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Politique - Page 438

  • France : quand le Conseil d'Etat se fourvoie

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    (Source) Le Conseil d’Etat rejette les recours dirigés contre la censure du CSA sur la diffusion du clip « Dear future Mum ». Si l’on en croit le communiqué diffusé ce matin, le clip « Dear future mom » montrant des jeunes trisomiques heureux de vivre « n’est pas un message d’intérêt général ». Plus subtil, parler du bonheur des enfants trisomiques 21 est d’intérêt général, mais parler du bonheur des enfants trisomiques 21 à une femme enceinte, qui « peut faire le choix de vie personnel de recourir à l’IVG », n’est pas d’intérêt général. Dès lors qu’il s’adresse à une femme enceinte, la « finalité du clip peut paraître ambiguë ».

    La Fondation Jérôme Lejeune, à l’origine d’un des recours, regrette cette décision « qui conduit à aggraver l’anesthésie des consciences sur l’enjeu vital de l’eugénisme puisque 96 % des enfants trisomiques détectés en prénatal ne survivent pas à cette politique d’éradication ». Elle annonce aller devant la Cour européenne des droits de l’homme « pour défendre l’expression du bonheur des personnes trisomiques sans censure ».

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, « c’est une singulière conception de la vie humaine que de mettre sur le même plan sa préservation et sa destruction, comme si les deux actes avaient la même valeur. En effet, l’expérience montre que les femmes qui ont donné le jour à un enfant avec un handicap ne regrettent pas d’avoir choisi la vie. En revanche, celles qui ont fait le choix contraire souffrent visiblement d’une forme de culpabilité. D’où la décision du CSA de soustraire à leur vue des enfants trisomiques heureux. La décision du Conseil d’Etat prend donc le parti de considérer que la liberté d’expression des personnes trisomiques doit s’incliner devant le droit à l’avortement ».

    Pour consulter la décision du Conseil d’Etat, cliquez-ici.

    La réaction de la Fondation Lejeune : https://www.fondationlejeune.org/decision-conseil-d-etat-cachez-moi-cet-enfant-trisomique/

    Note Gènéthique :

  • Cette réalité que l'Amérique officielle n'a pas voulu voir...

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    D'Alexis Brézet sur Figaro Vox (LeFigaro.fr) :

    Éditorial: «La colère des peuples»

    C'est un ouragan qui emporte tout. Les calculs des sondeurs et les prévisions des experts. Le confort des élites intellectuelles et les certitudes des milieux d'affaires. La suffisance des hommes politiques et l'arrogance des médias. Une lame de fond dont la brutalité coupe le souffle. Un raz de marée sidérant dont l'onde de choc n'épargne pas nos rivages. Dans tout l'Occident, les peuples sont en colère. Nous avions choisi de ne pas le voir. Depuis la victoire de Donald Trump, nous ne pouvons plus faire semblant.

    Dieu sait pourtant que nous nous sommes bouché les oreilles et voilé les yeux! Les Américains, nous disait-on, n'allaient certes pas confier leur destin à ce clown, cet histrion… La première puissance économique et militaire de la planète ne s'abandonnerait pas aux pulsions populistes, forcément populistes, d'une poignée d'électeurs réputés racistes et supposés incultes…

    Mais, ces «petits Blancs», qui s'était donné la peine de les voir sans œillères, de les écouter sans préjugés? Bien peu de monde parmi les observateurs patentés. Notre journaliste Laure Mandeville l'a fait. Elle en a tiré un livre indispensable, Qui est vraiment Donald Trump? (Équateurs-Le Figaro), et des reportages qui disent tout de cette Amérique souffrante et révoltée, riche naguère de ses activités industrielles mais ravagée aujourd'hui par le chômage, l'alcool, l'échec scolaire et la perte de ses repères familiaux. Cette Amérique des «ghettos blancs», satisfaite autrefois de sa modeste prospérité, ulcérée aujourd'hui par les «privilèges» accordés aux minorités, les intrusions moralisatrices de l'«establishment» de Washington et par la condescendance de la majorité des grands médias. Pour comprendre ce qui advient, il fallait entendre cette Amérique-là.

    Colère «blanche», au sens littéral du terme? Sans aucun doute, c'est l'alliance de lamiddle class et des poor white trash qui a fait la victoire de Donald Trump. Mais gare à la caricature! Plus de 40 % des femmes ont voté pour Trump, plus d'un tiers des Latinos et 12 % des Afro-Américains. Les électeurs qui ont voté Trump n'ont pas obéi à un quelconque déterminisme «identitaire», ils ont tout simplement voulu dire leur colère d'habiter - de plus en plus mal - un pays qui se défait.

    Cette réalité, l'Amérique officielle n'a pas voulu la voir, pas plus que nous n'avons, en Europe, tiré les leçons des signes avant-coureurs de ce grand ébranlement. Le «non» des Français au référendum de 2005 sur la Constitution européenne? C'était un regrettable coup du sort! Le Brexit, au Royaume-Uni? Un malheureux accident! Comment, pourtant, ne pas y entendre ces mots, interdits par la bienséance politico-médiatique, qui résonnent aujourd'hui de l'autre côté de l'Atlantique? Protection, frontières, identité culturelle, conservatisme… Partout ce sont les mêmes armes brandies contre les élites des grandes villes par le petit peuple de cet «Occident périphérique», dont des chercheurs comme Christopher Lasch aux États-Unis ou Christophe Guilluy en France ont dessiné les contours.

    Lire la suite sur Figaro Vox

  • Pas de mariage pour tous au Mexique

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Mexique: la légalisation du mariage homosexuel rejetée

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles.

    La proposition du président mexicain, Enrique Peña Nieto, de légaliser le mariage homosexuel à l'échelle du pays a été rejetée, mercredi, par un comité de la chambre basse.

    La commission des questions constitutionnelles a tranché - 19 contre 8 - contre une réforme de la Constitution pour y ajouter le droit au mariage entre conjoints de même sexe.

    Selon un compte rendu de la Chambre des députés, le président de la commission, Edgar Castillo Martinez, affirme que cette décision fait en sorte que le dossier est «totalement et définitivement» clos.

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles. Ce jugement n'a toutefois pas entraîné une révision des lois en ce sens. Le mariage gai n'est donc autorisé que dans certaines régions du pays.

    Le président Peña Nieto avait soumis cette proposition en mai dernier, provoquant des manifestations à la fois en faveur et en défaveur du mariage pour tous.

  • Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien »

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    De Gauthier Vaillant sur le site du journal « La Croix » :

    DONALD-TRUMP-PAPE-FRANCOIS-large570.jpg"En février 2016, interrogé sur le souhait de Donald Trump de bâtir un mur à la frontière mexicaine, le pape François avait estimé que le porteur d’un tel projet « n’est pas chrétien », provoquant la colère de celui qui est devenu, mardi 8 novembre, le président américain. Retour sur un épisode qui avait marqué les catholiques, sans finalement les dissuader de voter pour le candidat républicain.

    C’est un épisode de la campagne électorale qui résonne curieusement avec les résultats de l’élection présidentielle américaine, en particulier le vote des catholiques : 52 % d’entre eux ont choisi Donald Trump, le candidat républicain élu à la présidence des États-Unis mercredi 9 novembre.

    Pourtant, beaucoup de catholiques s’en souviennent, et pas seulement outre-Atlantique. Le 18 février dernier, dans l’avion qui le ramenait du Mexique, le pape François était interrogé par un journaliste sur le projet de mur à la frontière américano-mexicaine, promis par Donald Trump s’il était élu, comme une mesure radicale de lutte contre l’immigration. La réponse du pape avait claqué : « Celui qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétien. Ce n’est pas l’Évangile. Voter, ne pas voter, je ne m’immisce pas. Je dis seulement que celui qui dit cela n’est pas chrétien. »

    > A lire : Trump triomphe chez les évangéliques blancs et remporte le vote catholique

    Trump « fier d’être chrétien »

    Un commentaire sans ambiguïté de la part du pape, qui avait fait sortir de ses gonds le milliardaire américain, à la foi presbytérienne revendiquée. « Qu’un leader religieux mette en doute la foi d’une personne est honteux, avait protesté Donald Trump dans un communiqué. Je suis fier d’être chrétien et comme président je ne permettrais pas que la chrétienté soit constamment attaquée et affaiblie. » Allant plus loin encore, le futur président américain avait même invoqué Daech : « Si le Vatican était attaqué par Isis (Daech) (…), je peux vous promettre que le pape aurait souhaité et prié pour que Donald Trump soit président. Car cela ne se serait jamais produit », avait-il assuré.

    Il avait au passage accusé le gouvernement mexicain d’avoir fait auprès du pape des « commentaires désobligeants » à son encontre, et avait jugé que le pape n’avait « entendu qu’une version de l’histoire ». « Il n’a pas vu la criminalité, le trafic de drogues et l’impact économique négatif que les politiques actuelles ont sur les États-Unis », précisait-il.

    Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que Donald Trump s’en prenait au pape. Dans une interview quelques semaines plus tôt, il avait estimé que le pape François « ne comprend pas les problèmes de notre pays »« Je ne suis pas sûr qu’il mesure le danger que représente cette frontière ouverte avec le Mexique », avait-il estimé.

    Le pape, « un type formidable » pour Trump

    La critique formulée par le pape François avait cependant dérangé, y compris des catholiques, qui avaient estimé que le pape était sorti de son rôle en se mêlant de politique intérieure. Deux concurrents de Donald Trump à la primaire républicaine, eux-mêmes catholiques, lui avaient d’ailleurs apporté leur soutien. Marco Rubio, sénateur de Floride, avait rétorqué que les États-Unis avaient le droit de protéger leurs frontières « comme le fait le Vatican ». Et Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, avait considéré que la foi de Donald Trump relevait de la relation « entre lui et le Créateur » et ne pouvait pas être jugée ainsi.

    Cette passe d’armes avec le pape avait aussi été exploitée par les adversaires de Donald Trump. Ainsi du New York Daily News, qui avait qualifié d’« Antéchrist » le candidat à la une de son édition du lendemain.

    Ref. Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien » 

    JPSC

  • Elections américaines : l'embarras des évêques et le vote des catholiques

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    De Malo Tresca sur le site web du journal La Croix :

    « Le grand embarras » des évêques américains pendant la campagne présidentielle

    Alors que l’Église catholique avait refusé, pendant la campagne américaine, de soutenir un candidat en particulier, les premiers sondages établissent que 52 % des chrétiens (catholiques) des États-Unis ont voté, mardi 8 novembre, pour le républicain Donald Trump.

    Pendant toute la campagne, elle avait marqué sa distance avec Hillary Clinton et Donald Trump. Alors que les premiers chiffres des sondages issus des urnes se précisent et stipulent que 81 % des évangéliques et 52 % des catholiques ont voté pour Donald Trump, la conférence épiscopale américaine n’a pas encore réagi publiquement sur la victoire, mardi 8 novembre, à la victoire du candidat républicain.

    Tôt dans la matinée du mercredi 9 novembre, elle a cependant mis en ligne, sur son site officiel, une « prière après les élections », remerciant Dieu « de la liberté d’expression, de la démocratie dont nous jouissons » et l'invoquant d'unir le peuple américain autour de la promotion de la liberté et de la justice.

    La dernière prise de parole officielle des évêques remonte au mois d’août dernier, date de la publication de leur déclaration commune, intitulée « Former les consciences pour une citoyenneté en fidélité » dans laquelle ils résumaient les principes devant guider les choix des fidèles et réaffirmaient l’impartialité de l’Église face aux deux candidats en lice pour la Maison-Blanche.

    Lire la suite sur le site du journal La Croix

    Lire aussi : Trump-triomphe-chez-evangeliques-blancs-remporte-vote-catholique

  • L'élection de Donald Trump n'est pas vraiment une surprise pour des historiens

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    De Joseph Savès sur Herodote.net :

    Donald Trump, une surprise ? Pas vraiment

    Après les référendums de 2005 (France et Pays-Bas) et le Brexit (2016), voici une nouvelle surprise avec l’élection de Donald Trump par une franche majorité d’Américains. À chaque fois, le suffrage universel a eu raison des médias, des sondeurs et de leurs commanditaires (*). On peut au moins se réjouir de cette vitalité démocratique.

    (...)

    Le 23 octobre 2016, nous avons titré notre lettre sur des élections pleines de surprises aux États-Unis et évoqué un précédent largement ignoré : l’élection du candidat « populiste » et « anti-système » Andrew Jackson, en 1828.

    Par bien des aspects de sa personnalité, il n’était pas sans ressembler au nouveau président des États-Unis. Et lui aussi avait été rejeté par les instances de son parti et honni par les élites de la côte Est.

    Ce 3 novembre 2016, à la lumière de l’Histoire, nous avons aussi rappelé ce qu’est le libre-échange prôné par ces mêmes élites comme par les fonctionnaires de Bruxelles et les élites françaises : une utopie aussi folle que le communisme soviétique.

    C’est en partie en raison du libre-échange (*) et du primat de la finance que les électeurs américains ont voté pour Donald Trump : il a su capter leur colère sourde, tout comme d'ailleurs le candidat démocrate Bernie Sanders, rival malheureux d'Hillary Clinton (*).

    L’autre motif qui a conduit à la victoire de Trump et à l'élimination de Sanders tient à l'exaspération d'une majorité de citoyens face aux tromperies de l’utopie « multiculturaliste » et de la société « ouverte ».

    À preuve le vote de l'Iowa en faveur de Donald Trump : dans cet État plutôt prospère, avec un faible taux de chômage, c'est évidemment l'enjeu multiculturaliste qui a fait basculer les électeurs.

    En effet, l’élection en 2008 d’un président noir (pas un Afro-Américain mais un métis, fils d’une blanche du Kansas et d’un Kényan) n’a pas empêché le retour à de nouvelles formes de ségrégation raciale. C'est ainsi que la candidate démocrate Hillary Clinton a tenté de jouer la carte « racialiste » en cajolant les électeurs afro-américains et latinos. Mais sans doute s’est-elle trompée dans son évaluation du vote latino : beaucoup d’Étasuniens latino-américains aspirent à leur intégration dans la classe moyenne et ne se sentent guère solidaires des Afro-Américains.

    Le même phénomène s’observe en Europe de l’Ouest, sous l’effet d'un emballement migratoire sans précédent dans l’Histoire. Les nouveaux arrivants font bloc avec leur « communauté » dans les quartiers et les écoles : Africains de la zone équatoriale, Sahéliens, Maghrébins, Turcs, Orientaux, Chinois etc. Il compromettent ce faisant l’intégration des immigrants plus anciennement installés (*). À quoi les classes dirigeantes répondent par des propos hors-contexte sur le « vivre-ensemble » et l'occultation de la mémoire.

    La chancelière Angela Merkel et même le pape François ont perçu les dangers de cette politique dans leurs dernières déclarations, en novembre 2016. Quant aux élus français, qui ont abandonné leur souveraineté à Bruxelles et Berlin et se tiennent désormais à la remorque des puissants, ils feraient bien de prendre à leur tour la mesure de l'exaspération populaire face au néolibéralisme financier, au multiculturalisme et à l'emballement migratoire. Ils se doivent de nommer et analyser ces phénomènes sans faux-semblants, et de préconiser des solutions respectueuses de la démocratie.

  • Quand la patrie de Franklin semble devenue le tréteau de M. Barnum...

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    Lu sur Le Salon Beige :

    Le jour d'après

    Olivier Hanne (chercheur-associé à l’université d’Aix-Marseille), Thomas Flichy (chercheur-associé au Centre R. Mousnier, Paris IV-Sorbonne) et Gregor Mathias (chercheur-associé au Centre R. Mousnier, Paris IV-Sorbonne) analysent l'élection de Donald Trump :

    Dans son livre L’abolition de l’esclavage paru en 1861, en pleine Guerre de Sécession, le Français Augustin Cochin s’exclamait à propos du système politique américain : « la patrie de Franklin semble devenue le tréteau de M. Barnum »[1]. À moins que l’on découvre des manipulations électorales, comme les deux candidats le laissaient craindre durant la campagne, Donald Trump sera bien élu président des États-Unis, lesquels. Au-delà de ses outrances verbales, Trump conduira la destinée de son pays pendant au moins quatre ans et devra en finir avec l’impression de « Barnum » qu’a laissé cette campagne électorale. Quels seront les grands axes de sa politique et dans quel cadre international gouvernera-t-il ?

    Quelle équipe pour quelle politique ?

    Donald Trump se présente comme une personnalité indépendante sur le plan politique : démocrate au départ, il se rapproche au début des années 1980 des républicains en soutenant Ronald Reagan. Une décennie plus tard, il finance la campagne de Bill Clinton à la hauteur de 100 000 dollars. D. Trump est de religion presbytérienne. Il a été très influencé par un prêcheur, N. Peale, qui met en avant l’initiative personnelle afin de vaincre tous les obstacles. Les signes que sa candidature a des chances d’aboutir sont nombreux. Il séduit la classe moyenne américaine frustrée par la politique de Washington qui craint le chômage et la paupérisation en raison des délocalisations en Chine ou au Mexique. Donald Trump a un discours de droite[2] mais aussi de gauche[3] voire d’extrême-gauche[4].

    Après son élection, Trump va être immédiatement réinvesti par l'énorme masse des conseillers républicains qui l'ont dénoncé durant toute la campagne. Tout l'appareil du parti va revenir vers lui, si bien que sa politique internationale suivra assez fidèlement ce que l'on peut attendre des Républicains, selon le principe "La couronne saisit le vif" (le pouvoir transforme l'individu). 

    Lire la suite sur Le Salon Beige

     

  • Le Cardinal Joseph Zen met en garde contre une «capitulation» du Saint-Siège et de l'Eglise catholique à l'égard des dirigeants actuels de Pékin

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    Le Cardinal Joseph Zen met en garde contre une «capitulation» du Saint-Siège et de l'Eglise catholique à l'égard des dirigeants actuels de Pékin (source)

    Le Cardinal Joseph Zen, ancien évêque de Hong Kong, met en garde le Vatican contre de trop grandes concessions accordées au régime communiste de Pékin. Une reconnaissance des évêques désignés par l'Association patriotique qui sont consacrés sans le consentement de Rome, représente une capitulation. Et de ce fait, de sérieux dommages sont occasionnés à l'Église catholique.

    Pour le cardinal, la proposition actuelle selon laquelle la Chine désignerait les évêques alors que le pape disposerait à peine d'un droit de veto - qu'il devrait en outre motiver - est totalement inacceptable. Il craint qu'avec cet accord le régime n'obtienne un contrôle complet sur l'Eglise catholique chinoise. Depuis la révolution chinoise, celle-ci devait organiser ses activités de façon clandestine.

    Selon certains médias, une énorme déception prévaut chez de nombreux catholiques chinois clandestins qui depuis des années étaient persécutés à cause de leur foi. Ils se sentent traités avec négligence par le Vatican.

    ... et effectivement, une ordination épiscopale sans mandat pontifical viendrait de se produire (source) :

    Acte schismatique en Chine : ordination épiscopale sans mandat pontifical

    « Il est illicite de procéder à une ordination épiscopale sans mandat pontifical ».

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège l’a rappelé ce lundi 7 novembre 2016, déclarant que le Saint-Siège n’avait autorisé aucune ordination épiscopale en Chine.

    (Le cardinal) Greg Burke a pris la parole à la suite de « différentes nouvelles qui ont circulé ces dernières semaines concernant certaines ordinations épiscopales conférées sans mandat pontifical à des prêtres de la communauté non officielle de l’Église catholique de Chine continentale ». Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège affirme très clairement, dans une déclaration, que « le Saint-Siège n’a pas autorisé d’ordinations épiscopales et n’a pas été informé de tels évènements ». « Si les dites ordinations épiscopales étaient vraies, a-t-il indiqué, elles constitueraient une grave violation des normes canoniques ».

    Le Saint-Siège, a ajouté Greg Burke, « espère que ces nouvelles sont infondées ». Dans le cas contraire, il faudra « attendre des informations et une documentation sûres avant d’évaluer les cas de façon adéquate ». « Il n’est pas licite de procéder à une ordination épiscopale sans le mandat pontifical nécessaire, pas même dans des cas de convictions personnelles » a-t-il insisté.

  • France : le gouvernement socialiste met les bouchées doubles pour imposer son "délit d'entrave numérique" à l'IVG

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    DÉLIT D’ENTRAVE NUMÉRIQUE À L’IVG : VERS UN PASSAGE EN FORCE AVANT LA FIN DE LA LÉGISLATURE

    L’Assemblée nationale examinera en première lecture, au cours de la semaine du 28 novembre prochain, dans le cadre d’une niche parlementaire, la proposition de loi concernant le délit d’entrave numérique à l’IVG (cf. IVG et délit d’entrave numérique : le PS annonce une proposition de loi et IVG : les députés socialistes déposent leur PPL pour pénaliser des sites Internet). Le groupe socialiste a clairement mentionné que cette proposition de loi était à « vocation clairement électorale ».

    Le gouvernement a décidé d’engager « la procédure accélérée pour l'examen de la proposition de loi relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale le 12 octobre 2016 »[1]. Cette décision confirme la volonté « d’aboutir à une adoption avant la fin de la législature », soit avant le 25 février 2017. En effet, la procédure accélérée, limite la navette parlementaire à une unique lecture dans chaque chambre : Assemblée nationale et Sénat.

    Pour aller plus loin :

    [1] Cf. JO du 8 novembre 2016.

  • La charia, c'est quoi, au juste ?

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    Du site de l'Association Clarifier :

    Le mot « charia » connaît une certaine banalisation dans les médias, si bien qu’il peut donner l’impression d’être une réalité simple. Or, il s’agit d’une notion extrêmement complexe, très diverse selon les pays et les cultures, et bien éloignée de la rationalité qui prévaut dans le droit occidental. Il convient donc d’en examiner la réalité sous ses différents aspects.

    Tel est l’objectif des Petites Feuilles vertes

    rédigées par Annie Laurent, déléguée générale de Clarifier, que vous pourrez lire ci-après. Au terme de ces pages, vous trouverez un court récapitulatif des points-clés de l’ensemble du texte.

  • Paris : la 11ème grande Marche pour la Vie aura lieu le 22 janvier 2017

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    Affichemarche22janvier2017.jpg
    La grande Marche pour la vie est lancée !

    Rendez-vous le 22 janvier à Paris 

    Condamner les personnes qui veulent dissuader d’avorter est la dernière invention du gouvernement. Cette initiative sera discutée au Parlement dans les mois à venir.

    Elle s’inscrit dans une promotion délirante de l’avortement orchestrée depuis 5 ans, avec notamment la suppression du délai de réflexion et de la condition de détresse.

    La 11ème Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur indignation face au drame de l’avortement qui frappe une grossesse sur 4.

    Un avortement ça fait mal.

    220 000 avortements par an ça fait très mal :

    • des vies humaines supprimées, parmi lesquelles la quasi-totalité d’une population marquée par son génome,
    • des femmes en souffrance et sommées de se taire,
    • des équipes médicales détournées du serment d’Hippocrate, des consciences tourmentées,
    • des familles abîmées,
    • une société anesthésiée.

    Les élections présidentielles et législatives de 2017 offrent l’occasion d’interpeller avec force les prochains responsables politiques sur la valeur de toute vie humaine. Dans cette optique, la Marche Pour la Vie renouvelle son organisation avec l’émergence d’une nouvelle génération.

    Elle annonce que sa grande manifestation annuelle aura lieu le dimanche 22 janvier 2017 à Paris.

    http://enmarchepourlavie.fr/

  • Family Planning 2020 : un programme mondial à haut risque pour généraliser la contraception

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    FP2020 : UN PROGRAMME MONDIAL À HAUT RISQUE POUR GÉNÉRALISER LA CONTRACEPTION

    Le projet Family Planning 2020 (FP2020) est un partenariat mondial qui promeut la contraception pour les femmes et les jeunes filles afin qu’elles décident « librement et pour elles-mêmes, si, quand et combien d’enfants elles veulent avoir ». Il soutient que « des centaines de millions de femmes et de jeunes filles sont toujours exposées au risque de grossesse non-désirée et d’un avortement dangereux »[1].

    FP2020 travaille avec les gouvernements, la société civile, des organisations multilatérales, des donneurs, le secteur privé et la recherche. La Fondation Bill et Melinda Gates, les organisations gouvernementales britannique et américaine UK Aid et US Aid ainsi que divers programmes onusiens sont des partenaires majeurs de FP2020. L’objectif, fixé à Londres en 2012 lors du sommet du planning familial, est de permettre à 120 millions de femmes supplémentaires d’utiliser la contraception avant 2020.

    Un objectif qui est loin d’être neutre : en dissociant l’acte sexuel de sa conséquence naturelle, la grossesse, la contraception doit ensuite permettre de proposer ou d’imposer le recours à l’avortement en cas de grossesse non désirée (cf. La contraception réduit le nombre d’avortements ? Réponse d’experts) comme allant de soi. L’objectif à terme est d’influencer durablement les politiques régionales des pays les plus pauvres.

    Le 1er novembre 2016, le projet FP2020 a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours. Le programme s’enorgueillit d’avoir permis à 30 millions de femmes et filles de plus, parmi 69 pays les plus pauvres, d’utiliser un contraceptif. Elles sont désormais 300 millions de femmes et de jeunes filles à en utiliser, soit une croissance de 50% depuis 2003.

    Avec des évolutions différentes selon les régions : en Afrique de l’est et du sud, pour la première fois, plus de 30% des femmes et des jeunes filles utilisent désormais une méthode de contraception moderne. En Afrique de l’ouest, où l’usage de la contraception est historiquement bas, le partenaire d’Ouagadougou a dépassé ses objectifs : il a intégré un million de femmes et de jeunes filles supplémentaires entre 2011 et 2015. Il projette d’atteindre 2,2 millions d’utilisatrices supplémentaires pour 2020.

    Le programme n’a cependant pas atteint autant de personnes qu’escompté : il en manque 19 millions pour atteindre l’objectif. Par ailleurs, le secteur fait face à des coupes budgétaires, qui touchent directement FP2020, et des questions sont encore en suspens sur les moyens d’assurer les réserves de contraceptifs disponibles pour un nombre d’utilisatrices qui n’a pas de précédent. Les partenaires s’interrogent sur les moyens de « mobiliser les ressources nécessaires » pour soutenir FP2020, assurer son succès, alors que ses ressources ont diminué de 6% en 2015 par rapport aux années précédentes.

    Face à ces défis, les différentes parties prenantes, qui s’inquiètent de l’opposition grandissante aux « droits sexuels et reproductifs » et de la baisse de fonds pour le lobbying européen, prônent une approche « stratégique et coordonnée ». Parmi ces approches stratégiques, FP2020 souhaite trouver des alliances plus larges et communiquer d’une manière plus émotionnelle pour combattre les mouvements pro-vie ; faire du lobbying, moins depuis l’intérieur de l’ONU, mais davantage directement au niveau national. Pour cela, les militants travailleront concrètement avec les membres des parlements.

    Pour les prochaines années, l’objectif est de continuer à renforcer les pays, les régions et les partenaires globaux et de forger de nouvelles collaborations avec des parties prenantes variées, ce qui sera « vital » pour atteindre plus de femmes et de jeunes filles. Le partenariat de FP2020 continue de s’élargir avec plus de 90 preneurs d’engagements, incluant 38 des 69 pays pauvres cibles.

    • L’Afghanistan, le Laos et le Vietnam ont rejoint le programme l’année dernière.
    • Trois organisations ont fait de nouveaux engagement : Margaret Pyke Trust, avec le Population & Sustainability Network ; Population Services International ; et Chase Africa.
    • Quatre partenaires ont renouvelé leur engagement avec des objectifs plus ambitieux : le gouvernement allemand, la fédération du Planning familial international (IPPF), Intrahealth International et FHI 360.

    Enfin, le programme met en avant les effets induits sur les familles, les communautés et les pays de l’accès des femmes et des jeunes filles à la contraception, qui permettront de déterminer si « les objectifs de développement durable de l’ONU en matière de santé, de droits de l’homme, de postérité et d’environnement » sont atteints.

    [1] Reuters (01/11/2016)