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Défense de la Vie - Page 60

  • Voir son enfant et écouter son coeur avant de se décider à l'avorter

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    IVG EN SLOVAQUIE : VOIR SON ENFANT ET ÉCOUTER SON CŒUR AVANT DE SE DÉCIDER

    22 novembre 2019

    La Slovaquie autorise actuellement l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse ou jusqu'à 24 semaines s'il y a un problème de santé. Le gouvernement slovaque réfléchit à des mesures pour réduire le nombre d’IVG pratiquées.

    Un projet de loi déposé au Parlement propose qu’une échographie du bébé et une écoute de ses battements de cœur soient pratiqués avant que la mère prenne sa décision d’avorter ou de le garder.

    Sources: Reuters, Rosa Furneaux (21/11/2019)

  • Nairobi : le lobby de l'avortement a raté son pari

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    D' sur le site de l'Incorrect :

    COMMENT LE LOBBY DE L’AVORTEMENT A RATÉ SON PARI À LA CONFÉRENCE DE NAIROBI DES 12-14 NOVEMBRE

    20 NOVEMBRE 2019

    Sur le site d’information polonais wPolityce.pl, le président de l’ONG Ordo Iuris Me Jerzy Kwasniewski, dévoile les dessous de cette conférence qui a tenté sans succès de faire reconnaître l’avortement « sûr » comme un moyen de réguler les naissances et comme un droit humain reconnu par la communauté internationale. Il y avait de gros intérêts financiers en jeu.

    L’organisation polonaise d’avocats et juristes Ordo Iuris était une des rares organisations pro-vie à avoir réussi à se faire inviter à la Conférence internationale sur la population et le développement (ICPD) organisée du 12 au 14 octobre à Nairobi, au Kenya, par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ainsi que par les gouvernements du Danemark et du pays hôte.

    Kwasniewski explique comment les organisateurs de ce sommet ont tenté d’imposer un document final sans donner la possibilité aux États membres de le modifier pendant la conférence, comme cela avait toujours été le cas pour les conférences précédentes (comme à la fameuse Conférence du Caire, dont on célébrait le 25e anniversaire à Nairobi) puisqu’une majorité de pays n’acceptent pas l’idée d’un droit à l’avortement :

    « Les organisateurs du sommet de Nairobi avaient décidé de changer complètement la méthode pour la préparation du sommet. Le document final a été préparé et approuvé par les organisateurs en septembre et il devait être simplement approuvé par les participants au sommet. (…) Le sommet ne devait durer que trois jours pour qu’il n’y ait pas de temps pour réfléchir sur le contenu du document. Mais d’un autre côté, la présentation du document en septembre a permis de réunir, sous le leadership des États-Unis et du secrétaire d’État Pompeo, un groupe de dix-neuf pays représentant plus d’un milliard de personnes. Ce groupe de pays s’est clairement opposé aux tentatives de redéfinition des droits de l’homme. (…) Le couronnement naturel de cette confrontation a été l’annonce par le Vatican, une semaine avant le sommet, qu’il ne participerait pas à ce sommet dans la mesure où ce n’était pas pour lui un sommet de l’ONU puisque le mode de préparation du document final ne respectait pas les règles de l’ONU. (…) »

    Plus loin, l’avocat polonais explique le rôle joué par son pays :

    « La diplomatie polonaise s’est jointe à la résistance contre la redéfinition, en y introduisant l’avortement, du programme du Caire [adopté en 1994, NDLR] dès le mois de septembre, quand Mark Pompeo a écrit au ministère de la Santé polonais pour lui demander de se joindre à l’opposition contre le document final qui avait été annoncé pour Nairobi. À ce moment-là, la Pologne puis la Hongrie ont rejoint cette coalition de dix-neuf pays. (…) On peut donc dire que même à l’intérieur de l’Union européenne il n’y a pas unanimité en faveur de changer le programme de l’ICPD du Caire ».

    Kwasniewski explique aussi l’objectif concret poursuivi par les organisateurs de la Conférence de Nairobi :

    « Il s’agit d’une agence de l’ONU, et le nombre de 170 pays qui participaient au sommet de Nairobi permettait aux organisateurs de prétendre qu’il s’agissait d’un sommet de l’ONU. Par ailleurs, et c’est le plus important, il y avait les engagements présentés toutes les deux heures par les différents pays pendant le sommet. Chaque pays avait 3 ou 4 minutes pour présenter ses engagements en faveur des objectifs du sommet, et l’idée était d’arriver à accumuler environ 300 milliards de dollars pour la réalisation de ces objectifs. Il s’agit de sommes qui seront gérés par le Fonds des Nations Unis pour la Population pour la réalisation du programme de l’ICPD telle que redéfini, et qui couvrirait donc cette fois l’avortement. D’où l’implication très forte, sous la forme de différents panels et conférences, de Planned Parenthood qui était responsable de conduire certains événements aux côtés de l’UNICEF ou par exemple d’un fabricant de pompes à vide abortives, car l’industrie de l’avortement devait être le bénéficiaire direct de la redéfinition du programme de l’ICPD du Caire en ouvrant celui-ci à l’avortement et en débloquant la somme énorme de 300 milliards de dollars.

    Mais, premièrement, il n’a pas été possible de cumuler des déclarations pour 300 milliards de dollars et, deuxièmement, il n’a pas été possible d’obtenir l’unanimité qui aurait permis au Fonds des Nations unies pour la population de modifier ses programmes d’aide. »

    Les pays qui se sont opposés à l’adoption du document final, et qui ne lui ont donc pas permis d’avoir valeur de document reconnu par l’ONU avec des conséquences sur la mission de Fonds des Nations unies pour la population, sont les États-Unis, la Russie, le Brésil, la Pologne, la Hongrie, ainsi que plusieurs pays d’Amérique latine, d’Afrique et du monde musulman.

    Echo plus mitigé ICI

  • L'avortement à 18 semaines : le président de la Société Médicale Belge Saint-Luc monte au créneau

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    D'Angélique Tasiaux sur cathobel.be :

    Avortement : Haro du monde médical croyant belge

    Des médecins catholiques sortent de leur habituelle discrétion et s’invitent dans le paysage médiatique, avec un appel lancé à l’ensemble des parlementaires belges. Leur propos vise à une défense de l’éthique médicale, leur éthique.

    Le courrier adressé aux parlementaires du pays répond à la possible extension de la loi sur l’avortement. Nouvellement président de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le docteur Henri Marechal nous confirme redouter une atteinte, voire une restriction, à la liberté de conscience individuelle. « C’est clair. Beaucoup de gens s’occupent des répercussions sur les femmes. Ici, j’ai voulu prendre un autre angle d’attaque. La liberté de conscience est progressivement restreinte et risque de disparaître. Il y a d’ailleurs des pays européens, comme la Norvège et la Suède, qui ne la reconnaissent pas. » Et le médecin de pointer deux situations concrètes: « nous redoutons d’être obligés de référer nommément des femmes qui avortent et, par ailleurs, d’être obligés d’y participer ». Ces dernières années se développe l’idée commune selon laquelle « les médecins sont là pour pourvoir aux droits des patientes » et comme l’avortement est un droit, il n’y a qu’un pas vers une obligation à pratiquer l’acte lui-même. Les médecins catholiques craignent d’y être contraints, par exemple en cas de garde ou lors du remplacement d’un médecin absent.

    Un soin banal, vraiment?

    « La position de la Belgique et de l’Europe est très progressiste, c’est-à-dire que peu de régions au monde veulent forcer les médecins. Nous ne sommes pas la règle, mais plutôt une exception », observe encore le médecin. Ces dernières années, apparaît « une banalisation dans les discours et dans les actes. C’est le drame de la légalisation qui introduit une normalisation. Ce qui procède de la normalisation, c’est que l’avortement devient un soin. On peut discuter des traitements, mais on doit les soins aux patients… » Cruciale, la parole permet de dénouer des nœuds. Or souvent, par crainte d’interférer dans la vie des gens, le silence opère… « On n’aime pas aborder des sujets qui vont contre l’air du temps. Il n’est pas facile d’aller à contre-courant. C’est fatigant et ça demande un effort! Pourtant, il ne faut pas se soustraire aux questions », affirme le médecin croyant. Installé dans la commune d’Anderlecht depuis 30 ans, le généraliste évoque « le lien de confiance » qui se construit, jour après jour, avec les patients, grâce à un « discours en confiance. Leur situation et leur décision sont prises en compte et non jugées. Un tel lien n’est pas rompu à travers les événements », quels qu’ils soient. Convaincu que « l’avortement inflige une blessure », il reconnaît toutefois que « la décision n’est jamais facile. Il est impossible de revenir en arrière. C’est poignant de voir les interférences et les répercussions graves d’un avortement dans la vie ». A ses yeux, « l’avortement inflige une blessure. C’est un acte extrême ». Aussi éprouve-t-il « de la compassion par rapport aux victimes » que sont pour lui ces femmes. Et de conclure avec l’histoire d’une jeune femme enceinte d’un père inconnu, qui a choisi de garder son bébé. « Vingt-cinq ans plus tard, cet enfant, devenu un homme et père à son tour, lui donne une famille. La seule qu’elle possède… »

    Angélique Tasiaux

    Illustration (c) AdobeStock

  • Parlement européen : des femmes enceintes se joignent à l'assemblée pour fêter les 30 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant

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    Des femmes enceintes au Parlement européen pour fêter la Convention internationale des droits de l’enfant ! (source)

    20/11/2019

    C'est en présence de la Reine Mathilde que le Parlement européen a organisé ce 20 novembre une conférence pour fêter les 30 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant. Plusieurs femmes enceintes se sont jointes à l'assemblée : elles ont voulu porter la voix des enfants à naître, encore incapables de s'exprimer mais dont la vie mérite protection selon cette même Convention.

    En effet, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant, ratifiée par la Belgique le 20 novembre 1989, prévoit dans son préambule que « l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

    Lors de l'ouverture de la conférence, le Président du Parlement européen David Sassoli a rappelé que « le droit des enfants à vivre et à s'épanouir » n'était pas encore acquis partout : « Des milliers d'enfants meurent chaque jour, quel drame... Autant de sourires d'enfants que nous ne verrons pas. Les enfants vulnérables ont aussi des projets, des droits et des aspirations. Vue leur vulnérabilité, ils doivent être protégés contre toute forme d'abus et de violence. »

    Un événement qui résonne de façon toute particulière, à l'heure où la Belgique se pose la question d'autoriser l'avortement sur demande jusque 4 mois et demi de grossesse.

  • Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

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    Du Bulletin d'Information de l'institut Européen de Bioéthique :

    Avortement jusque 4 mois et demi : au parlement belge, le débat de fond semble confisqué

    Ce mercredi 20 novembre, en Commission de la Justice à la Chambre, les députés ont entamé les discussions sur la proposition de loi visant à assouplir les conditions d'accès à l'avortement. Les auteurs de la proposition auraient voulu déjà voter le texte au sein de la commission, mais la discussion générale s'est prolongée et ce premier vote est reporté à mercredi prochain.

    Les quatre partis qui ne soutiennent pas l'allongement du délai légal pour avorter ni la dépénalisation totale de l'avortement (cdH, CD&V, NV-A et Vlaams Belang), ont exprimé ce matin leurs préoccupations, avertissant qu'il serait irresponsable de légiférer sur la question sans données précises sur la pratique de l'avortement depuis 2011.

    Selon Els Van Hoof (CD&V), ces propositions de loi « brisent le nécessaire équilibre à maintenir entre les intérêts de la femme et ceux de l'enfant à naître ». Citant le dernier rapport de la commission d'évaluation de l'avortement aux Pays-Bas, qui indique que 472 femmes belges ont été avorter dans ce pays, la députée note qu'on ne sait pas à quel stade de la grossesse ces femmes se trouvaient (possiblement aussi avant 12 semaines), ni les raisons qui les ont amenées à avorter aux Pays-Bas. En commission, Els Van Hoof a également osé décrire les méthodes d'avortement pendant le deuxième trimestre de grossesse, plus lourdes physiquement et psychologiquement, et plus risquées pour la santé de la femme : à savoir le déclenchement de l'accouchement (précédé de l'euthanasie du foetus ou suivi de son décès dès qu'il quitte le ventre de sa mère), et de celle de la dilatation du col de l'utérus avec extraction du foetus, souvent par morceaux.

    La députée Valérie Van Peel (NV-A) a souligné la gravité des enjeux éthiques de la proposition de loi : « Un débat éthique demande d'examiner le sujet en prenant en considération toutes les parties concernées : la femme, l'entourage de la femme, le foetus, les médecins. » Pour la députée, il faut que la société réalise ce que signifie un avortement à 18 semaines.  Quant au délai obligatoire de réflexion qu'une majorité veut limiter à 48h, elle a rappelé que « ce délai de 6 jours vise à protéger les plus faibles : des femmes qui sont sous pression, qui ont besoin de temps, parfois pour changer d'avis et garder l'enfant. »

    Les quatre partis ont soulevé de nombreuses questions auxquelles la majorité n'apporte pas de réponse : pourquoi 18 semaines (et pas moins, ou plus ?) ; pourquoi raccourcir le délai de réflexion à 48h (et pas moins, ou plus ?) ; quelles sont les femmes qui vont avorter aux Pays-Bas, et pour quelles raisons ? Qu'en sera-t-il du médecin qui pratique un avortement au-delà du délai légal en accord avec la femme ? Comment sera-t-il poursuivi ?

    Dans une déclaration du 12 novembre, les évêques de Belgique adressaient les mêmes questions : "Où est la limite ? Pourquoi justement là (18 semaines) ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?" Quant à la requalification de l'avortement comme acte médical, relevons leur avertissement : "Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre."

    Autant de questions qui risquent de ne recevoir aucune réponse avant l'adoption de la loi par une majorité pressée d'en finir.

  • Avortement, homosexualité, migration, franc-maçonnerie : le coup de gueule des évêques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert

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    Le coup de gueule des évêques (source)

    Les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau ‘’dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et l’homosexualité’’. Avant-hier à Thiès, à l’issue de leur session ordinaire, ils ont dressé un tableau sombre des pratiques déviantes en cours dans ces différents pays. De la franc-maçonnerie à la migration irrégulière, en passant par l’homosexualité, la sécurité, les saisies récurrentes de stupéfiants, rien n’a été laissé en rade par les hommes d’église.

    Les défis de l’heure et les questions cruciales qui affectent toutes les couches de la société interpellent, au premier plan, les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau. Les chefs de diocèse qui ont tenu leur assemblée générale à Thiès, dans la paroisse Jésus Bon Pasteur, du 11 au 17 novembre, ont exprimé leur sentiment d’insatisfaction quant à la gestion de plusieurs fléaux qui freinent le développement des États et troublent les peuples.

    Dans ce diagnostic ‘’salé’’, les évêques ont mis le curseur sur les questions délicates de la franc-maçonnerie, de l’homosexualité, de la migration clandestine…

    Concernant l’homosexualité et même l’avortement, les évêques, dans la résolution finale lue par l’évêque du diocèse de Ziguinchor, font montre de leur désaccord pour toute initiative visant à vouloir les légaliser dans ces différents pays respectifs. ‘’Devant les déviations morales parfois soutenues dans les réseaux sociaux, les évêques réaffirment la position de l’Église universelle de lutter contre toute idéologie visant à considérer le corps humain comme un objet dont on peut disposer sans aucune référence aux valeurs spirituelles et morales. C’est pourquoi, tout en se réservant le droit de porter un jugement sur les choix des individus au nom du respect de la dignité de la personne humaine, ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’avortement et l’homosexualité’’, prévient monseigneur Paul Abel Mamba Diatta.

    La franc-maçonnerie et la multiplication des loges interpellent aussi les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau. C’est pourquoi ces derniers mettent en garde tous les chrétiens qui seraient tentés de verser dans de telles pratiques. ‘’La question de la franc-maçonnerie et des loges franc-maçonniques préoccupe également les évêques. C’est une réalité qui touche toutes les couches sociales et religieuses du monde. Aussi, mettent-ils en garde tous les chrétiens contre les dangers d’ordre spirituel de telles pratiques. Les évêques réaffirment clairement que de pareilles pratiques sont incompatibles avec la foi catholique’’, poursuit le premier vice-président de la conférence, soulignant au passage que les évêques se réjouissent du bon déroulement de l’élection présidentielle en Mauritanie du 22 juin dernier.

    Tous félicitent, ajoute-t-il, la maturité démocratique dont a fait montre la population mauritanienne et prie pour la Guinée-Bissau qui va en élection dans une semaine.  

    La migration et les jeunes dans le cœur des évêques

    Au cours de leurs travaux qui ont duré plus d’une semaine, les évêques ont également abordé la question ‘’cruciale’’ de la migration irrégulière qui touche la jeunesse africaine. Sur ce cas précis, ils appellent les jeunes des différents diocèses ‘’à prendre conscience des dangers d’une telle migration’’ et les invitent à s’investir pour développer leur propre pays. ‘’Les évêques sont émus du traitement inhumain dont beaucoup de jeunes émigrés sont victimes. Ils dénoncent fermement le non-respect des droits des migrants et surtout les meurtres dont ils sont victimes. En outre, ils convient les gouvernants de nos pays à poursuivre les efforts entrepris pour améliorer les conditions de vie des jeunes de nos pays’’, s’indignent-ils. (...)

  • Ce qu'est un foetus à 18 semaines de grossesse

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    On sait que les nouvelles propositions de lois qui ont malheureusement toutes les chances d'aboutir autoriseront la pratique de l'avortement jusqu'à 18 semaines...

    De doctissimo.fr :

    Le fœtus à 18 semaines de grossesse

    Avec ses 20 cm et ses 240 g, bébé donne de plus en plus de coups de pied. Sa croissance reste très rapide et ses muscles poursuivent leur développement. Il mesure 20 cm et pèse près de 240 g. Ses sens continuent de s’affiner. Il possède désormais 12 à 14 milliards de cellules nerveuses. Il réagit donc de plus en plus aux stimuli extérieurs ! Amusez-vous à lui parler ou à caresser votre ventre.

    et sur passeportsante.net :

    En cette 18ème semaine de grossesse (20 SA), le bébé mesure 20 cm et pèse 240 g. Au cours de ce 5ème mois de grossesse, il va prendre 3 à 5 cm et doubler son poids.

    Le bébé alterne phases de sommeil (18 à 20 h par jour) et phases d’activité durant lesquelles il est très actif. Grâce à ses muscles qui se sont bien développés et à l’espace dont il bénéficie encore dans le liquide amniotique, ses mouvements sont de plus en plus amples et vigoureux. Il se retourne, fait des galipettes, donne des coups de pied, joue avec son cordon ombilical. Certains bébés sucent même déjà leur pouce. Parfois, une bosse apparaît sur le ventre de la future maman : il s’agit peut-être d’un pied ! Ces mouvements contribuent à la formation de ses articulations, en stimulant les cellules.

    Sa peau commence à s’épaissir, mais elle est encore très fine et laisse apparaître en transparence les capillaires. Elle est recouverte d’une substance cireuse et blanchâtre, le vernix caesosa, produit par les glandes sébacées. Ce vernis le protège du liquide amniotique et servira de lubrifiant lors de l’accouchement. Sous sa peau commence à s’accumuler de la graisse, dite « graisse brune », qui contribuera à réguler sa température après la naissance en préservant la chaleur de son corps.

    L’ossification de son squelette se poursuit.

    Il est désormais possible d’entendre son cœur avec un simple stéthoscope. De son côté, le fœtus est lui aussi de plus sensible aux sons qui l'entourent, à l'intérieur et à l'extérieur du ventre de sa maman. Il peut même sursauter face à un bruit intense.

    Il boit beaucoup de liquide amniotique, si bien qu’il a souvent le hoquet.

    La multiplication des cellules nerveuses est terminée. Elles ont atteint leur nombre définitif : 12 à 14 milliards. Les connexions entre le cerveau et les muscles se poursuivent, tout comme le processus de myélinisation qui permet la bonne transmission de l’influx nerveux entre le système nerveux central et le système nerveux périphérique. Très bientôt le cerveau sera capable d’envoyer des messages aux différentes parties du corps.

  • Un (très) léger frémissement pro-vie aux Pays-Bas

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    LES JEUNES NÉERLANDAIS SONT MOINS FAVORABLES À L'AVORTEMENT ET À L'EUTHANASIE QUE LEURS PARENTS

    18 novembre 2019

    Une étude de l’Université de Tilburg révèle que les jeunes adultes néerlandais ont des positions plus favorables à la vie que leurs ainés, particulièrement en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie.

    Quelques 7000 jeunes adultes ont été interrogés sur des questions telles que l'avortement, l'euthanasie, le suicide et l'homosexualité... Si la majorité reste favorable au libre choix sur ces questions, 8,1% des personnes dans la vingtaine et 11,5% des trentenaires pensent que l'avortement n'est jamais justifiable, contre seulement 7% des plus de 40 ans.

    Sources: Dutch News (15/11/2019)

  • Bruges : un cas d'euthanasie infantile pratiqué sans l'accord des parents?

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    Ce cas dramatique est rapporté par la Nuova Bussola Quotidiana alors que nous n'en trouvons aucune trace dans les médias belges :

    Euthanasie infantile forcée, le scénario se répète en Belgique

    18-11-2019

    Après Charlie, Isaiah et Alfie, le scénario se répète en Belgique avec Maciej, 6 ans, souffrant de cardiomyopathie et de lésions cérébrales. Les médecins refusent d'autoriser l'obtention de nouveaux conseils médicaux et les dossiers médicaux sont inaccessibles. A présent, on assiste à la décision de retirer le ventilateur et au combat des parents qui s'y opposent. Une campagne débute qui touche aussi l'Italie.

    Jeudi, les médecins de l'hôpital Sint-Jan à Bruges, en Belgique, retireront le masque respiratoire du petit Maciej, malgré les signes évidents d'une conscience minimale qui permet à l'enfant de serrer la main, d'ouvrir les yeux et de réagir au contact de ses parents.

    Après Charlie Gard, Isaiah Haastrup et Alfie Evans, les cas d'abandon thérapeutique et de déni obstiné du droit au traitement, même dans des conditions stables qui ne sont pas liées à la phase terminale d'une maladie, continuent de se multiplier dans de nombreux pays d'Europe du Nord où la culture euthanasique a submergé les lois et les rouages ​​du système de santé.

    Maciej est un garçon de 6 ans qui a développé une forte fièvre 6 mois après sa naissance, ce qui lui a causé des lésions cérébrales. Lors de ce premier épisode grave, les médecins ont dit aux parents qu'il ne restait plus rien à faire. Cependant les organes de Maciej ont continué de fonctionner parfaitement après le débranchement des supports essentiels.

    Après un prompt rétablissement, la famille a pu ramener l'enfant à la maison. Maciej a toutefois été classé comme personne handicapée à la suite d'un diagnostic de cardiomyopathie. La famille s'est toujours efforcée de fournir les meilleurs soins possibles à son enfant, mais malheureusement, tout a changé le 3 novembre. Maciej a de nouveau été hospitalisé à l'AZ Sin-Jan à Bruges ce matin-là. Tout s'est passé comme la fois précédente avec Maciej qui avait une forte fièvre.

    Lorsque la famille est arrivée aux urgences, le même médecin, qui leur avait dit de prendre congé de leur fils quelques années plus tôt, a annoncé qu'on ne l'emmènerait pas en unité de soin, car il n'y avait aucun espoir et qu'on ne pourrait pas l'aider. Quand le père lui a demandé de notifier sa décision par écrit, les parents racontent que le médecin a changé d'avis et a décidé d'emmener Maciej dans l'unité de soin.

    Au cours de ces semaines, l'enfant a passé des tests de sevrage en respirant sans respirateur, mais les médecins insistent sur le fait qu'il n'y a plus d'espoir et qu'il doit être retiré du système de survie, même sans le consentement de ses parents. De plus, les médecins n'autorisent pas les parents à demander un deuxième avis médical. Ceux-ci n'ont toujours pas reçu de copie du dossier médical mais les médecins font pression pour que le ventilateur soit retiré le jeudi 21.

    La course contre la montre n’exclut pas de possibles interventions de la Pologne et d’autres acteurs de la communauté internationale. L'Italie est également impliquée d'une certaine manière, étant donné que la famille a donné à SteadfastOnlus mandat pour agir dans les sphères médicale, juridique, des médias et des collectes de fonds.

  • Belgique : prolonger le délai légal de l’interruption de grossesse ? selon un sondage RTL/TVI en cours, 72% des Belges sont actuellement contre

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    C'est pas tous les jours dimanche - RTL TVI a créé un sondage présenté en forme de dilemme: prolonger le délai légal de l’interruption volontaire de grossesse en Belgique de 12 à 18 semaines, est l'une des modifications de la loi prônée par plusieurs partis. Jusqu'à quand faut-il autoriser les avortements ?

    Selon le sondage RTL en cours  72%  optent actuellement  pour le « moindre mal » de 12 semaines. Le rtl facebook live de Deborsus d’hier, relatait un 50/50 mitigé parmi la population. Cela est-il à amplifier ? Si vous pensez que mieux vaut mal voter (12 semaines) que s’abstenir, voici le lien :

    https://www.facebook.com/1033191353387531/posts/3374182929288350?sfns=mo

    Ref. C'est pas tous les jours dimanche - RTL TVI

    Toute la question étant de savoir si tuer à 12 semaines est moins grave qu’à 18….

    JPSC

  • 1500 médecins néo-zélandais disent non à l'euthanasie

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    EN NOUVELLE ZÉLANDE, "DOCTOR SAY NO" : 1500 MÉDECINS OPPOSÉS À L'EUTHANASIE, LA LOI EST CEPENDANT VOTÉE PAR LE PARLEMENT

    12 novembre 2019

    En Nouvelle Zélande, le Parlement a voté mercredi, à 69 voix pour et 51 contre, le projet de loi qui doit autoriser les malades ayant moins de six mois à vivre, à demander une aide médicale à la fin de vieElle devra être approuvée par deux médecins.

    Plus tôt dans la semaineune lettre ouverte « Doctor say No » appelait les députés à voter contre le projet de loi « Choix en fin de vie » qui veut autoriser l’euthanasie. Elle a reçu sa 1 500ème signature.

    Le Docteur Sinead Donnelly, spécialiste en médecine palliative de Wellington et organisatrice de l'événement, se dit très touchée par cette mobilisation. « Nous avons commencé par un site Web très simple d'une page qui vient de faire boule de neige, ce qui met en lumière les préoccupations importantes des médecins au sujet de ce projet de loi ».

    La lettre ouverte déclare que « les médecins ne veulent pas participer au suicide assisté », et rappelle la position de l'Association Médicale Mondiale et de l'Association Médicale Néo-Zélandaise qui expliquent que « le suicide assisté et l'euthanasie sont contraires à l'éthique, même s'ils sont rendus légaux ». L'Association Médicale Mondiale qui représente les médecins de 123 pays a réaffirmé le mois dernier que l'euthanasie ne faisait pas partie de la pratique médicale (cf. Les médecins du monde confirment leur opposition à l'euthanasie et au suicide assisté).

    Selon le Dr Donnelly, le projet de loi sur les « choix de fin de vie » « n'inclut les médecins que pour rechercher une légitimité médicale ». « Tuer, n’est pas soigner. Tuer n'exige pas de compétences médicales, mais l'abandon de l'éthique médicale ».

    La question divise l’opinion publique, devant le Parlement à l’heure du vote, certains manifestaient pour demander : « Aidez-nous à vivre et pas à mourir ». Aussi la loi n’entrera en vigueur « que si le peuple néo-zélandais l'approuve par référendum lors de l'élection de 2020 ». A cette occasion, le ministère néo-zélandais de la justice envisage de réunir une équipe spéciale pour lutter contre la « désinformation et la manipulation » dans la période précédant les élections.

    Sources: Scoop, ENDS (10/11/2019) - The Guardian, Charlotte Graham-McLay (13/11/2019)

    au Luxembourg également, il y a de fortes réticences à l'égard de l'euthanasie au sein du corps médical... mais on va y remédier!

  • Les évêques de Belgique et le nouvel élargissement des conditions de l'avortement

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    Résultat de recherche d'images pour "conférence épiscopale de belgique"

    Nouvel élargissement des conditions de l'avortement

    Déclaration des évêques belges

    Un an à peine après avoir sorti l'avortement du Code pénal dans notre pays, on envisage une nouvelle révision de la loi sur l'avortement. On veut élargir la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à la dix-huitième semaine de grossesse et réduire le délai de réflexion obligatoire de 6 jours à 48 heures.
    Au-delà d’une modification dans la pratique, il s’agit d'un changement dans la signification de l'interruption de grossesse : l'avortement devient une intervention médicale ordinaire.

    La loi peut, bien sûr, envisager l'avortement comme un simple acte médical. Mais il ne sera pas vécu ainsi. On peut en sortir bouleversé et désespéré. En suggérant qu'il s'agit d'une intervention ordinaire, la loi ne tient nullement compte du ressenti et du vécu de ces personnes. Pourquoi encore solliciter conseil ou aide ? Dès le départ, on risque de prendre les questions à la légère. Désarroi et solitude n’en seront que plus exacerbés. Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre. C’est applicable tant au médecin qu'à la femme concernée. Invoquer la notion de liberté de conscience sera aussi de plus en plus difficile même si on la maintient.

    L'état de droit garantit la protection de la dignité humaine et de l'intégrité physique de chacun. N'en est-il pas de même pour une vie humaine à naître ? Pourquoi faire comme si ce n'était pas encore la vie ? Où est la limite ? Pourquoi justement là ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?

    Des avertissements ont retenti dans la presse, dans les milieux médicaux et universitaires. Ils ne proviennent pas d’une perspective idéologique particulière. Ce problème concerne toute la société et chacun de nous. Comme si les arguments n'avaient plus d'importance.

    Il est incompréhensible qu'une question d’une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable.

    Le Cardinal Joseph De Kesel et les évêques de Belgique