Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 434

  • Open Doors alerte sur les agressions de réfugiés chrétiens en Allemagne

    IMPRIMER

    D'Eugénie Bastié sur le site du journal "Le Figaro" :

    Une ONG alerte sur les agressions de réfugiés chrétiens en Allemagne

    Un rapport de l'association évangélique Open Doors affirme qu'au moins 743 migrants chrétiens ont été victimes d'agressions à caractère religieux entre février et septembre 2016 dans des camps allemands.

    «Nous avons sous-estimé le rôle de la religion», confiait le ministre de l'intérieur allemand Thomas de Maizières le 20 septembre dernier lors d'une conférence à Berlin au sujet de l'accueil des migrants. C'est à ce constat qu'invite également le nouveau rapport de la branche allemande de l'ONG évangélique Open Doors, qui alerte sur les attaques violentes dont seraient victimes les minorités religieuses, notamment chrétiennes et yazidis, dans les camps de réfugiés en Allemagne.

    Selon ce rapport, fruit de centaines d'entretiens menés auprès de réfugiés dans toute l'Allemagne entre mai et septembre et publié le 17 octobre, 743 réfugiés chrétiens ont signalé des attaques à motif religieux, ainsi que 10 Yazidis. Un premier rapport avait été publié en mai recensant 231 attaques documentées entre février et avril. «Ce deuxième rapport n'est que le sommet de l'iceberg du nombre d'attaques à motivations religieuses contre des réfugiés chrétiens. On doit avoir à l'esprit qu'il y a un grand nombre de cas non signalés.» précise l'ONG, spécialisée dans le combat contre la persécution des chrétiens dans le monde.

    Les mêmes réfugiés ont fait l'objet de multiples agressions. Ainsi, 617 (83 %) ont fait état d'agressions multiples, 314 (42 %) de menaces de mort, 416 (56 %) d'agressions physiques, 44 (6 %) d'agressions sexuelles. 91 % des attaques ont été commises par d'autres réfugiés, 28 % par des agents de sécurité et 34 % par d'autres personnes. «Ce qui rend la situation encore plus difficile», écrivent les auteurs du rapport, «c'est que beaucoup de réfugiés avaient déjà des expériences négatives avec les autorités et la police dans leur pays d'origine à cause de leur foi. Ils sont habitués à être traités comme des citoyens de seconde zone, et maintenant ils se rendent compte qu'on ne les protège pas en Allemagne.» Ainsi ce réfugié chrétien iranien, qui témoigne dans l'enquête: «J'étais choqué! Que ce genre de chose arrive en Iran, soit, mais je n'aurais jamais pensé vivre cela en Allemagne. Cela a ébranlé ma confiance.»

    Vers une séparation dans les centres d'accueil?

    «Ils mettent en permanence des prières islamiques très bruyantes et des versets du Coran sur leurs portables. En plus, ils m'envoient des enfants pour me demander: ‘pourquoi es-tu chrétienne, pourquoi ne couvres-tu pas tes cheveux?'» témoigne une chrétienne syrienne. Ou encore cet homme, venu d'Irak: «Les musulmans de mon foyer ont découvert que j'étais chrétien parce que je lisais la Bible. J'ai reçu des menaces de mort. Ils voulaient me convertir à l'islam. Personne n'a rien pu faire pour moi, j'ai dû changer de logement.»

    L'association déplore la vision relative du phénomène par les autorités allemandes, qui évoquent des «cas isolés» et préfèrent traiter la question au cas par cas. Fin août, La Croix évoquait déjà ce sujet des persécutions de réfugiés chrétiens.

    L'ONG se défend de tout agenda politique ou volonté de stigmatiser les musulmans. «Certains ont attiré l'attention sur le fait que ce genre de publication pourrait nourrir les conflits religieux et la xénophobie.» écrivent les auteurs. «Nous croyons que la banalisation, la dissimulation, ou le détournement de cette injustice, pour des motifs politiques ou autres, donnerait un encouragement pour leurs auteurs et augmenterait la souffrance des victimes.»

    Open Doors évoque plusieurs pistes pour résoudre le problème: sensibiliser le personnel qui gère les sites d'accueil des réfugiés, inclure une mention explicite sur l'égalité et le traitement égal des religions dans les brochures «Welcome to germany» qui sont distribuées aux migrants, favoriser la remontée des plaintes… La séparation des migrants selon la religion pourrait-elle être une solution? Les autorités allemandes la refusent par principe, préférant faire du cas par cas. Les Églises catholiques et protestantes du pays ont affirmé dans un communiqué fin juillet leur refus d'une séparation, sauf en cas de violence avérée «Oui, il faut dire clairement les choses: l'idéal d'une coexistence pacifique entre des gens de milieux différents ne doit pas conduire certains demandeurs d'asile ou groupes spécifiques de réfugiés à être exposé à des attaques. Si la protection de minorités ne peut être garantie dans un centre, le logement séparé peut être une solution appropriée.»

    Selon le secrétariat d'état allemand aux migrations et aux réfugiés, en 2015, 73.1 % des demandes d'asile émanaient de musulmans, 13.8% de Chrétiens, et 4.2 % de Yazidis.

    Rapport Refugies 2016 by bastie on Scribd

  • France : les crèches autorisées dans les bâtiments publics

    IMPRIMER

    D'Alexis Feertchak en "Entretien" sur Figaro Vox (le figaro.fr) :

    Crèches dans les lieux publics : la laïcité n'est pas contre les traditions françaises

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches dans les bâtiments publics. Pour le professeur Guillaume Drago, cette conception fort ancienne de la laïcité est légitime.

    Guillaume Drago est professeur de Droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre d'études constitutionnelles et politiques.

    FIGAROVOX. - Concernant les crèches dans les mairies, le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches de Noël dans les bâtiments publics, au nom du principe de laïcité. Comment comprenez-vous cette annonce?

    Guillaume DRAGO. - Je crois que c'est une volonté de la pacification du débat public qui guide le rapporteur public du Conseil d'État. Cette attitude est celle du Conseil d'État depuis toujours, particulièrement depuis la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l'État. Il faut bien comprendre que ce type d'affaires met en jeu des principes qui doivent coexister: laïcité, neutralité des services publics, interdiction «d'élever des emblèmes religieux sur les bâtiments publics» (art. 28 de la loi de 1905, ici en débat), ordre public local mais aussi, liberté des cultes, liberté de conscience, - liberté tout court ai-je envie de dire! - et «traditions locales». Le juge administratif a toujours mis en balance ces différents principes pour permettre le respect de la laïcité et l'exercice des libertés, fondées en l'espèce sur des traditions anciennes, autant culturelles que religieuses, «pourvu que ces manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi», comme le dit l'article 10 de la Déclaration de 1789.

    Le rapporteur public, Aurélie Bretonneau, a déclaré: «Nous ne croyons pas que le contexte de crispation sur la laïcité vous impose d'instruire par principe le procès de la crèche». Si cet avis est suivi, la jurisprudence devrait donc se situer dans un cadre assez libéral. Cela vous étonne-t-il?

    Non, on retrouve ici une conception ouverte de la laïcité dont le Conseil d'État a été le défenseur depuis longtemps. Sa jurisprudence sur les processions, les convois mortuaires, les sonneries de cloches, dans les années 1910, illustre ce souhait de conciliation. Les collectivités publiques, locales particulièrement, doivent assurer le libre exercice des cultes et respecter les traditions locales, qu'elles s'expriment par des processions ou aujourd'hui encore par des crèches au moment de Noël. Par exemple en 1924 (CE 4 juillet 1924, Abbé Guerle), le Conseil d'État dit que si un maire peut réglementer les manifestations religieuses extérieures, il doit aussi «garantir le libre exercice des cultes, sous les restrictions que commande l'intérêt de l'ordre public et ne porter atteinte aux traditions locales que dans la mesure strictement nécessaire au maintien de l'ordre». C'est une position sage que pourrait reprendre le Conseil d'État d'aujourd'hui. Ajoutons que le Conseil constitutionnel s'est placé dans la même logique en 2013 à propos des particularités religieuses de l'Alsace-Moselle.

    Plus politiquement, on assiste à une certaine crispation autour de la laïcité. Le droit est-il aussi là pour pacifier ces passions politiques?

    C'est le rôle du droit que d'organiser les relations sociales comme de poser les principes de la société politique. La crispation autour de la laïcité vient de revendications communautaristes et d'une idée brouillée qu'ont les Français de leur identité, de leur histoire, de leurs traditions qui sont éminemment chrétiennes. C'est refuser de le voir et de le dire qui entraîne les crispations actuelles.

    Les défenseurs des crèches considèrent que celles-ci appartiennent au patrimoine culturel du pays, certes marqué par le christianisme... S'agit-il au fond vraiment d'une question de laïcité?

    Encore une fois, le juge administratif a su trouver l'équilibre entre le «cultuel» et le «culturel», dont les crèches sont une bonne illustration. La question est celle des libertés qui doivent l'emporter sur une réglementation tatillonne. Mais, plus profondément, c'est une question culturelle. Quand on veut nier l'identité de la France, par une laïcité agressive, on sème la discorde alors que les Français réclament unité et concorde. Les politiques de tous bords feraient bien d'y penser pour le bien commun de notre pays.

  • Catholiques de Chine : des négociations papales qui embrouillent la situation

    IMPRIMER

    Le schisme va-t-il changer de camp ? Lu sur le site de « La Croix » : 

    « Depuis quelques jours, le web catholique chinois s’agite autour de l’apparition publique de Mgr Paul Dong Guanhua, « évêque » de Zhengding, un diocèse numériquement important de la province du Hebei.

    Selon des informations qui circulent sur la Toile, explique l’agence Églises d’Asie dans un article du 19 octobre, le P. Paul Dong Guanhua a annoncé le 22 mai dernier qu’il avait été secrètement ordonné évêque il y a onze ans, en 2005, par Mgr Casimirus Wang Milu, évêque jusqu’en 2003 de Tianshui, un diocèse de la province du Gansu. À cette date, rappelle Églises d’Asie, le Vatican lui avait demandé de quitter la direction de son diocèse en 2003 en raison de sa santé mentale.

    > À lire : Rome reconnaît officiellement un évêque en Chine

    Selon l’agence d’informations, lorsque Rome a eu vent de cette ordination menée sans son assentiment préalable, il fut demandé au P. Dong d’observer la plus grande retenue et de ne pas exercer un quelconque ministère épiscopal. Le P. Dong s’est conformé à ces instructions jusqu’à ces derniers mois. Dimanche 11 septembre, il est en effet apparu lors d’une messe, portant la mitre et la crosse épiscopales.

    La réponse de l’évêque légitime de Zhengding, Mgr Julius Jia Zhiguo, qui lui-même est un évêque « clandestin » nommé par le pape mais non reconnu comme tel par Pékin, n’a pas tardé : deux jours plus tard, Mgr Jia a publié un communiqué annonçant l’excommunication « latae sententiae » du P. Dong pour avoir accepté la consécration épiscopale sans mandat pontifical.

    Ordinations sans mandat pontifical d’évêques « clandestins »

    De son côté, le P. Dong affirme que son ordination épiscopale est licite et légitime car menée selon les dispositions spéciales accordées par Rome aux évêques chinois dans les années 1980. Ces dispositions prévoyaient qu’en cas de persécution, les évêques pouvaient nommer et ordonner leurs successeurs sans en référer au préalable au pape ; ils pouvaient aussi nommer l’évêque d’un diocèse voisin sans pasteur. Ces dispositions ont toutefois été révoquées en 2007 par la Lettre aux catholiques chinois du pape Benoît XVI.

    À l’agence Ucanews, le P. Dong a précisé qu’il avait lui-même ordonné le 7 septembre dernier un évêque âgé de 51 ans, mais que l’identité de ce dernier ne pouvait être dévoilée car l’intéressé était « surveillé par le gouvernement ».

    Selon les informations d’Églises d’Asie, entre cinq et dix évêques ont été ordonnés ces dernières années au sein des communautés « clandestines » de Chine sans que le pape n’ait donné son assentiment à ces ordinations. Ils viennent s’ajouter aux trente évêques « clandestins » jusqu’ici dénombrés en Chine continentale.

    Craintes des catholiques « clandestins »

    Selon le site spécialisé, la décision de Mgr Dong de révéler son épiscopat pourrait s’expliquer par l’approche, de sources ecclésiales concordantes, d’une nouvelle session de négociations entre Rome et Pékin. Depuis juin 2014, les délégations du Saint-Siège et de la Chine se sont réunies plusieurs fois pour trouver des solutions à la situation complexe de l’Église en Chine ; elles devraient se rencontrer à nouveau d’ici à la fin de ce mois d’octobre.

    Or, il semblerait que les négociateurs évoquent la clôture de l’Année de la miséricorde – qui sera célébrée le 20 novembre prochain – comme une date possible pour que le pape François accorde son pardon aux huit évêques « officiels » illégitimes.

    Dans l’esprit d’une partie des catholiques « clandestins », il est très difficile d’imaginer que le pape réintègre dans la communion de l’Église ces huit évêques « officiels » sans faire de même pour les évêques « clandestins » qui ont été ordonnés sans mandat pontifical.

    Ces catholiques craignent que Rome n’accepte de conclure un accord avec Pékin qui ne suffise pas à garantir le degré de liberté religieuse auquel ils aspirent pour l’Église en Chine.

    > À lire : Le cardinal de Hong Kong confirme un accord entre Rome et Pékin sur le processus de nomination des évêques

    Ref. En Chine, de nouvelles tensions autour de la nomination des évêques

    JPSC

  • Chrétiens d’Orient : l’armée irakienne entre dans Qaraqosh

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de "Famille chrétienne"

    liberation-qaraqosh_article.jpgEnfin ! Plus de deux ans après la prise de Qaraqosh par les hommes de Daech, la ville où résidaient près de 50 000 chrétiens est en partie libérée.

    Au deuxième jour de l'offensive visant à reprendre Mossoul des mains des islamistes, l'armée irakienne a pénétré dans Qaraqosh, située à une dizaine de kilomètres à l'est de Mossoul. « Ce n'est qu'après 17 h 30 que des éléments plus clairs nous parviennent enfin. L'armée irakienne a réussi à s'ancrer dans plusieurs points des quartiers périphériques de la ville après un affrontement avec des éléments de Daech au sud de Qaraqosh. Plusieurs témoignages font état de la présence de tireurs embusqués dans la ville » peut-on lire sur le site de Fraternité en Irak, association humanitaire qui suit en direct l'avancée de l'offensive.

    « Les jeunes dansaient de joie ! »(photo) raconte Ibrahim Lallo, le directeur adjoint du camp de déplacés chrétiens d'Ankawa 2, situé en périphérie d'Erbil. C'est ici que des milliers de chrétiens sont réfugiés depuis l'été 2014 et attendaient le moment de la libération. « Les jeunes se sont retrouvés sur le terrain de football du camp, ils chantaient, ils dansaient. Les autres ont de nouveau un peu d'espoir. Ils ne pensent plus à quitter l'Irak mais veulent rester pour voir comment la situation va évoluer. Tout le monde est content de cette nouvelle ».

    ︎ À lire aussi : La bataille de Mossoul est lancée

    Peu d'informations circulent concernant l'état de Qaraqosh. « On dit qu'il n'y a pas beaucoup de maisons détruites. Ce qui est une bonne chose : les églises seraient debout. Il n'y aurait pas eu beaucoup de bombardements » rapporte Ibrahim Lallo, ajoutant que « les spécialistes de l'armée travaillent à enlever les mines et les pièges ».

    Si la ville de Qaraqosh est sur le point d'être totalement libérée, il ne faut pas s'attendre à un retour rapide des populations déplacées. L'expérience montre que Daech a l'habitude de piéger et de miner les maisons, les rues ou les champs. « Ça prendra quelques mois. Trois, quatre ou six… Mais ici, on pense que même s'il faut attendre 6 mois, c'est bien. C'est une telle joie de savoir Qaraqosh libérée » s'exclame le directeur adjoint du camp d'Ankawa 2.

    Dans un communiqué, Mgr Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, appelait, lundi 17 octobre, à une « libération rapide et totale des villes chrétiennes de la plaine de Ninive […] Cela redonnera aux chrétiens qui le souhaitent l'espoir de pouvoir rentrer chez eux. Cependant, cela suppose d'assurer, sans délai, le déminage et le dépiégage de cette zone ainsi que le rétablissement des infrastructures de base. »

    La vaste offensive visant à reprendre Mossoul et sa région est menée principalement par les forces irakiennes et kurdes, aidées de l'aviation occidentale. La coalition compterait environ 30 000 hommes tandis que le nombre d'islamistes à Mossoul est évalué à 5 000.

    Ref. L’armée irakienne entre dans Qaraqosh

    JPSC

  • Toutes nos condoléances à Christian Laporte

    IMPRIMER

    Si vous doutez encore des réelles sympathies qu'entretient le chroniqueur religieux de la Libre, il vous suffira de jeter un oeil sur le panégyrique qu'il commet aujourd'hui à l'occasion de la disparition de Roger Lallemand. Rappelons que ce sénateur fit inscrire dans le droit belge la loi dépénalisant l'avortement et collabora également à l'adoption de celle qui légalisa l'euthanasie...

    Pour notre journaliste - pour lequel la cause du respect de la vie humaine n'est visiblement pas une priorité - le disparu est "une immense personnalité de la politique mais aussi de la société belge tout court", doté d'une "personnalité humaniste très ouverte à l'autre et plus particulièrement aux plus faibles de la société" (sauf les enfants à naître, bien entendu), un "grand militant de la cause laïque mais en même temps esprit très ouvert qui avait des amis dans tous les courants religieux pour autant qu'il s'agisse aussi d'hommes et de femmes de bonne volonté" (du type Christian Laporte, par exemple).

    Ainsi le journaliste fait-il chorus avec Elio Di Rupo évoquant "une personnalité hors normes qui a fait faire des bonds de géants à notre notre pays dans tous les domaines éthiques". Laporte poursuit : "homme politique brillant mais quelque peu égaré dans un environnement trop carriériste à ses yeux, Roger Lallemand était aussi un intellectuel comme on n'en croise hélas plus que très rarement dans nos contrées. Ami de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, il avait notamment défendu, comme avocat, Régis Debray, détenu en Bolivie pour avoir soutenu Che Guevara en 1967. Avant d'être un des auteurs de la loi sur l'IVG, il avait aussi été été l'avocat du Dr Willy Peers, figure du monde médical à la pointe du combat pour l'avortement en Belgique qui avait été emprisonné pour avoir pratiqué des avortements mais il fut aussi le conseil d'une dizaine d'autres médecins eux aussi poursuivis pour des interruptions volontaires de grossesse."

    Ce qui rend également sympathique le cher défunt aux yeux du journaliste, ce sont ses affinités avec le chanoine de Locht avec lequel il avait publié un livre à l'époque du débat sur l'euthanasie. Bref, le chroniqueur n'a pas assez de mots pour célébrer le défunt chantre de "l'autonomie de la personne". Vous pouvez donc adresser vos condoléances à Christian Laporte qui pleure un "homme de dialogue qui fit beaucoup pour le vivre ensemble en Belgique" et qu'il retrouvait "souvent dans des débats où croyants et non-croyants entendaient vraiment faire progresser la société". On imagine en quels lieux...

  • France : Alliance Vita mobilise contre la censure gouvernementale

    IMPRIMER
    Téléchargez les images - 0

    Chers amis,
     
    Nous vous avons prévenu il y a quelques jours que le gouvernement s’était lancé dans une bataille pour censurer les opposants à la banalisation de l’avortement en visant les sites internet qui informent les femmes sur les alternatives à l’IVG. Alliance VITA a été désignée, parmi d’autres, avec notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé
     
    Vous avez été très nombreux et rapides à nous soutenir lorsque nous avons lancé la pétition Non à la censure gouvernementale. Mais nous devons aller plus loin pour peser face à l’acharnement de Madame Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et du droit des femmes.
     
    En effet, après avoir tenté de passer en force en imposant un amendement dans le projet de loi Egalité et Citoyenneté, jugé irrecevable par le Sénat le 4 octobre dernier, le gouvernement a trouvé un relai avec les députés socialistes : ils ont déposé une proposition de loi le 11 octobre.

    Téléchargez les images - 1

    Dimanche soir encore, Madame Rossignol sur i-Télé a martelé, alors qu’était diffusée en arrière-plan une capture d’écran de notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé son intention : « Je vais mettre fin à ces sites qui passent pour des sites d'information… »

    Nous sommes déterminés à nous opposer fermement aux menaces gouvernementales. Pour peser dans ce bras de fer, nous avons besoin du soutien du plus grand nombre.
     
    Nous devons être nombreux à dire non à la censure gouvernementale.

    Merci de signer et faire signer.

     * Je signe la pétition *
    IVG : Non à la censure gouvernementale

    Nous demandons à Madame la Ministre Laurence Rossignol :

    ♦ le retrait immédiat de la menace du « délit d’entrave numérique » qui pèse sur les associations proposant des solutions alternatives à l’IVG ;

    ♦ l’arrêt de toute propagande mensongère sur le site internet officiel du gouvernement et de toute complicité gouvernementale avec des filières d’avortement à l’étranger ;

    ♦ la diffusion des informations sur les aides financières et sociales aux femmes enceintes consultant en vue d’un avortement, pour que l'avortement ne soit pas une fatalité, et leur permettre de conduire leur grossesse jusqu’à son terme.

    Il est irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est toujours le destin de vies humaines qui est en jeu.

    -------

    Ensemble, faisons reculer la fatalité de l’avortement.

  • La plus grande ville chrétienne d'Irak a été libérée

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    IRAK : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    Deux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville deQaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

  • Dix millions d'euros seront consacrés à la restauration de la basilique de Saint-Hubert

    IMPRIMER

    Lu sur le site du diocèse de Namur :

    La basilique de Saint-Hubert restaurée: la Région wallonne libère 10 millions d'euros

    Les Borquins et d'une manière plus générale tous les amoureux du patrimoine ne peuvent qu'avoir le sourire. Ce lundi 17 octobre, Maxime Prévot, ministre wallon du Patrimoine, était à Saint-Hubert pour annoncer la signature prochaine d’un accord-cadre qui permettra de financer la restauration de la basilique des Saints Pierre et Paul. Ce sont ainsi 10 millions d'euros qui seront consacrés à une restauration plus que nécessaire d'un des plus riches édifices religieux et patrimonial de la province de Luxembourg.

    Haut lieu de pèlerinage de la Province du Luxembourg, la basilique de Saint-Hubert est malheureusement aujourd’hui dans un état sanitaire inquiétant. Depuis plus de 10 ans, et sans logique de restauration, des travaux (poses de filet de sécurité, intervention d’urgence sur la toiture, doublure de verrières…) se succèdent à l’intérieur de l'édifice. L’accès au chœur a dû même être interdit au public à la suite de chutes de pierres!

    La dangerosité des lieux a d’ailleurs été confirmée par l’Institut du Patrimoine Wallon lors d’une inspection rapprochée des voûtes du déambulatoire. Il est probable que des pierres de mauvaise qualité ont été utilisées lors de la construction de l’édifice et les changements structurels importants intervenus au 19e siècle ont déstabilisé l’édifice.

    Si les problèmes se sont multipliés ces dernières années pour la basilique de Saint-Hubert, la situation va pouvoir s’améliorer de manière significative avec la désignation, par la Ville de Saint Hubert, d’une nouvelle équipe d’architectes chargée de dresser une fiche d’état sanitaire et un plan de gestion du monument sur le long terme. Cela permettra d’identifier précisément les causes des désordres actuels et de planifier adéquatement les travaux de restauration.

    Au vu de l’importance des travaux à réaliser, Maxime Prévot, ministre wallon du Patrimoine, a annoncé l’engagement du Gouvernement wallon à soutenir ceux-ci par la mise en œuvre d’un accord-cadre dont le montant total est de 10 millions €. Ce subside, exceptionnel par son ampleur, sera libéré à concurrence de 1 million € par an, durant 10 ans. Cet important budget permettra ainsi à la Ville de Saint-Hubert de procéder à la restauration de sa prestigieuse basilique.

    Un ministre sous le charme

    Par ailleurs, le ministre a également accordé, préalablement à cet accord-cadre, un subside qui permettra le remplacement des filets de sécurité situés dans la nef et le transept de la Basilique. Le montant des travaux est de 148.775,50 € TVAC, subsidiés par la Wallonie à hauteur de 109.185,86 €, taxe et frais généraux inclus, dans le cadre de la politique menée en matière de patrimoine par le ministre namurois. Grâce à ce soutien additionnel les auteurs de projet pourront finaliser leur travail d’analyse et de relevé de l’édifice.

    Le ministre a reconnu qu'il n'avait jamais visité la basilique qui fait partie des plus riches édifices religieux et patrimonial de la province de Luxembourg. Une basilique longue de 90,5mètres et qui a été construite entre 1525 et 1567. Maxime Prévot a été tout simplement conquis par tant de beautés. A plusieurs reprises, au cours de la visite, il prendra des photos. ''Ce lieu est exceptionnel. Il s'agit là d'une des plus belles basiliques.''
    Et il n'est pas seul à se montrer aussi élogieux. Ce sont , chaque année, près de 100.000 visiteurs qui passent par la basilique de Saint-Hubert. Un attrait indéniable pour la vie locale.

    En août dernier, la Région wallonne libérait 12 millions d'euros suite là aussi à un accord-cadre pour une autre rénovation celle, cette fois, de la cathédrale Saint-Aubain. Quelques jours plus tard, ce sont deux autres millions d'euros qui étaient débloqués, par la Région wallonne pour la restauration, toujours dans le diocèse, de la collégiale de Fosses-la-Ville. Un autre site remarquable.

  • L'Europe en 2050 selon David Engels

    IMPRIMER

    David Engels, Titulaire de la chaire d'histoire du monde romain, directeur et rédacteur en chef de la revue LATOMUS et auteur aux éditions du Toucan de l'essai remarqué "Le Déclin, la crise de l'Union européenne et la chute de la république romaine, analogies historiques" donnait une conférence à l'Académie Royale de Belgique que le thème : L’Europe en 2050 ou la République restituée.

  • "Syrie : le grand aveuglement"; un reportage étonnant d'objectivité sur France2

    IMPRIMER

    Du site ihsnews.net :

    (VIDEO) Un reportage de France 2 sur la Syrie, étonnant d’objectivité et de justesse d’analyse

    Voici un reportage qui détonne par rapport à ce que l’on trouve habituellement dans les médias occidentaux et plus spécialement en France. Et cet étonnement est d’autant plus grand, que le reportage est surprenant d’équilibre, de modération, de rigueur et de tentative d’objectivité, alors qu’il fut diffusé sur une chaîne du service public. Bien sûr, l’on pourrait lui reprocher de survoler ou du moins de passer un peu rapidement sur certains sujets, mais difficile de faire mieux dans un format regardé par le plus grand nombre. Aussi, nous vous recommandons grandement cet épisode de l’émission Un oeil sur la planète ayant pour titre : Syrie : le grand aveuglement.

  • Des catholiques que le pape dérange

    IMPRIMER

    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix, cette analyse, assez partiale et parfois rapide, de l'attitude de catholiques que certains propos et attitudes du pape choquent ou déconcertent :

    Ces catholiques que le pape François dérange

    Le pape a essuyé récemment une série de critiques du côté du gouvernement français à la suite de ses propos sur la « théorie du genre ». Pourtant, dans l’Hexagone, c’est bien au sein du monde catholique qu’il suscite le plus de réticences, même si elles sont surtout cantonnées aux réseaux sociaux.

    Le pape François ? « C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… », commençait Jacques de Guillebon dans une tribune publiée en septembre dans le mensuel traditionaliste La Nef. Sans aménité, l’essayiste iconoclaste s’agaçait de « sa face compagnon de route de SOS Racisme » ou encore de « son côté politologue de comptoir »… Des propos plutôt inattendus dans les colonnes d’une revue connue pour son soutien indéfectible au Saint-Siège. Ce paradoxe n’est pourtant pas anodin. Il est révélateur d’un fossé grandissant entre certains catholiques français et le pape François.

    Une minorité certes, mais bien réelle, même si elle ne se fait guère entendre à haute voix. De fait, les critiques émanent de milieux où, traditionnellement, on ne touche pas au pape. Des catholiques qui font « le dos rond en attendant le prochain pontificat », confesse l’un d’eux.

    Le pape s’est mis à dos des catholiques de droite et d’ultra-droite

    Qui sont-ils ? Certains, dans les milieux de la bourgeoisie des affaires, ont pris en grippe le pape argentin dès les premiers mois de son pontificat, « en particulier après son premier discours aux ambassadeurs contre la sphère financière et l’ultralibéralisme », constate un fin connaisseur de ces milieux. Aux États-Unis, on le taxait de marxisme, en France, on se contente de pointer en sourdine ses « considérations économiques erronées ».

    C’est toutefois sur les migrants et l’islam que le pape s’est mis à dos un certain nombre de catholiques de droite et d’ultra-droite, surtout après les attentats du Bataclan. Étudiant de la génération Benoît XVI, Pierre, 24 ans, avait accueilli « comme une bonne surprise » le pontificat de François, mais il se dit aujourd’hui « déstabilisé », « blessé et triste », éprouvant même un « sentiment de trahison »,lui qui considérait le pape comme « le dernier rempart que nous avions » : « Dans un contexte où les chrétiens sont perçus comme faibles par les musulmans et alors que les flots de migrants ont permis à certains islamistes agressifs de passer en Europe, c’est comme s’il nous disait : laissez-vous faire. Certes, il n’a pas dit qu’il fallait les accueillir tous… Mais puisqu’il prend position sur le sujet, il faudrait dans ce cas qu’il soit plus précis et nous dise jusqu’où ! »

    Ceux qui voudraient que le pape donne des repères clairs

    Le pape est souvent jugé « irresponsable », « naïf » : la goutte qui a fait déborder le vase – et a provoqué la tribune de Guillebon –, ce sont ses déclarations dans l’avion le ramenant de Cracovie fin juillet (« Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », a-t-il dit, interrogé sur les attentats perpétrés au nom de l’islam). « Il y a 84 morts sur la promenade des Anglais et il vient nous parler de violence catholique ! C’est une provocation », s’enflamme Daniel (1), la cinquantaine. Signes de cette « allergie » au pape François, un hashtag « pasmonpape » apparu sur Twitter, des tribunes outrées, relayées sur le Salon Beige, Riposte catholique, ou encore la colère exprimée dans les commentaires publiés sous les articles cherchant à défendre le pape. « Ce sont des catholiques tentés par le refrain identitaire, pour qui le pape est un porte-étendard, son rôle est de défendre la chrétienté », estime Erwan Le Morhedec ("Koz"), avocat et blogueur, observateur de ces milieux.

    Il y a aussi ceux qui voudraient que le pape donne des repères clairs, dans un monde complexe. Très engagé dans sa paroisse, Benoît (1), 40 ans, se dit « perplexe », inquiet : à ses yeux, le pape encourage un « relativisme moral ». « À partir du moment où l’on met tout sur le même plan, le christianisme devient un élément parmi d’autres. » Pour lui, le pape devrait rappeler davantage que le christianisme est « la vérité ».

    L’exhortation Amoris Laetitia sous le feu des critiques

    Certains mots reviennent souvent dans leur bouche à son propos :« ambiguïtés », « confusion ». Sur Aleteia, Nicolas, très critique d’Amoris Laetitia qu’il estime confus, lance : « Si le pape pouvait juste être plus clair dans son enseignement, on éviterait toutes ces discussions ! »

    « Ce sont souvent des profils insécurisés dans la vie, que la loi rassure », analyse un membre de l’Emmanuel, constatant certains raidissements, y compris dans sa communauté, autour d’Amoris Laetitia, sur la morale familiale et sexuelle : « Benoît XVI dénonçait le relativisme et incarnait par là très fortement un rappel de la loi. Ils sont déstabilisés car ils ont l’impression que le pape François la relativise. »

    (1) Certains prénoms ont été changés.

    Commentaire de Gérard Leclerc :

    ... Un article de La Croix évoque « ces catholiques que le pape François dérange ». Il est vrai que les réseaux sociaux en France répercutent des critiques parfois très dures à l’encontre du Pape. La violence catholique que François a mis en parallèle avec la violence musulmane (dans l’avion retour des JMJ) a suscité de rudes commentaires, bien au-delà du milieu tradi, puisque Jacques Julliard a vertement répliqué au Pape sur ce point. Un Pape pour lequel il a pourtant beaucoup d’estime. La personnalité du pape argentin, avec sa liberté de langage, peut provoquer parfois le trouble. On peut admettre la discussion que François est le premier à solliciter, sans s’associer à des campagnes de dénigrement qui vont jusqu’à la calomnie. Il faut tout de même savoir si l’on est catholique ou pas.

  • Manif pour Tous : "retour gagnant", "pari gagné"...

    IMPRIMER