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Politique - Page 439

  • Family Planning 2020 : un programme mondial à haut risque pour généraliser la contraception

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    FP2020 : UN PROGRAMME MONDIAL À HAUT RISQUE POUR GÉNÉRALISER LA CONTRACEPTION

    Le projet Family Planning 2020 (FP2020) est un partenariat mondial qui promeut la contraception pour les femmes et les jeunes filles afin qu’elles décident « librement et pour elles-mêmes, si, quand et combien d’enfants elles veulent avoir ». Il soutient que « des centaines de millions de femmes et de jeunes filles sont toujours exposées au risque de grossesse non-désirée et d’un avortement dangereux »[1].

    FP2020 travaille avec les gouvernements, la société civile, des organisations multilatérales, des donneurs, le secteur privé et la recherche. La Fondation Bill et Melinda Gates, les organisations gouvernementales britannique et américaine UK Aid et US Aid ainsi que divers programmes onusiens sont des partenaires majeurs de FP2020. L’objectif, fixé à Londres en 2012 lors du sommet du planning familial, est de permettre à 120 millions de femmes supplémentaires d’utiliser la contraception avant 2020.

    Un objectif qui est loin d’être neutre : en dissociant l’acte sexuel de sa conséquence naturelle, la grossesse, la contraception doit ensuite permettre de proposer ou d’imposer le recours à l’avortement en cas de grossesse non désirée (cf. La contraception réduit le nombre d’avortements ? Réponse d’experts) comme allant de soi. L’objectif à terme est d’influencer durablement les politiques régionales des pays les plus pauvres.

    Le 1er novembre 2016, le projet FP2020 a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours. Le programme s’enorgueillit d’avoir permis à 30 millions de femmes et filles de plus, parmi 69 pays les plus pauvres, d’utiliser un contraceptif. Elles sont désormais 300 millions de femmes et de jeunes filles à en utiliser, soit une croissance de 50% depuis 2003.

    Avec des évolutions différentes selon les régions : en Afrique de l’est et du sud, pour la première fois, plus de 30% des femmes et des jeunes filles utilisent désormais une méthode de contraception moderne. En Afrique de l’ouest, où l’usage de la contraception est historiquement bas, le partenaire d’Ouagadougou a dépassé ses objectifs : il a intégré un million de femmes et de jeunes filles supplémentaires entre 2011 et 2015. Il projette d’atteindre 2,2 millions d’utilisatrices supplémentaires pour 2020.

    Le programme n’a cependant pas atteint autant de personnes qu’escompté : il en manque 19 millions pour atteindre l’objectif. Par ailleurs, le secteur fait face à des coupes budgétaires, qui touchent directement FP2020, et des questions sont encore en suspens sur les moyens d’assurer les réserves de contraceptifs disponibles pour un nombre d’utilisatrices qui n’a pas de précédent. Les partenaires s’interrogent sur les moyens de « mobiliser les ressources nécessaires » pour soutenir FP2020, assurer son succès, alors que ses ressources ont diminué de 6% en 2015 par rapport aux années précédentes.

    Face à ces défis, les différentes parties prenantes, qui s’inquiètent de l’opposition grandissante aux « droits sexuels et reproductifs » et de la baisse de fonds pour le lobbying européen, prônent une approche « stratégique et coordonnée ». Parmi ces approches stratégiques, FP2020 souhaite trouver des alliances plus larges et communiquer d’une manière plus émotionnelle pour combattre les mouvements pro-vie ; faire du lobbying, moins depuis l’intérieur de l’ONU, mais davantage directement au niveau national. Pour cela, les militants travailleront concrètement avec les membres des parlements.

    Pour les prochaines années, l’objectif est de continuer à renforcer les pays, les régions et les partenaires globaux et de forger de nouvelles collaborations avec des parties prenantes variées, ce qui sera « vital » pour atteindre plus de femmes et de jeunes filles. Le partenariat de FP2020 continue de s’élargir avec plus de 90 preneurs d’engagements, incluant 38 des 69 pays pauvres cibles.

    • L’Afghanistan, le Laos et le Vietnam ont rejoint le programme l’année dernière.
    • Trois organisations ont fait de nouveaux engagement : Margaret Pyke Trust, avec le Population & Sustainability Network ; Population Services International ; et Chase Africa.
    • Quatre partenaires ont renouvelé leur engagement avec des objectifs plus ambitieux : le gouvernement allemand, la fédération du Planning familial international (IPPF), Intrahealth International et FHI 360.

    Enfin, le programme met en avant les effets induits sur les familles, les communautés et les pays de l’accès des femmes et des jeunes filles à la contraception, qui permettront de déterminer si « les objectifs de développement durable de l’ONU en matière de santé, de droits de l’homme, de postérité et d’environnement » sont atteints.

    [1] Reuters (01/11/2016)

  • Pour comprendre l'objection de conscience

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    Comprendre l'objection de conscience

    Grégor Puppinck

    Source : La Nef N°286 de novembre 2016

    Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), membre du Panel d’experts de l’OSCE sur la liberté de religion ou de conviction, nous parle ici d’une étude importante qu’il a publiée sur l’objection de conscience.

    La Nef – Vous avez publié un essai sur l’objection de conscience et les droits de l’homme, quelle a été votre démarche ?

    Grégor Puppinck – Je travaille avec l’ECLJ sur ce sujet depuis plusieurs années auprès des instances européennes et des Nations unies, où nous avons contribué à renforcer la garantie de la liberté de conscience face à des pratiques moralement controversées, par exemple en participant à la rédaction et à l’adoption au Conseil de l’Europe d’une résolution consacrant « le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux » en 2010.

    Au fil de ces combats, il m’est apparu qu’il serait autant absurde que contre-productif de remporter la victoire par le seul rapport de forces politiques, et qu’une reconnaissance solide du droit à l’objection de conscience imposait de bien comprendre la légitimité d’un tel droit. Or, je dois reconnaître que j’ai moi-même longtemps douté du bien-fondé de cette entreprise, estimant que l’objection de conscience était trop emprunte de subjectivisme et de relativisme pour être un concept juste et fiable. Pourtant, dans la situation politique actuelle, marquée par un effacement du sens métaphysique et moral, il est nécessaire de protéger les personnes contre l’obligation de participer à des pratiques immorales, à défaut de pouvoir en obtenir l’interdiction. La défense du droit à l’objection de conscience me paraissait donc fragile sur le fond, mais opportune politiquement.

    Plus encore, le principal argument des adversaires de l’objection de conscience n’est pas infondé : aucune société ne peut fonctionner si chaque individu entend échapper à l’application de la loi au nom de ses croyances. Face à des croyances diverses qui fragmentent la société, les opposants du droit à l’objection de conscience invoquent le bienfait d’une loi commune et entendent ainsi renvoyer les objecteurs à l’avortement à l’asile des fondamentalistes religieux.

    Sous l’effet du pluralisme croissant de la société, les juges sont saisis de nombreux cas de personnes qui, au nom de leur conscience, refusent d’accomplir des actes très variés. Il est à redouter que submergés de demandes diverses, les juges n’en viennent à les refuser toutes au nom de l’égalité devant la loi positive. De fait, l’étude de la jurisprudence montre que les juges comprennent mal les ressorts de l’objection et que, s’ils reconnaissent le besoin de critères, ils semblent structurellement incapables de les identifier en raison tant de l’interdiction qui leur est faite de porter un jugement sur les religions que de la confusion qui existe entre religion et morale. Une clarification de la notion d’objection de conscience m’a paru donc nécessaire, non pour étendre son champ d’application au risque de la rendre indéfendable, mais au contraire pour mieux la définir afin qu’elle puisse être protégée dans une juste mesure. C’est là l’ambition de cet essai.

    Quelles ont été les principales difficultés rencontrées dans ce travail ?

    L’origine des difficultés réside dans une compréhension erronée de la conscience. Selon la pensée commune, cette dernière serait une forme de sur-moi abstrait, une sphère d’autonomie siège de l’intériorité individuelle. Cette boîte noire secréterait un magma de désirs, de convictions, d’opinions et de croyances. Or, toutes ces notions sont employées dans le champ du droit sans que nous n’en comprenions plus le sens précis. Il s’agit donc d’en retrouver les définitions ainsi que les rapports mutuels en philosophie morale car cette discipline est le soubassement du droit : lorsque celui-ci devient confus, il faut en rechercher les fondations, puis, à partir d’elles, reconstruire le droit positif.

    Lire la suite sur le site de La Nef

  • 62% des Suisses estiment que l'islam n'a pas sa place dans leur pays

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    Lu sur le site web de 20 minutes :

    Les Suisses contre la reconnaissance de l'islam

    Une demande de reconnaissance de l'islam comme religion officielle en Suisse est loin de trouver une majorité auprès des citoyens helvétiques, révèle un sondage.

    Reconnaître l'islam au même niveau que le christianisme et le judaïsme en Suisse, n'est pas encore pour demain.

    Seules 39% des personnes interrogées approuveraient une telle mesure.

    A la question de savoir s'il est judicieux de placer l'islam au même niveau que le christianisme et le judaïsme en Suisse, 61% des sondés répondent «non» ou «plutôt non», indique une enquête du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung. Dix-neuf pour cent disent «oui» et 20% «plutôt oui».

    Une majorité de 62% des Suisses estiment que l'islam n'a pas sa place en Suisse. Trente-huit pour cent pensent le contraire. Pour 80% des Helvètes, les valeurs chrétiennes font partie de l'identité suisse.

    Opposition PS-PDC

    Le sondage a été réalisé en ligne en se basant sur 15'617 réponses pondérées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de /-1,2%.

    Le président du parti socialiste Christian Levrat avait appelé en août à un débat de fond sur la place de l'islam en Suisse. «Nous devons réfléchir si nous voulons reconnaître l'islam en tant que religion officielle», cela éviterait notamment de laisser «la formation et le financement des imams à des cercles étrangers, voire fondamentalistes», avait-il expliqué.

    Le président du PDC Gerhard Pfister s'est en revanche à plusieurs reprises déclaré opposé à une telle reconnaissance ces derniers temps.

  • Le pape salue la mémoire de l'empereur Charles de Habsbourg

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    Du site web de Radio Vatican :

    Le Pape rencontre les Habsbourg et salue la mémoire de Charles

    Le Pape François et la famille des Habsbourg - OSS_ROM

    (RV) La mémoire de Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie (1916-1918), a été au coeur de l’audience que le Pape François a accordé aux membres de la famille des Habsbourg ce samedi 5 novembre 2016 dans la matinée, salle Clémentine. Charles, bienheureux de l’Église, montait sur le trône d’une des plus vieilles monarchies d’Europe il y a cent ans, en pleine Première Guerre mondiale. Il avait abdiqué et était mort en exil quelques années plus tard en 1922.

    « Charles fut d’abord et avant tout un bon père de famille, et comme tel, un serviteur de la vie et de la paix. Il avait connu la guerre, ayant été simple soldat au début de la Première Guerre mondiale. Parvenu au trône en 1916, et sensible à la parole du pape Benoît XV, il s’est engagé de toutes ses forces en faveur de la paix, au risque d’être incompris et raillé. En cela également, il nous offre un exemple très actuel, et nous pouvons l’invoquer comme intercesseur pour obtenir de Dieu la paix pour l’humanité » a ainsi déclaré le Pape aux descendants du dernier empereur d’Autriche-Hongrie.

    Les membres de cette famille autrichienne sont venus à Rome pour effectuer le pèlerinage jubilaire. Parmi eux, certains sont engagés dans des organisations de solidarité et de promotion de la personne humaine et de la culture, ainsi que dans la promotion de l’Europe comme « maison commune fondée sur des valeurs humaines et chrétiennes ». D’autres membres ont choisi d’entrée dans la vie religieuse, soit comme prêtres soit dans des instituts de vie consacrée. (XS)

  • Qui êtes-vous, Jean-Frédéric Poisson ?

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    Jean-Frédéric Poisson - Avant, j'aimais pas la politique

  • Démographie, laïcité, objection de conscience : le n° de novembre de La Nef est paru

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    Sommaire du numéro de la Nef de novembre 2016
    (les titres soulignés sont des liens vers les contenus)
     
    Sommaire du n°286 de novembre 2016
    SOMMAIRE DU N°286 DE NOVEMBRE 2016

    ÉDITORIAUX
    Quelle laïcité ?, par Christophe Geffroy
    Qui est mon prochain ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Les papes et l’écologie, par Anne-Gersende Warluzel
    Le cardinal Kasper et la miséricorde, par l’abbé Christian Gouyaud
    La primaire à droite, par Jacques de Guillebon
    Effervescence intellectuelle à droite, par Christophe Geffroy
    Géopolitique d’abord : Brexit ou nouvelle Europe ?,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN</strong>
    Être conservateur, entretien avec Roger Scruton

    DOSSIER : LA DÉMOGRAPHIE, ENJEU POLITIQUE ESSENTIEL
    La démographie mondiale, par Gérard-François Dumont
    Un facteur décisif, par Paul-Marie Coûteaux
    Les leçons de l’histoire, par Thomas Flichy de La Neuville
    Point sur les migrations, par Jean-Paul Gourévitch
    Église et démographie, par Christophe Geffroy
    Politique familiale ?, par Jacques Bichot
    L’instinct de mort dans l’histoire, par Michel Toda

    VIE CHRÉTIENNE
    Élisabeth de la Trinité, par le Père Jean-Thomas, op
    Question de foi : Humanitaire ou humain, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Le Front populaire, par Michel Toda
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, internet
    Sortir, livres jeunes
    Au fil des livres : Pour saluer Rémi Soulié, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Mgr Antoine de Rochebrune

    DÉBATS/POINTS DE VUE
    Débats : Pourquoi lire Cavanaugh, par Denis Sureau
    Débats : Comprendre l’objection de conscience, par Grégor Puppinck

    BRÈVES
    Annonces en ligne

  • L'émoi quand des foetus de vache sont jetés à la poubelle

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    On s'émeut à juste titre de la façon dont les vaches "gestantes" et leurs foetus sont traités dans les abattoirs. Et si le sort des petits d'homme avortés suscitait un émoi semblable ?

  • Hongrie : la pratique de l'avortement est en net recul

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    De Lifesite.news

    Les initiatives pro-vie du gouvernement hongrois réduisent les avortements de près de 25%

    BUDAPEST, Hongrie, 1er novembre 2016 (LifeSiteNews) - Sous la Hongrie communiste, l'avortement était devenu le principal moyen de contrôle des naissances. Aujourd'hui, les efforts pro-vie déployés par le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orbán diminuent le nombre d'avortements.

    L'administration d'Orbán encourage ouvertement les femmes à accoucher. Son gouvernement contribue à organiser les adoptions, aide les familles, encourage l'éducation religieuse et facilite les cours d'éthique dans le système d'éducation publique.

    En conséquence, de 2010 à 2015, le taux d'avortement a diminué de 23 pour cent, et, rien qu'au premier trimestre de 2016, les avortements ont chuté de plus de 4 pour cent, a déclaré le secrétaire d'État parlementaire au ministère des Capacités humaines dans le journal 'Magyar Hirlap'.

    En 2011, une campagne pro-vie a placé des affiches aux arrêts de bus hongrois avec l'image d'un bébé dans l'utérus, disant: «Je comprends que vous n'êtes pas encore prêt pour moi, mais donnez-moi à l'agence d'adoption. Laissez-moi vivre ! "

    Orbán a été critiqué pour sa campagne pro-vie et pour l'utilisation de l'argent de l'Union européenne (UE) pour le financer. En juin 2011, Viviane Reding, commissaire européenne aux droits fondamentaux, a déclaré: "Cette campagne va à l'encontre des valeurs européennes. Nous souhaitons que les fonds européens nous soient retournés le plus rapidement possible."

    Le secrétaire d'Etat hongrois pour la Famille et la Jeunesse Miklós Soltész a défendu la campagne en déclarant: "Nous voulons souligner l'importance de la vie".

    L'administration Obama et les Nations Unies ont toutes deux critiqué le gouvernement conservateur d'Orban, l'accusant d'avoir "obstrué" l'accès à l'avortement avec des "périodes d'attente inutiles, des conseils hostiles ou des objections de conscience".

    Cette année, l'ONU a qualifié cette politique de «discrimination de genre».

    La nouvelle constitution de la Hongrie, promulguée en 2011, stipule explicitement que la vie humaine sera protégée du moment de la conception.

  • Quand un Président de la République consacre son pays aux Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie

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    Le 21 octobre dernier, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, a consacré son pays aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (source

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, Président de la République du Pérou, avec l’autorité qui m’a été conférée, je fais un acte de consécration de ma personne, de ma famille, en présence de mon épouse, et de la République du Pérou à l’amour et à la protection de Dieu tout-puissant par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

    « Je remets entre Ses mains amoureuses mon gouvernement avec tous les travailleurs et citoyens qui sont sous ma responsabilité. J’offre à Dieu tout-puissant mes pensées et décisions comme Président afin que je les utilise pour le bien de notre pays et que je sois toujours conscient dans ma gouvernance des dix commandements. Je demande à Dieu qu’à travers l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, Il écoute et accepte mon acte de consécration et couvre notre pays de Sa protection particulière.

    « En faisant cette demande je demande pardon à Dieu pour toutes les transgressions qui ont été commises dans le passé, toutes celles qui ont été faites sous la République et pour toutes les décisions qui ont été prises en opposition à Ses commandements et je lui demande Son aide pour changer tout ce qui nous sépare de Lui.

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, en tant que Président de la République du Pérou, je proclame ce serment solennel devant Dieu et les citoyens de notre pays, aujourd’hui, 21 octobre 2016. »

  • Retour de Suède : le pape François corrige sa pensée sur l’accueil des immigrés

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    Chaque parole du pape n’est pas infaillible. Lu dans le « Figaro »,  sous la plume de Jean-Marie Guénois : 

    « Dans l'avion le ramenant de Suède mardi, le pape a corrigé sa pensée sur la question de l'accueil des réfugiés en Europe en conseillant aux gouvernements de ne pas accueillir au-delà de leur possibilité sous peine de payer « le prix politique » car les réfugiés non intégrés vont alors former des « ghettos » , ce qui est « très dangereux ».

    Alors que le pape François, depuis le début de la crise des réfugiés en Europe avait toujours appelé les États à ouvrir généreusement, et par principe, leurs portes aux réfugiés - fustigeant «l'égoïsme» de ceux qui ne le faisaient pas et joignant lui-même le geste à la parole en avril 2016 en ramenant de l'île grecque de Lesbos, trois familles musulmanes dans son avion - il a opéré, mardi après-midi, une nette correction, en appelant les gouvernements européens, lors d'une conférence de presse donnée à son retour de Suède, à gérer le dossier des réfugiés avec «prudence».

    C'est-à-dire, a expliqué le pape François, à veiller à ne pas accueillir au-delà de ses possibilités. À savoir pouvoir offrir aux réfugiés, insiste-t-il, «un toit, un travail, une école, l'apprentissage de la langue» en vue de leur «intégration». Sans quoi, a-t-il prévenu, on peut «payer politiquement une imprudence dans ses calculs en recevant plus de réfugiés que l'on peut».

    Ghettoïsation

    Interrogé, en effet sur ce qu'il pensait des pays qui fermaient leurs frontières aux réfugiés, le pape François a affirmé: «Qu'est-ce que je pense des pays qui ferment leurs frontières? En théorie, on ne peut pas fermer son cœur à un réfugié. Mais il y a aussi la prudence des gouvernants: Ils doivent être très ouverts pour recevoir mais ils doivent aussi faire le calcul de savoir comment les recevoir. Parce qu'on ne doit pas seulement recevoir un réfugié mais il faut aussi l'intégrer. Et si un pays à une capacité d'intégration, disons de 20, qu'il fasse cela. S'il peut davantage, qu'il fasse plus. Mais toujours avec le cœur ouvert, parce qu'il n'est pas humain de fermer le cœur, de fermer les portes. À la fin, cela se paie politiquement. Tout comme on peut aussi payer politiquement une imprudence dans les calculs en recevant plus que l'on peut intégrer.»

    Et de conclure: «Quel est le danger? Si le réfugié n'est pas intégré, permettez-moi ce néologisme, il se ‘ghettoïse', il devient un ghetto. Et sa culture ne se développe pas en relation avec l'autre culture. Ce qui est très dangereux. Je pense que la peur est le plus mauvais conseil pour les pays qui tendent à fermer leurs frontières. Et que le meilleur conseil est la prudence ».

    Ref. Le pape François appelle les États européens à « la prudence » dans l'accueil des réfugiés

    La Suède visitée par le pape passe pour un modèle de tolérance et d’ouverture. On l'a encore vu dans la crise des migrants. Ce pays de 9 millions d'habitants a accueilli sur son territoire plus de 245 000 réfugiés depuis 2014. Mais ce flot migratoire commence à braquer une partie du pays, à tel point qu’une nouvelle loi prévoit de ne plus accorder que des permis de séjours temporaires et de limiter l'accès au regroupement familial. La ministre de la justice a déclaré que le système suédois pourrait s'effondrer complètement si une nouvelle vague de migrants se présentait maintenant aux portes de la Suède ...

    JPSC

    Lire : http://www.france-catholique.fr/Francois-la-generosite-et-la.html

  • Un prénom et un nom dans le registre des naissances pour les enfants morts-nés

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    Lu sur LaLibre.be :

    Le CD&V plaide en faveur d'un nouveau cadre législatif pour les enfants morts-nés

    Le CD&V plaide mardi pour que les enfants morts-nés après une grossesse de moins de 180 jours puissent tout de même être enregistrés avec un prénom et un nom dans le registre des naissances.

    "Pour les parents, cela peut constituer une aide importante dans le processus de deuil", explique la députée Sonja Becq. Actuellement, des actes ne sont rédigés dans le registre des décès que pour les enfants sans vie après une gestation de 180 jours. Il n'y a donc aucun document existant en cas de période de gestation plus courte. "Que leur bébé décède avant, pendant ou après la naissance ne fait aucune différence pour les parents. L'enfant est né et fait partie de la famille. Les parents attendent une reconnaissance, dont celle des autorités", estime Sonja Becq.

    La députée CD&V a dès lors préparé une proposition de loi rendant possible la rédaction d'un acte de naissance pour les enfants morts-nés à l'issue d'une grossesse de moins de 180 jours. "Les parents disposeraient d'un libre choix. Ils ne sont obligés à rien", insiste-t-elle.

    L'acte n'aurait aucune conséquence juridique et ne donnerait pas lieu à des droits sociaux. "Nous donnons en revanche aux parents la possibilité de donner à l'enfant, outre un prénom, un nom de famille, comme aux Pays-Bas ou en France. De cette manière, nous rencontrons la demande de nombreux papas et mamans de donner une reconnaissance complète à l'enfant."

  • L'administration Obama aurait favorisé des candidats musulmans au détriment des chrétiens

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    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

    Voici peut-être la plus inquiétante des révélations Wikileaks.

    L’une des révélations les plus explosives de Wikileaks semble être, une fois de plus, superbement ignorée des médias mainstream américains. Selon les e-mails du camp démocrate rendus publics par les hackeurs de Julian Assange, l’administration Obama n’a pas seulement écarté les candidatures de chrétiens aux postes offerts par le gouvernement fédéral, mais a privilégié les candidats musulmans, en violation de la Constitution américaine, qui stipule qu’ « aucun questionnaire portant sur la religion ne sera imposé pour juger de l’aptitude d’un candidat à l’exercice de fonctions ou charges publiques aux États-Unis ».

    Il est d’ailleurs ironique que l’un des e-mails proposant un test religieux décisif pour les emplois gouvernementaux privilégiant les musulmans sur les chrétiens, a été écrit par une ancienne présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la juriste démocrate Preeta Bansal. Cette commission fut créée par les Républicains, alors majoritaires au Congrès (la chambre haute du Parlement, Ndlr) et échappera à la vindicte d’un président Clinton trop faible politiquement pour la combattre à la fin des années 1990, en raisons des trop nombreux scandales qui entachaient sa présidence. Les démocrates, faute de la supprimer, réussirent vraisemblablement à la détourner de sa vocation initiale sans difficulté.

    Lire la suite sur aleteia.org