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Santé - Page 124

  • Trisomie 21 : la recherche actuelle suscite de grands espoirs

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    De la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org

    Trisomie 21: la recherche laisse entrevoir de grandes avancées

    A quelques jours de la journée nationale de la trisomie 21, le 17 novembre 2013, Valeurs actuelles consacre une double page aux derniers travaux de recherche sur la trisomie 21 qui laissent entrevoir de grands espoirs. En effet, le 17 octobre dernier, se tenait le IVème prix international Sisley-Jérôme Lejeune qui récompense des chercheurs confirmés et jeunes scientifiques réalisant des recherches dans le domaine des maladies génétiques de l'intelligence.

    Un des premiers espoirs se trouvent dans les "modèles murins de la trisomie, des cobayes qui présentent des défauts récurrents de la mémoire et de l'apprentissage". A l'origine de ces travaux, Yann Hérault (1), un des lauréats du prix, qui a pu reproduire "la majeure partie des traits associés à la trisomie 21 [...] chez ces rongeurs" et mettre en évidence que seules certaines régions du chromosome 21 étaient impliquées dans les déficiences intellectuelles. Il a également montré que la surexpression d'une enzyme qui participe à la neurotransmission, appelée la cystathionine bêta-synthase (CBS), est à l'origine des déficits de mémoire chez les personnes trisomiques 21. 

    Autre espoir, la recherche d'un deuxième lauréat du prix Sisley-Jérôme Lejeune, un Américain, Lynn Nadel (2).  Ce dernier a travaillé "sur la mémoire, plus précisément sur l'hippocampe, dont on s'est apperçu progressivement qu'il jouait un rôle important dans la trisomie 21". Il a depuis trente ans "créé des ponts entre les nouveaux outils de recherche que sont la création des modèles murins et le développement de l'imagerie du cerveau". Lynn Nadel assure qu' "il est vraiment possible de faire des comparaisons entre les humains et les animaux". 

    Outre le cerveau, la trisomie 21 affecte le coeur, les intestins, la morphologie cranio-faciale ou encore les mains. Ainsi, le lauréat du prix Sisley-Jérôme Lejeune 2012, Roger Reeves, a découvert que la surexpression au facteur de croissance SAG (Sonic Hedgehog) est à l'origine de nombreux problèmes et est "parvenu à montrer qu'un cervelet traité avec cette molécule retrouvait son apparence normale". Mieux, si le SAG est injecté à une souris trisomique le jour de sa naissance, elle présente "à l'âge de 4 mois, (soit 25 à 30 ans chez les humain), des fonctions cérébrales considérées comme 'normalisées'". 

    En outre, une dernière piste de recherche vise à inactiver partiellement le chromosome 21 surnuméraire en ayant préalablement isolé le gène "Xist", puis en l'ayant inséré dans un des trois chromosomes 21 d'une personne trisomique."En l'espace de quelques jours, [ce gène a] permis de réduire au silence l'expression d'une dizaine de gènes portés par ce chromosome, notamment celui impliqué dans la déficience intellectuelle". 

    Cumulées, l'ensemble de ces avancées sont révélatrices, pour Roger Reeves, "d'espoirs concrets" et permettent de dire que"les résultats sont proches". 

    Enfin, il a été constaté que les personnes trisomiques (environ 65 000 en France) étaient particulièrement exposées à la maladie d'Alzheimer. Un suivi de ces patients pourraient apporter de nombreux enseignements, ce qui pousse le journaliste à souligner que la recherche sur la trisomie 21, devrait être davantage soutenu financièrement, celle-ci n'étant actuellement le fruit que de fondations privées, comme la Fondation Jérôme Lejeune. La recherche publique n'est pas ou peu impliquée confirme Lynn Nadel: "le montant alloué est extrêmement faible au regard d'autres pathologies, y compris certaines maladies rares". 

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    (1) Yann Hérault: Directeur de l'Institut clinique de la souris au sein de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d'Illkirch (CNRS, Inserm).

    (2) Lynne Nadel: université de Tucson (Arizona).

  • Philippines : « C’est le moment de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons »

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    Sur le site web d’ « Egises d’Asie » , ce 14 novembre :

    images (12).jpgUne semaine après que le typhon Haiyan a ravagé toute une partie des Visayas, au centre de l’archipel philippin, les secours et l’aide humanitaire sont acheminés avec beaucoup de difficultés auprès des survivants. Les responsables de l’Eglise catholique, outre une mobilisation des fidèles et de leurs réseaux pour réunir des secours au profit des victimes du typhon, appellent à la prière.

    S’exprimant le 12 novembre au micro de Radio Vatican, le cardinal Tagle, archevêque de Manille, n’a pas caché son émotion face à l’étendue des destructions et au nombre des victimes. « Pour être honnête avec vous, je pense que je ne suis pas le seul à dire qu’à chaque fois que nous regardons ces images de destruction, nous restons sans voix », a-t-il déclaré, ajoutant que, si peu de jours après le passage de Yolanda (le nom local donné au typhon Haiyan), les Philippins, pour ceux qui n’ont pas été directement touchés par la tempête, « en étaient encore à se remettre du choc émotionnel et psychologique ». Quant aux Philippins de Leyte, de Samar et de toutes les îles touchées par le typhon, le cardinal a précisé que la destruction des infrastructures, notamment de communication, rendait encore impossible l’établissement d’un bilan définitif. Cinq jours après le 8 novembre, l’Eglise était ainsi encore sans nouvelle de certains évêques et de bon nombre de ses prêtres et religieuses, ceux qui étaient présents au cœur des régions les plus touchées.

    Pour le cardinal toutefois, l’abattement et la sidération face à la catastrophe n’ont qu’un temps et les signes concrets de la mobilisation tant des Philippins eux-mêmes que de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes sont « une consolation »« Je suis profondément consolé quand je vois et entends les témoignages de foi, tout spécialement ceux qu’expriment des victimes qui ont perdu leurs proches. Ils se tournent vers Dieu, et disent que c’est en Dieu que se trouve notre espérance », a témoigné Mgr Tagle.

    De plus, dans une lettre à son diocèse, le cardinal Tagle a appelé chacun à passer toute la journée du samedi 16 novembre en pénitence, dans le recueillement et le jeûne. Une journée de prière comme expression de la communion et de la solidarité avec les Philippins « qui souffrent, sont affligés ou déboussolés par la succession des calamités qui affectent le pays ». Après tant de désastres, nul ne peut penser d’abord à lui, mais doit se tourner vers les autres, explique le cardinal. « Il est temps de consoler et de prendre notre voisin dans les bras. Il est temps de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons. C’est par l’amour que les vies humaines seront restaurées et que notre nation sera reconstruite », écrit Mgr Tagle.

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  • Bulletin de l'IEB - 12 snovembre 2013 - Vulnérabilité/expertise infirmière en soins palliatifs

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  • Soeur Marie-Stella : une religieuse africaine sur le front du SIDA

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    Lu ICI :

    Africaine, religieuse et infirmière, elle combat le SIDA avec la raison et la foi

    Une formule journalistique et, hop, c'est dans le sac : Sœur Marie Stella, c'est la Mère Teresa africaine. On a tout dit ? On n'a rien dit. Car le témoignage recueilli par Sophie Laurant, journaliste à l'hebdomadaire Pèlerin, est un document comme on a peu l'occasion d'en lire sur la montée de l'épidémie de sida en Afrique et les solutions, d'abord dérisoires, puis de plus en plus efficaces, mises en place pour l'enrayer.

    La femme qui parle à la première personne raconte avec simplicité sa vie : Stella Innocente, née à Dapaong, dans le nord du Togo en 1967, fille d'un instituteur catholique et d'une musulmane convertie, est la quatrième des huit enfants du couple... mais il y a seize enfants en tout en comptant ceux des deuxième et troisième épouses. Impossible de les nourrir tous. Ils sont aimés, pourtant. Avec un petit frère elle est envoyée chez un oncle, puis chez sa grande sœur. Les études, la foi religieuse, le soutien de son père, elle deviendra sœur-infirmière au service des malades. Les Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus, dont elle fait partie, est un ordre augustinien. Sœur Marie Stella dit que sa vocation a été déterminée par une phrase de Saint Augustin : « Aime et dis-le par ta vie ».

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  • Sûr le stérilisant Essure ? Ce n'est pas l'avis d'Erin Brockovitch...

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Erin Brockovich part en guerre contre le stérilisant Essure

    Le ressort Essure

    Essure, des laboratoires Bayer, est cet implant qui s'insère, ni vu ni connu comme je le racontais ici, dans les trompes de Fallope pour obtenir une stérilisation facile, rapide, peu invasive, irréversible et insoupçonnable. Son mode d'action? En irritant la trompe, il provoque la scarification des tissus ce qui au bout d'un délai de trois mois aboutit à leur bloquage. Cela se fait en 10 minutes, de manière beaucoup plus simple que la ligature des trompes, et ne nécessite même pas un arrêt de travail : en une pause déjeuner, c'est plié.

    Oui, mais… Outre les inconvénients moraux, Essure présente aussi des problèmes sur le plan médical. C'est en tout cas l'avis d'Erin Brockovich, la célèbre avocate des consommateurs incarnée au cinéma par Julia Roberts dans son combat contre la Pacific Gas and Electric dans les années 1990. Et elle est partie en guerre contre Essure sur la foi de près de 1.000 plaintes déposées auprès de la Food and Drug Administration visant des effets indésirables de toutes sortes constatés lors de son utilisation aux Etats-Unis : saignements excessifs, organes perforés, douleurs chroniques, nombre d'hystérectomies d'urgence et peut-être une mort pour laquelle une enquête est en cours.

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  • Aujourd'hui sur EUTHANASIE STOP (9/11)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 09/11/2013

    • Catherine DOPCHIE (Oncologue)

    L'euthanasie nous impose un cadre particulier autour de nos colloques singuliers avec les patients

    La fin de vie c'est le mourir, terme choc qui signifie le lâcher prise, la déchéance, le dire adieu à tout et à tous. Travaillant quotidiennement aux côté des souffrants, je crois qu'il nous appartient de combattre la souffrance avec énergie et intelligence, surtout avec cœur, tout en admettant humblement que la souffrance fait partie de notre vie sur terre. Il n'y a pas de réponse à la souffrance, il n'y a que des chemins pour tenter de la vivre le plus humainement possible, ensemble. Dans le...

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    • Monique de THYSEBAERT (Accompagnatrice)

    Quand on croit ne plus pouvoir rien faire, il reste encore l'amour

    Je termine le 2° livre d'Anne-Dauphine Julliand « Une journée particulière ». Ce livre est un véritable hymne à la vie et à l'amour à travers la souffrance d'une maman qui assiste impuissante à la maladie de ses filles. J'ai envie de partager quelques extraits qui m'interpellent particulièrement au moment où on parle d'une extension de la loi sur l'euthanasie. P. 187, l'auteur a cette superbe réflexion : « Qu'est-ce qui donne du sens à la vie ? Est-ce le métier que l'on exerce, la famille que l...

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    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Uit de Pers

    Zorg om levenseinde verdraagt geen demagogie

    Open brief ondertekend door Prof. Dr. Willem Lemmens (voorzitter Centrum voor Ethiek, Universiteit Antwerpen), Prof. Dr. Lieven Lagae (diensthoofd kinderneurologie, UZ Leuven), Dr. Benoît Beuselinck (medisch oncoloog, UZ Leuven), Prof. Dr. Chris Gastmans (medisch ethicus, KU Leuven), Prof. Dr. Timothy Devos (hematoloog, UZ Leuven), Prof. Dr. Gunnar Naulaers (neonatoloog UZ Leuven), Prof. Dr. Stefaan Van Gool (hoofd pediatrie neuro-oncologie UZ Leuven), Prof. Dr. Yvonne Denier (filosoof en ethicu...

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    • Uit de Pers

    Heel weinig kinderen willen sterven

    'Wij vinden dat je de wet niet mag herschrijven op basis van enkele individuele gevallen', zegt Stefaan Van Gool, diensthoofd kinderneuro-oncologie in Gasthuisberg. 'Het is voor ons ontoelaatbaar dat je die persoonlijke drama's zou gebruiken of misbruiken om de wetgeving te veranderen.' Vanuit zijn specialisme begrijpt hij dat er kinderen zijn die erg veel pijn lijden, vanwege ongeneeslijke tumoren: 'Wij merken bij zulke kinderen en hun ouders ook momenten van vertwijfeling op. De vraag is wat w...

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  • Euthanasie des enfants : une pétition circule pour rejeter le projet en cours d'examen

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    Sous le titre "Stop euthanasie des mineurs", une pétition (que l'on peut signer ICI) circule à l'initiative d'étudiants (cfr leur page facebook) pour recueillir des signatures en vue d'obtenir le retrait du projet de loi. "Je suis conscient, nous dit un de ses promoteurs, qu'une pétition (a fortiori sur internet) a rarement beaucoup d'effet directement sur un projet politique. Néanmoins, rassembler un nombre significatif de signatures peut soutenir les personnes qui comme vous, défendent la dignité humaine, ainsi que les étudiants universitaires qui ont lancé cette pétition."

    Présentation :

    Les commissions des affaires sociales et de la justice du Sénat belge débattent actuellement de l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

    Face à cette situation et n'ayant eu l'occasion d'exprimer notre position lors d'un vote démocratique*, nous ne pouvons nous taire et appelons le gouvernement à prendre la mesure des enjeux d'une telle législation, émanant d'une culture de mort que nous ne pouvons cautionner. En effet, la loi actuelle a déjà subi de nombreuses dérives, n'ayant jamais été sanctionnées (euthanasies de mineurs et de déments, de prisonniers pour motifs psychologiques, en vue d'un état de santé risquant d'être altéré, absence de consentement de la personne euthanasiée, etc.). Ces dérives sont dénoncées par de nombreux professionnels de la santé et du droit, en Belgique et à l'étranger. 

    À l'initiative de différents étudiants, nous appelons donc la classe politique à renoncer à ces propositions de lois et à travailler à de nouvelles, en faveur de la vie, des soins palliatifs et des personnes fragiles de notre société, qui font toute sa richesse. 

    *Les programmes des partis politiques n'ayant jamais fait allusion à une modification de la loi euthanasie.

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  • Bulletin de l'IEB - 6 novembre 2013 - Euthanasie des enfants : prises de position

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  • Les responsables religieux de Belgique s'opposent à l'euthanasie des enfants

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    Les chefs religieux en Belgique dénoncent l’euthanasie des enfants

    (source : info.catho.be)

    Ce mercredi 6 novembre 2013, les responsables des principales religions en Belgique ont exprimé leur très grande crainte de voir la mort banalisée par le législateur. Alors que le Sénat discute actuellement de l’euthanasie des enfants, les chefs religieux regrettent que ce débat tourne autour de la condamnation des personnes qui souffrent et non pas autour de leur accompagnement.

    Communiqué des chefs religieux en Belgique au sujet de l’euthanasie

    Alors qu’au Parlement on se penche à nouveau sur un élargissement possible de la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie, nous voulons une fois encore faire entendre notre voix dans ce débat qui concerne toute la société, en tant que citoyens en nous appuyant sur des arguments philosophiques, et en tant que croyants héritiers de nos traditions religieuses respectives.

    Nous marquons notre opposition à ces extensions et exprimons notre vive inquiétude face au risque de banalisation croissante d’une réalité aussi grave.

    Nous aussi, nous sommes contre la souffrance, tant physique que morale, en particulier celle des enfants, car toute souffrance révolte. Mais proposer que des mineurs puissent décider de leur propre euthanasie est une manière de fausser leur faculté de jugement et dès lors leur liberté.

    Proposer que des personnes démentes puissent être euthanasiées est un déni de leur dignité et les livre au jugement, voire à l’arbitraire,  des personnes qui prennent cette décision.

    Quant au corps médical et au personnel soignant, on fait pression sur eux à pratiquer un acte soi-disant médical.

    Au lieu de soutenir la personne souffrante en rassemblant autour d’elle  toutes les personnes  et les forces qui l’entourent, on risque précisément de diviser ces forces et dès lors d’isoler cette personne souffrante, de la culpabiliser et de la condamner à la mort.

    Le consentement prévu par la loi tend à devenir de plus en plus une réalité sans consistance. La liberté de conscience des personnes concernées risque de ne pas être sauvegardée.

    L’euthanasie des personnes fragiles, enfants ou personnes démentes, est une contradiction radicale de leur condition d’êtres humains.

    Nous ne pouvons dès lors entrer dans une logique qui conduit à détruire les fondements de la société.

    Pasteur Steven Fuite, président de l’Église Protestante Unie de Belgique

    Rabbin Albert Guigui,  Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l’Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique

  • D'un urgentiste : Pourquoi je ne pratiquerai pas l'euthanasie

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    Libre opinion - Pourquoi je ne pratiquerai pas l’euthanasie

    Le Devoir l 5 novembre 2013 | Olivier Yaccarini - Québec

    Je suis médecin d’urgence depuis 14 ans. Comme beaucoup de gens, j’ai suivi le débat sur l’euthanasie. Je crois que le projet a été mal expliqué et mal compris. Je crois aussi que, s’il en avait été autrement, la majorité des gens serait aujourd’hui en désaccord avec ce projet. Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le sujet. Je me contenterai ici d’apporter une réponse toute personnelle à certaines de ces affirmations en m’appuyant sur mon expérience de médecin d’urgence qui côtoie quotidiennement des gens aux prises avec de grandes souffrances, et en espérant au passage clarifier certaines choses au sujet de l’euthanasie.

    Tout d’abord, j’ai entendu et lu que s’opposer au libre choix d’un patient qui désirerait devancer et choisir le moment de sa mort était une forme de paternalisme, parce que c’était vouloir choisir à la place du patient ce qui est le mieux pour lui. Or, je crois être bien placé pour savoir qu’en matière de soins de fin de vie, c’est presque toujours le médecin qui amorce les discussions et qui propose les solutions. Et que c’est presque toujours l’opinion du médecin, lorsqu’il en exprime une, qui influe le plus sur le choix du patient. Il ne faut pas croire que les choses sont différentes quand le sujet de la discussion est l’euthanasie, car ce choix est souvent d’abord proposé par le personnel traitant. Et ce geste représente à mon avis un raccourci qui, à la longue, prendra de plus en plus de place dans la pratique médicale, toujours confrontée au manque de temps et de ressources financières et humaines. Des médecins hollandais avouent eux-mêmes que l’euthanasie est souvent pratiquée pour des raisons avant tout financières.

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  • Bulletin de l'IEB - 4 novembre 2013 - Birth day/ Euthanasie Académie

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  • Euthanasie et don d'organes : un conte de fées moderne où la mort est l'heureuse issue

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie et don d’organes : ça vaut la peine !

    Déjà pratiquée en Belgique, l’euthanasie associée au don d’organes commence à intéresser les Néerlandais devant la demande « assez régulière » de patients qui veulent voir leur mort profiter à autrui  : une pratique « qui récompense les efforts engagés », titre un site d’informations destiné aux médecins.

    Il résume un article paru dans une revue scientifique, le Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde (Revue néerlandaise de la médecine), qui se penche sur le cas – qui n’est pas le premier aux Pays-Bas selon les auteurs Gert van Dijk, Ariane Giezeman, Fred Ultee et Raoul Hamers – d’un patient atteint d’une maladie neuro-dégénérative à évolution rapide mais qui n’a en aucune façon perdu ses esprits, et qui a obtenu de donner des organes dans la foulée de son décès.

    La description de l’affaire est révélatrice sur de nombreux plans. Aussi je vous en propose une présentation un peu détaillée.

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