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Santé - Page 98

  • IVG médicamenteuse : « Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie. Une douleur sans nom », « la douleur a été foudroyante »

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    ETUDE SUR L’IVG MÉDICAMENTEUSE : « JE N’AI JAMAIS EU AUSSI MAL DE MA VIE. UNE DOULEUR SANS NOM »

    Gènéthique vous informe

    La Fondation de l’Avenir[1] a dévoilé ce matin les résultats d’une enquête menée dans 11 centres hospitaliers auprès de 453 femmes pour évaluer le niveau de douleurs dans les IVG médicamenteuses. Un sujet qui fait l’objet de peu d’études.

    Aujourd’hui en France, avec 220 000 avortements par an, 1 femme sur 5 avorte. Un chiffre stable, bien que la contraception soit très largement accessible : 80% des femmes utilisent un moyen de contraception (cf. La contraception réduit le nombre d’avortements ? Réponse d’experts).

    Depuis 1990, date de l’autorisation de l’IVG médicamenteuse, sa part n’a cessé d’augmenter : elle représente aujourd’hui 57% des avortements pratiqués en France. Les résultats de l’étude montrent que 27% de femmes ayant réalisé une IVG médicamenteuse ont ressenti des douleurs très intenses au 3e jour de l’IVG. Elles témoignent : « Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie. Une douleur sans nom », « la douleur a été foudroyante », « la méthode médicamenteuse est très douloureuse. Même si on nous parle de la douleur, on ne l’imagine pas à ce point ». 83% des femmes affirment avoir pris des antidouleurs lors des cinq jours du traitement. Plus d’une femme sur 4 a déclaré avoir été inquiète des saignements provoqués par la prise des médicaments.

    Les femmes notent les effets ressentis au cours des 5 jours de traitements : de la fatigue (88%), des nausées (70%), des vertiges (42%), des maux de tête (42%), des diarrhées (37%), et enfin des vomissements (28%). Au total, 94% des femmes ont déclaré au moins un des symptômes, autres que la douleur, dans les cinq jours qui suivent l’IVG.

    Elles décrivent aussi un sentiment de frayeur, l’anxiété qui les a saisies. Elles sont effrayées par ce qui se passe. Certaines ont commenté : « Qu’est-ce que je suis en train de faire ? ». Marie-Josèphe Saurel-Cubizoles, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, explique avoir été impressionnée par « la gravité des commentaires spontanément laissés par les femmes ». Elle rappelle que « l’IVG n’est jamais un acte anodin, ni banal ». Elle « insiste sur une certaine solitude ressentie lors de cette épreuve voire une culpabilité pour certaines » : « C’est une souffrance psychologique et physique très importante, assortie d’un sentiment de honte », note une femme. Ces femmes déplorent « le manque d’information sur les effets secondaires liés au traitement comme l’intensité des saignements ». 27% d’entre elles les ont trouvés « inquiétants ». L’une d’elle écrit en commentaire : « Les saignements ont duré plus de 20 jours. C’est éprouvant, on a du mal à passer à autre chose ».

    Finalement, seuls 40% des femmes ont répondu au questionnaire. Pour Marie-Josèphe Saurel-Cubizoles, « certaines femmes ne veulent pas revenir sur un évènement douloureux ».Paradoxalement, 81% de celles qui étaient interrogées ont répondu qu’elles choisiraient la méthode médicamenteuse si la question d’une IVG se posait à nouveau. Mais certaines le reconnaissent : « Je ne tiens pas à refaire une IVG, c’est traumatisant ».

    [1] La Fondation de l’Avenir encourage et soutient la recherche médicale appliquée, passerelle entre la recherche fondamentale et l’application aux patients.

  • La fille aînée d'Asia Bibi témoigne de l'état de santé de sa mère

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    Du site web de christianophobie.fr :

    Asia Bibi : entretien exclusif avec sa fille Eisham

    Le site MasLibres.org vient de diffuser un entretien exclusif avec Eisham Ashiq, la fille aînée d’Asia Bibi, qui a pu rencontrer sa mère voici deux mois. Elle donne beaucoup d’informations sur la santé délicate de sa maman qu’elle a trouvée très triste et qui nous appelle à la prière. Cette courte vidéo est sous-titrée en français.

    Source : ACI Prensa, 2 novembre

  • Aux Pays-Bas : bientôt le suicide assisté pour les personnes qui ont « accompli leur vie » ?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique (27 octobre)

    Pays-Bas : bientôt le suicide assisté pour les personnes qui ont « accompli leur vie » ?

    Le gouvernement des Pays-Bas a exprimé sa volonté de faire promulguer une loi autorisant le suicide assisté pour lespersonnes qui considèrent que leur vie est « accomplie ».Dans une lettre officielle de 11 pages adressée au Parlement (la « Deuxième Chambre » néerlandaise) au nom du gouvernement, les ministres de la Santé, Edith Schippers, et de la Sécurité et de la Justice, Ard van der Steur, déclarent vouloir travailler au développement d’un nouveau cadre juridique pour l’assistance au suicide.

    D’après les deux ministres, les personnes « âgées » (sans autre précision) qui estiment que leur vie est arrivée à son terme devraient pouvoir bénéficier d'une aide dans des « conditions strictes » si elles veulent mettre fin à leur vie, même si elles ne sont pas malades. Ce type de demande serait alors pris en charge par un travailleur social spécialement formé à l’aide à mourir et par un expert indépendant. La lettre adressée aux députés est une réponse au rapport « Vie accomplie » de la commission Schnabel, mandatée fin 2013 par le Parlement pour étudier la question.

    Ce rapport, publié en février 2016, concluait qu’une extension de la loi néerlandaise actuelle sur l’euthanasie et le suicide assisté, connue sous le nom de Loi WTL, n’étaitpas souhaitable.

    Mais dans leur lettre, les ministres Schippers et van der Steur estiment que, tout en laissant inchangée la loi actuelle sur l’euthanasie, une nouvelle législation devrait pouvoir répondre aux demandes des personnes qui n’entrent pas dans les critères actuellement en vigueur et désirent néanmoins mourir. Schippers et van der Steur espèrent ainsi pouvoir présenter un projet de loi au Parlement avant la fin de l’année 2017.

    La demande formulée par les ministres Schippers et van der Steur bénéficie déjà du soutien d’une majorité de partis au Parlement : VVD, PvdA, D66 et GroenLinks. Le député Pia Dijkstra (D66) prépare une proposition de loi d’initiative parlementaire en ce sens et souhaite coopérer avec le gouvernement.

    En revanche, l’Appel démocrate-chrétien (CDA), le Parti politique réformé (SGP) et le Parti socialiste (SP) se montrent fermement opposés au projet. Selon Emile Roemer (SP), « le désir d’un petit groupe risque de donner lieu à des pressions sur d’autres personnes susceptibles de se sentir de trop dans la société ».

    Par ailleurs, la Société royale néerlandaise pour la promotion de la médecine (KNMG) s’est déclarée « surprise » de la position adoptée par le gouvernement à l’encontre des conclusions de la commission Schnabel. Selon le porte-parole de la KNMG, la position de la commission Schnabel rejoignait celle que l’association médicale avait exprimée dans son propre rapport, « Le rôle des médecins dans la fin de vie choisie ».

  • Les effroyables dérives provoquées par la législation sur la mort assistée en Belgique

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    Lu sur Atlantico :

    Augmentation de 41% des euthanasies en 4 ans : les effroyables dérives provoquées par la législation sur la mort assistée en Belgique

    En deux ans, ce sont près de 4000 individus qui ont eu recours à l'euthanasie en Belgique, dont 124 en raison de "troubles comportementaux, mentaux ou psychologiques".

    Inquiétant

    En Belgique, des patients atteints de démence, de troubles psychologiques, d'Alzheimer, de dépression, ont été euthanasiés. Les chiffres sont effrayants : entre 2014 et 2015, 124 individus ont été euthanasiés pour des troubles mentaux notamment.

    Atlantico : Selon la note de Synthèse de l’Institut Européen de Bioéthique, basée sur le Rapport 2016 de la Commission d’Évaluation et de contrôle de l’euthanasie en Belgique, les euthanasies sont en hausse de 41% sur les 4 dernières années en Belgique. Les motifs invoqués en cas d'euthanasie vous semblent-ils toujours légitimes ? Quelles sont les principales dérives à craindre ? 

    Carine Brochier : Ces chiffres font part des euthanasies officielles.

    Il est bien sûr impossible de chiffrer le nombre réel de personnes euthanasiées et pour lesquelles, contrairement à ce que la loi de 2002 exige, le médecin n’aurait pas rempli le formulaire de déclaration. Cette précision est importante dans la mesure où, de leur aveu même, un certain nombre de médecins prennent parfois des libertés avec la loi. Ces chiffres ne présentent qu'une partie de la vérité sur l'euthanasie en Belgique.

    Si l'on accepte malgré tout de prendre pour base de travail les chiffres contenus dans le Rapport de la Commission, deux enseignements majeurs peuvent être tirés.

    Premièrement, un grand nombre des « affections médicales » fréquemment invoquées pour demander l'euthanasie sont difficiles à circonscrire. 

    Je ne prendrais qu'un exemple en vous parlant des « polypathologies », qui représentent une part non négligeable du total des euthanasies au cours de ces deux dernières années. (385 personnes)

    En pratique, il s'agit de situations où une personne, parce qu'elle vieillit notamment, est en proie à plusieurs fragilités physiques dues au grand âge et, qui, se cumulant, la font souffrir et la rendent dépendante de son entourage. On peut par exemple penser à l'ostéoporose, à une baisse de la capacité auditive ou à une vue déclinante. Ces affections médicales sont courantes, elles font partie de la vie lorsque le corps vieillit. Nous connaissons tous dans notre entourage proche des personnes âgées qui, subitement ou lentement, voient leur santé se dégrader. 

    Dans un certain nombre de cas, cette nouvelle donne rend la personne qui la subit de plus en plus dépendante de son entourage et de son environnement domestique. Avec le temps, un certain isolement peut advenir : les contacts sociaux s'amenuisent graduellement, les proches et la famille ne se rendent plus aussi souvent qu'ils ne le voudraient à son chevet. A la souffrance physique s'ajoute alors la solitude. 

    Combinées, souffrance physique et psychique peuvent engendrer une volonté d'en finir. C'est ce que le Rapport officiel de la Commission euthanasie mentionne sous le terme « désespoir ». 

    Lire la suite sur "Atlantico"

  • L'euthanasie est bien rentrée dans les moeurs en Belgique

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique (19 octobre) :

    Belgique : publication du 7ème Rapport de la Commission de contrôle de l'euthanasie

    Analyse du Rapport de la Commission d'évaluation de l'euthanasie réalisée par l'IEB :  ICI

    Depuis 2002, 12.726 personnes ont été euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2014 et 2015) sont respectivement de 1928 cas et 2022 cas.
    Ces chiffres et beaucoup d’autres figurent dans le dernier Rapport de la Commission d’Evaluation de la loi dépénalisant l’euthanasie, qui couvre les années 2014-2015.

    Alors que 76.1% des personnes euthanasiées avaient entre 60 et 89 ans, 44% l’ont été à leur domicile.Les affections à l'origine des euthanasies ont été dans une très large majorité des cas des cancers généralisés ou gravement mutilants (67,7%). Parmi les autres motifs de demande d’euthanasie, relevons les polypathologies (9,7%), les maladies du système nerveux (6,9%), les maladies de l’appareil circulatoire (5,2%), les troubles mentaux et du comportement (3,1%) et les maladies de l’appareil respiratoire (3,1%).
    Dans le cas des polypathologies, ce sont principalement les personnes âgées qui sont concernées : aux multiples fragilités corporelles s’ajoutent la dépendance, la solitude et le désespoir, facteurs sociétaux mentionnés dans le Rapport de la Commission et sur base desquels l’euthanasie a été demandée et pratiquée sur près de 385 personnes.

    Un autre chiffre pose question. En deux ans, 124 personnes souffrant de troubles mentaux et de comportement ont été euthanasiées. Sur ces 124 personnes, 41 souffraient de dépression et 36 étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    A n'en pas douter, l'euthanasie est aujourd'hui bien rentrée dans les mœurs en Belgique et continue sa progression. Face aux souffrances dues au cancer, aux fragilités psychologiques, aux pathologies multiples et à la solitude dont souffrent nombre de personnes, et en particulier les personnes âgées, les enjeux en matière de soins et d'accompagnement familial et social sont d'une importance capitale. Il est temps pour tous les acteurs concernés d'en prendre la mesure, au risque que l’euthanasie ne finisse par devenir un remède expéditif aux souffrances des personnes vulnérables.

    Lire analyse détaillée du Rapport  :  ICI

    Source : Septième Rapport de la Commission d'Evaluation euthanasie 2016 (couvrant les années 2014 et 2015)

  • Les contraceptifs hormonaux augmenteraient-ils le risque de dépression?

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    Les contraceptifs hormonaux augmentent-ils le risque de dépression? (CBIP)

    source

    Les médias attirent l’attention sur un risque possible de dépression chez les femmes sous contraception hormonale, écrit le CBIP. L’étude à l’origine de cette médiatisation est une étude observationnelle dont les résultats indiquent un risque accru de dépression surtout chez les adolescentes et pendant les six premiers mois de traitement. Bien que les résultats d’une telle étude observationnelle ne permettent pas de conclure à l’existence d’un lien de causalité, ils s’ajoutent aux suspicions qui existent déjà à ce sujet et incitent à la vigilance, surtout chez les adolescentes à risque de dépression.

    Le risque de tendances dépressives avec les contraceptifs oraux n’est pas nouveau; il serait dû essentiellement à la composante progestative des associations estroprogestatives. Une étude de cohorte prospective récente s’est penchée sur le lien possible entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et la survenue d’une dépression. Les femmes avec des antécédents de dépression ou d’autres troubles psychiatriques majeurs étaient exclues de l’étude. Les résultats de cette étude montrent une augmentation statistiquement significative de l’utilisation d’un antidépresseur ou du diagnostic de dépression dans un hôpital psychiatrique, chez les femmes sous contraceptif hormonal, comparé aux femmes qui n’en prennent pas. Le risque relatif (RR) pour les associations  estroprogestatives était: 1,23; pour la. minipilule: 1,34; pour le DIU au lévonorgestrel: 1,4; pour l’anneau vaginal: 1,6; pour les patches: 2,0; pour l’implant: 2,1; pour la piqûre contraceptive: 2,7. Ce risque était d’autant plus élevé chez les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans [RR pour les associations estroprogestatives: 1,8; pour la minipilule: 2,2; les risques relatifs n’étaient pas mentionnés pour les autres préparations] et ce durant les six premiers mois de traitement. Les résultats de cette étude ne permettent pas de savoir si ce risque de dépression est plus élevé avec certains progestatifs.

    Vu les limites d’une telle étude observationnelle, ces résultats ne permettent pas d’apporter la preuve d’un lien de causalité, mais ils s’ajoutent aux suspicions qui existent déjà à ce sujet et incitent à la vigilance, notamment chez les adolescentes à risque de dépression (p.ex. avec des antécédents de dépression ou de troubles psychiatriques), conclut le CBIP.

    Sources

  • Aux Pays-Bas : l'aide au suicide après "une vie accomplie" ?

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    D'Alliance Vita.org :

    Pays-Bas: l’aide au suicide après « une vie accomplie » ?

    Les Pays-Bas envisagent d’autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles sont en parfaite santé.

    Les ministres de la santé et de la justice ont adressé une lettre en ce sens au Parlementdans laquelle ils expriment que « les personnes qui pensent, après avoir mûrement réfléchi, avoir achevé leur vie, doivent, sous de strictes conditions et selon des critères très précis, être autorisées à finir leur vie d’une manière qui leur semble digne ». Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement.

    Ce futur texte, qui n’est pas encore finalisé, ne concernerait que les personnes âgées, mais le gouvernement n’a pas évoqué d’âge spécifique. Un « assistant à la mort », une personne avec une éducation médicale et des formations spécifiques, devra autoriser la procédure après avoir exclu qu’un traitement puisse effacer ce « souhait de mort ». Le processus sera examiné après le décès par une commission spécialisée.

    Plusieurs partis de l’opposition ont critiqué le projet, craignant qu’un éventuel texte conduise à « une pression sur les autres personnes âgées qui vont se sentir de trop dans la communauté ». Certains Néerlandais éprouvent la même inquiétude évoquant « les personnes fragiles, solitaires, désespérées ».

    Les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie en 2002. Les dispositions mises en place sont régulièrement sujettes à interprétations et génèrent des polémiques, en particulier concernant l’euthanasie des personnes souffrant de maladies mentales ou de démence, et celle des enfants à partir de 12 ans.

    Depuis que l’euthanasie est légalisée, leur nombre ne cesse d’augmenter : en 2015, les Pays-Bas ont enregistré 5.516 cas d’euthanasies, soit 3,9% des décès dans le pays, contre 3.136 cas cinq ans plus tôt. Parmi ces personnes, plus de 70% souffraient de cancer et 2,9% de maladies psychiatriques ou de démence.

    Pour Henri de Soos, Secrétaire général d’Alliance VITA :

    « Ce pays est sur une pente glissante. La légalisation de l’euthanasie imprègne inévitablement la culture de fin de vie d’un pays. Il est inquiétant de voir que selon un sondage publié début 2016, 64% des Néerlandais seraient favorables à la mise à disposition d’une « pilule de fin de vie » ! Selon ce projet de loi, les personnes pourraient demander le suicide assisté, sans aucune raison médicale, seulement en démontrant que leur opinion est mûrement réfléchie, et que leur vie est terminée ? Il y a urgence qu’un sursaut éthique s’exprime pour accompagner et soutenir les personnes seules, âgées, dépendantes. Celles-ci ont certes besoin d’aide, mais il est indigne d’une société de n’avoir que le suicide à proposer comme solution à leurs difficultés.

  • Quand les Pays-Bas dérivent

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    PMA, EUTHANASIE : DÉRIVE DES PAYS BAS

     de genethique.org :

    Au Pays-Bas, la limite d’âge des femmes pour une FIV avec don de gamètes ou décongélation de ses propres ovocytes, va passer de 45 à 50 ans. Jusque-là, la loi imposait la limite de 45 ans pour les FIV, et 43 ans pour les prélèvements d’ovocytes. L’extension proposée par la ministre de la santé Edith Schippers s’appuie sur un avis de l’association néerlandais pour l’obstétrique et la gynécologie. Elle ne concerne pas la prise en charge de la procédure : « après 45 ans il n’y aura plus de remboursement possible ». La ministre estime que « les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d’enfant », et que cette mesure permettra d’ « éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme de limite d’âge ».

    Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a l'intention d'élaborer une loi qui légaliserait le « suicide assisté » pour les personnes estimant avoir « fini leur vie», mais qui ne sont pas nécessairement en phase terminale. L’euthanasie est légale depuis 2002 aux Pays Bas pour les patients « souffrant de douleurs insupportables sans espoir de guérison » atteints de maladies en phase terminale mais aussi de maladies mentales et de démence. Les ministres de la santé et de la justice ont déclaré que « les gens qui ont une opinion mûrement réfléchie que leur vie est terminée, doivent, en vertu de critères stricts et minutieux, être autorisés à terminer leur vie d'une manière digne pour eux ». Ils n’envisagent pas de définir un « âge seuil ».

  • Les risques potentiels de la pilule du lendemain

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : risques potentiels de la pilule du lendemain 

    Un courrier DHPC (Direct Health Care Professionnal Communications), diffusé sous l’autorité de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), a récemment été envoyé aux professionnels de la santé afin de les informer de risques potentiels liés à l’utilisation du lévonorgestrel (Norlevo) ainsi que des recommandations pour limiter ces risques.

    Mieux connu sous le nom de « Pilule du lendemain », le Levonorgestrel (LNG) fabriqué par la firme Mithra à Liège (Postinor) et par Sandoz (Levodonna) à Vilvoorde, est un produit qui a pour but d’empêcher la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel. Il doit être pris endéans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
    Outre le fait de mentionner que la pilule du lendemain ne marche pas toujours, la mise en garde publiée souligne que certains médicaments réduisent encore son efficacité et que dans ces cas, il convient de doubler la dose de LNG. Mais là encore, son efficacité n’est pas garantie.

    Le courrier invite les médecins à suivre les patientes concernées car « il est d’autant plus impératif de mettre fin à la grossesse que ces médicaments pourraient avoir un effet tératogène », c’est-à-dire susceptible de provoquer des malformations chez les enfants dont la mère a été traitée pendant la grossesse.

    A noter que la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies et gratuite pour les jeunes de moins de 21 ans, et peut être obtenue sans prescription médicale.

    A noter que lorsqu’il a fallu décider de rendre ce produit disponible, plusieurs personnalités politiques dont le Dr. Patrik Vankrunkelsven  et Mia De Schamphelaere se sont prononcés pour un accompagnement personnalisé qui serait assuré soit par les médecins, soit par les pharmaciens, vu la malignité potentielle d’un tel produit.

    (Voir leurs interventions ICI ) Force est de constater que cela n’est plus d’actualité.

    Source : AFMPS 

  • Le mal-être des prêtres

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    Lu sur le site du journal La Croix (Samuel Lieven) :

    Les raisons du mal-être chez les prêtres

    Une enquête inédite menée dans un diocèse de Belgique francophone, dont La Croix publie le contenu en exclusivité, identifie les principales sources de souffrance chez les prêtres. L’institution et le manque de « perspectives d’avenir » apparaissent comme la première cause de mal-être, loin devant la vie affective ou la charge de travail.

    De quoi souffrent les prêtres ? Et qu’est-ce qui, a contrario, les rend heureux dans leur mission ? Les résultats d’une enquête sans précédent menée auprès de 110 prêtres du diocèse de Liège, en Belgique, renversent les représentations les plus communes. Alors que la vie affective, le sentiment de solitude ou la surcharge de travail passent pour les principaux facteurs de mal-être ou de dépression parmi les prêtres, c’est le manque de perspective d’avenir et l’institution qui génèrent le plus de souffrance.

    Sur la base de 46 questionnaires dépouillés – soit 247 citations recueillies et classées par thèmes selon une échelle d’intensité bien-être/mal-être – par les soins de Jean-Luc Joly, ancien cadre en ressources humaines à la SNCF, l’absence de « perspectives d’avenir » apparaît en effet, et de loin, comme la première cause de mal-être chez les prêtres, talonnée par une organisation (le « système de paroisses » couvrant tout le territoire) jugée à bout de souffle. S’ensuivent, toujours sur l’échelle du « mal-être », le sentiment d’une absence d’écoute ou de reconnaissance par la hiérarchie, l’éloignement à l’égard de l’Église en tant qu’institution, ou encore les relations difficiles entre prêtres.

    Le ressourcement spirituel en tête des sources de bien-être

    À l’inverse, les différentes formes de ressourcement spirituel (retraites, vie de prière, accompagnement spirituel) arrivent en tête des sources de bien-être, à égalité avec la vie affective : relations avec les fidèles, avec l’entourage… Le sentiment d’être utile à la communauté et la possibilité de prendre du temps pour soi figurent également dans la partie positive du classement, à égalité avec le sentiment d’être « respecté, reconnu et apprécié » par les autres. Œuvrer à l’évangélisation de la société contribue aussi à la bonne santé morale des prêtres.

    Enfin, dans la zone grise du classement (intensité proche de zéro, en positif ou en négatif) figurent le sentiment de solitude ou la perception par les prêtres de leur propre état de santé. La charge de travail et la gestion des personnes qui les aident apparaissent aussi dans la partie négative, mais loin derrière le malaise qu’engendrent le manque de perspective et l’institution.

    Un psychologue, un théologien et un ancien DRH

    L’initiative de ce questionnaire revient à trois prêtres du diocèse de Liège soucieux d’établir un état des lieux après avoir observé, ces dernières années, « des confrères qui vivent des soucis de santé, qui ont quitté le ministère, qui ont choisi une autre orientation que celle de la paroisse ou ne sont pas épanouis dans leur ministère ». L’un d’eux, en particulier, explique être « resté sur sa faim » après avoir exprimé son « mal-être » et sa« préoccupation devant les difficultés de plusieurs confrères ».

    Avec l’assentiment de leur évêque, Mgr Jean-Pierre Delville, ces trois prêtres ont diffusé l’an dernier un questionnaire auprès de leurs confrères et sollicité trois professionnels pour en établir la synthèse : un psychologue, un théologien et l’ancien DRH basé à Metz, Jean-Luc Joly. Ce dernier est déjà engagé de longue date – depuis le suicide d’un prêtre de son diocèse en 2006 – dans une « démarche de progrès » pour un mieux-être des prêtres dans les diocèses de Metz, Liège et Avignon. « Le fait que cette enquête émane de la base, avec la possibilité de répondre anonymement, a permis de libérer la parole hors de toute pression hiérarchique », explique cet ancien professionnel, qui a présenté son travail la semaine dernière devant le conseil presbytéral en présence de l’évêque. « Il est frappant de constater que même dans ces conditions, les prêtres hésitent à nommer leurs souffrances et usent souvent de formules prudentes du style : Je crois pouvoir affirmer que… »

    Si elle ne concerne qu’un diocèse parmi d’autres et demande à être enrichie par ailleurs, la démarche intéresse au plus haut point Mgr Delville, théologien de l’université de Louvain-la-Neuve, proche de la communauté de Sant’Egidio. « Ce désaveu à l’égard de l’institution est d’autant plus surprenant que le pape François s’emploie à insuffler renouveau et confiance dans l’Église, commente l’évêque de Liège. L’aspect positif, en revanche, est qu’un évêque a plus de prise sur les problèmes institutionnels que pour régler des difficultés d’ordre personnel ou affectif. » La balle est à présent dans le camp du conseil presbytéral, où des groupes de travail se constituent pour tenter d’apporter des réponses.

    –––––––––––––––

    En France, un accompagnement encore limité

    En France, les évêques prennent peu à peu conscience du mal-être ressenti chez certains prêtres, qui dans les cas les plus extrêmes peut conduire au suicide (La Croix du 20 février 2014).

    Pourtant, peu de diocèses se dotent des outils nécessaires au dépistage et à l’accompagnement de ces situations. Parmi ces derniers, on peut citer la « démarche de progrès » lancée par Jean-Luc Joly à Metz, adoptée depuis à Liège et à Avignon. Le but ? Apprendre à s’écouter entre prêtres, à se fixer des objectifs réalistes, à mieux gérer sa relation avec les fidèles et la hiérarchie. Autre initiative née en 2005, Talenthéo, un réseau de coachs chrétiens bénévoles : www.talentheo.net

  • Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera sous le signe de l’Islam

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    Islam et pratique médicale occidentale

    Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera cette année sous le signe de l’Islam. Deux spécialistes du terrain introduiront le thème, chacun de leur point de vue :

    - le Père Charbel Eid, supérieur du Monastère Saint Charbel à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et chrétien maronite du Liban : “La science et l’Islam, ce qui en découle pour la pratique médicale”. Cette conférence sera donnée en français.

    - Dr. Amal Marogy, spécialiste du monde arabe à l’Université de Cambridge : “l’Identité de l’Islam et la Culture occidentale : Comment le musulman ordinaire voit-il l’Occident et pourquoi ?” Cette conférence sera donnée en néerlandais.

    - Le Dr. Henri Marechal, médecin généraliste à Anderlecht montrera la pertinence de ce thème pour la pratique médicale (en néerlandais et français).

    Le colloque aura lieu le 15 octobre 2016 de 8h30 à 13h à l’Abbaye de Grimbergen, Kerkplein 1, salle Batenburg. Les frais de participation s’élèvent à 15 euros, à verser sur le compte bancaire BE22 4376 1125 6147 de la ‘Belgische Artsenvereniging Sint-Lucas’, Waasmunster. Accréditation demandée.

    Info : www.cathmed.be

  • France (mais seulement en France ?) : quand la violence se déchaîne dans les hôpitaux

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Jean-Michel Beaussant) :

    Les hôpitaux envahis par la violence

    Selon les chiffres du dernier rapport de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), 14 502 cas de violences ont été signalés dans les hôpitaux. Soit une agression toutes les 30 minutes ! Si la croissance des exigences religieuses musulmanes et de l’immigration n’y est pas étrangère, cette augmentation peut aussi découler d'une déontologie mortifère.

    « Peut-on citer une seule période de notre histoire – même en périodes de guerres, même sous l’occupation nazie – où nos hôpitaux et cliniques aient constitué le théâtre d’une pareille barbarie ? », interroge l’ancien directeur d’hôpital, Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum non nocere, à propos de cette multiplication des agressions dans les hôpitaux (1). Ayant déjà averti le gouvernement sur l’absence de réaction proportionnée à cette dramatique réalité, il répond lui-même à sa question : « Non. Sauf pour ces quarante dernières années. Constatation qui devrait conduire à de saines conclusions… interdites par le politiquement correct. »

    Patients et visiteurs violents

    Parmi 48 agressions quotidiennes, 85 % concernent le personnel des hôpitaux, dont 46 % d’infirmières et 9 % de médecins. Dans 70 % des cas, les auteurs de violences sont des patients et 20 % des individus accompagnant ou visitant ces patients. En seulement deux ans, en sus des insultes (32 %) et des menaces (18 %), la part des violences physiques a augmenté de 45 à 48 % les atteintes aux personnes avec une légère hausse des violences les plus graves souvent avec armes (dix viols, cinq séquestrations, une prise d’otage… !), lesquelles représentent 2 % de l’ensemble.

    Ces faits de violence, explique le rapport de l’ONVS, se concentrent surtout dans les services « où l’attente du patient est forte, chargée en émotions et en angoisse (pédiatrie, urgence) ou lorsque le patient estime que la prise en charge ne correspond pas à ses besoins ». Si certaines pathologies à risque en hausse, relatives à la psychiatrie, à la gériatrie ou à des addictions diverses (alcool et drogues) peuvent aussi être l’élément déclencheur de ces violences, avec également le déclin de la politesse et l’intrusion de mœurs venues d’ailleurs, le rapport fait allègrement l’impasse sur un autre facteur « addictif ou à risque » expliquant largement la recrudescence de ces agressions dans des lieux naturellement pacifiques : le lien du patient avec les exigences de la religion ou de l’idéologie musulmanes.

    Si l’on ne dispose pas de statistiques à cet égard, un certain nombre de « faits divers » défraient trop souvent la chronique locale pour ne pas induire une relation de cause à effet dans cette hausse de la violence en milieu hospitalier. Comme ce musulman qui ne supporte pas que son épouse enceinte soit examinée par un docteur et le fait savoir agressivement. Ou ce musulman qui obtient, après l’avoir exigé de manière véhémente, que l’on décroche la sobre croix apposée au mur de la chambre de sa fille, bien qu’elle fût soignée à la clinique catholique de Saint-Vincent-de-Paul à Bourgoin-Jallieu (Isère). Autant de patients d’un certain genre estimant que « la prise en charge ne correspond pas à leurs besoins »…

    La violence des banlieues déborde

    Avec la « religion » dominante qu’elle véhicule, l’immigration massive, par les foyers de délinquance qu’elle suscite un peu partout, n’est pas pour rien également dans cette manifestation ostensible de la violence (révélatrice d’une sorte de jihâd) jusque dans les hôpitaux. Ce n’est pas un hasard si, en banlieue, dans les zones dites à risque, une violence ciblée se répand contre les représentants des services publics avec des agressions et des embuscades récurrentes contre les pompiers, les policiers, les chauffeurs de bus, mais aussi les infirmiers des urgences. L’insécurité croissante y atteint même les professionnels de santé sur place, les médecins généralistes n’étant pas épargnés, y compris les femmes médecins. Un protocole d’accord avait été signé en avril 2011 entre le Conseil national de l’ordre des médecins et les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice, afin de protéger les cabinets médicaux. On n’en a guère vu le résultat.

    Mais au-delà de cette violence venue d’ailleurs, on pourrait aussi s’interroger sur notre propre responsabilité dans cette barbarie, à la manière de sainte Teresa : comment s’étonner que les agressions et la violence augmentent dans des lieux dits de santé où des supposés médecins tuent aussi les enfants dans le ventre de leur propre mère ou euthanasient des malades déclarés incurables ? Hippocrate, au secours !