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Santé - Page 98

  • Quand les Pays-Bas dérivent

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    PMA, EUTHANASIE : DÉRIVE DES PAYS BAS

     de genethique.org :

    Au Pays-Bas, la limite d’âge des femmes pour une FIV avec don de gamètes ou décongélation de ses propres ovocytes, va passer de 45 à 50 ans. Jusque-là, la loi imposait la limite de 45 ans pour les FIV, et 43 ans pour les prélèvements d’ovocytes. L’extension proposée par la ministre de la santé Edith Schippers s’appuie sur un avis de l’association néerlandais pour l’obstétrique et la gynécologie. Elle ne concerne pas la prise en charge de la procédure : « après 45 ans il n’y aura plus de remboursement possible ». La ministre estime que « les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d’enfant », et que cette mesure permettra d’ « éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme de limite d’âge ».

    Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a l'intention d'élaborer une loi qui légaliserait le « suicide assisté » pour les personnes estimant avoir « fini leur vie», mais qui ne sont pas nécessairement en phase terminale. L’euthanasie est légale depuis 2002 aux Pays Bas pour les patients « souffrant de douleurs insupportables sans espoir de guérison » atteints de maladies en phase terminale mais aussi de maladies mentales et de démence. Les ministres de la santé et de la justice ont déclaré que « les gens qui ont une opinion mûrement réfléchie que leur vie est terminée, doivent, en vertu de critères stricts et minutieux, être autorisés à terminer leur vie d'une manière digne pour eux ». Ils n’envisagent pas de définir un « âge seuil ».

  • Les risques potentiels de la pilule du lendemain

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : risques potentiels de la pilule du lendemain 

    Un courrier DHPC (Direct Health Care Professionnal Communications), diffusé sous l’autorité de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), a récemment été envoyé aux professionnels de la santé afin de les informer de risques potentiels liés à l’utilisation du lévonorgestrel (Norlevo) ainsi que des recommandations pour limiter ces risques.

    Mieux connu sous le nom de « Pilule du lendemain », le Levonorgestrel (LNG) fabriqué par la firme Mithra à Liège (Postinor) et par Sandoz (Levodonna) à Vilvoorde, est un produit qui a pour but d’empêcher la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel. Il doit être pris endéans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
    Outre le fait de mentionner que la pilule du lendemain ne marche pas toujours, la mise en garde publiée souligne que certains médicaments réduisent encore son efficacité et que dans ces cas, il convient de doubler la dose de LNG. Mais là encore, son efficacité n’est pas garantie.

    Le courrier invite les médecins à suivre les patientes concernées car « il est d’autant plus impératif de mettre fin à la grossesse que ces médicaments pourraient avoir un effet tératogène », c’est-à-dire susceptible de provoquer des malformations chez les enfants dont la mère a été traitée pendant la grossesse.

    A noter que la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies et gratuite pour les jeunes de moins de 21 ans, et peut être obtenue sans prescription médicale.

    A noter que lorsqu’il a fallu décider de rendre ce produit disponible, plusieurs personnalités politiques dont le Dr. Patrik Vankrunkelsven  et Mia De Schamphelaere se sont prononcés pour un accompagnement personnalisé qui serait assuré soit par les médecins, soit par les pharmaciens, vu la malignité potentielle d’un tel produit.

    (Voir leurs interventions ICI ) Force est de constater que cela n’est plus d’actualité.

    Source : AFMPS 

  • Le mal-être des prêtres

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    Lu sur le site du journal La Croix (Samuel Lieven) :

    Les raisons du mal-être chez les prêtres

    Une enquête inédite menée dans un diocèse de Belgique francophone, dont La Croix publie le contenu en exclusivité, identifie les principales sources de souffrance chez les prêtres. L’institution et le manque de « perspectives d’avenir » apparaissent comme la première cause de mal-être, loin devant la vie affective ou la charge de travail.

    De quoi souffrent les prêtres ? Et qu’est-ce qui, a contrario, les rend heureux dans leur mission ? Les résultats d’une enquête sans précédent menée auprès de 110 prêtres du diocèse de Liège, en Belgique, renversent les représentations les plus communes. Alors que la vie affective, le sentiment de solitude ou la surcharge de travail passent pour les principaux facteurs de mal-être ou de dépression parmi les prêtres, c’est le manque de perspective d’avenir et l’institution qui génèrent le plus de souffrance.

    Sur la base de 46 questionnaires dépouillés – soit 247 citations recueillies et classées par thèmes selon une échelle d’intensité bien-être/mal-être – par les soins de Jean-Luc Joly, ancien cadre en ressources humaines à la SNCF, l’absence de « perspectives d’avenir » apparaît en effet, et de loin, comme la première cause de mal-être chez les prêtres, talonnée par une organisation (le « système de paroisses » couvrant tout le territoire) jugée à bout de souffle. S’ensuivent, toujours sur l’échelle du « mal-être », le sentiment d’une absence d’écoute ou de reconnaissance par la hiérarchie, l’éloignement à l’égard de l’Église en tant qu’institution, ou encore les relations difficiles entre prêtres.

    Le ressourcement spirituel en tête des sources de bien-être

    À l’inverse, les différentes formes de ressourcement spirituel (retraites, vie de prière, accompagnement spirituel) arrivent en tête des sources de bien-être, à égalité avec la vie affective : relations avec les fidèles, avec l’entourage… Le sentiment d’être utile à la communauté et la possibilité de prendre du temps pour soi figurent également dans la partie positive du classement, à égalité avec le sentiment d’être « respecté, reconnu et apprécié » par les autres. Œuvrer à l’évangélisation de la société contribue aussi à la bonne santé morale des prêtres.

    Enfin, dans la zone grise du classement (intensité proche de zéro, en positif ou en négatif) figurent le sentiment de solitude ou la perception par les prêtres de leur propre état de santé. La charge de travail et la gestion des personnes qui les aident apparaissent aussi dans la partie négative, mais loin derrière le malaise qu’engendrent le manque de perspective et l’institution.

    Un psychologue, un théologien et un ancien DRH

    L’initiative de ce questionnaire revient à trois prêtres du diocèse de Liège soucieux d’établir un état des lieux après avoir observé, ces dernières années, « des confrères qui vivent des soucis de santé, qui ont quitté le ministère, qui ont choisi une autre orientation que celle de la paroisse ou ne sont pas épanouis dans leur ministère ». L’un d’eux, en particulier, explique être « resté sur sa faim » après avoir exprimé son « mal-être » et sa« préoccupation devant les difficultés de plusieurs confrères ».

    Avec l’assentiment de leur évêque, Mgr Jean-Pierre Delville, ces trois prêtres ont diffusé l’an dernier un questionnaire auprès de leurs confrères et sollicité trois professionnels pour en établir la synthèse : un psychologue, un théologien et l’ancien DRH basé à Metz, Jean-Luc Joly. Ce dernier est déjà engagé de longue date – depuis le suicide d’un prêtre de son diocèse en 2006 – dans une « démarche de progrès » pour un mieux-être des prêtres dans les diocèses de Metz, Liège et Avignon. « Le fait que cette enquête émane de la base, avec la possibilité de répondre anonymement, a permis de libérer la parole hors de toute pression hiérarchique », explique cet ancien professionnel, qui a présenté son travail la semaine dernière devant le conseil presbytéral en présence de l’évêque. « Il est frappant de constater que même dans ces conditions, les prêtres hésitent à nommer leurs souffrances et usent souvent de formules prudentes du style : Je crois pouvoir affirmer que… »

    Si elle ne concerne qu’un diocèse parmi d’autres et demande à être enrichie par ailleurs, la démarche intéresse au plus haut point Mgr Delville, théologien de l’université de Louvain-la-Neuve, proche de la communauté de Sant’Egidio. « Ce désaveu à l’égard de l’institution est d’autant plus surprenant que le pape François s’emploie à insuffler renouveau et confiance dans l’Église, commente l’évêque de Liège. L’aspect positif, en revanche, est qu’un évêque a plus de prise sur les problèmes institutionnels que pour régler des difficultés d’ordre personnel ou affectif. » La balle est à présent dans le camp du conseil presbytéral, où des groupes de travail se constituent pour tenter d’apporter des réponses.

    –––––––––––––––

    En France, un accompagnement encore limité

    En France, les évêques prennent peu à peu conscience du mal-être ressenti chez certains prêtres, qui dans les cas les plus extrêmes peut conduire au suicide (La Croix du 20 février 2014).

    Pourtant, peu de diocèses se dotent des outils nécessaires au dépistage et à l’accompagnement de ces situations. Parmi ces derniers, on peut citer la « démarche de progrès » lancée par Jean-Luc Joly à Metz, adoptée depuis à Liège et à Avignon. Le but ? Apprendre à s’écouter entre prêtres, à se fixer des objectifs réalistes, à mieux gérer sa relation avec les fidèles et la hiérarchie. Autre initiative née en 2005, Talenthéo, un réseau de coachs chrétiens bénévoles : www.talentheo.net

  • Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera sous le signe de l’Islam

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    Islam et pratique médicale occidentale

    Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera cette année sous le signe de l’Islam. Deux spécialistes du terrain introduiront le thème, chacun de leur point de vue :

    - le Père Charbel Eid, supérieur du Monastère Saint Charbel à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et chrétien maronite du Liban : “La science et l’Islam, ce qui en découle pour la pratique médicale”. Cette conférence sera donnée en français.

    - Dr. Amal Marogy, spécialiste du monde arabe à l’Université de Cambridge : “l’Identité de l’Islam et la Culture occidentale : Comment le musulman ordinaire voit-il l’Occident et pourquoi ?” Cette conférence sera donnée en néerlandais.

    - Le Dr. Henri Marechal, médecin généraliste à Anderlecht montrera la pertinence de ce thème pour la pratique médicale (en néerlandais et français).

    Le colloque aura lieu le 15 octobre 2016 de 8h30 à 13h à l’Abbaye de Grimbergen, Kerkplein 1, salle Batenburg. Les frais de participation s’élèvent à 15 euros, à verser sur le compte bancaire BE22 4376 1125 6147 de la ‘Belgische Artsenvereniging Sint-Lucas’, Waasmunster. Accréditation demandée.

    Info : www.cathmed.be

  • France (mais seulement en France ?) : quand la violence se déchaîne dans les hôpitaux

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Jean-Michel Beaussant) :

    Les hôpitaux envahis par la violence

    Selon les chiffres du dernier rapport de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), 14 502 cas de violences ont été signalés dans les hôpitaux. Soit une agression toutes les 30 minutes ! Si la croissance des exigences religieuses musulmanes et de l’immigration n’y est pas étrangère, cette augmentation peut aussi découler d'une déontologie mortifère.

    « Peut-on citer une seule période de notre histoire – même en périodes de guerres, même sous l’occupation nazie – où nos hôpitaux et cliniques aient constitué le théâtre d’une pareille barbarie ? », interroge l’ancien directeur d’hôpital, Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum non nocere, à propos de cette multiplication des agressions dans les hôpitaux (1). Ayant déjà averti le gouvernement sur l’absence de réaction proportionnée à cette dramatique réalité, il répond lui-même à sa question : « Non. Sauf pour ces quarante dernières années. Constatation qui devrait conduire à de saines conclusions… interdites par le politiquement correct. »

    Patients et visiteurs violents

    Parmi 48 agressions quotidiennes, 85 % concernent le personnel des hôpitaux, dont 46 % d’infirmières et 9 % de médecins. Dans 70 % des cas, les auteurs de violences sont des patients et 20 % des individus accompagnant ou visitant ces patients. En seulement deux ans, en sus des insultes (32 %) et des menaces (18 %), la part des violences physiques a augmenté de 45 à 48 % les atteintes aux personnes avec une légère hausse des violences les plus graves souvent avec armes (dix viols, cinq séquestrations, une prise d’otage… !), lesquelles représentent 2 % de l’ensemble.

    Ces faits de violence, explique le rapport de l’ONVS, se concentrent surtout dans les services « où l’attente du patient est forte, chargée en émotions et en angoisse (pédiatrie, urgence) ou lorsque le patient estime que la prise en charge ne correspond pas à ses besoins ». Si certaines pathologies à risque en hausse, relatives à la psychiatrie, à la gériatrie ou à des addictions diverses (alcool et drogues) peuvent aussi être l’élément déclencheur de ces violences, avec également le déclin de la politesse et l’intrusion de mœurs venues d’ailleurs, le rapport fait allègrement l’impasse sur un autre facteur « addictif ou à risque » expliquant largement la recrudescence de ces agressions dans des lieux naturellement pacifiques : le lien du patient avec les exigences de la religion ou de l’idéologie musulmanes.

    Si l’on ne dispose pas de statistiques à cet égard, un certain nombre de « faits divers » défraient trop souvent la chronique locale pour ne pas induire une relation de cause à effet dans cette hausse de la violence en milieu hospitalier. Comme ce musulman qui ne supporte pas que son épouse enceinte soit examinée par un docteur et le fait savoir agressivement. Ou ce musulman qui obtient, après l’avoir exigé de manière véhémente, que l’on décroche la sobre croix apposée au mur de la chambre de sa fille, bien qu’elle fût soignée à la clinique catholique de Saint-Vincent-de-Paul à Bourgoin-Jallieu (Isère). Autant de patients d’un certain genre estimant que « la prise en charge ne correspond pas à leurs besoins »…

    La violence des banlieues déborde

    Avec la « religion » dominante qu’elle véhicule, l’immigration massive, par les foyers de délinquance qu’elle suscite un peu partout, n’est pas pour rien également dans cette manifestation ostensible de la violence (révélatrice d’une sorte de jihâd) jusque dans les hôpitaux. Ce n’est pas un hasard si, en banlieue, dans les zones dites à risque, une violence ciblée se répand contre les représentants des services publics avec des agressions et des embuscades récurrentes contre les pompiers, les policiers, les chauffeurs de bus, mais aussi les infirmiers des urgences. L’insécurité croissante y atteint même les professionnels de santé sur place, les médecins généralistes n’étant pas épargnés, y compris les femmes médecins. Un protocole d’accord avait été signé en avril 2011 entre le Conseil national de l’ordre des médecins et les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice, afin de protéger les cabinets médicaux. On n’en a guère vu le résultat.

    Mais au-delà de cette violence venue d’ailleurs, on pourrait aussi s’interroger sur notre propre responsabilité dans cette barbarie, à la manière de sainte Teresa : comment s’étonner que les agressions et la violence augmentent dans des lieux dits de santé où des supposés médecins tuent aussi les enfants dans le ventre de leur propre mère ou euthanasient des malades déclarés incurables ? Hippocrate, au secours !

  • Un lien entre contraception et dépression ?

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    UNE ÉTUDE POINTE UN LIEN ENTRE CONTRACEPTION ET DÉPRESSION

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    « Les femmes qui prennent la pilule ont un risque plus élevé de dépression », conclut une étude danoise publiée dans le JAMA Psychiatry.

    Charlotte Wessel Skovlund de l’Université de Copenhague et son équipe ont analysé des données concernant un million de femmes âgées de 15 à 34 ans, sans antécédents de dépression, et dont plus de la moitié ont pris une contraception hormonale au cours de l’étude.

    Leurs recherches montrent que « la prise de contraceptifs oraux augmente de 23% le risque relatif de prescription d’antidépresseur ou de diagnostic de la dépression ». Pour la pilule progestative, ce risque est de 34 %, pour le patch contraceptif de 100%, pour l’anneau vaginal de 60%, et pour le stérilet hormonal de 40%.

    Par ailleurs, le risque de dépression varie avec l’âge : les adolescentes sont plus touchées et ont un risque de dépression accru de 80% avec les contraceptifs oraux combinés, et de 120% avec la pilule progestative.

    Les commentaires tempèrent ces résultats, qui prouvent une « association », et non un lien de cause à effet, entre contraception et dépression. Mais ces données incitent « bien évidemment, à poursuivre les recherches ». Car « si ce résultat était confirmé, la dépression pourrait être ajoutée au nombre des effets secondaires de la contraception hormonale ».

    Sources: Santélog (01/10/2016); Psychomedia (30/09/2016)

  • Une chaire d’enseignement et de recherche en soins palliatifs à l'UCL

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (29 septembre)

    Belgique : création d’une chaire en soins palliatifs

    Dans notre pays, de plus en plus de patients sont susceptibles de relever de la médecine palliative, et pourtant, des études européennes ont pointé du doigt les carences dans la formation des médecins en ce domaine. C’est dans ce contexte que l’Université Catholique de Louvain vient de signer une convention en vue de créer une Chaire d’enseignement et de recherche en soins palliatifs.

    Créée sous l’égide de la Fondation Louvain, avec l’Ordre de Malte-Œuvre du Calvaire, cette Chaire se donne trois missions. La première est l’enseignement ; notamment par un programme de cours en soins palliatifs qui sera proposé dès cette année aux étudiants de la faculté de médecine, mais aussi des cours pour candidats spécialistes en gériatrie et oncologie ainsi que des formations continues.

    Sa seconde mission portera sur la recherche, notamment en définissant les compétences à acquérir, nécessaires pour gérer les situations de fin de vie, ainsi que leurs méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Sa troisième mission visera à la transmission des connaissances par le biais de conférences, séminaires et au moyen de publications.

    Cette Chaire, qui sera inaugurée au cours de cette année académique 2016-2017 sera attribuée pour une période de 5 ans. Elle sera portée par l’équipe de la professeure Marianne Desmedt, rejointe par le professeur Laurent Knoops, titulaire de la Chaire.

    Source : UCLouvain

  • Pays-Bas : le DPNI remboursé ou le choix de l'exclusion prénatale

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    De genethique.org :

    LE DPNI REMBOURSÉ AUX PAYS-BAS OU LE CHOIX DE L’EXCLUSION PRÉNATALE

    Le 20 septembre, le ministre de la Santé néerlandais a annoncé que le DPNI[1] serait mis à disposition de toutes les femmes enceintes à partir du 1er avril 2017, et en grande partie remboursé par la sécurité sociale[2]. Cette décision se base sur un rapport technique du conseil de la santé, qui compare le DPNI aux méthodes de dépistage plus anciennes et/ou invasives.

    Renate Lindeman, présidente du collectif Downpride, déplore le report du débat éthique promis, décalé au mois de décembre 2016. Une pétition, lancée par son collectif au printemps 2015, avait recueilli en moins d’un an les 40 000 signatures nécessaires pour constituer une initiative citoyenne examinée par le Parlement. Mais la discussion n’a pas suivi. Les actions du collectif ont été ignorées.

    D’autres associations expriment leurs préoccupations, mais peinent à être entendues : 

    • Blackbook Downsyndrome a rassemblé des témoignages de parents d’enfants atteints de trisomie 21 : ces familles ont reçu un accompagnement inadapté ou estiment avoir subi des pressions pour le dépistage ou l'avortement. Leurs témoignages révèlent combien les craintes initiales, à l’annonce du diagnostic, ne reflètent pas la réalité et la joie qu'ils éprouvent aujourd’hui. Blackbook Downsyndrome a été présenté au ministre de la Santé néerlandais en février 2016, ainsi qu’à la télévision nationale.
    • Une campagne d’affichage est lancée ce 27 septembre, devant le Parlement, pour sensibiliser à l’effet négatif de la politique de dépistage néerlandaise sur les personnes atteintes de trisomie 21 et leurs familles.

    « Nous craignons, explique Renate Lindeman, que le DPNI - focalisé à détecter la trisomie 21 - devienne la norme en matière de ‘soin prénatal’. Déjà, la question la plus fréquemment posée à une mère et son enfant atteint de trisomie 21 est : ‘N’avez-vous pas pu faire le test ?’. Certaines mères, moi y compris, se sont vues à plusieurs reprises demander : ‘Pourquoi avez-vous choisi d'avoir un enfant atteint de trisomie 21?’ et même ‘Pourquoi n’avez-vous pas choisi d'avorter ?’. Ainsi, avoir un enfant atteint de trisomie 21 serait le résultat d'un choix personnel plutôt que d'origine naturelle ».

    Cette logique est dangereuse : « Nous voyons de plus en plus de commentaires sur les réseaux sociaux, critiquant le fait d’avoir un enfant demandant des soins onéreux. S’il s’agit d’un ‘choix’ personnel, pourquoi la société paierait ? ». Les médias répandent cette opinion. Mais « les investissements dans la recherche, le développement et la mise en œuvre du dépistage prénatal avec le DPNI se chiffrent aussi par centaines de millions d'euros », rétorque Renate Lindeman, et « à l’inverse, peu de programmes de recherche existent pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de trisomie 21. C’est un signal clair de la société qui a chois la solution de l'exclusion prénatale ».

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    [1] Dépistage prénatal non invasif

    [2] Le coût total du DPNI est de 460€, les femmes paieront 175€ et les 285€ restant seront remboursés par le gouvernement.

  • Belgique : un silence mortifère ?

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana, traduit sur diakonos.be :

    BELGIQUE : LE SILENCE DES ÉVÊQUES GÉNÈRE DES MONSTRES

    Face au premier cas d’euthanasie pratiquée sur un mineur la semaine dernière en Belgique, on ne sait plus très bien s’il faut éprouver plus d’horreur pour le fait en lui-même ou bien pour les nombreuses réactions d’éditorialistes qui en donnent une justification théorique et voudraient en profiter de l’expérience belge pour étendre la loi sur l’euthanasie ailleurs, y compris en Italie.

    Mais une autre question s’impose d’emblée à la lecture de ces experts qui dénoncent le prétendu « retard » de l’Italie pays en la matière et qui l’attribuent au bigotisme typique d’un pays de tradition catholique.

    Comment est-il possible qu’un autre pays de tradition catholique comme la Belgique soit devenu le premier pays au monde à autoriser l’euthanasie sans limite d’âge et à être dans les premiers à la mettre en pratique ? Pourtant, la Belgique en tant que nation n’existe que parce qu’elle est catholique puisqu’elle est constituée des provinces qui, entre le XVIè et le XVIIè siècle, pendant la guerre d’indépendance hollandaise, résistèrent à la Réforme protestante et restèrent fidèles au roi d’Espagne. La Belgique a également une longue tradition de pays missionnaire : créée il y a à peine 150 ans, la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (les pères scheutistes) a joué un rôle important dans l’évangélisation de l’Afrique. Et il y a quelques années à peine, le Roi Baudouin se mettait en impossibilité de régner pendant deux jours pour ne pas devoir signer la loi qui dépénalisait l’avortement : ce geste n’avait pas empêché le vote de cette loi mais il avait marqué les esprits, surtout comparé avec le comportement des élus catholiques italiens douze ans auparavant.

    Aujourd’hui pourtant, une chape de plomb est tombée sur l’euthanasie des mineurs (approuvée il y a deux ans) et sur le premier cas de mort médicalement assistée. Un silence non seulement entretenu par les politiques mais surtout par l’Eglise. Le seul qui avait osé élever la voix ces dernières années, c’était l’actuel Archevêque émérite de Bruxelles, Mgr Léonard qui était comme par hasard considéré comme un intrus au sein de l’Eglise belge à la suite de sa nomination imposée par Benoît XVI que les autres évêques n’ont jamais véritablement avalée. Sa démission d’office à 75 ans fut d’ailleurs immédiatement acceptée afin de pouvoir retourner à l’ancien système.

    Mais c’est justement cet ancien système qui a mis en marche un processus de déchristianisation ultra-rapide au point que la participation aux messes dominicales a chuté à 5% de la population alors qu’elle était de 11% il y a à peine 15 ans. Dans la capitale, elle n’est plus que de 1,5%. Et si deux tiers de la population belge se déclarent catholiques, il n’y a plus qu’un nouveau-né sur deux qui est encore baptisé et les chiffres sont en chute libre. Entretemps, de nombreuses églises désormais vides ont été réaffectées en centre commerciaux, en marchés ou en mosquées et un récent article de La Libre Belgique révélait que la moitié d’entre elles était menacée de fermeture.

    L’effondrement de l’Eglise belge a coïncidé avec l’après-concile et ce n’est certainement pas un hasard. Ici plus qu’ailleurs, l’après-concile a donné lieu à une course effrénée à la poursuite du monde pour introduire la mentalité du monde au sein de l’Eglise catholique : le cardinal Suenens et son successeur, le cardinal Danneels ont été les champions incontestés de cette mouvance que Benoît XVI tenta en vain d’infléchir en nommant Mgr Léonard archevêque comme successeur de Danneels.

    Après avoir fêté son 75è anniversaire il y a à peine un an, Léonard fut immédiatement remplacé par l’ex-auxiliaire de Danneels, Jozef de Kesel de sorte que la ligne progressiste puisse reprendre à plein régime. C’est ainsi que s’est ouvert un nouvel épisode de démolition de l’Eglise catholique visant à la transformer en une communauté protestante. Toute les énergies se sont concentrées sur des combats visant à faire entrer l’esprit du monde dans l’Eglise (avortement, contraception, mariage des prêtres, bénédiction des unions gays, etc.) au détriment du peuple de Dieu en fuite. Pire, on est en train de mettre en place les bases d’un futur désastre comme le démontre l’incroyable affaire de la fermeture du seul séminaire qui attirait un grand nombre de vocations (créé par Mgr Léonard) qui a été contraint de fermer ses portes sous le prétexte pathétique qu’il y aurait trop de séminaristes français.

    Le résultat est aujourd’hui sous nos yeux : la déchristianisation à marche forcée de la Belgique va de pair avec le renforcement de la crise économique et sociale, avec la montée en puissance d’une bioéthique hostile à l’homme et avec la capitulation inconditionnelle devant les lois qui s’en prennent systématiquement à l’homme, sommet de la création (avortement, euthanasie, mariages gays). Si aujourd’hui la Belgique a étendu sa législation sur l’euthanasie aux mineurs, il faut également s’interroger sur la responsabilité des évêques.

    Source: Riccardo Cascioli, LNBQ, 21/09/2016

  • L'euthanasie d'un mineur en Belgique : un double abandon

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    De Laurence Henry sur genethique.org :

    EUTHANASIE D’UN MINEUR EN BELGIQUE : LE DOUBLE ABANDON

    Quel triste jour que ce samedi 17 septembre 2016 où La Libre, quotidien belge, titrait "Un mineur euthanasié pour la première fois en Belgique"[1] ! L'article rappelle que "cette possibilité existe légalement depuis le début 2014". En une semaine l'affaire était pliée. Le dossier remis à la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie la même semaine, validé puis acté par l'équipe que nous peinons à qualifier de soignante.

    La mort, pour les enfants, est donc une possibilité, un choix comme un autre. La poire ou le fromage, la glace ou la crème au chocolat, la vie ou la mort. Quand on a pris la poire, on peut avoir un regret et prendre le fromage au repas suivant, ou pourquoi pas la crème au chocolat. Mais lorsque c'est la mort qui est choisie, on ne peut pas prendre la vie ensuite puisqu'il n'y a plus de choix possible.

    "Les enfants aussi ont droit à voir abréger leurs intolérables souffrances. Je trouve même ordurier qu'on ose s'y opposer", dit Françoise dans les commentaires de cet article. Comment pourrait-on être contre cet avis !? Sauf que Françoise s'est trompée de moyen. La finalité est la même pour tous, abréger la souffrance. Abréger la souffrance, ce n'est pas abréger la vie. C'est permettre la vie en faisant disparaître la souffrance. Nous voyons aussi le sacro-saint principe d'autonomie et la liberté allègrement détournés et remplacés par le libertarisme où la responsabilité dans l'exercice de la liberté disparait, où l'autonomie fait force de loi et empêche toute protection de l'individu au nom du respect de ses désirs. Il n'y a donc pas de protection de l'enfant qui, dans cette situation précise, devient le prescripteur de sa propre mort. Respectons sa liberté, son autonomie dont il n'est pas entièrement possesseur, ni au sens de la loi ni au sens psychologique, social,… Cependant la mort est une possibilité pour lui. Pas dans le sens où elle arriverait fortuitement, fatalement mais planifiée, préméditée. La mort s'organise comme toute notre vie qui se désenchante en ne laissant aucune place à l'aléatoire, au surprenant. Et parce que ce surprenant est parfois infiniment regrettable, nous le refusons en bloc.

    Cette mort possible est le signe d'un double abandon. Celui des Hommes devant la souffrance. Ils capitulent, croyant avoir gagné, mais ils se sont fait avoir en signant un faux traité de Paix. Celle-ci se défile. La souffrance augmente, s'accumule. Et l'on ne cesse de courir après le seul moyen qui paraît envisageable pour "abréger" cette souffrance qui envahi tout l'être : faire disparaître celui qui souffre. Nous nous esquivons devant elle, nous louvoyons pour ne pas l'affronter. Tuer celui qui souffre n'est pas et ne sera jamais affronter la souffrance mais c'est affronter celui qui nous rend la présence et l'existence de cette souffrance intolérable.

    Le deuxième abandon est celui des adultes devant la souffrance des enfants, devant les enfants, devant leur responsabilité première. Les adultes abandonnent la place essentielle qui permet aux enfants de croître et de s'affirmer enfin comme adulte, c'est-à-dire comme celui qui fait face, qui prend à bras le corps le problème présent et connaît l'obligation à laquelle il est tenu, celle de répondre de ses actes devant ces générations futures. Il accepte ses devoirs en particulier envers les enfants. Il les accepte et retranscrit son intention dans ses actes, dans son devoir de protection, dans le devoir qu'il a de se battre contre la souffrance et non contre l'enfant. Ces enfants sont abandonnés. La société, les adultes leur disent qu'ils ne peuvent plus rien faire pour eux, que l'unique chose qu'ils peuvent encore proposer est la mort.

    Le 6 octobre 2013, CNN diffusait un reportage sur l'euthanasie des mineurs en Belgique[2]. Deux enfants, deux mères et deux situations radicalement différentes. Ella-Louise et Isabella. Ella-Louise n’a ni l’âge, ni les capacités intellectuelles et cognitives pour entrer dans le cadre de la loi. Ici le choix ne peut être fait que par les parents. Ella-Louise est rentrée à la maison pour y mourir. Ses parents ayant décidé de ne pas la nourrir, regrettent l'absence de cadre légal et se posent la question de l'utilité de la vie de leur fille. Le petit corps souffreteux d’Ella-Louise ne peut laisser personne indifférent, de même que la douleur et la détresse de sa maman. Les images sont insoutenables, mais cette mère ne pouvait affronter cette épreuve seule au milieu d'une société qui lui dit que la seule issue pour sa fille est la mort.

    Isabella, ensuite. Nous y voyons sa mère lui expliquer ce qu’est l’euthanasie. On est gêné par la manière dont sa mère lui présente l’euthanasie. Elle lui explique qu'elle ira dans un endroit où elle ne souffrira plus, là où il y Dieu mais que c'est pour toujours. Isabella dit que ce n'est pas bien. Sa mère regarde la journaliste en souriant et répétant la phrase que sa fille vient de prononcer : "Ce n'est pas bien". Mais sa mère reproche amèrement à la société son dédain pour ce qu’ils sont, ce qu’ils représentent, pour la gêne qu’ils provoquent chez chacun de nous. Pour l'abandon dont ils sont l'objet.

    L'euthanasie ne règlera nullement le problème de la souffrance de l'enfant et de ses parents. Elle majorera l'angoisse des enfants, leur fera choisir la mort pour que leur maman arrête de pleurer. Elle leur fera craindre l'abandon et surtout craindre de ne pas être aimer juste pour qui ils sont mais pour ce qu'ils ont ou n'ont pas. Elle leur fera craindre le mésamour de leurs parents, l'insuffisance d'amour devenu conditionné à l'avoir plus qu'à l'être, dans cette société qui pousse sans cesse plus vers la mort pour éviter à l'Homme d'affronter ses responsabilités, l'aléatoire, le surprenant.

    [1] http://www.lalibre.be/actu/belgique/un-mineur-euthanasie-pour-la-premier...

  • Euthanasie, fin de vie : Carine Brochier et Henri de Soos sur KTO

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    Le dossier : à partir de 14 minutes 20

    Voir aussi : belgique-frenesie-legislative-sur-la-fin-de-vie

  • Sur la fin de vie, la Belgique a complètement perdu le nord

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    De Benjamin Coste sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    La Belgique, triste championne du monde de l'euthanasie

    Autorisée par la loi belge depuis 2014, une première euthanasie sur un mineur a été pratiquée récemment. La nouvelle a été diffusée ce week-end. Elle fait de la Belgique le triste ambassadeur mondial de cette pratique.

    On ne sait presque rien concernant l'adolescent sur lequel a été pratiquée dans la discrétion une euthanasie ce week-end en Belgique. Simplement qu'il était atteint d'une maladie incurable et qu'il aurait eu bientôt 18 ans. Sa mort, donnée de main d'homme à la demande du jeune malade, fait de la Belgique la sombre championne du monde de l'euthanasie. En effet, « le royaume est le seul pays au monde à autoriser, sans limite d'âge, des mineurs "en capacité de discernement" et atteints d'une maladie incurable à choisir d'abréger leurs souffrances », explique Paris-Match.

    L'hebdomadaire rappelle que l'ouverture aux mineurs de l'euthanasie en 2014 avait « causé une vive controverse en Belgique, pays de tradition catholique » et que la loi y « était passée malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique ».

    Dans les faits, multipliant pétitions et veillées de prières, il n'est que l'Église catholique à s'opposer avec force à la lente dérive belge sur la fin de vie, note Radio Vatican. En mars 2015, l'Église de Belgique avait alerté sur la possible extension de l'euthanasie aux personnes démentes. Au début de l'année, trois nouvelles propositions de loi ont été déposées pour « affiner le dispositif », explique La Croix, notamment l'obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l'indiquer « dans les sept jours » et d'adresser alors son patient à un confrère. Ou bien interdire que des établissements entiers refusent de pratiquer l'euthanasie. Une proposition clairement dirigée contre les hôpitaux catholiques qui entendent rester libres de leur choix.

    En 2015, plus de 2000 euthanasies ont été pratiquées en Belgique.« Un chiffre impressionnant », pour l'Express qui rappelle que le seuil des 1 000 euthanasies par an a été franchi en 2011. Quelles sont ces personnes qui demandent à ce que leurs vies soient abrégées ? « L'euthanasie concerne surtout les personnes de moins de 80 ans et celles souffrant d'un cancer. Mais en dix ans, les médecins qui accompagnent l'euthanasie ont vu une augmentation des demandes chez les plus de 80 ans, les seniors vivant dans des maisons de retraite, les patients souffrant d'une maladie autre que le cancer ainsi que des personnes qui n'étaient pas en fin de vie », note la journaliste Anne-Laure Lebrun, du site Pourquoi Docteur.

    L'euthanasie rallonge la durée de vie…

    Observée sur le sujet par le monde entier, la Belgique « produit » également des ambassadeurs de l'euthanasie comme l'athlète belge Marieke Vervoort, médaillée d'argent du 400 m aux Jeux paralympiques de Rio. Atteinte d'une maladie dégénérative musculaire incurable, la championne de 37 ans a expliqué à Rio qu'elle serait bientôt contrainte d'arrêter le sport de haut niveau : « Ma maladie dégénérative progresse et il n'y a aucune chance que cela s'améliore […]. Je sens que mon corps n'en peut plus. J'adore être sur mon fauteuil, mais je perds souvent conscience pendant les entraînements, en raison de la douleur. » Comment Marieke Vervoort envisage l'après-compétition ? « Voyager, écrire un deuxième livre, peut-être ouvrir un musée pour raconter son histoire. Et, quand les souffrances ne seront plus supportables et que son corps sera proche de la rupture, se faire euthanasier », relate le quotidien Le Monde.

    Pour l'athlète belge, « l'euthanasie ne veut pas dire “meurtre”, mais signifie “repos”. Tout le monde sait que j'ai mis en ordre mes documents pour une euthanasie en 2008. Si je ne les avais pas eus, je me serais suicidée depuis longtemps […] », explique la Belge souhaitant ainsi démontrer que l'euthanasie, en fin de compte, allonge la durée de vie. La preuve surtout que sur la fin de vie, la Belgique a complètement perdu le nord.