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Santé - Page 123

  • Belgique : l'euthanasie et ses dérives

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Euthanasie : jusqu'où ira la Belgique?

    La loi belge votée le 28 mai 2002 et autorisant l'euthanasie pose comme condition préalable que le patient soit atteint d'une "maladie grave et incurable".

    Onze ans après, une extension de la pratique s'apprête à être votée (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 26 novembre 2013) , alors que de nombreuses dérives sont constatées. Cette nouvelle législation pourrait en outre remettre en cause la liberté de conscience des médecins. En effet, "le législateur pourrait contraindre les médecins objecteurs d'indiquer à leurs patients demandant à être euthanasiés le nom d'un confrère favorable à cette pratique". 

    L'hebdomadaire Famille Chrétienne se fait l'écho des dérives flagrantes constatées en Belgique. 

    Il s'agit, d'une part, de dérives d'interprétations des dispositions légales. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie semble évacuer de plus en plus le critère d'une maladie "grave et incurable"(1). Le grand âge et la lassitude de vivre "sont devenus des conditions pour être euthanasiés' " s'indigne le Dr Dopchie (2). De même en est-il pour la condition de "souffrance physique ou psychique constante et insupportable", que la Commission perçoit comme une "notion subjective", et qui renvoie désormais à " l'anticipation d'une souffrance future" précise Etienne Montero (3). Le cas de deux jumeaux, âgés de 45 ans, "nés sourds et euthanasiés en 2012 parce qu'un glaucome allait les rendre aveugle" en est un exemple flagrant (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 14/01/2013 et 22/01/2013).

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  • Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

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    Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

     


    d'Alex Schadenberg :

     

    Dear Friends of the Euthanasia Prevention Coalition,

     

    1. The Belgian Senate will be voting on the bill to extend euthanasia to children with disabilties on November 26. I am asking you to email important Belgian cabinet ministers who need to be told to stop this bill. http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/11/belgium-senate-will-vote-on-bill-to.html

     
     

    2. The launch of EPC-Europe 

     
    in Brussels Belgium, last week, was a tremendous succes.

    EPC-Europe was launched with a press conference at the European Parliament 

     
    and a debate between myself and Professor Jan Bernheim, a long-time euthanasia promoter.

    At the debate, Bernheim admitted that there were problems with the Belgian euthanasia law

     
    Professor Etienne Vermeersch, an author of the Belgian euthanasia law stated that the euthanasia law was designed for people with disabilities
     
    .

    It is crazy that the Belgian government is planning to extend euthanasia to children with disabilities

    3. The Quebec government is currently holding hearings on Bill 52, the bill that would legalize euthanasia in Quebec.http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/06/quebec-euthanasia-bill-52-very.html
     
    We need you to write a letter to your local or national newspaper
     
     opposing Bill 52.

    Donations to the Euthanasia Prevention Coalition

    are needed to fight the euthanasia bill in Quebec.

    4. The Euthanasia Prevention Coalition (EPC) and EPC-BC have asked for intervener standing in the Bentley 'Spoon Feeding' case in British Columbia. Spoon feeding is not medical treatment

     
    The trial will be heard in a few weeks.

     

    Alex Schadenberg

    Executive Director/International Chair

    Euthanasia Prevention Coalition

    Email: info@epcc.ca, Phone toll free: 1-877-439-3348FacebookTwitter

  • En Belgique, on débat de l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Euthanasie des mineurs : souffrance physique et mort à brève échéance

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    Euthanasie des mineurs : souffrance physique et mort à brève échéance

    L’euthanasie pour les mineurs pourrait être votée en Commissions réunies Justice et Affaires sociales mercredi prochain.  Les quatre auteurs (MR, PS, Open VLD et SP.A) des propositions visant à étendre aux mineurs le bénéfice de la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie ont déposé plusieurs amendements à leur texte originel qui renforcent les conditions et permettraient à des enfants de demander à être euthanasiés. Dans leur texte réécrit, l’enfant devrait invoquer des souffrances physiques inapaisables dans le cadre d’une pathologie grave et incurable – ceux dont la souffrance serait psychique, n’entreraient plus en ligne de compte. Ils excluent désormais aussi la possibilité pour les mineurs de demander l’euthanasie quand le décès n’est pas prévu à brève échéance. La possibilité de demander l’euthanasie quand on n’est pas en fin de vie serait donc réservée aux adultes. L'accord des représentants légaux serait requis.Pour le sénateur CDH, Francis Delpérée, ces modifications rendent la proposition incohérente et dénaturent la philosophie initiale de la loi : « Nous ne sommes plus dans une optique d’élargissement, mais dans deux régimes totalement différents pour les adultes et les mineurs ».  Au-delà du principe même d’accorder l’euthanasie aux enfants, le sénateur s’oppose ici à la méthode utilisée, notamment en ce qui concerne la majorité alternative : «Moi, je suis loyal : je fais partie d’une majorité gouvernementale et parlementaire et je travaille dans ce cadre ». Le CD&V, en position délicate, a demandé qu’un texte de synthèse comprenant les amendements et sous-amendements soit déposé. La sénatrice Else Van Hoof demande aussi de nouveaux conseils de psychologues en termes de discernement. … Pour Jacques Brotchi, sénateur MR et chirurgien, il est très probable que l’extension de la loi soit votée mercredi : « Si les sénateurs libéraux, socialistes et ceux de la N-VA votent, nous avons déjà la majorité au point de vue de la commission sénatoriale. Mais cela ne signifie pas qu’on aurait ensuite la majorité en plénière ». La loi devrait en effet ensuite passer en séance plénière au Sénat avant d’être examinée puis votée à la Chambre. 

    Source : Le Soir 20/11/2013 et La Libre

  • Euthanasie : s'adresser à nos représentants

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    A qui envoyer nos mails de contestations par rapport à la loi euthanasie pour les mineurs ?

    Commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales 


    Justice

    Président

    Premier Vice-Président

    Deuxième Vice-Président

    Membres

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  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop (20/11/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 20/11/2013

    Le suicide est un drame. L'euthanasie ne le serait-elle pas?

    Publié par Edmond POULLET (Officier général en retraite)

    Il se fait que nous aussi, mon épouse et moi, nous avons connu Lucie Dorchain, que nous l'avons vu vivre,et lui avons témoigné notre affection. Nous pouvons témoigner qu'à chaque geste, à chaque parole, elle réagissait,elle comprenait. Elle était donc une personne pleinement humaine, malgré ses déficiences. Nous avons aussi connu Marc, un jeune Suisse, même maladie que Lucie, mais plus grave encore. Il est mort à 21 ans. Nous le rencontrions au moins une fois l'an à Lourdes. Sa mère lui expliqua...

    Lire « Le suicide est un drame. L'euthanasie ne le serait-elle pas? »

    Papa, tu m'as fait découvrir les vraies valeurs de la vie...

    Publié par Carine T., Bruxelles (Animatrice dans un service de soutien aux malades)

    Elargir la loi pour l'euthanasie des personnes mineures et démentes est à l'encontre de ma façon de penser et du sens vrai des normes humaines. Je peux témoigner de l'expérience de la schizophrénie de mon père. A écouter les arguments des personnes politiques, des « grands de notre société », mon père aurait été dans la liste de ceux qui avaient droit à l'euthanasie. Il n'avait aucune rentabilité économique. Il ne pouvait être expert politique, économique. Il n'était pas un «grand » à qui on de...

    Lire « Papa, tu m'as fait découvrir les vraies valeurs de la vie...»

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    Ik kost toch te veel ?

    Publié par Ingrid LANGHOR (Gepens. directie-secretaresse, Antwerpen)

    We weten allemaal uit welke hoek de wetsuitbreiding komt (en de eerste wet...); niet verwonderlijk dus. Het persoonlijke geweten wordt meer en meer vervangen om niet te zeggen verdrongen door allerlei wetten (in de zin van "mag/kan" het volgens de wet, dan is het OK...). Het is onze "beschaving" onwaardig overal te horen en te lezen over de vergrijzing en de kosten die ermee gepaard gaan, en de "nutteloosheid" van al die oudjes: de druk op weerloze ouderen wordt hierdoor constant opgevoerd, zod...

    Lire « Ik kost toch te veel ? »

    Open de deur NIET! 

    Publié par Luc PEETERS (Gepensioneerd, Tienen)

    Stop deze waanzin.Waar eindigt dit? Wie is de volgende? Als men een deur opent op een kier krijgt men ze nooit meer dicht.

    Lire « Open de deur NIET! »

  • Euthanasie : les Veilleurs à la une du JT (RTBF)

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    C'est ici : http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1871407

  • Cellules IPS : la recherche progresse à grands pas

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    L'équipe du Pr Yamanaka améliore la technique des cellules iPS en identifiant l'origine de celles qui se révèlent défectueuses

    Une équipe de chercheurs dirigée par le Pr Shinya Yamanaka, prix Nobel de médecine en 2012, est parvenue à révéler l'existence d'une séquence de trois gènes systématiquement présents dans les cellules iPS qui se montrent défectueuses. Autrement dit, une fois les cellules adultes reprogrammées à l'état de pluripotence, on parle alors de cellules iPS (Induced Pluripotent Stem cell), un certain nombre d'entre elles ne parviennent pas à se différencier pour créer tel ou tel tissu, au risque de dégénérer en cellules cancéreuses. L'équipe de chercheurs a notamment découvert que sur 40 cellules iPS transformées en cellules neurales, 7 d'entre elles se sont révélées défectueuses. Grâce à l'identification de la présence ou non de ces gènes, les chercheurs sont donc en mesure de trier en amont les cellules iPS défectueuses des autres, de les écarter de la suite du processus et d'améliorer ainsi la qualité des tissus développés. Cette découverte est déterminante et pleine d'espoir pour la médecine régénérative faisant appel à la technique des iPS.

  • Euthanasie : des professeurs d'université disent leur opposition à son élargissement

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    Il semble donc bien que le Sénat soit sur le point de voter l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs grâce à une majorité alternative. Ainsi la Belgique croit-elle aller de l'avant en ouvrant des voies nouvelles à la transgression de cet impératif fondateur des sociétés humaines "Tu ne tueras point". Pourtant, même des gens qui ne remettent pas en cause la législation existante crient casse-cou devant ces perspectives d'élargissement comme le rapporte le Vif d'aujourd'hui :

    Extension de l'euthanasie : des professeurs de la KUL expriment leur opposition

    Une dizaine de professeurs de la KULeuven, issus de plusieurs disciplines, ont exprimé mardi soir leur opposition à une extension de la loi sur l'euthanasie dans un texte commun, à l'heure où une majorité se dessine au Sénat pour voter une proposition de loi visant les mineurs.

    Ces professeurs estiment que des conditions plus strictes doivent entourer l'euthanasie quand celle-ci vise des mineurs. A leurs yeux, la loi ne peut s'appliquer qu'à des personnes en phase terminale, dont les souffrances sont insupportables et dans le cadre d'un constat partagé d'impuissance médicale. 

    Ce groupe d'académiciens a également exprimé ses craintes à propos de certains aspects contenus dans d'autres propositions de loi, notamment l'extension de l'euthanasie aux personnes incapables atteintes de démence qui se trouvent dans un état d'inconscience prolongé. 

    Selon eux, même s'il existe une déclaration préalable de demande d'euthanasie, une telle possibilité va à l'encontre de principes éthiques comme le respect de l'autonomie du patient. Une personne qui ne peut exprimer sa volonté n'est pas en mesure de participer activement à la décision relative à cette euthanasie, ne comprend pas l'intention du médecin et ne peut y souscrire de manière consciente. 

    Les professeurs réclament aussi des critères plus restrictifs en cas de souffrances psychiques insupportables ainsi qu'une loi qui encadrerait le suicide médicalement assisté comme aux Pays Bas. 

  • Bulletin de l'IEB - 19 novembre 2013 - Coût des maladies neurologiques / payer pour les vieux

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    header_fr.jpgSommaire

  • Signer la pétition contre l'euthanasie des enfants

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    d'Action pour la Famille :

    SIGNEZ LA PETITION

    CONTRE L’EUTHANASIE DES ENFANTS !


    Une pétition a été lancée sur internet par des étudiants pour s’opposer à la proposition de loi, actuellement en discussion en commission au Sénat, qui vise à élargir l’accès de l’euthanasie aux enfants, et ce sans limite d’âge (davantage d’informations sont disponibles à la fin de ce mail)

    C'est urgent, la loi pourrait passer dans les toutes prochaines semaines ! 

    http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs

    Si le lien ne fonctionne pas en cliquant, faites un coupé-collé dans votre navigateur.

    Le ZIP est le code postal de votre domicile.

    Vous pouvez aussi signer via Facebook :

    http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin 

    Rejoignez aussi les veilleurs, tous les dimanches de 16h à 17h et tous les mardis de 19h à 20h devant le Parlement, rue de la Loi.

    Cette proposition de loi élargissant l’accès de l’euthanasie aux enfants est en discussion en Commissions réunies de la justice et des affaires sociales au Sénat. Défendue par Philippe Mahoux (PS), Jean-Jacques De Gucht (OpenVLD), Christine Defraigne (MR) et Guy Swennen (Sp.a), étend l’euthanasie aux enfants sans limite d’âge, pourvu que les conditions de la loi du 28 mai 2002 soient remplies, que les parents marquent leur accord, et qu’un pédopsychiatre ou un psychologue, choisi par un médecin prêt à poser le geste euthanasique, atteste que l’enfant est capable de discernement.

    Action pour la famille asbl, étant opposée à l’euthanasie, s’inquiète de l’élargissement d’une loi qui, dans les faits, et selon les rapports de la Commission d’évaluation de la loi, est appliquée de façon de plus en plus laxiste (voir le livre d’Etienne Montero. Rendez-vous avec la mort. 2013).

    Outre signer la pétition, vous pouvez aussi écrire dès aujourd’hui au président du MR, Charles Michel charles.michel@mr.be pour vous inquiéter des positions défendues par Christine Defraigne et Jacques Brotchi en faveur de l’extension de l’euthanasie, et qui divisent le MR. Ecrivez aussi au président du CdH, Benoît Lutgenbenoit.lutgen@lecdh.be pour le soutenir et l’encourager à maintenir la cohésion de son parti dont le programme refuse toute extension de la loi sur l’euthanasie, ce qui ne peut qu’apporter des voix au CdH aux prochaines élections. 

    Ces lettres ont un réel impact !

    Voici quelques éléments d’argumentation que vous pouvez utiliser dans votre message. Les lettres type ont peu d’effet. Mieux vaut un message court, mais personnel. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le sitehttp://www.euthanasiestop.be 

    Il est très difficile pour des parents de voir leur enfant souffrir, et qui plus est, d’une maladie incurable dont l’issue est fatale. Dans les faits, ce sont le plus souvent les parents qui demandent l’euthanasie de leur enfant au médecin. Comment l’enfant ne percevrait-il pas la souffrance de ses parents, une souffrance qui s’ajoute à la sienne propre ? Ne pourrait-il pas demander l’euthanasie pour soulager ses parents ?

    De plus, le pédopsychiatre ou le psychologue sera, selon la proposition de loi, choisi par le médecin à qui la demande d’euthanasie s’adresse. Si ce médecin est prêt à poser le geste euthanasique sur l’enfant, on peut douter qu’il s’adresse à un psychologue opposé à l’euthanasie. Dans ces conditions quelles garanties a-t-on que l’avis du psychologue soit objectif ? 

    La loi actuelle est basée sur la liberté individuelle et l’autonomie du patient. La proposition d’extension de l’euthanasie aux enfants n’offre aucune garantie que l’enfant ne subisse aucune pression et que son autonomie soit respectée. Il faut au contraire être solidaires des enfants très fragilisés et les protéger.

    Plutôt que de proposer l’euthanasie pour les enfants, renforçons plutôt l’accompagnement médical, psychologique et spirituel des enfants malades et aussi de leur famille. Si les douleurs physiques sont le plus souvent maîtrisables, la souffrance psychique et morale est plus difficile à accompagner et requiert une formation adéquate ainsi qu’une grande abnégation de la part des soignants. Si les soins palliatifs se développent dans notre pays, il reste beaucoup à faire. En France, où l’euthanasie reste illégale, l’offre de soins palliatifs est beaucoup plus large et variée que chez nous.  

    Refusons la culture euthanasique. Promouvons une société solidaire et une culture de vie !

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Visitez notre site internethttp://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

    Avec nos très cordiales salutations

    Action pour la famille asbl

    Michel Ghins, président

    Si vous souhaitez soutenir notre action, faites un don sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39

    Pour ne plus recevoir nos courriels cliquer ici.

  • Trente-cinq bébés médicaments déjà conçus en Belgique

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (15 novembre)

    35 bébés médicaments déjà conçus en Belgique

    15/11/2013 - Procréation médicalement assistée PMA

    ...ou des bébés conçus pour soigner.
    En réponse à une question orale de Mme C. Fonck, Mme Onkelinx a précisé que, après examen génétique préimplantatoire, seule l’UZ Brussel pratiquait la sélection et l’implantation d’embryons HLA (human leukocyte antigens) destinés à soigner un frère ou une soeur existant. Les cellules HSC (hématopoïétiques) du cordon ombilical du bébé donneur sont ainsi utilisées.
    Environ 600 examens préimplantatoires (PGD) sont pratiqués chaque année en Belgique. Le nombre de demandes de traitement PGD-HLA ( Fiv en vue d'un embryon bébé-médicament ) est d’environ 25 par an et reste stable (38 en 2012).
    Avant d’entamer la procédure, le couple prend l’avis du médecin traitant de l’enfant malade. Ensuite, ce couple est soumis à un entretien psychologique approfondi afin d’évaluer le contexte familial et la possibilité pour le futur enfant "sauveur" de décider lui-même du don, quand il sera en âge de le faire. Il est important que soit garanti le bien-être psychique du futur enfant, mentionne la Ministre. Si nécessaire, une commission interne de bioéthique se prononce sur la réalisation du traitement.
    Actuellement, 35 enfants conçus dans cette perspective de sauver un(e) aîné(e) ont vu le jour en Belgique. 
    Le sang ombilical de 7 enfants et la moelle osseuse d’un bébé d'un an, ont été prelevés pour le traitement d’un frère ou d’une soeur malade. Le sang du cordon a été conservé en vue d’une utilisation ultérieure éventuelle ; un don de moelle pourra également être envisagé. La ministre signale que les traitements ont été "fructueux", sans plus de précisions. L'on ne sait donc pas quel est le nombre de guérisons de l'aîné ainsi obtenues.

    Voir Fiche Didactique de l'IEB : "Diagnostic Préimplantatoire"