Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Religions - Page 115

  • Portes Ouvertes publie l'Index Mondial de Persécution 2014

    IMPRIMER

    2083202096.jpgLes résultats de l’Index Mondial de Persécution. 
    Sortie ce mercredi 8 janvier 2014

    Chaque année, depuis1997, Portes Ouvertes publie l’Index Mondial de Persécution, un classement des50 paysoù les chrétiens sont le plus persécutés en raison de leur foi.  Alors que l’actualité est bousculée par les tensions religieuses de par le monde, découvrez les résultats et tendances de l’index 2014 : nouvelles entrées, pays sortants, nombre de martyrs…

    La sortie de l’index est également l’occasion de faire le point sur les analyses passées : en 2013, cinq nouveaux pays africains entraient dans l’Index. Que deviennent-ils ? Lors de la sortie de l’Index 2012, plusieurs médias ont relayé notre analyse au sujet d’un « Hiver chrétien » après le « Printemps Arabe ». 
    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Voir : http://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens-2013/

    Synthèse sur Ouest france : http://religions.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/07/la-persecution-des-chretienns-en-hausse-en-2013-10972.html

  • Népal : une église incendiée à la veille de Noël

    IMPRIMER

    Un groupe d’extrémistes incendie une église la veille de Noël (source : EDA (MEP)

    Un groupe d’hindouistes présumés a mis le feu à une église protestante ainsi qu'aux maisons de quatre récents convertis au christianisme. L’attaque s’est produite le 23 décembre dans le village de Kichet situé dans le district de Dhading, à quelques km de la capitale.

    « Nous n’en revenions pas de trouver notre église complètement détruite, et nous avons mis un petit moment à réaliser ce qu’il s’était passé », rapporte Rima Tamang, l’une des paroissiennes du village, qui était absente au moment des faits. « Certains habitants ont dit qu’ils avaient essayé d’arrêter les assaillants qui étaient armés, mais ils ont été violemment frappés ; le gouvernement doit absolument arrêter les responsables et les sanctionner », a-t-elle confié le 30 décembre à l’agence AsiaNews.

    Les maisons incendiées appartenaient à de nouveaux convertis, Ganga Lama Tamang, Lama Bahadur Tamang, Lama Bokta et Bikram Lama. Pour la plupart des habitants du village, il ne fait aucun doute que ces incendies criminels sont des avertissements adressés à ceux qui envisageraient de se convertir à leur tour au christianisme.

    « Les autorités renâclent à enregistrer nos plaintes et ignorent systématiquement les affaires qui concernent les chrétiens. Un incident comme celui-ci ne devrait pas arriver dans un pays laïc », s’insurge le Rév. Chari Bahadur Gahatraj, qui défend régulièrement les droits des chrétiens, à  la tête de la Federation of National Christian Nepal (FNCN).

    Cette fois-ci, l’affaire a été révélée par les médias dès le lendemain 24 décembre. « Un groupe d’environ neuf personnes est arrivé au village dans l’après-midi du 23 décembre, rôdant un moment les armes à la main avant d’entrer brusquement dans l’église de Kichet et d’ attaquer les habitants », peut-on ainsi lire dans l’Himalayan Times du 24 décembre. Le site d’information népalais précise que les habitants étaient en pleins préparatifs de la veillée de Noël lorsque les assaillants ont pénétré dans l’église.

    Les agresseurs ont ensuite mis le feu aux maisons de quatre chrétiens, « les réduisant en cendres », poursuit le quotidien népalais, lequel conclut que « les raisons de l’attaque n’ont pas encore été déterminées par les services de police ».

    Le responsable de la police locale, Ashok Singh affirme quant à lui ue ses services n’ont été avertis des faits que tardivement : « Mais dès que nous avons appris ce qu’il s’était passé, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux pour investigation », a t-il déclaré à l'Himalayan Times.

    Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Madhav Poudel, a minimisé l’incident, affirmant notamment qu’aucun groupe organisé n’était derrière l’attaque des chrétiens. « Des investigations sont en cours et nous serons bientôt en mesure de donner plus d’informations sur l’affaire », a-t-il promis.

    Depuis 2008, Noël est devenu un jour férié au Népal et les chrétiens ont désormais le droit de d’afficher leur foi en public, en décorant leurs fenêtres et les alentours de leurs maisons et églises. Ces manifestations d’expression religieuse ont cependant déclenché une vague d’attaques antichrétiennes qui se manifestent chaque année au moment des fêtes, généralement orchestrées par les extrémistes hindous partisans d’un retour à la monarchie et à l’hindouisme en tant que religion d’Etat.

    Cependant dans d’autres parties du Népal, les fêtes de Noël ont été l’occasion, tout au contraire, de démarches de réconciliation et de fraternité entre les différentes religions qui cohabitent dans le pays.

    Le P. Lawrence Maniya, qui travaille dans cette région depuis plus de 35 ans, rapportait le 20 décembre dernier que selon lui, seuls quelques groupes hindouistes minoritaires, faisaient régner la terreur parmi les chrétiens et les autres minorités religieuses, tel la Nepal Defense Army (NDA), dont les membres « devraient être sanctionnés faute de quoi la réconciliation entre les hindous et les fidèles des autres religions ne pourrait jamais se faire ».

    La nuit de Noël, des centaines de personnes se sont pressées à la messe de minuit dans l'église de l’Assomption de Katmandou, celle-là même où la NDA avait perpétré un attentat à la bombe meurtrier en mai 2009.

    Plus encore que les années précédentes, la célébration de la Nativité a rassemblé un grand nombre de participants non-chrétiens, essentiellement hindous et bouddhistes. « Aux yeux de Dieu, nul n’est abandonné ou mal considéré ; la grâce du Seigneur est destinée à tous ceux qui désirent vivre sous son regard », a déclaré lors de l’homélie de Noël, le P. Robin Rai,  vicaire de la cathédrale de l'Assomption.

    Cette ouverture aux autres, sans discrimination, est selon le sociologue népalais Manohar Sharma, ce qui aujourd’hui attire vers le christianisme de plus en plus de fidèles d’autres religions, en particulier ceux de l’hindouisme qui « est constitué d’une foule de pratiques discriminatoires »

    Les catholiques seraient aujourd’hui au Népal plus de 10 000 et, selon certaines statistiques, l’ensemble des chrétiens toutes confessions confondues atteindrait les deux millions de personnes. 

    (eda/msb)

  • Mythomania

    IMPRIMER

    Mandelamania, Francescomania et autres mythomanies : l’idolâtrie, pour l’appeler par son nom, est la maladie infantile de la politique comme de la religion et des autres formes de la vie en société. Celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure de ce "star system" sera décrété aigri ou provocateur, comme l’observe justement Xavier Zeegers dans « La Libre » de ce jour. JPSC

    « Tout s’accélère. Il n’a fallu que six ans à Jean-Paul II pour devenir bienheureux et au prochain printemps il sera saint. Mandela bat tous les records car c’est entre son décès et son enterrement qu’il fut décrété génie planétaire et Dieu immortel via une tornade d’acclamations aussi excessives qu’inconsidérées, comme dans les concerts d’André Rieu où tout le monde hurle sa joie et applaudit en cadence quand même Mozart n’en demandait pas tant.

    On a dit que Barack Obama fut le meilleur orateur du stade. Le plus emphatique, sûrement : "Héros, enseignant de l’Histoire, guide, sage, messie, fierté d’un continent…" oubliant Guantanamo, l’actuelle Robben Island américaine.

    Nous voici prévenus : celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure sera décrété snipeur, aigri, ou provocateur.

    Alors d’emblée, soyons précis. Oui, Mandela fut un homme admirable et un résistant exemplaire. Un grand lucide surtout, qui avait compris que la violence est une impasse, "un fardeau trop lourd à porter" selon Martin Luther King, et qu’avec une patience surhumaine doublée d’un mental d’airain on peut changer le mal en bien.

    A l’instar de Gandhi, il fit de son enfermement un allié, transformant au fil des lustres ses geôliers en otages de sa détermination car c’est lui-même qui décida de sortir enfin, et à ses conditions.

    Qu’il soit dès lors récupéré par les religieux ne surprend pas. Cependant il n’était pas croyant. Richard Stengel, qui l’aida à rédiger son autobiographie, est formel : "En 93 nous regardions ensemble le paysage tranquille où il rejoindrait ses ancêtres, mais il ne croyait pas à l’au-delà. Je ne l’ai pas entendu parler de Dieu ni du paradis. Il m’a dit que nous venons et partons tous, et que simplement un jour ce sera son tour. Sa mort ne l’intéressait pas."

    Il n’était pas non plus un pacifiste inconditionnel. Il organisa des attentats surtout matériels (près de deux cents) donc du sabotage. C’est bien moins grave qu’un autre prix Nobel de la Paix, Menahem Begin, qui coordonna l’explosion de l’hotel King David en 1946, faisant 91 morts et 46 blessés.

    Lire la suite

  • Evangelii gaudium et les difficultés du dialogue entre islam et christianisme

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Islam et christianisme. Là où le dialogue bute

    Dans "Evangelii gaudium", le pape François dicte les règles concernant les relations avec les musulmans. Le jésuite islamologue Samir Khalil Samir les examine une par une. Et il en relève les limites 

    – Dans son message "urbi et orbi" de Noël, le pape François a fait cette prière :

    "Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom".

    Et lors de l'Angélus de la fête de saint Étienne, le premier des martyrs [26 décembre], il a de nouveau prié "pour les chrétiens qui subissent des discriminations en raison du témoignage qu’ils rendent du Christ et de l’Évangile".

    À de nombreuses reprises, le pape Jorge Mario Bergoglio a manifesté la douleur que lui cause le sort des chrétiens qui se trouvent en Syrie, au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres régions du monde, partout où ils sont persécutés et tués, bien souvent "en haine de la foi" et par des musulmans.

    À tout cela, le pape répond en lançant sans cesse des appels au "dialogue comme contribution à la paix".

    Dans son exhortation apostolique "Evangelii gaudium" rendue publique le 24 septembre, le plus important des documents qu’il ait publiés jusqu’à présent, François a consacré au dialogue avec les musulmans les deux paragraphes suivants :

    252. La relation avec les croyants de l’Islam acquiert à notre époque une grande importance. Ils sont aujourd’hui particulièrement présents en de nombreux pays de tradition chrétienne, où ils peuvent célébrer librement leur culte et vivre intégrés dans la société. Il ne faut jamais oublier qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour ». Les écrits sacrés de l’Islam gardent une partie des enseignements chrétiens ; Jésus-Christ et Marie sont objet de profonde vénération ; et il est admirable de voir que des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de consacrer du temps chaque jour à la prière, et de participer fidèlement à leurs rites religieux. En même temps, beaucoup d’entre eux ont la profonde conviction que leur vie, dans sa totalité, vient de Dieu et est pour lui. Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et d’agir avec miséricorde envers les plus pauvres.

    253. Afin de soutenir le dialogue avec l’Islam, une formation adéquate des interlocuteurs est indispensable, non seulement pour qu’ils soient solidement et joyeusement enracinés dans leur propre identité, mais également pour qu’ils soient capables de reconnaître les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations sous-jacentes à leurs plaintes et de mettre en lumière les convictions qu’ils ont en commun. Nous, chrétiens, nous devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’Islam qui arrivent dans nos pays, de la même manière que nous espérons et que nous demandons à être accueillis et respectés dans les pays de tradition islamique. Je prie et j’implore humblement ces pays pour qu’ils donnent aux chrétiens la liberté de célébrer leur culte et de vivre leur foi, en prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam bénéficient dans les pays occidentaux ! Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter des généralisations odieuses, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.

    Ceux qui ont commenté "Evangelii gaudium" ont prêté peu d’attention à ces deux paragraphes.

    Ils ne sont pas nombreux, par exemple, à avoir remarqué la vigueur inhabituelle avec laquelle le pape François demande que la liberté de culte dont les croyants de l'Islam bénéficient dans les pays occidentaux soit également assurée dans les pays musulmans.

    Ceux qui ont mis en évidence ce "courage" du pape – c’est le cas du jésuite et islamologue égyptien Samir Khalil Samir – ont néanmoins également relevé qu’il s’était limité à demander la liberté de culte, en passant sous silence cette privation de la liberté de se convertir en passant d’une religion à l’autre qui est le véritable point faible du monde musulman.

    Lire la suite sur chiesa.espresso.repubblica.it

  • L'aube spirituelle de l'humanité

    IMPRIMER

    455px-Marcel_OTTE.jpgNotre ami Ludovic Werpin a rencontré Marcel Otte qui lui a accordé un entretien autour de son livre "A l'aube spirituelle de l'humanité" (2012). Le point que l'auteur fait sur quelques questions préhistoriques et la position qu'il exprime sur l'origine de la spiritualité étant susceptibles de nourrir notre réflexion, nous les reproduisons ici, ce qui n'implique pas que les vues de Marcel Otte coïncident avec une vision catholique des choses telle qu'elle fut exposée, par exemple, dans les travaux du défunt cardinal Julien Ries sur l'émergence de l'Homo Religiosus.

    Entretien avec Marcel Otte, le 12 décembre 2013, à Liège

    Il y aura trois parties à cet entretien : la première concerne tout ce qui a trait à l’évolution de l’homme ; la deuxième portera sur quelques sites préhistoriques de la région wallonne où vous avez fouillé ; et la troisième partie, sur votre livre « à l’aube spirituelle de l’humanité ».

    À propos de l’évolution de l’homme

    L.W. Je souhaitais commencer par les découvertes récentes, au Tchad, de Michel Brunet et de son équipe, de Toumaï (Shahelanthropus Tchadensis) et d’australopithèque Bahrelghazali. Quelle est l’importance de ces découvertes ?

    M.O. C’est fondamental, en tout cas Toumaï. Bahrelghazali n’est pas encore bien défini. Toumaï présente un intérêt fort important du fait qu’il est très ancien, 7 millions d’années, mais en même temps, très évolué. Ce n’est pas un australopithèque ; c’est déjà un primate orienté vers l’hominidé. On doit considérer, pour toutes sortes de raisons, que les australopithèques ne font pas partie des ancêtres de l’homme. Ce sont des primates anthropomorphes et bipèdes, mais qui ont disparu. Toumaï est plus proche de nous que les australopithèques, bien que nettement plus ancien. D’autre part, les australopithèques ont duré au moins jusqu’à un million d’années, ce qui est extrêmement récent par rapport à l’origine de l’homme qui se situe, au moins, à 3 millions, 3 millions et demi d’années. Donc, on a deux filières parallèles. Ceci pour dire que Toumaï a remis en question l’ancienne idée, mais qui était déjà caduque, que les australopithèques auraient donné les hominidés mais cela n’allait déjà pas, parce qu’il y avait une superposition de dates. L’idée que l’australopithèque Afarensis [Lucy] aurait été l’ancêtre de l’homme est tout à fait abandonnée ; l’intérêt de Afarensis c’est qu’il était bien connu, presque complet… en plus, il y a de nombreuses variétés à l’intérieur des australopithèques. Ce sont des primates anthropomorphes bipèdes, mais éteints. Il y a eu plusieurs lignées de primates qui se sont mis à marcher et pas seulement les hommes ; le phénomène se retrouve en Chine avec le gigantopithèque qui est également un grand primate, le plus grand qui ait jamais existé : il faisait trois mètres de hauteur ; il a disparu. Donc il faut bien voir que la belle théorie d’une seule évolution, ça ne va pas du tout. Juste avant (si l’on peut dire quand on travaille à cette échelle), avant 10 millions, les primates que l’on retrouve, donc le ramapithèque, le kényapithèque ne sont ni sur la lignée des primates actuels ni sur celle des hominidés ; donc avant 10 millions d’années, les 2 lignées ne se distinguent pas. Là, on serait sur un ancêtre commun.

    Lire la suite

  • Ces chrétiens confrontés à l'Islam

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    Ces chrétiens face à l'Islam

    Par Jean Sevillia, Jean-Marie Guénois

    Alors que la cohabitation entre chrétiens et musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient et jusque dans les Balkans, se fait de plus en plus difficile, des hommes ou des femmes d'Église, la foi chevillée au corps, continuent leur mission.

    Enlevé dans sa paroisse du nord du Cameroun, le 13 novembre, par les djihadistes du groupe Boko Haram, le père Georges Vandenbeusch, un prêtre français, aujourd'hui détenu dans le nord du Nigeria, se trouve pris en otage dans un combat qui n'est pas le sien. Tout comme les douze religieuses grecques orthodoxes capturées par les rebelles syriens, le 2 décembre, dans leur couvent de Maaloula. Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes:de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant:«Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!»

    Lire la suite sur le Figaro Magazine

  • Ukraine : la religion aussi est divisée

    IMPRIMER

    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »

    IMPRIMER

    Comme nous l’avions  prévu ici  L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…  il ne suffit pas de débarquer un millier de paras français à Bangui pour clore un demi-siècle de gouvernance erratique, sanglante et corrompue au cœur de l’ancienne A. E. F …

    Lu sur le blog « secret défense/l’opinion » :

    Le temps de la communication politique n'est pas celui de l'action militaire. Et, à soumettre la conduite d'une guerre aux impératifs de la mise en scène du pouvoir, on prend le risque du cafouillis. La Centrafrique pourrait en fournir un bel exemple, objet qu'elle est de toutes les attentions de François Hollande.

    De retour des obsèques de Nelson Mandela, le chef de l'Etat devait faire, mardi soir, une courte escale de quelques heures à Bangui - cinq jours à peine après le début de l'opération Sangaris. Dans une ville livrée aux règlements de comptes, pillages, scènes de violence et tirs désordonnés, où près de 500 personnes ont été massacrées la semaine dernière et deux paras français tués lundi soir dans un accrochage, que vient faire le président français, sinon se montrer ?

    Lire la suite

  • La scientologie reconnue comme religion en Grande-Bretagne

    IMPRIMER

    Et une religion de plus en Grande-Bretagne! Les autorités de ce pays semblent en tout cas très attentives aux plaintes anti-discrimination des adeptes de cette nouvelle "religion". Bien davantage qu'à celles des chrétiens à qui il est interdit d'afficher leur foi ou de faire respecter leur liberté de conscience... 
     
    Voir ICI

  • L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…

    IMPRIMER

    La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.    


    Sans titre.pngEn même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin,  les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC

    Lu sur le site web de « La Vie » :

    La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon

    La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »

    Lire la suite

  • Enfin! Des élus belges se préoccupent du sort des chrétiens d'Orient

    IMPRIMER

    C'est une "contribution externe" qui paraît opportunément sur La Libre de ce jour. Elle est due à Vanessa Matz (sénatrice cdH) et à Georges Dallemagne (député fédéral cdH) et est intitulée : Que fait l'Europe pour les chrétiens d'Orient.

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le "printemps arabe". Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe.

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même nous paraît un enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’islam. Comme le disait récemment Shahira Mehrez, une Egyptienne de confession musulmane lors d’une réunion des femmes égyptiennes à l’Onu : "Nous savions bien que la confrérie - je ne veux pas les appeler ‘Frères musulmans’ parce que les musulmans c’est nous - commencerait par les chrétiens, les plus faibles dans la société, mais qu’ensuite ce serait au tour des chiites, des femmes, des pauvres et puis finalement de nous."

    Lire la suite sur LaLibre.be

    Voir également :

  • Inde : Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

    IMPRIMER

    ASIE/INDE - Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

    New Delhi (Agence Fides) – Présenter à la justice les meurtriers d’Anugrag Gemethi, un enfant chrétien de 7 ans, également connu sous le nom d’Anmol, torturé et tué dans un village du Rajasthan, dans le nord-ouest de l’Inde, tel est le but d’une vaste campagne de mobilisation lancée en Inde par différentes organisations chrétiennes de différentes confessions. Selon la famille, le garçonnet a été tué par des extrémistes hindous afin d’envoyer un message transversal tant à sa famille qu’à la communauté chrétienne. Une note envoyée à Fides par le Catholic Secular Forum, l’une des associations promotrices, affirme que « il est véritablement choquant qu’un garçon de 7 ans n’ait pas été épargné par les fondamentalistes de l’hindustva. Ce qui est pire est que la police n’est pas en mesure d’identifier les meurtriers et de les présenter à la justice ». La campagne, intitulée « Justice pour le martyr Anmol » entend sensibiliser les responsables de l’Eglise et les institutions politiques et judiciaires jusqu’au plus hauts degrés. Elle réclame une punition sévère pour les meurtriers au nom de la légalité, la fin de la « persécution des chrétiens indiens » et un dédommagement pour la famille du garçonnet.

    Anugrag Gemethi a été torturé et tué dans le village de Gamidi, dans le district de Dungerpur de l’Etat du Rajasthan. Le corps du petit garçon a été retrouvé dans un lac le 18 novembre dernier après une journée d’intenses recherches. Son visage était mutilé, privé de ses yeux, du nez et des oreilles et était méconnaissable. Le cadavre portait des signes de brûlures sur l’abdomen, les orteils étaient coupés et des plaies profondes étaient présentes sur une main et un bras. Selon l’autopsie, la mort a eu lieu par noyade et d’autres blessures sont imputables à « des morsures d’animaux ». Cinq témoins à l’hôpital déclarent en revanche que des signes de torture étaient évidents sur le cadavre, signes qui ont été ignorés par le médecin.

    Le père de la victime, Harish Gemethi, a expliqué à la police que, « depuis des années, un certain nombre d’extrémistes hindous locaux menacent de me tuer et ont fait du tort à ma famille un nombre incalculable de fois ». L’homme a indiqué les noms des agresseurs, demandant aux enquêteurs de s’intéresser à eux mais jusqu’ici ses suggestions ont été ignorées. Dans le village se trouve une communauté chrétienne de 45 personnes, née en 2003. En septembre dernier, un groupe d’extrémistes hindous avait interrompu une rencontre de prière menaçant de mort les participants.

    Le pasteur protestant P.S. Jose, secrétaire de l’église des croyants au Rajasthan, dénonce, dans une lettre aux institutions, « le grave retard de la police en ce qui concerne l’enquête », évoquant « de graves brutalités à l’égard des chrétiens » et demandant « justice pour une famille en deuil ». (PA) (Agence Fides 04/12/2013)