmettre son enseignement sur le « comment mourir ». Le livre s'intitule La dernière leçon. Il obtint en 2004 le prix Renaudot des lycéens. Le ministère de l'Éducation nationale, après avoir béni sa circulation dans les classes de français, applaudit de bon cœur à cette récompense, car il faudra bien inculquer aux jeunes, dorénavant, les douceurs du suicide. Nul n'ignore sur ce point le militantisme de feue Mme Jospin, si active dans l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Elle y voyait la seconde bataille d'une guerre dont la première aurait été remportée, et qui concernait le droit à tuer des embryons dans une dignité non moins suffisante. Noëlle Châtelet répète cette leçon bien apprise: « Le choix de mettre fin à tes jours avait nom liberté. Une liberté, pour la sage-femme, indissociable de celle de la conception. Tu t’étais battue pour cela aussi, pour le droit à donner ou non la vie, toi qui accouchas les mères [Remarquez qu’il n’est pas dit : « Toi qui les fis avorter », ce que les mots précédents laissaient attendre, mais cette rhétorique de l'euphémisme et du renversement nous est désormais familière]. Choisir la vie, choisir la mort relevaient de la même exigence. Une même logique: "Tu verras, un jour nous l'aurons, ce droit à la mort digne. Tu verras, cette bataille, nous la gagnerons!." » Choisir, le maître-mot du consommateur pointilleux, de l'abonné à Que choisir? Non pas accueillir la vie, non pas consentir à la mort, mais tout ramener à l'étroitesse d'un caddie dans quoi mettre son baril de cyanure ou son embryon en pot.

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  • Rome, 15-16 juin : un congrès pour souligner le caractère sacré de la vie humaine

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    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier". (source)

  • Rome : le pape a béni les participants à la Marche pour la Vie

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    Sur Zenit.org :

    Le pape François encourage la Marche pour la Vie italienne, l'initiative européenne "Un de nous" et annonce un initiative du Vatican dans le cadre de l'Année de la foi consacrée àl'Evangile de la vie, l'encyclique de Jean-Paul II, les 15 et 16 juin.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    Source (J. Smits)

    A la surprise générale le pape François a participé à la 4e Marche pour la Vie à Rome qui a réuni 40.000 participants aujourd'hui : il a pris sa papamobile depuis le Palais apostolique pour saluer les marcheurs qui étaient en train de remonter  la Via della Conciliazione, et il les a bénis.

    Le déplacement avait été manifestement préparé, souligne Hilary White de LifeSiteNews, mais maintenu secret : le chemin du pape avait été préparé par des barrières qui l'encadraient le long de la Via della Conciliazione qu'il a parcourue à l'issue du Regina Coeli pour atteindre le point d'arrivée de la Marche à laquelle participaient notamment le Dr Xavier Dor, une représentante de la Marche pour la Vie française, Blandine Serieyx, des représentants de Droit de Naître en France et de nombreux délégués américains (comme la charmante et convaincante Lila Rose), irlandais, polonais et d'ailleurs.

    La Marche s'ouvrait avec un petit train touristique « détourné » pour l'occasion pour transporter des dizaines d'enfants portant des ballons et était émaillée de banderoles aux slogans clairs : « Non à la 194 » (la loi autorisant l'avortement), « Nous tuons notre avenir », « l'avortement est violence », « Halte au génocide ». D'ailleurs le maire de Rome, Gianni Alemanno, a pris la parole pour dénoncer le « massacre des innocents » que constitue l'avortement.

    Des jeunes, des vieux, des familles, mais aussi des congrégations religieuses défilant derrière leurs bannières participaient à la Marche : les Franciscains de l'Immaculée, notamment, et des religieuses priant ouvertement. L'institut du Verbe incarné, regroupant de nombreuses jeunes religieuses et jeunes prêtres, était lui aussi fortement et joyeusement représenté.

    Beaucoup de photos ici sur le site de Corrispondenza Romana. Et bien d'autres sur le blog « live » de la Marche ici.

  • François demande que l'embryon fasse l'objet d'une protection juridique

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    Les militants pro-life se mobilisent à Rome (Radio Vatican)

    Pour la première fois depuis le début de son pontificat, le pape François a ouvertement et solennellement abordé ce dimanche la question sensible de la défense de la vie dès sa conception. Quelque 30 000 participants à une marche pour la vie participaient à la prière du Regina Coeli sur la place Saint-Pierre. C’est une question importante – a commenté le Saint-Père avec gravité, évoquant la pétition lancée dans de nombreuses paroisses italiennes pour soutenir l’initiative européenne « Un de nous ». 

    Il s’agit de demander la protection juridique de l’embryon, contre toute manipulation et destruction, et d’assurer la défense de tout être humain dès le premier instant de son existence. Venus de plusieurs endroits d’Europe les manifestants avaient défilé du Colisée jusqu’au château Saint-Ange. Le pape François a par ailleurs signalé la tenue, les 15 et 16 juin prochains au Vatican, de la Journée de l’Evangelium Vitae, un moment important – a-t-il dit - pour tous ceux qui ont à cœur le caractère sacré de la vie humaine, thème central de l’Année de la foi. 

    Une initiative originale pour un enjeu majeur

    L’initiative citoyenne européenne « Un de nous » espère réunir un million de signatures. En vertu d’un nouveau règlement européen en vigueur depuis quelques mois, il faut et il suffit qu’un million d’électeurs de 7 pays différents signent cette Initiative pour que la Commission européenne soit tenue de reconsidérer la question du financement européen de la recherche sur l’embryon humain. Ce qui relève de la Commission et du Parlement européens, c’est le budget voté par ce dernier pour soutenir dans les états de l’Union et bien au-delà, les associations et programmes ayant directement ou indirectement comme conséquence le sacrifice d’embryons, soit dans le cadre d’une planification des naissances soit dans celui de la recherche. 

    Ces budgets n’ont jamais cessé d’être l’objet de controverses et de débats très vifs au niveau européen. Cette initiative citoyenne est d’autant plus originale que c’est l’une des toutes premières du genre à utiliser cette nouvelle disposition. Soutenue en France par la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques et le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine, elle permet à chacun de faire entendre sa voix. 

    La défense de la vie n'est pas un problème catholique

    L’enjeu est majeur. En France, une proposition de loi visant à lever l’interdiction de recherche sur l’embryon vient d’être temporairement bloquée par des députés, mais devrait revenir en discussion prochainement. En Italie, un pays confronté à un fort déclin démographique, l’initiative citoyenne a déjà obtenu le soutien du Forum des familles, des médecins et juristes catholiques, de la Communauté de Sant’ Egidio et de plusieurs mouvements dont l’Action catholique, Communion et Libération et les Focolari. Les organisateurs soulignent que « la défense de la vie n’est pas une « affaire catholique ».

  • France : un tribunal donne tort à des médecins euthanasieurs

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie en France : référé gagné ! Vincent Lambert vivra… Mais il reste menacé

    Extraordinaire victoire, samedi après-midi, pour le respect de la vie ! Devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, un référé-liberté plaidé en faveur de Vincent Lambert, 37 ans, a abouti à une ordonnance qui a reconnu le droit de ses parents et d’une partie de ses proches de s’opposer à ce qu’il soit tué lentement par l’arrêt de son alimentation.

    Me Jérôme Triomphe venait de plaider avec passion contre la mise à mort volontaire du patient, au nom de ses parents, de sa sœur et de son demi-frère ; Me Jean Paillot avait exposé l’éthique biomédicale qui exige le respect de la vie. L’audience, chargée d’émotion, avait duré plus de deux heures. Ils ont été entendus et compris.

    Vincent Lambert : oui, c’est le vrai nom de celui que jusqu’ici, dans un souci de discrétion visant à donner un maximum de chances aux démarches pour sauver sa vie, j’ai appelé « Hervé ».

    C’est un jeune homme frappé il y a quatre ans et demi par un accident de voiture qui l’a laissé gravement handicapé. D’abord maintenu dans un coma artificiel, il est resté ensuite pendant deux ans dans un coma végétatif. Puis il est entré dans un coma pauci-relationnel, qui correspond chez lui à un état de « conscience minimale plus » où existe une interaction avec l’environnement : Vincent peut suivre des yeux, réagir aux voix familières, manifester la conscience de ses émotions. Il sourit. Ou plutôt : il souriait.

    Depuis qu’une équipe médicale a décidé que, sa « qualité de vie » étant insuffisante, il convenait de lui couper l’alimentation et une bonne part de son hydratation en vue de le faire mourir, il pleure lorsque sa mère ou ses proches viennent le voir…

    Cet arrêt de l’alimentation et la diminution drastique de son hydratation, réduite de 3 litres au total à 500 ml par 24 heures, ont été mis en place depuis le 10 avril dernier, avec le consentement de son épouse, mais malgré l’opposition expresse de ses parents et d’une partie de sa famille qui n’ont été d’aucune façon entendus à propos de cette décision médicale, qui n’est rien d’autre qu’un arrêt de mort par cessation des soins.

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  • La vie d'un pionnier de l'avortement

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    Friday-Fax-Header-French.jpgExports toxiques : Harvey Karman, le Planning familial, et l’exploitation des victimes de viol

    NEW YORK, 10 mai (C-FAM) Les efforts des militants pour étendre le droit à l’avortement par l’exploitation des victimes de viol dans les zones de guerre rappellent à notre mémoire une campagne plus ancienne, l’affection dangereuse d’un homme pour les gadgets, et le procès pénal d’un médecin avorteur poursuivi pour meurtre.

    Une nouvelle campagne politique, mobilisant la rhétorique de l’aide humanitaire, cherche à venir à bout de l’interdiction américaine de financer l’IVG à l’étranger. Cette campagne ne semble pas se formaliser des conséquences désastreuses d’une campagne du même type, datant des années 1970, et qui exploitait le malheur des femmes enceintes des zones de conflit pour plaider en faveur d’un élargissement du droit à l’avortement. Cette campagne est devenue depuis l’étendard d’un militant zélé de l’avortement, Harvey Karman, qui en profitait pour tester du matériel abortif nouveau et controversé. En 1972, il expérimentait l’usage de ce matériel avec Kermit Gosnell. Leur essai manqué se transformait en ce que l’on nomme depuis le massacre de la fête des mères.

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  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique - Mai 2013

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    téléchargement.jpgAfin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : PRIER POUR LES POLITIQUES

    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : EUGéNISME : UNE DéRIVE INQUIéTANTE

    Entretien avec Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Actualité : APRèS LE VOTE DE LA LOI TAUBIRA

    Par Philippe Conte, responsable environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : LOI TAUBIRA : NON POSSUMUS !

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Eclairage : REGARD CHRéTIEN SUR L'HOMOSEXUALITé

    Entretien avec Marc-Antoine Costa de Beauregard, prêtre orthodoxe, docteur en théologie

    Témoignage : MON PèRE EST PARTI VIVRE AVEC UN HOMME

    Entretien avec Dany Morice

    Spiritualité : JOSEPH, MARIE ET NOTRE TEMPS

    Entretien avec Gilles de Christen

    Science et foi : LES TROIS MYSTèRES DE LA SCIENCE

    Par Jacques Vauthier, mathématicien, chargé de mission à l'Université de Corse

    Société : LE TEMPS DE VIEILLIR

    Entretien avec Jacques Jalon, ancien directeur de maison de retraite

    Chronique : MESSAGE AUX VEILLEURS

    Par la Mouche du Coche

    Evènement : CONFéRENCE-DéBAT SUR L'IDéOLOGIE DU GENRE

    Avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Pétition : STOP AU FINANCEMENT EUROPéEN DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Avec One Of Us

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton

    Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • L'écologie humaine

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    "L'écologie humaine, prendre soin de tout homme, de tout l'homme" est une initiative française qui se présente ainsi :

    L’écologie humaine est un courant de réflexion au service de l’action. Elle s’intéresse à ce qui constitue « tout homme et tout l’homme », pour promouvoir les politiques, les modes de vie et les pratiques qui prennent soin de l’humanité.

    Pluridisciplinaire, l’écologie humaine mobilise la philosophie, l’éthique, le droit, l’économie, les sciences humaines et les sciences de la nature etc., pour discerner ce qui fait l’essence de l’homme. Ouverte à tous, elle considère l’homme et son humanité comme un précieux patrimoine commun que chaque génération doit accueillir pour en prendre soin et le transmettre dans son intégrité aux générations futures.

    A l’heure où la nature de l’homme est menacée, l’écologie humaine relève un défi politique majeur : placer l’homme et son humanité au cœur de la société, comme mesure de toute chose.

    LES INITIATEURS DU PROJET :

    TUGDUAL DERVILLE : Fondateur d’A Bras Ouverts, mouvement d’accueil de jeunes porteurs de handicap, il est délégué général d’Alliance VITA, une association qui agit pour le respect de la vie et de la dignité humaine.

    PIERRE-YVES GOMEZ Économiste, il enseigne la stratégie et la gouvernance d’entreprise ainsi que la place de l’entreprise dans la société, et dirige l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises/EM LYON.

    GILLES HERIARD DUBREUIL Directeur de Mutadis, il a développé des activités de recherche et de conseil dans les domaines de la gouvernance des activités à risques et du développement durable.

    Site web : http://www.ecologiehumaine.eu/

  • L'adieu d'Eric de Beukelaer à Christian de Duve

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    Excellent billet de l'abbé de Beukelaer qui salue avec tact et intelligence le départ du Professeur de Duve. A lire ici : In memoriam Christian de Duve

    Retenons notamment les observations sur le choix de mourir euthanasié :

    Suicide médicalement assisté

    Tel Sénèque, Christian de Duve a choisi de quitter la vie au moment choisi par lui – afin de partir en pleine conscience. Acteur de sa vie jusqu’au dernier souffle. La culture chrétienne sans la foi, engendre un retour au stoïcisme. Une vertu lucide et sans autre espérance que la satisfaction d’avoir « bien vécu ». Comment ne pas respecter cela? Cependant, le respect n’empêche pas les commentaires. Je constate tout d’abord que la remarque que je faisais à l’époque du débat sur la loi belge dépénalisant l’euthanasie, se vérifie: Il ne s’agit pas tant d’un débat sur la fin de vie de personnes qui agonisent. La question de savoir si, en soulageant les souffrances un peu plus, on écourterait une vie de quelques jours, pouvait être laissée entre les mains des médecins. Non, cette loi ouvre – sans oser le dire – le débat sur le suicide médicalement assisté. Christian de Duve n’était pas agonisant ou aux prises à des douleurs insoutenables. Il était fatigué de vivre et ne voulait pas connaître la déchéance. Sans doute aussi, ce veuf récent souffrait-il de l’absence de son épouse tant aimée. Il a donc choisi de mourir. Je ne puis que respecter sa décision. Mais n’ayons pas peur des mots: cela s’appelle un suicide médicalement assisté. Si telle est la société voulue par une majorité de nos concitoyens, qui suis-je pour m’y opposer? Il n’empêche – cela me donne froid dans le dos. Une visiteuse de malades et mourants, me lança: « Quel terrible exemple pour les vieux! »  Surpris par la virulence de cette personne, d’habitude plus modérée que moi, je lui demandai ses raisons: « Je crains que nombre d’aînés qui se battent pour vivre, se sentiront désormais encouragés à mourir ». Vaste débat.