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Santé - Page 129

  • Préparons l'avenir

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    Comme vous le savez, on n'arrête pas le progrès. Cela dit, si nous voulons construire un monde de plus en plus radieux, des pas restent encore à franchir. Voici donc quelques propositions avant-gardistes qui, souhaitons-le, seront peut-être appliquées un jour...

    1)    Euthanasie des plus de 75 ans. Avouez que les vieux commencent à coûter cher à la société. Plutôt que de continuer à payer leur longue retraite, il est tout indiqué de les zigouiller.

    2)    Majorité sexuelle revue à la baisse (12 ans, par exemple). Certes, voilà qui est encore bien tardif, mais, une chose à la fois. On pourra toujours la diminuer davantage dans la suite.

    3)    Afin de ne pas choquer certains, retrait de la viande de porc des magasins, redéfinition de toutes les fêtes chrétiennes (c'est déjà fait pour noël et pour pâques, mais il faut continuer) et suppression de tout signe qui rappelle le catholicisme.

    4)    Avortement autorisé jusqu'à 9 mois et piqûre fatale aux enfants qui naissent avec un handicap.

    5)    Légalisation totale de toutes les drogues, mais interdiction du tabac.

    Bon, je m'arrête. Vous avez dit fiction ? Je l'espère de tout coeur et pourtant... Si, il y a 40 ans seulement, quelqu'un avait dit : « En 2013 vous aurez l'avortement, l'euthanasie, le mariage des couples gays et l'adoption d'enfants par ceux-ci, vos églises seront vides et peu à peu remplacées par des mosquées », on l'aurait traité de fou, de prophète de malheur ! Et demain ? Monde apocalyptique ? Nul ne le sait vraiment, mais une chose est sûre : le diable est au boulot !

    Jean-Pierre Snyers - http://jpsnyers.blogspot.be/

     

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (25/7/2013) : USA / Belgique / France / Royaume-Uni

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    header_fr.jpgSommaire

      USA : une femme se réveille du coma juste avant le prélèvement de ses organes
      Belgique : déclaration anticipée en fin de vie : comment trouver des « témoins » ?
      France : vote de la proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon humain

      Royaume-Uni : enquête parlementaire et arrêt de la sédation terminale

  • Japon : premier essai clinique mondial en recourant aux IPS

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 22 juillet 2013, une nouvelle avancée en recourant aux cellules souches adultes :

    iPS: lancement du premier essai clinique mondial sur l'homme

     Ce vendredi 19 juillet, les autorités japonaises ont donné leur autorisation pour le lancement des premiers essais cliniques mondiaux de médecine régénérative, sur l'homme, pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), et en utilisant les cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette autorisation a été donnée au Pr Masayo Takahashi, en collaboration avec l'Institut de recherche et d'innovation biomédicale japonais et le Kobe Medical City Hospital General Center (hiPSCs), et portera sur une cohorte de 6 patients atteints de DMLA. Ces derniers seront suivis sur une période allant de 1 à 3 ans. 

    Concrètement, les chercheurs prélèveront "des cellules cutanées sur le bras des patients malades, [...] les reprogrammer[ont] en cellules souches iPS, [et] [...] les [feront] évoluer en cellules de la rétine pour les réimplanter ensuite dans l'oeil du patient. Le tout devrait prendre environ 8 mois". Les cellules iPS seront donc créées "à partir de cellules adultes ramenées à l'état quasi embryonnaire en leur faisant de nouveau exprimer 4 gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes)". 

    L'objectif de ces essais sur l'homme est de "montrer l’innocuité et l’efficacité de la technique pour traiter une des formes humides et tardives de la DMLA, la forme néovasculaire". Cette forme de DMLA est la plus commune et représente près de 90% des cas. Elle est la première cause de cécité chez les plus de 55 ans.

    Au Japon, la recherche sur les cellules iPS est devenue une priorité. L'Etat a en effet "décidé de leur allouer des financements importants considérant qu'il s'agit d'un domaine extrêmement prometteur dans lequel les Nippons devraient prendre une longueur d'avance".

    (Sante.lefigaro.fr (Pauline Fréour) 19/07/2013 - santelog.com 21/07/2013 - leparisien.fr 19/07/2013 - Lacroix.fr 19/07/2013)

  • Un lien avéré entre l'avortement et les naissances prématurées

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    Friday-Fax-Header-French.jpgDes chercheurs reconnaissent l’existence d’un lien entre IVG et naissance prématurée

    NEW YORK, 19 juillet (C-FAM) L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’avait ignoré, les journaux médicaux l’avaient minimisé. Aujourd’hui les chercheurs admettent avec regret qu’il existe un lien entre IVG et naissance prématurée.

    Les auteurs d’une nouvelle publication ont émis l’hypothèse selon laquelle la modernisation les méthodes abortives réduirait le risque de naissances prématurées lors des grossesses ultérieures.

    Les militants de l’avortement ont longtemps nié l’existence d’un lien entre IVG et naissance prématurée, et ce malgré la croissance soutenue de données indiquant l’inverse. L’association entre IVG et naissance prématurée serait un « mensonge absolu », déclarait Leila Hessini pour Ipas. « Il n’existe aucune organisation médicale [américaine] qui reconnaisse l’existence d’un lien de cause à effet entre avortement et naissance prématurée », a clamé Paige Johnson au nom de sa filiale du Planning familial en Caroline du Nord.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (18/7/2013) : don de sperme / ADN / FIV à prix réduit

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  • Angleterre : un coup de frein à la pratique de l'euthanasie

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    C'est une belle victoire pour la vie, commente Jeanne Smits :

    Le protocole de « fin de vie » connu sous le nom de Liverpool Care Pathway, reposant sur la sédation « terminale » ou « palliative » devrait être abandonné d’ici à l’automne, aux termes d’une enquête parlementaire qui a mis en évidence les abus liés à la procédure, rapporte LifeSite.

    Le  LCP, « parcours de soins de Liverpool », prévoit notamment le retrait de l’alimentation et de l’hydratation couplée à une sédation profonde continue si cela est jugé conforme aux « meilleur intérêt » du patient souffrant d’une maladie incurable.

    Dans les faits, de nombreux médecins et proches de patients ont affirmé ces dernières années que le parcours est volontiers appliqué à des patients qui ne sont pas en fin de vie, sans concertation avec la famille, son utilisation constituant parfois ou fréquemment, selon les sources, une euthanasie lente.

    L’enquête parlementaire, sous le titre « Davantage de soins, moins de parcours », met en avant les cas de soins et de prises en compte des symptômes inadaptés ou insuffisants, et un recours systématique et sans humanité à ce protocole qui cause la mort dans les 29 heures, en moyenne.

    Ce sont les journaux tabloïdes plutôt conservateurs qui ont fait éclater le scandale en donnant la parole à des proches outrés de voir leurs proches poussés vers la mort alors qu’ils auraient pu vivre encore pendant une durée indéterminée.

    Le Parlement a alors joué son rôle, et il n’a pas démenti la crainte et l’indignation des proches des malades. Norman Lamb, ministre qui a commandé l’enquête, l’avait fait en expliquant qu’il avait été personnellement « horrifié » par les souffrances dont témoignaient les proches qui avaient perdu un être cher par le LCP.

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  • Existe-t-il des absolus moraux ?

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    Sur DIDOC.be : Y a-t-il des absolus moraux? (Stéphane SEMINCKX)

    « Est-il toujours mal d’ôter la vie à une personne innocente ? » Voilà la question que Peter Singer pose dans l'article "La question de Beatriz" (La Libre Belgique du 18-6-13). L’Eglise catholique répond oui, Singer prétend que non.

    Le cas de la jeune femme salvadorienne

    Qu’en est-il ? Peter Singer évoque le cas récent d’une jeune femme salvadorienne, souffrant de lupus érythémateux, enceinte d’un fœtus anencéphale, et dont la vie aurait été menacée par cette grossesse. Une particularité du cas est le fait que l’anencéphalie provoque souvent la mort du fœtus avant la naissance ; s’il vient à naître, l’enfant meurt rapidement.

    Pour Peter Singer, il est évident que, dans ce cas, on peut et on doit pratiquer l’avortement pour sauver la mère. Il signale que les tribunaux salvadoriens et la Cour Suprême en ont jugé autrement, s’appuyant sur l’interdit absolu de l’avortement. Finalement Beatriz a été autorisée à subir une césarienne avant terme, qui a été présentée, non comme un avortement, mais comme une « naissance provoquée ». Le nouveau-né est mort cinq heures plus tard. Pour Singer, tout cela est profondément absurde.

    Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’on avait conseillé l’avortement à Beatriz, déjà malade, lors de sa première grossesse, que celle-ci a refusé, et que tout s’est bien passé. Ce qu’il ne dit pas, c’est que la Cour Constitutionnelle a interdit l’avortement mais a recommandé de tenter de sauver la vie tant de la mère que de l’enfant. Ce qu’il ne dit pas non plus, c’est qu’un collège d’experts a signalé au Tribunal que la pathologie de la mère n’était pas grave au point de craindre sa mort imminente. Ce qu’il omet de signaler aussi, c’est que la solution adoptée, à savoir la naissance provoquée par césarienne, à la 27ème semaine de grossesse, était conforme à la sentence de la Cour Constitutionnelle.

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  • France : l’embryon humain devient un outil de l’industrie pharmaceutique

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    Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune (16 juillet) (source) :

    "Cet après-midi, les députés ont signé l’épilogue estival de l’entreprise de modification de la loi de bioéthique engagée par les radicaux de gauche et portée avec obstination par la ministre de la recherche. Compte tenu de la réserve et du blocage des votes mis en œuvre par cette dernière jeudi 11 juillet pour abréger l’examen des amendements de l’opposition, et afin d’éviter éviter à tout prix que l’un d’eux ne soit voté, le vote solennel global d’aujourd’hui ne revêtait pas un suspens insoutenable. Or, face aux directives de vote de la majorité et à la discrétion d’une partie des ténors de l’opposition, la Fondation Jérôme Lejeune regrette que les représentants politiques, n’aient pas voté en conscience alors que les conséquences de ce bouleversement sont majeures. Les conséquences concrètes d’une éventuelle adoption de la proposition de loi qui détruit des êtres humains vivants portent atteintes à l’Etat de droit.

    • L’embryon humain est présumé disponible pour être détruit dans la recherche. Le passage d’un principe d’interdiction (assorti de dérogations) à celui d’autorisation (encadrée) fait de façon inédite de l’embryon humain, d’un être humain, un matériau disponible pour des expérimentations sous pavillon de complaisance de la médecine. Nous devenons une société « embryocide » c'est-à-dire dont un des principes repose sur l’homicide de l’embryon humain.
    • La charge de la preuve ne s’impose plus au chercheur qui n’a plus à justifier de sa recherche sur l’embryon. Certains chercheurs partisans de ces recherches - faut-il rappeler que tous n’appellent pas à ce changement législatif loin de là – se sont dits « stigmatisés » par le régime actuel qui les contraint à justifier. Mais n’est-ce pas la moindre des choses, dès lors qu’il s’agit d’expérimenter sur du vivant humain ? Le principe de précaution tant valorisé lorsqu’il s’agit d’écologie par exemple s’évapore ici et un tapis rouge est déroulé à la marchandisation du vivant.
    • L’embryon humain dit « surnuméraire » devient officiellement un réactif de laboratoire. L’embryon humain deviendra un outil de l’industrie pharmaceutique, réelle bénéficiaire de l’adoption de cette proposition de loi. Déjà en 2011, le LEEM soutenait les positions suivantes au moment de la révision de la loi de bioéthique :

    - L’assouplissement des démarches nécessaires au développement des lignées et du champ possible d’investigation en matière de cellules souches embryonnaires

    - La mise en place d’autorisations d’importations de lignées de CSE sans dérogation et de l’autorisation de réaliser des transferts de noyau sous contrôle strict (en d’autres termes, du clonage)

    - Faire entendre la voix de la France via les instances concernées (INPI, …) afin de faire revenir l’OEB sur sa décision d’exclure de la brevetabilité les produits issus de cellules souches embryonnaires

    • La recherche non-embryonnaire – la seule à être à la fois éthique et efficace aujourd’hui - sera sacrifiée dans les plans de financement. Alors que cette dernière reçoit des crédits croissants dans les pays développés en pointe sur l’innovation thérapeutique tel que le Japon, la France va creuser son retard pour des raisons idéologiques.

    La Fondation Jérôme Lejeune constate que, si ce n’est pour des raisons évidentes d’éthique, les députés n’ont pas su discerner les enjeux stratégiques qui se jouent en termes de recherche sur les cellules souches. Ils ont choisi d’enfermer la France dans l’aveuglement et le fantasme entretenus autour des prétendues (depuis plus de 20 ans…) perspectives de la recherche utilisant l’embryon humain au lieu de miser courageusement et efficacement dans ses alternatives. La Fondation Jérôme Lejeune soutient en France l’initiative citoyenne européenne Un de nous qui avance vers le million de signatures et portera à l’automne devant la Commission européenne une requête pour stopper les financements européens aux programmes de recherche sur l’embryon humain."

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (10/7/2013) : Fin de vie / Euthanasie / Mourir à la maison

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  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop - 10/07/2013

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    Tu seras plus heureux quand tu seras mort...

    Publié par Philippe habitant à Bruxelles (Patent Attorney (life science))

    Lire « Tu seras plus heureux quand tu seras mort... »

    Un parlement même démocratiquement élu a-t-il tous les droits ?

    Publié par Philippe de la FAILLE (Retraité)

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    L'ultime dignité ou l'ultime solitude ?

    Publié par Charles DELHEZ (Chroniqueur)

    Lire « L'ultime dignité ou l'ultime solitude ? »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais : 

    Een "menswaardig" levenseinde bezorgen

    Publié par Augustinus KERCKHOFS o. praem. (Kloosterling, Tongerlo)

    Lire « Een "menswaardig" levenseinde bezorgen »

    Nooit een banale daad

    Publié par Euthanasiestop.be in de PERS (Pers)

    Artikel uit "Kerk en Leven", 16/05/2013

    Lire « Nooit een banale daad »

  • Souffrir est un mal

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    A la question de Louis Daufresne (radio Notre-Dame) : – L’Église – ou la foi chrétienne – ne voit-elle pas une vertu rédemptrice dans la souffrance ?

    Le cardinal André Vingt-Trois répond : – Jamais l’Église n’a souhaité infliger la souffrance à qui que ce soit ! Ce n’est pas la souffrance en elle-même qui est rédemptrice, c’est la manière dont elle est vécue et offerte dans un acte d’amour par celui qui la supporte. Mais ce n’est pas à son entourage de décider pour la personne comment elle doit vivre sa souffrance. Souffrir est un mal et il est d’ailleurs tout à fait admirable de voir comment le corps médical, le personnel soignant se dépensent avec beaucoup de force pour atténuer la douleur des personnes. Ainsi, ils leur permettent de gagner plus de liberté pour donner sens à ce qu’ils vivent. C’est cela qui est déterminant.

    source

  • Dix ans d'euthanasie légale en Belgique

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    (Du Bulletin de l'IEB)

    Vient de paraître

    Rendez-vous avec la mort
    10 ans d’euthanasie légale en Belgique 

    Étienne Montero 
    Professeur ordinaire à l’UNamur
    Doyen de la Faculté de droit


    Après dix années d’application de la loi sur l’euthanasie en Belgique (2002), le moment est venu de dresser un bilan critique.

    • Peut-on soutenir que l’euthanasie est adéquatement balisée, sa pratique rigoureusement contrôlée et ses conditions légales parfaitement respectées ?
    • Est-il vrai qu’aucun effet de « pente glissante » ne se manifeste en Belgique ?
    • Peut-on parler sans fard du « modèle belge des soins palliatifs intégraux » au sens où, dans ce pays, l’euthanasie serait une composante intégrante des soins palliatifs ?
    • Peut-on affirmer que la dépénalisation de l’euthanasie n’a nullement altéré la confiance dans les médecins ?

    L’objectif de cet ouvrage est de répondre à ces questions et de permettre au lecteur d’approfondir sa réflexion en la confrontant à celle d'un expert.

    Table des matières ICI

    140 pages - 29 €  - (5 € de frais de port pour la Bel. en sus)
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