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Défense de la Vie - Page 58

  • Mairie de Paris : pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

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    Lu sur le site de Valeurs Actuelles :

    Alliance VITA dénonce la censure par la mairie de Paris de sa campagne de pub

    3 janvier 2020

    Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA. Photo © Iafrate

    L’association pro-vie a déployé quatre affiches dans plusieurs gares parisiennes à quelques jours de l’examen du projet de loi bioéthique.

    Aussitôt mises, aussitôt enlevées. Jeudi 2 janvier, l’association pro-vie Alliance VITA avait décidé de frapper un grand coup en lançant une campagne d’affichage dans le métro et certaines gares de la capitale. Sur ces affiches, des slogans incisifs, autour du visage d’une femme, d’un homme et de spermatozoïdes : « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » ou encore « La société progressera à condition de respecter la différence ». Très rapidement, la maire de Paris, Anne Hidalgo s’est emparée du sujet se déclarant « profondément choquée et indignée ». Sur Twitter, elle a dénoncé la campagne accompagnée de trois visuels : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ».

    Tugdual Derville@TDerville
    Anne Hidalgo @Anne_Hidalgo

    Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.

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    Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

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    Une censure immédiatement dénoncée par Tugdual Derville, d’Alliance VITA et fondateur d’A Bras ouverts. Sur Twitter, il a stigmatisé une « erreur sur l’un des visuels qui n’est pas affiché » par la maire de Paris et une « [erreur] d’interprétation sur le sens de la campagne ». Avant de pointer du doigt la « virulence d’un lobbying minoritaire, capable de faire plier les entreprises, de manipuler les médias et de censurer la liberté d’expression. »

    Eugénie Bastié
  • Les évêques invitent à protéger la vie conçue

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    Du Forum catholique :

    Protéger la vie conçue

    Circulaire de la Conférence épiscopale catholique hongroise

    Vous trouverez ci-dessous la circulaire du MKPK, publiée le 28 décembre 2019, en la fête des Saints Innocents.

    Dans sa circulaire du 13 novembre, la Conférence des évêques catholiques hongrois a déjà abordé l'importance de protéger la vie humaine qu'elle conçoit, mais en raison de l'extrême actualité du sujet, nous voudrions souligner la position de l'Église à cet égard. Les prédécesseurs de notre évêque ont publié une circulaire le 12 septembre 1956, car à cette époque ils autorisaient l'avortement artificiel en Hongrie. La langue du document à l'époque peut sembler dépassée, mais en termes de contenu, rien n'a perdu de sa pertinence.

    «Avant de le créer dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant votre naissance, je suis sanctifié »(Jér. 1.5) - nous lisons dans le livre du prophète Jérémie, par lequel le saint auteur affirme que la vie ne commence pas avec la naissance mais avec la conception. Le point 2270 du Catéchisme de l'Église catholique déclare: "Dès la conception, la vie humaine doit être inconditionnellement respectée et protégée. Les droits de l'homme doivent être reconnus dès le premier instant de son existence, y compris le droit inviolable de tout être innocent à la vie. »

    La vie est le fruit de l'amour de Dieu. Dans notre circulaire de 1956, nos ancêtres ont déclaré: «Notre vie, Dear Hails, a commencé avec notre conception. Puis Dieu a insufflé en nous l'âme immortelle qu'il a créée à son image. Que nos parents soient bénis qui ont reçu notre candidature à ce monde avec une âme sacrificielle. Bénie soit notre mère, qui a pris soin de ne prendre aucune action qui pourrait nous être nuisible là-bas sous son cœur; et notre père qui a pris soin de notre mère à cause de nous. Ils ont attendu avec plaisir, deviné notre sexe, conseillé notre nom, fait le berceau, les vêtements pour nous! Le Père céleste devrait les payer pour leur bonté, et Notre-Dame devrait les aimer; nous les remercions de nous garder en vie et de ne pas nous tuer! »

    Il y a plus de soixante ans, l'exclamation douloureuse était: "Comment se fait-il qu'ils ne nous aient pas tués? Cela aurait-il été possible? […] Dieu a mis l'amour d'un parent dans la nature de l'homme… »et donc le meurtre délibéré du fœtus est un péché selon la loi de Dieu. Nous sommes surpris de constater que plusieurs de nos compatriotes sont décédés des suites d'une fausse couche au cours du XXe siècle. siècle, comme de nombreux Hongrois sont morts dans les guerres mondiales.

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  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • A 7 mois, il est le plus jeune maire des USA et il est contre l'avortement

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    Du site 7sur7.be :

    Le plus jeune maire des États-Unis a 7 mois et il est contre l'avortement

    "Le petit-déjeuner du maire est prêt", chantonne Chad McMillan dans le coquet salon de son ranch texan. Sur le comptoir de la cuisine, un biberon de lait chaud et un petit pot. Son fils Charlie McMillan n'est pas un édile comme les autres: à sept mois, il pourrait devenir un symbole de la lutte chrétienne anti-avortement.

    Clin d'oeil au président Donald Trump, qui promet lui de rendre sa grandeur au pays, le programme de Charlie inclut notamment le patriotisme, la "vie" et l'adoption.

    "Au contraire de certains hommes politiques, (Charlie) connaît très bien ce pour quoi il fait campagne", ironise sa mère, Nancy Jane McMillan.

    Adopté à la naissance auprès d'une femme qui voulait initialement mettre un terme à une grossesse non désirée, "Mayor Charlie" et ses parents comptent peser dans le débat sur l'avortement, une question qui ne cesse de déchirer les Américains.
     

    Cette femme "a fait le choix courageux de la vie", estime Nancy Jane McMillan. Dans son ranch à une heure de Houston, elle raconte à l'AFP que ce titre de maire honorifique, acquis aux enchères en octobre lors de la levée de fonds annuelle des pompiers de Whitehall, au Texas, était au départ "une plaisanterie".

    Le village étant rattaché à la commune voisine, il n'a aucune organisation politique propre. Le nourrisson n'aura donc pas à remplir de réelle fonction municipale.

    La mère adoptive, agent immobilier de 43 ans, a ensuite réalisé l'influence qu'avait eu cette "élection" sur les habitants de Whitehall.

    "Un peu de gentillesse peut nous apporter tellement. En ces temps divisés politiquement et culturellement aux Etats-Unis, c'est génial de voir comment un bébé de sept mois avec une campagne promettant le retour de la gentillesse en Amérique peut changer les choses", sourit-elle.

    Ni démocrate, ni républicain 

    L'investiture du nouveau maire a pris le 15 décembre la forme d'une grande célébration. Hot-dogs, concert de musique country et même un serment que le petit Charlie a prêté "en hochant la tête", s'amuse Frank Pokluda, gérant de la supérette du village.

    "Certains de nos hommes politiques voudraient qu'on puisse avorter jusqu'au terme d'une grossesse et c'est terrible. Regardez la joie que cet enfant nous apporte (...), il y a des gens qui veulent de ces enfants!", témoigne le papa du jeune maire, Chad McMillan.

    "Nous espérons que Charlie, qui n'est ni un républicain, ni un démocrate, ni un indépendant, et qui aime les gens, permette à tout le monde de souffler un coup", insiste-t-il dans son salon rustique décoré aux couleurs de Noël.

    Avec "Mayor Charlie", ce pasteur et missionnaire baptiste de 51 ans, qui a voté pour Donald Trump en 2016, explique avoir voulu alléger l'ambiance tendue aux Etats-Unis par la procédure en destitution visant le président.

    Très croyant, le couple chrétien baptiste fait partie depuis plusieurs années du Houston Pregnancy Help Center, une organisation religieuse qui accompagne les femmes enceintes dans une démarche anti-avortement.

    La Cour suprême des Etats-Unis a légalisé en 1973 le droit des femmes à avorter, mais il existe toujours une forte opposition à l'IVG dans tout un pan de la société américaine, notamment dans le sud et le centre, très religieux, du pays.

    Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de nommer à la Cour suprême uniquement des juges opposés à l'avortement, y a fait entrer deux magistrats conservateurs depuis son élection.

  • L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

    18/12/2019

     Auteur / Source : IEB / WMA / bioedge.org

    Also available in English
    Quelle position adopter face à la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie dans certains pays ?
     Lors de sa dernière réunion annuelle, l'Association Médicale Mondiale (AMM) a adopté une nouvelle déclaration sur l'euthanasie et le suicide assisté (cfr. News IEB du 8 novembre dernier).

    Cette prise de position est l'occasion de faire le point sur les documents successivement adoptés par la WMA sur l'euthanasie et le suicide assisté ces dernières années, et d'y déceler d'éventuelles évolutions en la matière.

    D'aucuns ont en effet considéré cette déclaration comme une forme d'ouverture timide de l'AMM à la pratique de l'euthanasie et du suicide assisté. La déclaration de 2019 s'inscrit en réalité complètement dans la lignée des déclarations et résolutions adoptées précédemment par l'AMM sur le sujet depuis 1987.

    L'analyse attentive, réalisée par l'IEB (cfr. Flash Expert), des documents actuel et antérieurs montre en effet une continuité claire dans la position défendue par l'AMM au sujet de l'euthanasie et du suicide assisté.

    En particulier, l'AMM réitère de manière continue et invariable :

    son opposition à l'euthanasie et au suicide assisté le fait que ces pratiques sont contraires à l'éthique médicale le droit du patient à refuser un traitement médical

    La dernière déclaration (2019) met en outre l'accent sur la liberté de conscience des médecins, indiquant que ceux-ci ne peuvent être contraints de pratiquer de tels actes, ni « d'orienter un patient à cette fin ».

    Cette déclaration intervient alors que les associations médicales du Canada et des Pays-Bas (deux pays où l'euthanasie est légale) avaient tenté, ces dernières années, de faire évoluer la position de l'AMM vers une acceptation de ces pratiques, sans toutefois y parvenir. Celles-ci ont finalement quitté l'AMM en octobre 2018.

    L'Association Médicale Mondiale (AMM, ou World Medical Association - WMA) est l'organisation représentative des médecins à travers le monde. Fondée en 1947, l'AMM fédère aujourd'hui les associations médicales nationales de 114 pays, comptant au total pas moins de neuf millions de médecins.

    Pour aller plus loin : Flash Expert IEB – Position de l'Association Médicale Mondiale sur l'euthanasie et le suicide assisté – Aperçu chronologique

  • Dans leur message de Noël, les évêques s’élèvent contre l’avortement

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    De Vatican News :

    Dans leur message de Noël, les évêques argentins s’élèvent contre l’avortement

    En Argentine, plus d'un an après l'échec de la légalisation de l’avortement au Sénat, le débat sur l'IVG est loin d'être clos. Le Ministère de la santé a publié ces jours-ci de nouvelles directives concernant les avortements dépénalisés. L’épiscopat du pays s’insurge contre ces mesures.

    «En communion avec tant de croyants et tant de citoyens de bonne volonté, nous attendons la révocation du protocole sur l'avortement», déclarent les membres de la Conférence épiscopale d'Argentine (CEA) dans un message diffusé à l'occasion de Noël, au titre évocateur: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné” (Is 9,5).

    Dès l'âge de 13 ans

    Les évêques se réfèrent à l’ILE, autrement dit au protocole d'interruption légale de grossesse mis en œuvre par le Ministère national de la santé. Ce protocole vise à autoriser l'avortement à 13 ans, y compris sans le consentement des parents, et à introduire de nouveaux médicaments pour l'avortement, comme la mifépristone.

    Actuellement en Argentine, l'avortement n'est légal qu'en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser de façon généralisée, malgré le vote “contre” du Sénat en août 2018. Les évêques argentins sont donc inquiets face à ce qu’ils définissent comme une mesure «inappropriée». Ils réaffirment que les citoyens sont «en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie», contrairement à ce qu’un tel protocole pourrait laisser entendre.

    L'absence de débat pointé du doigt

    Les évêques expliquent aussi que «dans la pauvreté de la crèche, Dieu nous a enseigné beaucoup de choses sur la dignité de la vie humaine. Nous sommes donc blessés et préoccupés par cette façon d'agir des institutions qui évitent le débat, raisonnable et démocratique, sur la protection de la vie, le premier droit de l'homme». «Il existe une hiérarchie normative qui a été violée par l'imposition de ce Protocole de la part d'un seul ministre, ce qui s'oppose à la Constitution nationale, au Code civil et aux autres règlements qui protègent la vie dès la conception», estime l’épiscopat argentin.

    «Ce que le parlement national n'a pas légiféré à l'issue d'un débat démocratique, qui prévoit également un débat public dans tous les secteurs et toutes les institutions, vient d'être défini par un protocole inapproprié», s’indignent les évêques d’Argentine, qui formulent enfin un vœu: «Que personne ne soit privé du droit de vivre dignement et d'avoir une famille, un credo et de connaître le bonheur».

  • Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

    19/12/2019

    A la veille de la reprise des discussions autour de la proposition de loi IVG à la Chambre, c'est désormais au tour de nombreux gynécologues d'exprimer leurs vives inquiétudes face au contenu de cette réforme.

    Dans une tribune publiée ce jeudi dans les quotidiens Le Soir et Het Laatste Nieuws, neuf gynécologues issus des quatre coins du pays expliquent en quoi cette proposition de loi est non seulement « précipitée » et « prématurée », mais aussi inefficace et même contreproductive dans les mesures qu'elle avance pour limiter le nombre d'IVG tardives. Mettre en oeuvre un tel projet constituerait en effet, selon les gynécologues, une « fuite en avant sans mesurer les difficultés à le réaliser et les probables conséquences négatives ».

    Deux pétitions et des milliers de signataires

    Ces inquiétudes sont en outre relayées par deux pétitions. Signées tant par des médecins que des soignants ou de simples citoyens, celles-ci demandent le retrait de cette proposition de loi. La première a fait l'objet d'une carte blanche diffusée dans les médias belges francophone et néerlandophone, signée par 750 médecins et soignants. Depuis son lancement en novembre dernier, celle-ci rassemble désormais les signatures de 2280 professionnels de la santé et de 5850 citoyens. La seconde pétition, intitulée « Pour la protection de la vie à naître en Belgique » recueille quant à elle 3374 signatures.

    Chacune de ces pétitions exprime les risques et dangers que la mise en oeuvre des mesures proposées entraînerait en Belgique. En particulier, sont pointés :

    - l'allongement du délai pour pratiquer une IVG, de 12 à 18 semaines d'aménorrhée (soit un avortement sur un foetus de 4,5 mois)

    - la réduction du délai de réflexion obligatoire de 6 à 2 jours

    - la banalisation de l'avortement, pris en tant qu' « acte médical » ordinaire, et le risque que cette qualification fait peser sur la liberté de conscience des soignants

    Des pratiques lourdes d'impact psychologique

    Parmi ces signataires, le Dr. Piquard, gynécologue obstétricien au CHR de Namur, insiste sur l'influence d'une telle extension du délai de grossesse sur la manière dont se pratiquerait une IVG. Tant dans le cas d'une IVG médicamenteuse que dans celui d'une IVG chirurgicale – impliquant alors potentiellement une ‘morcellation' du foetus -, le Dr. Piquard souligne l'impact psychologique induit par de telles pratiques « en termes de souffrance ou de ressenti ». Selon lui, « évacuer cette problématique [serait] une vue de l'esprit ».

    Face à la réalité du nombre élevé d'IVG pratiquées aujourd'hui en Belgique, les deux pétitions mentionnent la nécessité d'une véritable politique de prévention en la matière, de même que le renforcement de la prise en charge et du soutien aux femmes enceintes.

    « Normaliser » l'avortement ?

    Les professionnels de la santé soutenant le projet de loi actuel ont quant à eux publié une tribune appelant à « normaliser » l'avortement. Celle-ci est signée par 1500 soignants.

    La Commission Justice de la Chambre des Représentants entamera l'examen du projet de loi en seconde lecture ce vendredi matin.

    Pour aller plus loin :
    News IEB 28-11-19 - Réforme de l'avortement : tensions et incompréhensions en Commission de la Justice
    Flash Expert IEB - Pourquoi l'avortement n'est pas un acte médical
    Flash Expert IEB - Ce qu'ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d'avortement

  • Des gynécologues expliquent pourquoi il ne faut pas élargir les conditions d'accès à l'avortement jusqu'à 18 semaines

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    Les habitués de belgicatho savent qu'à nos yeux la loi actuelle qui autorise la pratique de l'avortement inscrit dans notre législation le droit de tuer et est absolument illégitime et irrecevable. Cette loi est contraire à la loi divine ("Tu ne tueras point") mais aussi au droit naturel; elle franchit une limite qui rend tout notre système complice d'une transgression inadmissible. Mais aujourd'hui, il s'agit de franchir de nouvelles limites qui rendent cette loi plus abominable encore. C'est pourquoi nous devons nous résigner à faire écho à ces réflexions pour éviter que le mal s'aggrave davantage, sans bien sûr cautionner des constats qui accordent leur satisfecit à la loi telle qu'elle existe aujourd'hui.

    Du site du Soir :

    «Non à cette modification de la loi sur l’IVG»

    PAR XAVIER DE MUYLDER, GYNECOLOGIE CLINIQUE SAINT JEAN BRUXELLES; PIERRE BERNARD, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE CLINIQUE SAINT LUC BRUXELLES; MARLÈNE TOP, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; TIMOUR WILLEMS, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; BERNARD SPITZ, PROF ÉMÉRITE GYNECOLOGIE KUL; ROLAND DE VLIEGER, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE KUL; JAN BOSTEELS, GYNÉCOLGUE IMELDA MECHELEN; ANNIE PECCEU, GYNÉCOLOGIE TURNHOUT; LORE LANNO, GYNÉCOLOGIE LEUVEN.

    La commission justice se réunit ce vendredi pour la deuxième lecture de la proposition de loi visant à élargir les conditions d’accès à l’avortement jusqu’à 18 semaines. Certains gynécologues estiment que, dans ses termes actuels, la loi ne doit pas être modifiée.

    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre.
    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre. - Photonews

    Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si l’on est pour ou contre l’avortement. L’enjeu est de considérer la modification majeure du cadre légal de l’avortement envisagée par la proposition de loi en débat. Nous, gynécologues, pensons que c’est une mauvaise initiative et souhaitons expliquer pourquoi.

    1. Parce que c’est une démarche précipitée, prématurée

    Avant de modifier une loi aussi importante, il faut connaître l’évaluation qui en est faite. Pourquoi la commission d’évaluation n’a-t-elle remis aucune statistique ni analyse depuis 2011 ? N’est-il pas dangereux de voter une telle loi sans analyser la réalité sur le terrain ? Pourquoi ne tient-on aucun compte des deux modifications importantes apportées en 2018 ? Dans certains cas, la grossesse peut être interrompue pendant la 15ème semaine et en cas d’urgence médicale, le délai de réflexion peut être suspendu. La commission Justice de la Chambre a entendu 20 experts, dont la majorité ne s’est pas prononcée sur les changements apportés. Pourquoi n’a-t-elle pas interrogé les nombreux gynécologues qui pratiquent l’IVG en dehors des Centres de Planning Familial ? Pourquoi n’a-t-elle pas demandé l’avis du collège Mère-Enfant, organe fédéral dont c’est la mission ?

    2. Parce que la loi actuelle fonctionne de manière adéquate

    Selon la loi actuelle, une femme peut interrompre une grossesse jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée. Elle bénéficie au préalable de l’accueil d’une équipe pluridisciplinaire qui veille à lui prodiguer toute l’aide médicale, psychologique, sociale, humaine, dont elle peut avoir besoin. Aujourd’hui, la loi réalise un équilibre entre le respect de la liberté de la femme qui ne souhaite pas enfanter, et la protection due à la vie naissante. Veut-on maintenant bousculer cet équilibre ? Souhaite-t-on passer en force ou faut-il au contraire patiemment susciter un vrai débat de société ?

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  • Les évêques dénoncent : "l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception"

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    Il s'agit des évêques du Costa Rica... Dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/COSTA RICA - Prise de position de la Conférence épiscopale contre un Etat « n’accomplissant pas son devoir de garantir le droit à la vie »

    mercredi, 18 décembre 2019
     

    Les Evêques se plaignent du fait que la rédaction de la norme en question n’a pas pris en considération l’opinion des experts en droit et en médecine et encore moins celle d’une grande partie du peuple costaricain. Par la signature de ce décret, « l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception, comme cela est prévu par notre Constitution et par notre système juridique ».

    Dans leur communiqué, les Evêques présentent huit points de réflexion. Ils soulignent en premier lieu que l’article 121 du Code pénal de 1970 « a établi une norme visant à préserver la vie de la mère dans un cas très urgent et très spécial dans lequel elle se trouve dans un danger imminent ». La norme technique se base quant à elle sur le concept de « danger pour la vie ou la santé de la mère » sans définir le terme de « santé » qui est par suite sujet à de libres interprétations, ouvrant de facto la porte à l’avortement libre. La norme évoque par ailleurs l’enfant à naitre comme « un produit ». Elle ne parle pas d’avortement et ne fixe pas de termes de limites temporelles à l’intérieur desquelles y procéder.

    Les Evêques estiment que cette norme « ouvre la porte à l’avortement eugéniste », contredisant ainsi la dignité de la vie humaine et ils poursuivent : « En tant que Pasteurs, en union avec nos fidèles, nous manifestons notre soutien inébranlable à tous les médecins, infirmiers et infirmières, et à tous les opérateurs sanitaires du Costa Rica qui luttent toujours pour sauver les deux vies… Il est inadmissible que des médecins ou des infirmiers soient contraints de collaborer à la pratique d’avortement et qu’ils doivent choisir entre la loi chrétienne et la situation professionnelle ».

    Dans leur dernier point, les Evêques considèrent « urgent et nécessaire que la norme technique soit soumise à l’approbation législative au travers d’une loi de la République, en ce qu’il s’agit de la réglementation de la vie humaine qui constitue le droit à la base de toutes les libertés publiques ».
    S’adressant enfin au Peuple de Dieu, ils rappellent qu’un chrétien ne peut jamais se conformer à une loi immorale en soi, ni promouvoir des normes favorables à l’avortement ou à l’euthanasie et invitent « à élever la voix au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, à défendre les délaissés qui sont dans le ventre de leur mère, pour préserver la culture de la vie, qui nous a toujours caractérisé comme pays pacifique et solidaire, en particulier auprès des plus nécessiteux de notre société ». (SL) (Agence Fides 18/12/2019)

  • Contre l'avis des médecins, elle choisit de garder son bébé porteur de trisomie 21

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    MALGRÉ L'OPPOSITION DES MÉDECINS ELLE CHOISIT DE GARDER SON BÉBÉ PORTEUR DE TRISOMIE 21

    17 décembre 2019

    Dans un entretien accordé au journal The Sun le 14 décembre 2019, Cheryl Bilsborrow, une réflexologue clinique du Lancashire, maman d’un petit enfant trisomique confie ses inquiétudes sur la généralisation du dépistage prénatal au Royaume-Uni (cf. Angleterre : moins de bébés trisomiques à cause du DPNI)

    Lorsqu’à 43 ans Cheryl est tombée enceinte de son quatrième enfant, l’hôpital lui a suggéré de passer un test de dépistage de la trisomie 21. Les résultats ayant révélé de fortes probabilités pour que le bébé soit porteur de cette anomalie génétique, le couple a contacté une clinique privée proposant un Dépistage Prénatal Non Invasif pour 400 £. Le test a confirmé que leur bébé était trisomique.

    Les médecins n’ont eu de cesse de leur proposer d’avorter, mais Chéryl et son époux ont choisi d’accueillir leur bébé. Aujourd’hui, leur fils Hector fait toute leur joie.

    Chéryl veut aujourd’hui dénoncer « ce mensonge d’état » qui veut « faire croire qu’avoir un enfant trisomique est une malédiction ». Elle s’insurge contre le corps médical, qui « fait tout pour que les femmes qui portent un enfant atteint d’une malformation génétique avortent », que ce soit dans la manière d’annoncer les résultats « nous avons une mauvaise nouvelle », dans le manque d’accompagnement des parents concernés et dans l’acharnement à proposer une IVG « même à 38 semaines de grossesse ».

    Pour aller plus loin :

    Le scandale des « avortements sous pression » au Royaume-Uni

    Royaume-Uni : le NHS revoit sa copie sur la trisomie 21

    Tests préconceptionnels, dépistage prénatal : une surabondance d’informations anxiogènes

    Jean-Marie Le Méné : "Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) porte à sa perfection la politique eugéniste"

    Sources: The Sun, Cheryl Bilsborrow (14/12/19)

  • Ce qu’ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d’avortement ...

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Ce qu’ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d’avortement ...

    12/12/2019

    Dans  CE TABLEAU, l'Institut Européen de Bioéthique présente  l'analyse de l'entièreté des auditions parlementaires des 20 experts, tenues en mai-juin 2018 sur la révision de la loi avortement. Il s'avère qu'une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur 7 des 9 mesures phares en passe d'être adoptées. De plus, il ressort du rapport des auditions qu'aucune de ces mesures, telles que libellées dans le texte actuel, n'obtient la faveur explicite de la majorité de ces experts.

    A l'époque, la Commission de la Justice avait convoqué 20 experts issus principalement du monde médical, universitaire, des centres de planning familial et d'avortements, pour l'éclairer sur la nécessité d'une réforme en matière d'avortement. Les intervenants furent invités à se prononcer sur le contenu de plusieurs propositions de loi déposées par des partis différents. Au final, une nouvelle loi fut votée le 15 octobre 2018, qui apportait plusieurs modifications (voir Actualité IEB). Les experts ne se sont donc pas, ou du moins pas tous, prononcés sur les mesures qui font l'objet des débats actuels au Parlement.

    En listant les mesures de l'actuelle proposition de loi, et en y faisant correspondre l'avis émis par les 20 experts, on obtient les résultats affichés dans CE TABLEAU.

    Nous en relevons ici les quelques points saillants:

    · Allongement du délai légal pour avorter à 18 semaines : parmi les 20 experts entendus, seuls 3 se sont montrés favorables à un délai de 18 semaines de grossesse, 4 étaient opposés à tout allongement, 7 ne se sont pas prononcés sur la question, 4 ont proposé un délai soit plus court, soit plus long que 18 semaines, et 1 expert n'a pas précisé l'allongement qu'il préconisait.

    · Seuls 2 experts sur 20 se sont exprimés en faveur du raccourcissement du délai de réflexion de 6 jours à 48h.

    · Supprimer l'obligation de mentionner les alternatives possibles à l'avortement lors de la première visite : 4 experts y étaient favorables, pour tout ou partie de ces aides, mais 15 experts ne se sont pas prononcés sur la question.

    · Seuls 4 experts sur 20 se sont prononcés en faveur d'une dépénalisation totale à l'égard de la femme qui avorte en dehors des conditions légales, et en faveur d'une dépénalisation totale à l'égard du médecin qui pratique un avortement en dehors des conditions légales.

    · Seul 1 expert sur 20 s'est montré favorable à l'extension du délit d'entrave à l'avortement au-delà de l'entrave physique, alors que 18 experts ne se sont pas prononcés sur la question.

    On observe que pour 7 des 9 mesures phares de l'actuelle proposition de loi, une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur de tels changements (15-16-18-14-13-14-18). Par conséquent, de nouvelles auditions sur le texte débattu actuellement ne seraient-elles pas indiquées ?

    A cela s'ajoute le fait que plusieurs experts ont pointé la nécessité de travailler sur des données et des chiffres plus récents, des analyses plus approfondies de la pratique de l'avortement en Belgique.

    Face au flou quant à l'issue de ces auditions, notamment lié à l'inexactitude des propos de certains parlementaires, l'Institut Européen de Bioéthique a souhaité mener cette analyse et la rendre largement publique pour nourrir les discussions actuelles autour d'une nouvelle réforme de la loi avortement.

  • Plus de 2280 professionnels de la santé appellent à rejeter la proposition de loi sur l'IVG

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    Communiqué de presse:

    Plus de 2280 professionnels de la santé appellent à rejeter la proposition de loi sur l'IVG

    A ce jour, plus de 2280 professionnels de la santé dont plus de 753 médecins et 703 infirmiers, 163 sages femmes, et 83 professeurs d’université s’opposent à la proposition de loi sur l’avortement qui vise entre autre à allonger le délai jusqu’à 4,5 mois de grossesse et réduire le temps de réflexion minimum à 48h. Parmi eux, plus de 72% de femmes. Ils demandent aux parlementaires de s’y opposer.

    En donnant la possibilité d’avorter jusqu’à 4,5 mois de grossesse (soit 18 semaines), la proposition de loi actuellement en débat modifie en profondeur la loi sur l’avortement, et “brise le nécessaire équilibre entre la liberté de la femme et l’attention portée à l’enfant à naître qui se développe dans son corps”
    Interrompre une grossesse à ce stade est médicalement beaucoup plus délicat qu'en début de grossesse du fait de la taille du fœtus. Par ailleurs, pour la femme avorter à ce stade est encore plus traumatisant. Ce sont ces raisons, parmi d’autres, qui ont amené plus de 85% des pays européens à limiter le délai légal d’avortement à 3 mois de grossesse ou avant (1). 

    Les auditions au parlement en 2018 ayant abouti sur la sortie de l’avortement du code pénal, ont montré que les experts étaient fortement divisés. La majorité des experts sont restés silencieux ou opposés à un allongement du délai légal à 18 semaines. Seuls 6 sur les 20 experts s’y sont montrés favorables (2). Nous sommes donc très loin du “débat mûr” ou de la “collaboration large” comme avancé par certains.

    Les partisans de la proposition de loi, indiquent que seulement 3% des demandes d’avortements en Belgique dépassent le délai légal de 3 mois. En suivant ce même raisonnement, une autre minorité (1%?) pourrait être invoquée pour passer le délai légal à 22 ou 24 semaines en prétextant qu’un autre pays plus laxiste l’aurait fait. Où est la limite? 

    Par ailleurs, il est étonnant de vouloir présenter, aux yeux de la loi, l’avortement comme un banal acte médical ou soin de santé, et parallèlement de supprimer dans la loi l’obligation de mentionner les alternatives possibles. Les femmes enceintes seraient-elles donc les seules bénéficiaires de soins de santé en Belgique, à ne pas pouvoir être éclairées sur toutes les différentes alternatives à la “prise en charge médicale” qui leur est proposée? 

    Ainsi, rejoignant les plus de 2280 professionnels de la santé, nous réitérons notre appel aux parlementaires à ne pas signer cette proposition de loi! Rejoignez leur appel sur: http://abortus-avortement.be

    Sources:

    1.  https://abort-report.eu/europe/

    2.  “Il s'avère qu'une large majorité des experts auditionnés ne se sont pas prononcés sur 7 des 9 mesures phares en passe d'être adoptées. De plus, il ressort du rapport des auditions qu'aucune de ces mesures, telles que libellées dans le texte actuel, n'obtient la faveur explicite de la majorité de ces experts” https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/ce-qu-ont-vraiment-dit-les-experts-auditionnes-en-2018-sur-les-propositions-actuelles-en-matiere-d-avortement-1709.html