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Politique - Page 170

  • Quand Houellebecq égratigne Macron et compare Zemmour à Marchais

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    Le nouveau Houellebecq arrive... Lu sur valeursactuelles.com :

    Dans son nouveau roman, Houellebecq égratigne Macron et compare Zemmour à Marchais

    Le prix Goncourt 2010 revient le 7 janvier avec Anéantir. Un huitième ouvrage de très légère anticipation où le héros, un énarque, est au service du ministre de l’Economie et des Finances.

    Cet animateur de télévision, ce n’est pas Eric Zemmour, car même si une personnalité émerge dans son roman, l’ancien journaliste de CNews est décrit autrement. « Il est vrai que Zemmour, ça marche toujours, il suffit de prononcer son nom et la conversation se met à ronronner dans des voies balisées et gentiment prévisibles un peu comme Georges Marchais à son époque », écrit Michel Houellebecq. Il ajoute : « Chacun retrouve ses marqueurs sociaux, son positionnement naturel, et en tire des satisfactions calmes ».

    Moult sujets abordés

    Mais surtout, dans ce roman, si l’auteur ne veut pas nommer précisément le chef de l’Etat, ses références sont sans équivoque. Qualifié de « président réélu en 2022 », il ajoute qu’il avait « délaissé les fantasmes de start-up nation qui avaient fait sa première élection, mais n’avaient objectivement conduit qu’à produire quelques emplois précaires et sous-payés, à la limite de l’esclavagisme, au sein de multinationales incontrôlables ». Plus aucun doute, donc.

    Le Parisien décrypte aussi un passage avec une allusion claire aux discours enflammés d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017, des discours, « bras largement ouverts dans un élan quasi christique ». D’autres personnalités sont en revanche citées précisément, comme Bernard Arnault, David Pujadas ou François Lenglet. Sans oublier Cyril Hanouna qui ne devrait guère apprécier la mention qui lui est destinée. Enfin, selon franceinfo, si Michel Houellebecq se concentre sur l’amour dans ce roman, il aborde des centaines de sujets : de la fin de vie aux légumes verts, en passant par les migrants, les huiles essentielles, les soins, l’euthanasie ou Pascal. Sans que cela ne parte dans tous les sens.

  • Joe Biden en fâcheuse posture

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    D'Anthony Lacoudre, en opinion, sur le site de France Soir :

    La Constitution américaine vient de sauver la République

     29/12/2021

    CHRONIQUE — Après onze mois au pouvoir, Joe Biden a perdu le contrôle du pays. 

    En moins d'un an d'exercice du pouvoir par Joe Biden, l'inflation est à un niveau jamais atteint aux États-Unis depuis 39 ans (6,9 % en rythme annuel — on rappellera que la Maison-Blanche et Janet Yellen, son ministre du Budget ont promis au printemps dernier que l'inflation serait "transitoire"). 

    Le prix de l'essence à la pompe a augmenté de 60 % (après que le président ait interdit la construction aux États-Unis de pipelines ainsi que l'exploration et le forage de gaz naturel sur le domaine national), plus de 2 millions d'immigrés clandestins ont franchi la frontière avec le Mexique (le chiffre le plus élevé depuis 60 ans, ce qui correspond d'ailleurs à une promesse électorale formulée par Joe Biden pendant la campagne, citant même l'objectif de deux millions d'entrées), l'armée américaine a quitté l'Afghanistan dans le chaos (laissant 13 soldats américains morts, des centaines de citoyens américains prisonniers des Talibans et des milliards de dollars d'équipements militaires, Joe Biden qualifiant l'opération de "succès extraordinaire"), la criminalité atteint des niveaux records dans les villes des États-Unis gérées par des maires démocrates, la dette publique a augmenté de quatre trillions de dollars, 400 000 Américains sont décédés du virus du Covid en 2021, c'est-à-dire plus qu'en 2020, et ce, en dépit de la distribution de vaccins et de traitements, alors que le président avait annoncé pendant la campagne électorale qu'il avait un plan pour éliminer le virus. 

    Joe Biden essuie donc échec sur échec et transforme chacune de ses initiatives en désastre. 

    Le déclin physique et mental de Joe Biden

    Son déclin physique et mental est évident. Il s'écroule à plusieurs reprises quand il monte les escaliers d'Air Force 1, il est incapable de s'exprimer en public sans lire un téléprompteur (et quand il ne lit pas son téléprompteur, personne ne comprend ce qu'il dit) et son entourage empêche désormais les journalistes de lui poser des questions à la fin de ses interventions publiques. 

    "Le dirigeant du pays le plus libre de la planète — en fait le dirigeant du monde libre — a peur de répondre aux questions. C'est une atteinte à la liberté de la presse", s'indigne à ce sujet le sénateur Kevin Cramer.

    Un couple Biden / Harris historiquement impopulaire

    Joe Biden est devenu le président le plus impopulaire de l'histoire des États-Unis en moins d'un an au pouvoir, avec 38 % d'opinions favorables. Cerise sur le gâteau, le vice-président Kamala Harris, qui ne manque pas une occasion de dévoiler au public son incompétence crasse, réussit à être encore plus impopulaire que lui, avec seulement 28 % d'opinion favorable.

    Lire la suite sur le site de France Soir

  • L'Inde contre Mère Teresa : une gifle de Modi au visage des chrétiens

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    De Gian Micalessin sur le site de Il Giornale . it :

    L'Inde contre Mère Teresa. La gifle de Modi au visage des chrétiens

    29 décembre 2021

    Le financement étranger de l'organisme fondé par la sainte a été bloqué. C'est la persécution du nationalisme hindou.

    En Inde, la dernière fiction s'est dissipée. Jusqu'à présent, le gouvernement du Premier ministre nationaliste Narendra Modi a toujours imputé aux groupes extrémistes hindous la responsabilité des persécutions antichrétiennes récurrentes qui se sont souvent traduites par des attaques violentes contre des croyants ou des institutions religieuses. Aujourd'hui, cependant, il n'y a plus de justification. La décision du gouvernement central de bloquer le financement étranger des Missionnaires de la Charité, l'organisation caritative fondée par Mère Térésa de Calcutta, est en fait une institutionnalisation de la persécution alimentée par le nationalisme hindou. Un nationalisme dont le Bharatiya Janata Party (BJP), le parti de Modi au pouvoir depuis 2014, est l'incarnation politique directe. Le blocage des fonds a été décidé par le ministère de l'Intérieur, qui a annoncé le 25 décembre, c'est-à-dire le jour de Noël, qu'il ne renouvellerait pas la licence nécessaire pour utiliser les dons étrangers. Le gel des dons contraint les Missionnaires de la Charité à renoncer aux fonds, d'une valeur de plus de 750 millions de dollars par an, qui sont indispensables pour gérer les foyers dispersés sur le vaste territoire indien. Selon une déclaration publiée par le ministère de l'intérieur, le renouvellement de la licence de l'organisation caritative a été "refusé" car "les conditions d'éligibilité" fixées par la loi n'étaient pas remplies. Selon Mamata Banerjee, gouverneur du Parti du Congrès, qui dirige l'État de Calcutta, où la congrégation missionnaire a son siège, "au moins 22 000 personnes assistées et collaborées" par l'organisation caritative pourraient se retrouver sans nourriture ni médicaments.

    Toutefois, ce choix risque de compromettre l'image de l'exécutif nationaliste. Depuis des mois, les communautés chrétiennes sont la cible de violences qui ont culminé, la nuit de Noël, avec l'attaque de l'église du Saint Rédempteur à Ambala, dans l'État d'Haryana, qui s'est terminée par la destruction de la statue du Christ. Les lois controversées contre la conversion, déjà en vigueur dans sept États contrôlés par les nationalistes hindous, qui prévoient jusqu'à dix ans de prison pour toute personne reconnue coupable de convertir une personne "par la force", par des "méthodes frauduleuses" ou "par le mariage", contribuent à la violence et aux persécutions. Introduites pour mettre un terme au nombre croissant de conversions parmi les membres des castes inférieures, ces lois sont en fait une incitation à la discrimination anti-chrétienne. Aujourd'hui, cependant, le Premier ministre indien risque de devoir assumer les conséquences de ses choix. Cibler 30 millions de chrétiens indiens, après avoir légitimé de facto la discrimination à l'égard des musulmans, c'est abandonner définitivement l'icône d'un pays laïc et multireligieux qui identifiait l'Inde. Ce revirement risque également d'entamer la crédibilité du Premier ministre. Le 30 octobre, après une rencontre avec le pape François au Vatican, le Premier ministre a annoncé que le souverain pontife se rendrait bientôt dans le sous-continent indien. Un engagement qui, compte tenu de la situation, semble hautement improbable.

    Mais la légitimation des persécutions anti-chrétiennes risque également d'aigrir les relations de Modi avec les États-Unis, qui s'alarment depuis longtemps des inculpations de groupes évangéliques "coupables" de convertir les basses castes. En fait, la "Commission américaine sur la liberté religieuse internationale" a déjà inclus l'Inde parmi les pays qui suscitent une "préoccupation particulière".

  • Les chrétiens ont cessé d'être majoritaires en Allemagne

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    De Gunnar Schupelius sur le site du Berliner Zeitung :

    Les chrétiens ne sont plus majoritaires en Allemagne

    27 décembre 2021

    A la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront probablement encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique. Une évolution à laquelle les Eglises elles-mêmes ne sont pas innocentes, estime Gunnar Schupelius.

    Dans les églises chrétiennes, la peur de perdre leur importance se propage. C'est avec une grande inquiétude que les pasteurs regardent les chiffres qui s'approchent d'une limite magique vers le bas : à la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique, un chiffre qui n'a plus été atteint depuis des siècles.

    Cette perspective repose encore sur des extrapolations, l'Office fédéral des statistiques fournira les valeurs exactes à la fin de l'année. Mais il est fort probable que l'on soit déjà passé sous la barre des 50 pour cent.

    Il y a un an, le 31 décembre 2020, les chrétiens protestants et catholiques représentaient encore tout juste la majorité avec 51 pour cent. En 1990, il y a donc seulement 31 ans, deux tiers de la population appartenaient encore à l'Église. Il y a 50 ans, 90 pour cent des habitants de la République fédérale étaient membres d'une église.

    L'exode des Eglises s'effectue à un rythme croissant et de manière inexorable. Les personnes âgées, qui sont encore nombreuses à appartenir aux Eglises, disparaissent, le nombre de baptêmes et de confirmations s'effondre, sans compter les sorties d'église.

    Berlin est très en avance sur l'évolution. Ici, seuls 28 pour cent sont encore membres d'une Eglise, la grande majorité n'appartient à aucune confession, environ huit pour cent sont musulmans. Dans cette ville, de nombreuses personnes n'ont encore jamais vu l'intérieur d'une église et ne savent pas ce qui se passe pendant le culte.

    Le christianisme en tant que base de valeurs communes et de toute notre culture se perd dans la conscience de la majorité. Quant aux Eglises - ou ce qu'il en reste - elles sont fortement politisées de manière unilatérale, ce qui effraie à nouveau une partie du public.

    Pour les pasteurs protestants, par exemple, des thèmes tels que la protection de la vie à naître, la famille, une culture chrétienne dominante sont d'une importance secondaire. Ce qui leur importe, c'est la protection du climat et une "culture de bienvenue envers les migrants". C'est ce qui ressort d'une enquête représentative menée par l'université de Hanovre.

    Mais ces thèmes à eux seuls ne sont pas porteurs. L'Eglise prend constamment parti politiquement et ne parvient plus à formuler des réponses théologiques aux grandes questions de la vie.

    C'est précisément ce qu'elle a manqué de faire à l'époque des Corona. Elle aurait dû donner d'autres réponses que la politique, qui laissait les mourants seuls, les excluait sans retenue et intervenait dans la vie privée des gens comme jamais auparavant. L'Eglise n'a même pas contesté l'interdiction des services religieux en 2020 et a mis à la porte les personnes non vaccinées en 2021.

    La plus haute représentante de l'Eglise protestante en Allemagne, Annette Kurschus, s'est prononcée à Noël pour une vaccination obligatoire générale. Une telle obligation relève de "l'amour chrétien du prochain", a-t-elle déclaré à la radio allemande, ajoutant qu'elle ne pouvait "pas accepter les personnes qui refusent de se faire vacciner".

    Elle ne devrait pas s'étonner que davantage de membres quittent désormais l'Eglise.

  • Noël 2021 : une heure de rendez-vous pour le Cardinal Sarah sur les ondes d’Europe 1 /CNEWS

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    Europe 1 a diffusé ce 26 décembre une entretien de près d’une heure avec le cardinal Sarah. Ref. site web « le salon beige » : L’Europe, la France, son socle religieux fondateur c’est le christianisme

  • En Chine, "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

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    De Liang Jianguo sur Bitter Winter :

    Chine : "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

    24/12/202

    Bitter Winter publie un document secret ayant fait l'objet d'une fuite depuis le Guangxi, qui affirme explicitement que les ordres viennent directement du Comité central. 

    The leaked document on Christmas celebrations from Guangxi.

    Le document fuité sur les célébrations de Noël de Guangxi.

    Dans plusieurs régions de Chine, des limitations et des interdictions sont introduites pour la célébration de Noël, y compris dans les lieux de culte de Three-Self Church contrôlée par le gouvernement, soit sous le prétexte du COVID-19, soit en appliquant les directives sur la "sinisation" du christianisme, qui interdisent les célébrations "occidentales".

    Les documents en question ne sont pas publiés sur Internet, et les églises sont priées de les garder strictement confidentiels, car le PCC ne veut pas qu'ils soient publiés en Occident. Au contraire, quelques célébrations "cosmétiques" de Noël dans des églises contrôlées par le gouvernement sont photographiées et diffusées pour affirmer faussement qu'il n'existe aucune interdiction de Noël.

    Cependant, Bitter Winter a reçu par une source confidentielle un document du département de l'éducation du comté de Rong'an, qui est sous l'administration de la ville de Liuzhou, dans la région autonome du Guangxi Zhuang. Des documents similaires nous ont été signalés comme ayant été émis dans différentes provinces et régions, mais nous n'en avons pas de copie que nous puissions publier.

    Le document de Rong'an demande aux écoles primaires et aux jardins d'enfants de s'assurer que les élèves et les enseignants ne célèbrent pas Noël.

    Il s'agit d'un document similaire à de nombreux autres dans toute la Chine, comme le confirme le fait qu'il mentionne des "directives du gouvernement supérieur" et une "règle du Comité central du PCC". La source confidentielle, liée au gouvernement du comté, qui nous a transmis le document, a confirmé qu'il est interdit aux élèves et aux enseignants de célébrer Noël non seulement à l'école, mais aussi à la maison. Ceux qui apprennent que des personnes célèbrent Noël sont priés de le signaler immédiatement à la sécurité publique, et un agent a été désigné pour traiter ces rapports.

    Voici la traduction du texte :

    "Diffuser la culture traditionnelle chinoise et interdire les célébrations de fêtes occidentales".

    Dans toutes les écoles primaires et maternelles :

    Le jour "Noël" ou "Sainte Nuit", qui approche, est imprégné d'une profonde culture religieuse occidentale. Certaines nations occidentales s'appuient sur leur technologie et leur culture avancées pour diffuser leurs valeurs et leur mode de vie en Chine, attirant ainsi nos jeunes. Certaines entreprises commerciales veulent également profiter de cette célébration pour faire des affaires, et créent donc l'ambiance et l'impact social de cette "fête" occidentale. Cela porte atteinte à notre culture traditionnelle chinoise.

    Conformément aux directives du gouvernement supérieur, le département de l'éducation du gouvernement du comté de Rong'an a décidé de :

    Interdire aux enseignants et aux élèves d'organiser tout événement de célébration de cette fête occidentale. Nous sommes convaincus que tous les enseignants et les élèves de l'école, en particulier les membres du Parti, mais pas seulement eux, suivront et obéiront aux règles du Comité central du PCC, devenant ainsi un modèle de diffusion de la culture chinoise.

    Si quelqu'un trouve des individus ou des organisations qui organisent un événement de "Noël" ou de "Sainte Nuit", veuillez contacter immédiatement le bureau de la sécurité publique du comté et le camarade Li. Numéro : 17772028488

    Département de l'éducation, gouvernement du comté de Rong'an, 20 décembre 2021.

  • En Chine, "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

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    De Liang Jianguo sur Bitter Winter :

    Chine : "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

    24/12/202

    Bitter Winter publie un document secret ayant fait l'objet d'une fuite depuis le Guangxi, qui affirme explicitement que les ordres viennent directement du Comité central. 

    The leaked document on Christmas celebrations from Guangxi.

    Le document fuité sur les célébrations de Noël de Guangxi.

    Dans plusieurs régions de Chine, des limitations et des interdictions sont introduites pour la célébration de Noël, y compris dans les lieux de culte de Three-Self Church contrôlée par le gouvernement, soit sous le prétexte du COVID-19, soit en appliquant les directives sur la "sinisation" du christianisme, qui interdisent les célébrations "occidentales".

    Les documents en question ne sont pas publiés sur Internet, et les églises sont priées de les garder strictement confidentiels, car le PCC ne veut pas qu'ils soient publiés en Occident. Au contraire, quelques célébrations "cosmétiques" de Noël dans des églises contrôlées par le gouvernement sont photographiées et diffusées pour affirmer faussement qu'il n'existe aucune interdiction de Noël.

    Cependant, Bitter Winter a reçu par une source confidentielle un document du département de l'éducation du comté de Rong'an, qui est sous l'administration de la ville de Liuzhou, dans la région autonome du Guangxi Zhuang. Des documents similaires nous ont été signalés comme ayant été émis dans différentes provinces et régions, mais nous n'en avons pas de copie que nous puissions publier.

    Le document de Rong'an demande aux écoles primaires et aux jardins d'enfants de s'assurer que les élèves et les enseignants ne célèbrent pas Noël.

    Il s'agit d'un document similaire à de nombreux autres dans toute la Chine, comme le confirme le fait qu'il mentionne des "directives du gouvernement supérieur" et une "règle du Comité central du PCC". La source confidentielle, liée au gouvernement du comté, qui nous a transmis le document, a confirmé qu'il est interdit aux élèves et aux enseignants de célébrer Noël non seulement à l'école, mais aussi à la maison. Ceux qui apprennent que des personnes célèbrent Noël sont priés de le signaler immédiatement à la sécurité publique, et un agent a été désigné pour traiter ces rapports.

    Voici la traduction du texte :

    "Diffuser la culture traditionnelle chinoise et interdire les célébrations de fêtes occidentales".

    Dans toutes les écoles primaires et maternelles :

    Le jour "Noël" ou "Sainte Nuit", qui approche, est imprégné d'une profonde culture religieuse occidentale. Certaines nations occidentales s'appuient sur leur technologie et leur culture avancées pour diffuser leurs valeurs et leur mode de vie en Chine, attirant ainsi nos jeunes. Certaines entreprises commerciales veulent également profiter de cette célébration pour faire des affaires, et créent donc l'ambiance et l'impact social de cette "fête" occidentale. Cela porte atteinte à notre culture traditionnelle chinoise.

    Conformément aux directives du gouvernement supérieur, le département de l'éducation du gouvernement du comté de Rong'an a décidé de :

    Interdire aux enseignants et aux élèves d'organiser tout événement de célébration de cette fête occidentale. Nous sommes convaincus que tous les enseignants et les élèves de l'école, en particulier les membres du Parti, mais pas seulement eux, suivront et obéiront aux règles du Comité central du PCC, devenant ainsi un modèle de diffusion de la culture chinoise.

    Si quelqu'un trouve des individus ou des organisations qui organisent un événement de "Noël" ou de "Sainte Nuit", veuillez contacter immédiatement le bureau de la sécurité publique du comté et le camarade Li. Numéro : 17772028488

    Département de l'éducation, gouvernement du comté de Rong'an, 20 décembre 2021.

  • Chine : le régime renforce la répression religieuse

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Affaires religieuses : Pékin interdit toute activité religieuse en ligne sans l’accord du gouvernement

    23/12/2021

    Ce lundi 20 décembre, les autorités chinoises ont annoncé de nouvelles « mesures administratives concernant les services d’information religieuse sur Internet ». Ces nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 1er mars 2022, reflètent les directives du président Xi Jinping, formulées lors des sessions de travail de la dernière Conférence nationale sur les Affaires religieuses, organisée début décembre. À cette occasion, le président chinois a annoncé son intention de renforcer le contrôle « démocratique » sur les religions dans le pays.

    Une église près du quartier commercial de Wangfujing, à Pékin, en décembre 2016 durant les fêtes de Noël.

    Selon une annonce publiée le 20 décembre par l’Administration d’État pour les Affaires religieuses (SARA), il ne sera plus possible d’organiser des activités religieuses en ligne sans l’autorisation du gouvernement chinois. L’Administration d’État pour les Affaires religieuses, qui dépend du Conseil des affaires de l’État (correspondant au gouvernement central), a précisé avoir approuvé, le 3 décembre dernier, « des mesures administratives concernant les services d’information religieuse sur Internet ».

    Les nouvelles règles, adoptées conjointement avec le ministère de la Sécurité de l’État et d’autres ministères, entreront en vigueur le 1er mars 2022. Cette nouvelle mesure répressive sur la liberté religieuse reflète les directives de Xi Jinping. Durant les sessions de travail de la dernière conférence nationale sur les Affaires religieuses, organisée début décembre, le président chinois, secrétaire général du Parti communiste, a annoncé son intention de renforcer le contrôle « démocratique » sur les religions.

    En d’autres termes, il s’agirait de renforcer la répression religieuse du régime. Pour Xi Jinping, les religions doivent s’adapter au fait que la Chine est un pays socialiste. Selon le « leader suprême », au cœur du pouvoir du PCC, la masse des croyants de différentes confessions doit s’unir autour du Parti et du gouvernement, en rejetant toute influence étrangère.

    Selon les nouvelles règles, les organisations et les particuliers qui souhaitent fournir des informations religieuses en ligne devront en demander l’autorisation après de leur département provincial des Affaires religieuses. Les sermons, homélies, cérémonies et activités de formation organisées par les institutions religieuses, les monastères, les églises et les particuliers ne pourront être diffusés en ligne qu’après avoir obtenu une licence spéciale. Il est également précisé qu’aucune organisation ou individu ne peut collecter des fonds « au nom de la religion » sur Internet. Les activités religieuses en ligne sont également interdites pour toutes les organisations étrangères présentes en Chine.

    La « sinisation » des religions, un processus entamé en 2015

    Par ailleurs, selon les nouvelles règles, les informations religieuses sur le Web ne doivent pas « inciter à la subversion contre le pouvoir de l’­État, ni s’opposer à l’autorité du Parti, s’attaquer au système socialiste et à l’unité nationale ou menacer la stabilité sociale ». Elles ne doivent pas non plus « promouvoir l’extrémisme, le terrorisme, le séparatisme ethnique et le fanatisme religieux ». Les initiatives visant les jeunes sont également visées : les communications en ligne ne doivent pas « inciter les mineurs à devenir religieux, ni les amener ou les forcer à participer à des activités religieuses ».

    L’objectif du régime de Pékin est de poursuivre la « sinisation » des religions, un processus entamé officiellement en 2015. En février 2021, l’Administration d’État pour les Affaires religieuses a également rendu public des « mesures administratives pour le personnel religieux », un document sur l’administration du clergé, des moines, des prêtres, des évêques, etc.

    En février 2018, le Parti a aussi adopté de « Nouvelles règles sur les activités religieuses », selon lesquelles le personnel religieux ne peut agir qu’en adhérant à des institutions « officielles » et en se soumettant au PCC. Concernant l’Église catholique, la signature, en 2018, de l’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, puis son renouvellement en octobre 2020, n’a pas diminué la persécution du régime de Pékin sur les chrétiens chinois, en particulier contre les « non officiels ».

    Les célébrations de Noël n’ont pas non plus été épargnées. Selon l’agence Asianews, les autorités du canton de Rong’an (dans la région autonome de Guangxi, dans le sud de la Chine) ont interdit de fêter Noël dans les écoles locales. La raison officielle étant qu’il s’agirait d’une « fête occidentale » et que Noël menacerait la culture nationale chinoise. La prolifération, ces dernières années, d’événements liés à la veille de Noël (appelée localement « ping an ye », une expression chinoise signifiant « nuit paisible ») et au jour de Noël est vue par le régime de Pékin comme une agression contre la culture chinoise.

    (Avec Asianews)

  • Ursula von der Leyen a écrit au pape

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    Lu ICI :

    Ursula von der Leyen a écrit une lettre au pape pour réagir à ses critiques à l'adresse de l'Union Européenne. Le 6 décembre, lors d'une conférence de presse, François a fait référence à un document de la Commission européenne qui recommandait d'éviter les références à Noël et les noms associés au christianisme. Le pape a rappelé que, dans le passé, les nazis et les communistes avaient agi de la même manière, mais que leurs actions n'avaient pas été couronnées de succès. Il s'agit, selon lui, d'un anachronisme.

    Selon des informations obtenues par le quotidien catholique français La Croix, Ursula von der Leyen a envoyé à François une courte lettre personnelle. Elle y affirme que, conformément à ses traités, l'Union européenne s'inspire de "l'héritage culturel, religieux et humaniste de l'Europe". Selon la politicienne allemande, c'est cet héritage qui nous permet de "célébrer Noël". Elle souligne également que les traditions religieuses et culturelles en Europe font partie intégrante de la diversité que la Commission européenne promeut activement.

    Mme Von der Leyen fait également référence à la deuxième critique du pape à l'égard de l'Union Européenne. En effet, lors d'une rencontre avec des journalistes, François a appelé l'Union à revenir aux idéaux de ses pères fondateurs et à veiller à ne pas devenir un instrument de colonisation idéologique, car, a-t-il dit, cela pourrait conduire à des divisions et à l'effondrement de l'Union elle-même. François a souligné que l'Union devait respecter chaque pays avec sa structure interne, ses spécificités et sa souveraineté. La Présidente de la Commission européenne a assuré au Pape qu'elle partageait cette vision de l'Europe, en particulier dans sa référence aux pères fondateurs.

  • L'Irlande gagnée par la furie abortiste

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    De Ruadhán Jones* sur le site de la nuova Bussola Quotidiana :

    La fureur abortiste balaie l'Irlande

    22-12-2021

    Le Parlement vient de rejeter un amendement visant à garantir des soins palliatifs aux fœtus lors d'avortements tardifs, mais les groupes de défense de l'avortement font pression pour rendre l'avortement encore plus facile dans un pays dont la législation est déjà parmi les plus libérales d'Europe.

    À la mi-décembre, le Parlement irlandais (le Dáil) a rejeté à une écrasante majorité un amendement à la loi irlandaise sur l'avortement qui aurait obligé les médecins à administrer des soins palliatifs aux enfants à naître lors d'avortements tardifs. Bien que le projet de loi sur le soulagement de la douleur fœtale n'aurait été qu'un petit acte de miséricorde, il a été fortement contesté par les militants et les politiciens pro-choix, et a été longtemps retardé par les ministres du gouvernement et les TDs (membres du Parlement irlandais).

    Ce vote honteux souligne à quel point les classes dirigeantes irlandaises sont désormais opposées à la moindre idée de position pro-vie. Pour être clair, il ne s'agit pas d'une question proprement pro-vie, bien qu'elle soit évidemment soutenue par la communauté pro-vie ; l'enfant serait toujours avorté, aucune soi-disant "limite" ne serait imposée à la capacité d'une mère de se procurer un avortement ou à celle d'un médecin de le pratiquer. Le projet de loi était simplement une réponse à la preuve scientifique qu'un bébé dans l'utérus commence à ressentir la douleur à 20 semaines.

    Nous avons mis en place des protocoles juridiques qui exigent que les animaux reçoivent un soulagement de la douleur ; pourquoi ne devrions-nous pas faire de même pour un bébé ? Cela aurait dû être une question de justice, de notre devoir de soulager la souffrance partout où cela est possible. Mais comme 66% de la population irlandaise a voté en 2018 pour abroger la protection constitutionnelle de la vie des enfants à naître (le 8e amendement), les politiciens semblent avoir peur de s'aliéner les électeurs en faisant quoi que ce soit qui s'oppose à cette direction.

    Le peuple irlandais a voté en sachant qu'une loi libérale sur l'avortement serait introduite. À la suite du référendum, la loi de 2018 sur la santé (réglementation de l'interruption de grossesse) a légalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines pour n'importe quelle raison et jusqu'à la naissance pour les enfants dont la vie est limitée et en cas de menace pour la santé de la mère.

    Depuis, le nombre d'Irlandaises ayant recours à l'avortement a augmenté d'au moins un tiers, voire doublé, selon les statistiques de 2019 et 2020. Selon des estimations généreuses, le nombre d'avortements avant le référendum de 2018 était tout au plus de 5 000 par an, mais pas plus de 4 000. Il est désormais de près de 7 000, avec 13 243 avortements réalisés en 2019 et 2020.

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  • Pro-vie et pro-famille, elle sera la prochaine présidente de la Hongrie

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    Du site de La Gaceta :

    Katalin Novak, ministra húngara

    La ministre hongroise de la famille, Katalin Novák, est nommée candidate à la présidence hongroise.

    POUR REMPLACER JÁNOS ÁDER

    21 décembre 2021

    La ministre hongroise de la famille, Katalin Novák, a accepté d'être nommée présidente du pays par son parti, le Fidesz, à l'expiration du mandat de János Áder l'année prochaine.

    "Je me prépare à cette tâche difficile avec foi, esprit et cœur. J'accepte respectueusement la nomination au poste de président de la Hongrie", a-t-il déclaré dans un message sur Twitter.

    Novák est l'une des références du gouvernement de Viktor Orbán, qui cherche à revalider sa majorité aux élections législatives de 2022 tout en restant fidèle à lui-même, et loyal envers la Hongrie et les Hongrois.

    Le gouvernement a donné la priorité au soutien des familles et de la maternité, a introduit une législation favorable aux familles, a augmenté le soutien financier avec un système fiscal qui aide ceux qui ont des enfants. Ainsi, elle a réussi à passer d'un taux de fécondité de 1,23 en 2011 à 1,56 en dix ans, et a doublé le nombre de mariages.

    Il a également adopté une loi qui protège les mineurs - en imposant des peines plus sévères aux personnes reconnues coupables de pédophilie - et interdit l'endoctrinement LGTBI dans les écoles. "Les enfants ne doivent recevoir aucune sorte de propagande dans les écoles, ils doivent être protégés et c'est le travail de l'État de le faire (...). C'est ce que les parents hongrois nous demandent de faire : empêcher que leurs enfants soient exposés à des influences idéologiques à l'école", a déclaré Mme Novak elle-même dans une interview.

    Dans ce sens, l'exécutif a réitéré que son intention est de "défendre nos enfants et de les laisser être des enfants sans les utiliser pour une quelconque base idéologique" et qu'un élément central de sa pensée est que l'intérêt et le bien-être de l'enfant sont "primordiaux".

  • Le message du pape pour la 55e journée mondiale de la paix

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    Message du pape François pour la 55e Journée mondiale de la paix (1er janvier 2022),

    « Dialogue entre générations, éducation et travail : des outils pour construire une paix durable »

    source

    1. « Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix » (Is 52, 7)

    Ces paroles du prophète Isaïe expriment la consolation, le soupir de soulagement d’un peuple exilé, épuisé par la violence et les sévices, exposé à l’indignité et à la mort. Le prophète Baruch s’interrogeait : « Pourquoi donc, Israël, pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis, vieillissant sur une terre étrangère, souillé par le contact des cadavres, inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?» (3, 10-11). Pour ces gens, l’avènement du messager de paix signifiait l’espérance d’une renaissance sur les décombres de l’histoire, le début d’un avenir radieux.

    Aujourd’hui encore, le chemin de la paix, que saint Paul VI a appelé du nouveau nom de développement intégral,[1] reste malheureusement éloigné de la réalité de beaucoup d’hommes et de femmes et, par conséquent, de la famille humaine, désormais complètement interconnectée. Malgré les multiples efforts visant à un dialogue constructif entre les nations, le bruit assourdissant des guerres et des conflits s’amplifie, tandis que des maladies aux proportions pandémiques progressent, que les effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement augmentent, que le drame de la faim et de la soif s’aggrave et qu’un modèle économique basé sur l’individualisme plutôt que sur le partage solidaire continue de dominer. Aujourd’hui encore, comme au temps des anciens prophètes, la clameur des pauvres et de la terre[2] ne cesse de s’élever pour implorer justice et paix.

    À chaque époque, la paix est à la fois un don du ciel et le fruit d’un engagement commun. Il y a, en effet, une “architecture” de la paix, dans laquelle interviennent les différentes institutions de la société, et il y a un “artisanat” de la paix qui implique chacun de nous personnellement.[3] Chacun peut collaborer à la construction d’un monde plus pacifique : à partir de son propre cœur et des relations au sein de la famille, dans la société et avec l’environnement, jusqu’aux relations entre les peuples et entre les États.

    Je voudrais proposer ici trois voies pour construire une paix durable. Tout d’abord, le dialogue entre les générations comme base pour la réalisation de projets communs. Deuxièmement, l’éducation en tant que facteur de liberté, de responsabilité et de développement. Enfin, le travail pour une pleine réalisation de la dignité humaine. Ces trois éléments sont essentiels pour « l’élaboration d’un pacte social »,[4] sans lequel tout projet de paix est inconsistant.

    1. Dialoguer entre les générations pour construire la paix

    Dans un monde toujours en proie à la pandémie qui a causé tant de maux, « certains essaient de fuir la réalité en se réfugiant dans leurs mondes à eux, d’autres l’affrontent en se servant de la violence destructrice. Cependant, entre l’indifférence égoïste et la protestation violente, une option est toujours possible : le dialogue. Le dialogue entre les générations ».[5]

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