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Défense de la Vie - Page 62

  • L'avortement, enjeu majeur des prochaines élections américaines

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    L'AVORTEMENT, UN ENJEU MAJEUR DES PROCHAINES ÉLECTIONS AMÉRICAINES

    17 janvier 2020

    Le Planned Parenthood a prévu de dépenser 45 millions de dollars pour les élections de 2020. Selon la directrice exécutive de Planned Parenthood Votes, Jenny Lawson, « jamais les enjeux n'ont jamais été aussi importants ». Elle craint que la Cour suprême ne remette en cause l’arrêt Roe v. Wade (cf. Etats-Unis : l'avortement devant la Cour Suprême ) qui a ouvert l’accès à l’avortement. La Cour devrait en effet entendre d'ici l'été les premières affaires liées à l'avortement depuis que la nomination par le président Trump des juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh en 2017 et 2018. L'une de ces affaires porte sur une mesure adoptée en Louisiane en 2014, qui exige que tout médecin qui pratique un avortement soit admis dans un hôpital local. Une décision confirmant la loi pourrait faire de la Louisiane le premier État sans accès légal et pratique à l'avortement depuis la décision Roe v. Wade.

    La somme doit servir à financer l'élection présidentielle ainsi que les courses au Congrès et à la Chambre des représentants. La campagne Planned Parenthood Votes serait distincte financièrement et structurellement de la principale organisation du Planned Parenthood qui gère les cliniques.

    La campagne se concentrera sur neuf États clés : Arizona, Colorado, Floride, Michigan, Minnesota, New Hampshire, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin. L'argent sera consacré à la publicité numérique, à la télévision et à la radio, au démarchage et aux envois postaux.

    Jenny Lawson a déclaré que le Planned Parenhood était largement satisfait des propositions du parti démocrate sur le droit à l'avortement : « Les candidats démocrates ont collectivement les politiques les plus audacieuses que nous ayons jamais vues en matière de droits génésiques », a-t-elle déclaré.

    Publié début janvier, le rapport annuel de l'organisation montre que le groupe a reçu 617 millions de dollars de fonds publics pour l'exercice financier se terminant en juin. Ce chiffre représente environ 37 % de son financement global, soit une augmentation d'environ 9 % par rapport à l'année précédente.

    Les opposants à l'avortement sont également prêts à intensifier leurs actions avant les élections. La liste Susan B. Anthony a déclaré à l'été 2019 qu'elle dépenserait 41 millions de dollars pour « contester agressivement, éroder et finalement renverser l'arrêt Roe v. Wade ».

    Sources: The Hill, Zack Budryk (16/01/2020) - Fox news, Sam Dorman (16/01/2020)

  • Les intellectuels chrétiens appelés à se lever

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    D'Eric de Beukelaer dans la Libre de ce 9 janvier, p. 41, cette chronique de bon aloi sinon que le cher chanoine se croit obligé de stigmatiser au passage "un pseudo-catholicisme identitaire" qui, selon lui, bénéficierait d'un "retour en grâce" (!?) et serait l'héritier de Maurras ("condamné par Pie XI" mais dont la condamnation fut levée par Pie XII en 1939), et aussi l'héritier "des régimes pétainiste et franquiste"... Que dire alors du pseudo-catholicisme libéral ? Ou du pseudo-catholicisme marxisant ? Ou encore du pseudo-catholicisme moderniste ? Tous ces pseudo-catholicismes dévoyés nous paraissent bien plus influents et bien plus présents que celui qu'évoque Eric de Beukelaer. 

    Intellectuels chrétiens, levez-vous

    Le catholique belge se veut "modéré" et craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Pourtant, il est temps qu’il fasse entendre sa voix. Il y a quelques années, je participais à un débat sur l’avortement. Comme à mon habitude, j’évoquai le besoin de défendre la vie humaine à naître, en me gardant bien de juger les femmes en détresse. Ma contradictrice, une intellectuelle laïque, me répondit abruptement : "Voir en l’embryon autre chose qu’un ensemble cellulaire dont décide celle qui en est porteuse, c’est polluer un débat de santé publique avec des présupposés religieux." À ce moment précis, je me rendis compte que les divergences éthiques entre chrétiens et laïques sont surtout dues au fait que nous jaugeons une même réalité avec d’autres lunettes. De fait, je ne connais aucun laïque sérieux qui prétende que l’avortement est un acte facile ou agréable, ni aucun chrétien équilibré qui souhaite accabler les femmes qui avortent. Bref, les deux camps posent un regard assez consonant sur la situation, mais ils le font avec des lunettes différentes. Une partisane de l’élargissement de la dépénalisation de l’avortement, déclara récemment dans la presse : "À 12 ou 18 semaines, avorter n’est pas supprimer une vie. C’est choisir la sienne." Belle illustration des lunettes de l’anthropologie individualiste, que promeut la laïcité philosophique : être libre, signifierait choisir souverainement sa vie. Et donc la femme enceinte serait seule maîtresse de son ventre. L’embryologie apprend cependant qu’une vie nouvelle surgit dès la fécondation de l’ovule. Le chrétien jauge l’avortement avec les lunettes de l’anthropologie personnaliste : pas de liberté sans respect de l’altérité. Dès lors, la liberté de la femme enceinte ne peut se réaliser qu’en prenant en compte cette vie en devenir, qu’elle porte en son sein.

    Un laïque peut-il être aussi généreux qu’un chrétien ? Bien sûr, mais son altruisme se fonde sur un choix individuel et non sur une grammaire de l’existence, comme l’enseigne l’idéal personnaliste. Traditionnels défenseurs du personnalisme, les intellectuels chrétiens se font - hélas - discrets dans la société belge. Ils ne sont pas légion, les politiques, académiques ou hommes d’affaires, qui s’affichent publiquement en son nom. Pourquoi ? Parce que le dogme individualiste est puissant et qu’il est ardu de se mouiller à contre-courant des évidences sociales. Parce qu’on répète à l’envi que personne ne devrait "imposer ses convictions" aux autres. Parce que le catholique belge se veut "modéré" et qu’il craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Surtout depuis le retour en grâce, dans une société en deuil de repères, d’un pseudo-catholicisme identitaire - héritier de Charles Maurras (dont la pensée fut condamnée en 1926 par Pie XI) et des régimes pétainiste ou franquiste. L’intellectuel chrétien se contentera donc souvent de promouvoir des "valeurs", tellement passe-partout ("être ouvert et tolérant"), qu’elles en deviennent insignifiantes.

    Intellectuels chrétiens, levez-vous. Le pays a besoin d’entendre votre voix. Une voix avec sa tonalité propre : jamais agressive, ni même défensive, mais assertive, c’est-àdire décomplexée, joyeuse, sans haine, ni barrières. "Heureux les doux, ils posséderont la terre" (Matthieu 5,5). Cette voix chante la liberté. Mais non la liberté du "moi" souverain. La liberté chrétienne s’éveille dans la rencontre et la relation. Relation à soi et à l’écosystème malmené. Relation à l’autre, surtout pauvre ou petit. Et - la Grâce aidant - relation à l’Autre… qui en Christ se fit pauvre et petit. La liberté chrétienne n’est pas une possession à défendre, mais une dépossession à partager. "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera." (Matthieu 16, 25) "L’enfer, c’est les autres", professait Sartre. Pour le chrétien, tout "autre" est chemin de conversion. Qui pour l’annoncer ? Intellectuels chrétiens, levez-vous.

  • France : une victoire de la liberté d'expression

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    De Philippe Oswald sur la "Sélection du Jour" :

    La justice condamne la censure d’Alliance Vita par le maire de Paris

    « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » « La société progressera à condition de respecter la différence » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » : voilà des affirmations évidentes, assorties de photos paisibles, parfaitement respectueuses du droit et des personnes, et d’ailleurs validées par la société d’affichage. Mais elles ont déclenché l’ire d’Anne Hidalgo, maire de Paris. À peine installées dans des gares parisiennes le 2 janvier, deux ou trois (selon l’humeur locale !) de ces affiches ont été promptement enlevées par la société prestataire, sur l’injonction de la maire de Paris, elle-même actionnée par le lobby LGBT. Ces affiches font partie d’une campagne lancée par Alliance Vita à quelques jours de la reprise, au Sénat, du débat bioéthique, le 8 janvier prochain, afin d’alerter l’opinion sur les dangers que fait peser, selon cette association, le projet gouvernemental sur la maternité, la paternité, le handicap et le respect de la vie humaine. Mais, observe sur Twitter, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, « ce qui leur est insupportable dans notre campagne, c’est la récupération (au sens plein et positif du terme) du verbe progresser. Un certain progressisme de la déconstruction s’acharne à en conserver le monopole. Mais non, toute rupture technique n’est pas progrès humain ! »

    C’est un leitmotiv d’Alliance VITA : ce qui est faisable en raison des progrès techniques n’est pas forcément souhaitable du point de vue éthique. Sur son site, l’association résume ses principales objections aux « avancées » voulues par le gouvernement par ces interrogations : « Est-ce un progrès d’imposer aux femmes des traitements hormonaux, sans raison médicale, derrière la promesse illusoire d’une maternité impossible à garantir ? De sélectionner des enfants à naître selon des critères génétiques ou de capacités physiques ? Est-ce un progrès de supprimer les êtres fragiles plutôt que de les accueillir et de tenter de les guérir ? D’effacer la paternité derrière les techniques de procréation ? Est-ce un progrès de résumer la place de l’homme à ses gamètes ? D’utiliser l’embryon humain comme un matériau de laboratoire, le modifier génétiquement, associer ses cellules avec des cellules animales ? Est-ce un progrès de ne plus respecter l’intégrité de l’espèce humaine et de s’autoriser des expériences d’apprenti-sorciers ? »

    Destinées à éveiller la réflexion du plus grand nombre, les affiches d’Alliance Vita se contentent d’une simple question, ouvrant à l’un des quatre principes d’écologie humaine qui fondent la vie en société : respect de la paternité, de la maternité, de la différence (handicap) et respect de la vie. Mais par sa sobriété même et par la beauté de ses images, cette campagne entreprise pour commencer sur 400 panneaux d’affichage dans les gares parisiennes, transiliennes et dans les rues de Paris, a provoqué un électrochoc. Trop fort pour Anne Hidalgo qui s’est empressée d’annoncer sur Twitter qu’elle allait censurer cette campagne : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ». Un ukase en totale contradiction avec ses vœux aux Parisiens prônant « une année apaisée », « une année de dialogue » où chacun pourra « s’exprimer sur tous les sujets » !

    Ce qu’il faut bien appeler une censure, pose évidemment un problème de fond. Que devient la liberté d’expression si les seules affiches autorisées à Paris doivent être conformes aux opinions du maire ? Ainsi le même édile qui ne trouve rien à redire aux publicités antifamiliales et libertaires de Gleden, « le site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes », que chacun a dû subir sur les bus parisiens et dans le métro, ou encore à des pubs véganes agressives, s’autoriserait à proscrire des affiches se contentant de promouvoir le respect de la paternité et de la maternité sous prétexte qu’il s’agirait d’un « acte militant » ? Gleden ne milite-t-il pas, lui, pour l’infidélité conjugale ? Il est clair qu’Anne Hidalgo n’aime pas la famille, la maternité, la paternité. Mais n’aurait-elle pas, cette fois, franchi une ligne rouge ? Tout en contribuant à la publicité de cette campagne, son diktat a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux, et nombre de journalistes, dont certains n’adhèrent pas aux objectifs d’Alliance Vita, s’insurgent contre cette atteinte manifeste à la liberté d’expression.

    Mais en quoi ces affiches contreviendraient-elles à la loi ? En rien, vient de répondre (alors que nous bouclons cet article) le juge des référés saisi par Alliance Vita, en ordonnant la reprise immédiate de l’affichage par Mediatransports, avec astreinte financière si non-exécution. Ce soir du 4 avril aura donc vu une grande victoire de la liberté d’expression !

    Philippe Oswald

  • Quand les évêques promeuvent une journée de l'enfant à naître

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    En Grèce, dimanche dernier (29 décembre), c'était la première célébration du "jour de l'enfant à naître". C'est le 9 juillet que le Saint-Synode (assemblée des évêques de Grèce) avait pris la décision de fixer un jour de l'enfant à naître, en prenant officiellement position contre l'avortement.

    Le Saint Synode de l'Église de Grèce a présenté dans une circulaire le dimanche après la naissance du Christ comme jour pour protéger le nouveau-né" :

    "Nous exhortons tous les citoyens de notre pays à participer activement à cette journée dont l'institution débute. Chaque être humain, dès le premier moment de sa fécondation, "au moment de la conception", est unique, sans précédent et digne de toute protection.

    Son droit à la vie doit être non négociable. Mais les crimes qui ont lieu dans notre pays sont bien connus de tous, avec des fleuves de sang innocent et sans défense qui coulent chaque jour. Le fait n'est pas seulement une catastrophe nationale, mais, plus important encore, un péché brutal devant le Dieu vivant. Aujourd'hui (...), tous les Grecs, nous devons nous repentir devant le Dieu saint et pleurer les plus de 300 000 enfants qui sont tués chaque année en Grèce.

    Avec notre repentance, nous attirerons la miséricorde de Dieu. Nous nous associons tous au deuil national et au repentir de cette pandémie et prions pour que cette horrible impasse se termine."

  • Le pape invite les médecins à "tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste"

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    De Vatican News :

    Journée du malade: le Pape invite à se mettre sous le regard de Jésus

    Ce vendredi 3 janvier 2020 a été rendu public du message du Pape François pour la 28e Journée mondiale du malade, prévue le 11 février prochain, centré sur les paroles de Jésus : «venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai» (Mt 11, 28) ; un message dans lequel le Saint-Père rappelle notamment que le droit à la vie est le «vrai droit humain». Il y met aussi en garde contre les manipulations politiques de l'assistance médicale.

    Ces paroles de Jésus expriment sa solidarité avec l’humanité souffrante et affligée ; il pose sur elle son regard d’amour qui accueille, et invite chacun à entrer dans sa vie pour faire une expérience de tendresse. «Il n’impose pas de lois à ceux qui vivent l’angoisse de leur propre situation de fragilité, de douleur et de faiblesse, mais il offre sa miséricorde, c’est-à-dire sa personne qui les réconforte», affirme le Pape en préambule de ce message. Le Fils de Dieu nourrit ses sentiments «parce qu’il s’est fait faible lui-même» et a reçu à son tour le réconfort du Père.

    Les formes de souffrance sont diverses et nombreuses, -maladies incurables et chroniques, pathologies psychiques, handicaps, maladies de l’enfance et de la vieillesse-, et l’on ressent souvent dans ces circonstances un manque d’humanité, note le Pape, qui appelle en conséquence à personnaliser l’approche à l’égard du malade. Celui-ci, atteint dans son intégrité physique, mais aussi dans son intellect, son affectivité, ses relations, a non seulement besoin de thérapie, mais aussi de sollicitude, d’amour. Il s’agit donc, bien sûr, de le soigner mais surtout d’en «prendre soin», pour viser une «guérison humaine intégrale».

    Jésus porte son regard sur les personnes en souffrance

    Aux malades, le Pape rappelle que leur souffrance les place parmi les «fatigués et opprimés» qui «attirent le regard de Jésus». «C’est de là que vient la lumière pour vos moments d’obscurité, l’espérance pour votre réconfort», leur assure-t-il. «Certes, poursuit-il, le Christ ne nous  a pas donné de recettes, mais, par sa passion, sa mort et sa résurrection, il nous libère de l’oppression du mal».

    Pour ses frères et sœurs malades, l’Église désire être ce lieu de réconfort, ce havre de soutien, cette auberge du Bon samaritain qu’est le Christ. «Dans cette maison, vous pourrez rencontrer des personnes qui, guéries par la miséricorde de Dieu dans leur fragilité, sauront vous aider à porter la croix en faisant de leurs propres blessures des ouvertures par lesquelles regarder l’horizon au-delà de la maladie et recevoir la lumière et l’air pour votre vie». C’est dans cette œuvre de réconfort qu’agit le personnel de santé, composé «d’hommes et de femmes avec leurs fragilités et leurs maladies», précise François.

    C’est d’ailleurs à ce personnel soignant que le Pape s’adresse ensuite, leur soulignant que le substantif «personne» prime toujours sur l’adjectif «malade». A l’aune de cette considération fondamentale, le Pape met en exergue l’objectif  premier de leur action : «tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de la vie, pas même quand le stade de la maladie est irréversible».

    La dimension transcendante donne au soin son sens ultime

    «Dans l’expérience de la limite et même de l’échec possible de la science médicale face à des cas cliniques toujours plus problématiques et à des diagnostics funestes, vous êtes appelés à vous ouvrir à la dimension transcendante, qui peut vous offrir le sens plénier de votre profession», affirme encore le Pape, qui rappelle que la vie appartient à Dieu, et que, partant, son caractère sacré et inviolable ne saurait être remis en question.

    Mieux encore, elle doit toujours être accueillie, servie et protégée, de la naissance à la mort. «C’est à la fois une exigence tant de la raison que de la foi en Dieu auteur de la vie. Dans certains cas, l’objection de conscience est pour vous le choix nécessaire pour rester cohérents au “oui” à la vie et à la personne. En tout cas, votre professionnalisme, animé par la charité chrétienne, sera le meilleur service rendu au vrai droit humain : le droit à la vie».

    Refuser toute manipulation politique de la médecine

    Le Saint-Père observe enfin que certains contextes de guerre ou de violences favorisent les attaques contre les structures de santé assistant les malades ; dans d’autres situations, «le pouvoir politique aussi prétend manipuler l’assistance médicale en sa faveur, limitant la juste autonomie de la profession sanitaire». En réalité, juge-t-il, «attaquer ceux qui se consacrent au service des membres souffrants du corps social ne profite à personne».

    Et de conclure en lançant un appel aux institutions sanitaires et aux gouvernants de tous les pays du monde «afin qu’ils ne négligent pas la justice sociale au profit de l’aspect économique. Je souhaite qu’en conjuguant les principes de solidarité et de subsidiarité, il soit possible de coopérer pour que tous aient accès aux soins appropriés pour sauvegarder et retrouver la santé». Le Pape n’oublie pas les volontaires qui se mettent aux services des malades, et qui reflètent par leurs gestes de proximité, «l’image du bon Samaritain».

  • L'avortement devant la Cour Suprême des Etats-Unis

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    ETATS-UNIS : L'AVORTEMENT DEVANT LA COUR SUPRÊME

    03 janvier 2020

    Plus de deux cents membres du Congrès ont demandé à la Cour suprême des États-Unis de reconsidérer l'arrêt Roe v Wade de 1973, qui a autorisé l'avortement dans tout le pays.

    L'appel a été présenté à l’occasion d’une affaire en Louisiane où une loi a été votée qui établit des conditions d'admission dans les hôpitaux pour les médecins qui pratiquent des avortements. Il a été signé par 205 républicains et deux démocrates. Ces parlementaires demandent  à la plus Haute cour de reconsidérer l’arrêt Roe c. Wade, qui a fait de « l'accès à un avortement sûr, un droit constitutionnel ».

    Cette décision intervient à un moment où l'avortement est de plus en plus contesté aux États-Unis, et la question risque de faire l'objet d'un débat acharné à l'approche des élections américaines de 2020.

    « Quarante-six ans après la décision Roe, l’IVG demeure un précédent radicalement instable » expliquent les législateurs dans le mémoire qui considèrent que « la jurisprudence de (…) n'a pas vraiment soutenu que l'avortement était un droit constitutionnel "fondamental", mais l'a seulement sous-entendu ».

    En mars, la Cour suprême devrait entendre les arguments qui s’opposent à la loi de la Louisiane. Si la Haute cour confirmait la contestation de la loi Roe, la Louisiane pourrait ne plus avoir qu’une seule clinique d'avortements. Par ailleurs, ce sera la première fois pour les juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, tous deux nommés par Donald Trump, d’entendre et de se prononcer dans une affaire de ce type comme membres de la Cour suprême.

    Sources: The Guardian, Daniel Strauss (02/01/2020)

  • "Quel sens a la vie?" : êtes-vous inscrit(e) à l'Université pour la Vie ? (Bruxelles, Liège, Mons, Namur, LLN, Gand)

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    Inscrivez-vous à l'Université de la vie : 4 lundis soirs consécutifs, dès janvier 2020

    Quatre lundis soirs (20h15 - 22h15) les 13, 20, 27 janvier et 3 février 2020

    Grossesse, tests génétiques, avortement, soins palliatifs, euthanasie et démence, handicap, ... Face à toutes ces questions de bioéthique ... et aussi l'actualité en Belgique, pouvons-nous faire l'impasse sur la question du sens de la vie?

    4 SOIRÉES DE FORMATION OUVERTES À TOUS. En VISIO-CONFÉRENCE et EN DIRECT, pour S'INFORMER ET SE FORMER sur les questions de bioéthique d'actualité.

    Avec :
    Eric Vermeer, infirmier éthicien en soins palliatifs à Namur.
    Jean-Noel Dumont, philosophe
    Gilles Hériard Dubreuil, président du Courant pour une écologie Humaine
    Esther Pivet, polytechnicienne, spécialiste de la question du genre
    Jean-Guilhem Xerri, psychanalyste et biologiste médical
    Dr Laure Lallemand, médecin, logothérapeuthe et praticienne naprotechnologie
    Yves Meaudre, vice-président d'Enfants du Mékong

    Tugdual Derville, Caroline Roux, Blanche Streb, Valérie Boulanger, François-Xavier Pérès d'Alliance VITA … et d'autres invités et témoins exceptionnels à découvrir chaque soir !

    Porté par Vita International et l'Institut Européen de Bioéthique

    CE RENDEZ-VOUS PRÈS DE CHEZ VOUS : Bruxelles, Liège, Namur, Mons, Louvain-la-Neuve et Gand !

    INSCRIVEZ-VOUS vite!

  • Verviers, 6 janvier (20H00) : Veillée pour la Vie à l'église Notre-Dame des Récollets

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  • Mairie de Paris : pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

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    Lu sur le site de Valeurs Actuelles :

    Alliance VITA dénonce la censure par la mairie de Paris de sa campagne de pub

    3 janvier 2020

    Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA. Photo © Iafrate

    L’association pro-vie a déployé quatre affiches dans plusieurs gares parisiennes à quelques jours de l’examen du projet de loi bioéthique.

    Aussitôt mises, aussitôt enlevées. Jeudi 2 janvier, l’association pro-vie Alliance VITA avait décidé de frapper un grand coup en lançant une campagne d’affichage dans le métro et certaines gares de la capitale. Sur ces affiches, des slogans incisifs, autour du visage d’une femme, d’un homme et de spermatozoïdes : « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » ou encore « La société progressera à condition de respecter la différence ». Très rapidement, la maire de Paris, Anne Hidalgo s’est emparée du sujet se déclarant « profondément choquée et indignée ». Sur Twitter, elle a dénoncé la campagne accompagnée de trois visuels : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ».

    Tugdual Derville@TDerville
    Anne Hidalgo @Anne_Hidalgo

    Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.

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    Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

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    Une censure immédiatement dénoncée par Tugdual Derville, d’Alliance VITA et fondateur d’A Bras ouverts. Sur Twitter, il a stigmatisé une « erreur sur l’un des visuels qui n’est pas affiché » par la maire de Paris et une « [erreur] d’interprétation sur le sens de la campagne ». Avant de pointer du doigt la « virulence d’un lobbying minoritaire, capable de faire plier les entreprises, de manipuler les médias et de censurer la liberté d’expression. »

    Eugénie Bastié
  • Les évêques invitent à protéger la vie conçue

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    Du Forum catholique :

    Protéger la vie conçue

    Circulaire de la Conférence épiscopale catholique hongroise

    Vous trouverez ci-dessous la circulaire du MKPK, publiée le 28 décembre 2019, en la fête des Saints Innocents.

    Dans sa circulaire du 13 novembre, la Conférence des évêques catholiques hongrois a déjà abordé l'importance de protéger la vie humaine qu'elle conçoit, mais en raison de l'extrême actualité du sujet, nous voudrions souligner la position de l'Église à cet égard. Les prédécesseurs de notre évêque ont publié une circulaire le 12 septembre 1956, car à cette époque ils autorisaient l'avortement artificiel en Hongrie. La langue du document à l'époque peut sembler dépassée, mais en termes de contenu, rien n'a perdu de sa pertinence.

    «Avant de le créer dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant votre naissance, je suis sanctifié »(Jér. 1.5) - nous lisons dans le livre du prophète Jérémie, par lequel le saint auteur affirme que la vie ne commence pas avec la naissance mais avec la conception. Le point 2270 du Catéchisme de l'Église catholique déclare: "Dès la conception, la vie humaine doit être inconditionnellement respectée et protégée. Les droits de l'homme doivent être reconnus dès le premier instant de son existence, y compris le droit inviolable de tout être innocent à la vie. »

    La vie est le fruit de l'amour de Dieu. Dans notre circulaire de 1956, nos ancêtres ont déclaré: «Notre vie, Dear Hails, a commencé avec notre conception. Puis Dieu a insufflé en nous l'âme immortelle qu'il a créée à son image. Que nos parents soient bénis qui ont reçu notre candidature à ce monde avec une âme sacrificielle. Bénie soit notre mère, qui a pris soin de ne prendre aucune action qui pourrait nous être nuisible là-bas sous son cœur; et notre père qui a pris soin de notre mère à cause de nous. Ils ont attendu avec plaisir, deviné notre sexe, conseillé notre nom, fait le berceau, les vêtements pour nous! Le Père céleste devrait les payer pour leur bonté, et Notre-Dame devrait les aimer; nous les remercions de nous garder en vie et de ne pas nous tuer! »

    Il y a plus de soixante ans, l'exclamation douloureuse était: "Comment se fait-il qu'ils ne nous aient pas tués? Cela aurait-il été possible? […] Dieu a mis l'amour d'un parent dans la nature de l'homme… »et donc le meurtre délibéré du fœtus est un péché selon la loi de Dieu. Nous sommes surpris de constater que plusieurs de nos compatriotes sont décédés des suites d'une fausse couche au cours du XXe siècle. siècle, comme de nombreux Hongrois sont morts dans les guerres mondiales.

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  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • A 7 mois, il est le plus jeune maire des USA et il est contre l'avortement

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    Du site 7sur7.be :

    Le plus jeune maire des États-Unis a 7 mois et il est contre l'avortement

    "Le petit-déjeuner du maire est prêt", chantonne Chad McMillan dans le coquet salon de son ranch texan. Sur le comptoir de la cuisine, un biberon de lait chaud et un petit pot. Son fils Charlie McMillan n'est pas un édile comme les autres: à sept mois, il pourrait devenir un symbole de la lutte chrétienne anti-avortement.

    Clin d'oeil au président Donald Trump, qui promet lui de rendre sa grandeur au pays, le programme de Charlie inclut notamment le patriotisme, la "vie" et l'adoption.

    "Au contraire de certains hommes politiques, (Charlie) connaît très bien ce pour quoi il fait campagne", ironise sa mère, Nancy Jane McMillan.

    Adopté à la naissance auprès d'une femme qui voulait initialement mettre un terme à une grossesse non désirée, "Mayor Charlie" et ses parents comptent peser dans le débat sur l'avortement, une question qui ne cesse de déchirer les Américains.
     

    Cette femme "a fait le choix courageux de la vie", estime Nancy Jane McMillan. Dans son ranch à une heure de Houston, elle raconte à l'AFP que ce titre de maire honorifique, acquis aux enchères en octobre lors de la levée de fonds annuelle des pompiers de Whitehall, au Texas, était au départ "une plaisanterie".

    Le village étant rattaché à la commune voisine, il n'a aucune organisation politique propre. Le nourrisson n'aura donc pas à remplir de réelle fonction municipale.

    La mère adoptive, agent immobilier de 43 ans, a ensuite réalisé l'influence qu'avait eu cette "élection" sur les habitants de Whitehall.

    "Un peu de gentillesse peut nous apporter tellement. En ces temps divisés politiquement et culturellement aux Etats-Unis, c'est génial de voir comment un bébé de sept mois avec une campagne promettant le retour de la gentillesse en Amérique peut changer les choses", sourit-elle.

    Ni démocrate, ni républicain 

    L'investiture du nouveau maire a pris le 15 décembre la forme d'une grande célébration. Hot-dogs, concert de musique country et même un serment que le petit Charlie a prêté "en hochant la tête", s'amuse Frank Pokluda, gérant de la supérette du village.

    "Certains de nos hommes politiques voudraient qu'on puisse avorter jusqu'au terme d'une grossesse et c'est terrible. Regardez la joie que cet enfant nous apporte (...), il y a des gens qui veulent de ces enfants!", témoigne le papa du jeune maire, Chad McMillan.

    "Nous espérons que Charlie, qui n'est ni un républicain, ni un démocrate, ni un indépendant, et qui aime les gens, permette à tout le monde de souffler un coup", insiste-t-il dans son salon rustique décoré aux couleurs de Noël.

    Avec "Mayor Charlie", ce pasteur et missionnaire baptiste de 51 ans, qui a voté pour Donald Trump en 2016, explique avoir voulu alléger l'ambiance tendue aux Etats-Unis par la procédure en destitution visant le président.

    Très croyant, le couple chrétien baptiste fait partie depuis plusieurs années du Houston Pregnancy Help Center, une organisation religieuse qui accompagne les femmes enceintes dans une démarche anti-avortement.

    La Cour suprême des Etats-Unis a légalisé en 1973 le droit des femmes à avorter, mais il existe toujours une forte opposition à l'IVG dans tout un pan de la société américaine, notamment dans le sud et le centre, très religieux, du pays.

    Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de nommer à la Cour suprême uniquement des juges opposés à l'avortement, y a fait entrer deux magistrats conservateurs depuis son élection.