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Sexualité - Page 72

  • Où va le Synode sur la famille ? témoignage de Monseigneur Léonard à l’Université de Liège

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    Encore quelques jours pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 28 janvier 2015, 18h00 avec Mgr Léonard : Ulg, salle des professeurs, place du XX août, 7 à Liège 1er étage - accès par la grande entrée : parcours fléché.

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89 ,

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet :www.ethiquesociale.org

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  • Quand le pape part à la chasse aux lapins

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    Avouons-le : les paroles du pape dans l'avion au sujet de la fécondité des familles nous ont surpris; nous les avons jugées saugrenues et déplacées. Il suffit de faire une recherche sur google en introduisant les termes "François" et "lapins" pour se faire une idée des échos médiatiques qu'ont soulevés ces propos surprenants. Bien sûr, remis en perspective comme on le fait ci-dessous sur le site "Théologie du corps" (par Incarnare), ces propos -dont l'opportunité nous échappe- ne sont pas en rupture avec la doctrine de l'Eglise et ne constituent pas une nouveauté. Espérons toutefois que la façon dont ils ont été exprimés n'aura pas blessé des parents qui se dépensent généreusement au service de familles nombreuses, parfois dans des conditions extrêmement difficiles. On pense aussi aux Philippins qui sont exposés à des pressions malthusiennes très fortes par les organisations internationales et à l'égard desquels ces paroles pourraient avoir une résonnance assez malencontreuse...

    Le Pape part à la chasse aux lapins

     

    « Certains pensent que pour être de bons catholiques, il faut se comporter comme des lapins, mais ce n’est pas le cas ». C'est ainsi que le Pape François a dégommé une idée reçue les plus courante sur la conception catholique de la famille. 

    Si le ball-trap des idées reçues associé au vocabulaire - toujours fleuri - du Pape est assez jouissif, il est utile de préciser que cette sortie pontificale ne constitue pas une modification de l'enseignement de l'Eglise. Mais qu'elle est bienvenue, notamment dans une époque contaminée par la morale d'obligation, qui touche aussi bien notre époque athée que les sphères traditionnalistes de l'Eglise (preuve s'il en est que la vertu est souvent l'équilibre entre deux vices). 

    La « paternité responsable», antithèse de la morale d'obligation

    Pour résumer l'enseignement de l'Eglise : la procréation et l'éducation des enfants fait partie intégrante des finalités essentielles1 du mariage, ce qui est résumé par l'expression d'« ouverture à la vie ». Cette ouverture n'est pas une invitation à laisser le hasard2 décider du nombre d'enfants, mais à envisager régulièrement - en couple - s'il serait raisonnable ou non d'accueillir un enfant de plus. Charge aux couples de prendre ensuite des moyens justes3 pour atteindre la fin qu'ils se sont donnée (avoir un enfant ou non). 

    Notre société aime la loi. Elle pense d'ailleurs que c'est elle qui est le fondement de la morale (voyez, par exemple, la morale selon Charlie : « si c'est légal, je peux le dire »). C'est ce qu'on appelle morale d'obligation : ce n'est pas la contemplation du bien qui détermine mon agir, mais la puissance (Etat, Dieu, Pape, caïd du coin) qui impose la loi.

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    Lire également : http://www.padreblog.fr/le-pape-et-les-lapins

  • Mgr Johan Bonny n'accepte pas le prix que lui décerne l'association holebi "Çavaria"

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    Il est particulièrement significatif que l'évêque d'Anvers se soit vu décerner un prix par un groupe LGBT belge. Il a beau avoir demandé le retrait de sa candidature et refusé ce prix encombrant, ceci illustre l'incohérence profonde de ses positions en opposition flagrante avec le magistère de l'Eglise catholique. Étonnamment le communiqué ci-dessous ne fait aucune mention des nombreuses réactions hostiles à ses prises de positions. Quant à la dernière proposition où il se revendique du pape François, on se permettra tout de même de lui faire remarquer que rien, dans l'enseignement du pape, ne l'autorise à revendiquer sa caution pour justifier les positions aventureuses qu'il a prises, lesquelles sont particulièrement appréciées par l'association Çavaria.

    MGR JOHAN BONNY N'ACCEPTE PAS LE CAVARIA-AWARD (prix décerné par une association HOLEBI et transgenre) (source)

    Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers, ayant appris que le Campaign Award de çavaria lui a été décerné, souhaite apporter les clarifications suivantes. 

    En vue du Synode sur la famille qui a eu lieu à Rome du 5 au 19 octobre 2014, il a rendu publiques quelques considérations personnelles en septembre 2014 (voir www.bisdomantwerpen.be). Ces considérations suivent une ligne historique du Concile Vatican II jusqu’à aujourd’hui. Dans son texte il essaye de rapprocher au maximum théologie et pastorale. L'Église ‘comme maison et école de communion’ est le fil conducteur de sa contribution. De nombreuses réactions positives lui sont parvenues en réponse à ce texte. Beaucoup apprécient de pouvoir communiquer de façon respectueuse avec lui sur des questions les touchant personnellement et concernant la relation, le mariage et la famille.

    Comme évêque, Mgr Bonny se veut berger pour tous les croyants du diocèse d’Anvers et bâtisseur de ponts entre ceux qui lui sont pastoralement confiés. En conformité avec sa mission et sa responsabilité, il se veut à l’écoute des joies et des préoccupations de tous les croyants, en recherche de réponses appropriées aux questions de notre temps, portées par l'Evangile et la foi de l'Église, en dialogue avec tous les concernés tant à l'intérieur et qu’à l'extérieur de l'Église catholique.

    Lors de la nouvelle de sa nomination pour le Campaign Award de çavaria, Mgr Bonny a demandé oralement et par écrit, le retrait de son nom de la liste des candidats. Il ne souhaitait pas recevoir de prix pour ce qui est de sa mission et de sa responsabilité. Comme le prix lui a malgré tout été décerné, Mgr Bonny souligne vouloir préserver son indépendance face à tous les groupes ou associations impliqués dans un domaine particulier. Son objectif demeure d’unir et de réconcilier, sur les pas du pape François.

    Anvers, 17 janvier 2015

    Olivier Lins
    Porte-parole du diocèse d’Anvers

  • Eric de Beukelaer et les propos de Mgr Bonny : non aux "postures tribales", oui au dialogue

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    Lu sur le blog de l'abbé Eric de Beukelaer :

    (...) « Je suis effaré ». « Il faut réagir ». «Ces propos créent confusion et division ». Vu toutes les réactions lues et entendues de la part de nombre de catholiques censés,  il est clair que les propos sur l’homosexualité que Mgr Bonny a tenu, au cours d’une interview donnée récemment au quotidien flamand « De Morgen » ne laissent pas indifférents. D’autres catholiques, ont réagi à l’inverse en applaudissant des deux mains. Et puis, il y a tout ceux qui – ni vraiment « pour », ni totalement « contre » – m’ont glissé : « Ce n’est tout de même pas très prudent comme déclaration ». Tout cela, je l’ai lu et entendu. Par contre, j’ai peu rencontré d’arguments de fond. Une fois encore, chacun semble avoir réagi en « tribu », pour se rassurer par une posture, sans trop chercher à entrer en dialogue.  Or, qu’a dit l’évêque d’Anvers ? Je me suis renseigné à la source : Il n’a en rien remis en cause le sacrement du mariage, ni même parlé de bénédiction pour des couples homosexuels. Il a simplement posé la question d’une forme de reconnaissance au sein de la communauté catholique de la réalité que vivent des couples homosexuels stables et fidèles. La question fut discutée lors du récent Synode sur la famille. Dans le rapport intermédiaire de ce Synode, fut ainsi saluée « la réalité positive » vécue au sein de couples non-sacramentels (n°36) et le soutien réciproque au sein de couples homosexuels, qui peut constituer « une aide précieuse pour la vie des partenaires » (n°52). Ces passages ne furent pas retenus dans le rapport final, car ils n’obtinrent pas les votes de 2/3 de l’assemblée – mais ils n’en recueillirent pas moins plus de la moitié des suffrages des pères synodaux. Il ne s’agit donc pas d’une opinion défendue par quelques cathos bobos. Au contraire, ici se retrouve quelque chose du traditionnel principe d’Oikonomia, cher aux chrétiens orthodoxes : On ne transige pas avec l’exigence de l’Evangile, mais il faut tout faire pour que pareille exigence n’éloigne pas les hommes du Christ. Si vous avez dans votre famille ou vos proches quelqu’un qui est remarié après divorce, allez-vous continuer à le fréquenter tout en niant le nouveau couple qu’il a formé ? Admettons qu’il s’agisse de votre enfant, inviterez-vous son nouveau conjoint à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Pas d’une approbation, mais bien d’une reconnaissance de l’autre avec son parcours cabossé – comme chacun de nos parcours. Et si votre fils ou fille est homosexuelle et tente de former un couple avec un partenaire du même sexe, inviterez-vous ce dernier à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Avant de prétendre que JAMAIS vous ne feriez cela – même pour votre enfant et même à Noël – permettez-moi une première réflexion : J’ai rencontré plus d’un catholique classique tenant un tel discours… jusqu’à ce que cela arrive dans sa propre famille. Et une seconde observation : Je connais plusieurs catholiques en couple hétéro, qui vivent en cachette une double vie homosexuelle. Je ne condamne nullement ces derniers, mais est-ce préférable à ceux qui assument leur orientation sexuelle ? Bref, la piste lancée par Mgr Bonny est ouverte à la contradiction, mais à condition que cela se fasse dans l’écoute, le dialogue et le débat avec d’éventuelles contre-propositions concrètes. C’est ce que souhaite notre Pape. Pas une Eglise divisée en petites tribus ultra-modernes : entre « tradis », « modérés » et « progressistes », chacun sa route, chacun son destin. Non – un peuple de disciples du Christ, qui ensemble interrogent les chemins que l’Esprit nous invite à prendre.

  • Quand les propos de l'évêque d'Anvers sèment la confusion et la division

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    D'Eric Druenne sur cathovox :

    Les propos de Mgr Bonny créent confusion et division

    La récente intervention de Mgr Bonny dans De Morgen (voir texte intégral en français ici) ainsi que les réactions qui s’ensuivent nous interpellent et nous attristent: elles créent de la confusion et divisent sur un sujet qui mérite une réflexion précise et de la délicatesse.

    Cette intervention crée de la confusion sur le véritable message de l’Eglise. Comme le rappelait le pape François dans son audience du 2 avril dernier, « l’image de Dieu est le couple conjugal: l’homme et la femme ; pas seulement l’homme, pas seulement la femme, mais tous les deux. C’est cela l’image de Dieu : l’amour, l’alliance de Dieu avec nous est représentée dans cette alliance entre l’homme et la femme. Et cela est très beau ! Nous sommes créés pour aimer, comme reflet de Dieu et de son amour. Et dans l’union conjugale l’homme et la femme réalisent cette vocation sous le signe de la réciprocité et de la communion de vie pleine et définitive. » Par conséquent, la sexualité conjugale revêt une signification d’ordre divin. Cette vision est reçue par les chrétiens comme une révélation de Dieu, en particulier à travers le livre de la Genèse, premier livre de la Bible. Elle s’adresse à toute personne.

    La relation homosexuelle ne correspond pas à la signification de la sexualité qu’a résumée le Pape François. A ce titre, les propos de Mgr Bonny créent de la confusion et ne rendent guère compte du message du Christ et de l’Église. Cependant, il est évident que les personnes homosexuelles doivent « être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie » comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, n°2358.

    Au delà de la confusion, les propos de Mgr Bonny divisent l’Eglise et ont le résultat inverse de ce qui était escompté : « moi aussi je veux garder la famille unie » déclarait l’évêque d’Anvers. Ils opèrent une division entre ceux que l’on affuble de « progressistes » et ceux que l’on taxe de « traditionalistes », et plus profondément une opposition artificielle entre «doctrine» et «pastorale». Or le Christ dit à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ». Ainsi Jésus rappelle la doctrine en demandant qu’on soit vrai et qu’on reconnaisse la blessure, ensuite il pardonne et par là même permet à chacun de se relever et de le suivre. Telle est la responsabilité de l’Eglise et de ses pasteurs : enseigner clairement le message du Christ et déployer dans la pastorale tout l’amour, la miséricorde et l’espérance divines afin d’accompagner chacun, dans sa situation personnelle, à avancer à la suite de Jésus.

    La question très concrète de l’accueil dans l’Eglise des personnes ayant une tendance homosexuelle n’en demeure pas moins légitime : comment accompagner, au sein de nos communautés, ces personnes avec ce qu’elles vivent pour qu’elles puissent rencontrer authentiquement le Christ ? L’Eglise a pris très au sérieux cette question (parmi d’autres qui touchent la famille) en convoquant en octobre dernier un Synode (réunion d’évêques et d’experts du monde entier). La réflexion re-initiée alors se prolongera jusqu’en octobre 2015. Nous avons confiance qu’elle mènera à un message clair, vrai et rempli d’espérance.

  • Mgr Bonny : la version française de l’interview accordée au journal « De Morgen »

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    Encore le sexe, toujours le sexe. Un ami vient de nous faire parvenir l’interview complète de Mgr Bonny parue sur ce thème dans le "Morgen", avec sa traduction française que nous publions intégralement ci-après (JPSC) : 

    « Interview. L’évêque  d’Anvers  Mgr Johan Bonny  pose un regard sur le catholicisme de demain.

    « L’Église n’a rien à gagner avec l’équivoque»

    Cela a commencé avec une lettre. Johan Bonny a interpellé le Vatican afin qu’ils ouvrent leurs portes aux homosexuels et aux couples divorcés. Mais aujourd’hui, l’évêque d’Anvers va un pas plus loin, il plaide pour une bénédiction des relations holobis (homosexuel, lesbiennes, bisexuel). « Il existe une diversité de relations dont l’Église peut reconnaître la qualité.»

    Bonny entra en offensive en 2014. Le Pape « du renouvellement » François lui a donné des ailes. C’est ce qui explique pourquoi Bonny écrivit sa lettre à Rome. L’évêque d’Anvers se heurta au même moment aux démons du passé. En effet, il y a peu de temps encore, grand fut l’indignation lorsqu’un prêtre, reconnu coupable dans le passé d’abus sexuel sur mineur, fut nommé à Middelkerke.  L’Évêque de Bruges, Jozef De Kezel déclara, après coup, avoir commis une erreur de jugement.

    Bonny, qui a servi pendant une longue période à Bruges, est très embarrassé par cette histoire, mais ne veut pas critiquer De Kezel. « Ce n’est pas mon rôle de juger d’une décision d’un collègue. L’Évêque De Kezel a lui-même dit avoir manqué de jugement quant au caractère délicat de cette nomination.  Il a dit avoir formellement pris la bonne décision,  mais l’aspect sociétal y manquait. C’est alors qu’on se retrouve dans l’impasse.»

    Comprenez-vous  l’indignation publique ?

    « Naturellement, je comprends tout à fait. Il existe un traumatisme  autour des abus sexuels dans l’Église, l’indignation provient des couches profondes de ce traumatisme. L’Église doit tenir compte de cela. En même temps, il faut aussi être juste. Notre comportement doit aller à la rencontre des émotions des victimes, mais doit également être en accord avec les règles de justice élémentaire et les droits de la défense. La justice fait elle aussi constamment cet examen de « peser le pour et le contre », cherchant la solution la plus juste.

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  • La majorité des évêques allemands favorables à l’accès aux sacrements des divorcés remariés

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    La Conférence des évêques allemands vient de publier, dans un fascicule regroupant des textes du synode sur la famille, le rapport final de leur groupe de travail sur l’accompagnement des divorcés remariés. Adopté « à une large majorité », il prévoit leur accès « sous conditions » aux sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation. D’Anne-Bénédicte Hoffner dans le journal « La Croix » :

    Après l’achèvement de la troisième assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », la Conférence des évêques allemands publie un fascicule intitulé « Textes et documents sur le synode des évêques 2014 », annonce un communiqué publié lundi 22 décembre sur son site Internet.

    Celui-ci regroupe un certain nombre de textes romains sur le synode (dont la traduction en allemand de la « relatio synodale qui est une partie du document préparatoire du Synode des évêques en 2015 »), mais aussi plusieurs contributions des évêques allemands eux-mêmes.

    Parmi ces dernières figure la réponse de la conférence épiscopale allemande au questionnaire adressé par le secrétariat du Synode en octobre 2013 à tous les diocèses, la campagne de communication de l’Église catholique allemandes sur le thème « Faites-vous confiance! Dix bonnes raisons de se marier ». Mais surtout le fascicule – à commander en version papier ou téléchargeable en version électronique – publie le rapport, inédit jusqu’ici, d’un groupe de travail interne à la conférence épiscopale intitulé « Voies théologiquement responsables et pastoralement adaptées pour un accompagnement des divorcés remariés ». Un rapport final qui a été présenté et adopté en conseil permanent le 23 juin 2014 (1).

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  • Mgr Bonny, probable (?) successeur de Mgr Léonard, en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise

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    C'est ce que l'on peut déduire à la lecture de cette information publiée sur le site de lalibre.be ce matin :

    L'évêque d'Anvers veut une reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles

    L'évêque d'Anvers Johan Bonny plaide samedi, dans De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles. Il remet ainsi en question le dogme selon lequel l'Eglise catholique ne reconnaît que les relations homme-femme. 

    Avec ce plaidoyer, Johan Bonny est l'un des premiers dirigeants de l'Eglise belge à briser le monopole absolu du mariage homme-femme. "Nous devons chercher au sein de l'Eglise une reconnaissance formelle de la relationnalité qui est également présente chez de nombreux couples bi- et homosexuels. Tout comme il existe dans la société une diversité de cadres juridiques pour les couples, il devrait également y avoir une diversité de formes de reconnaissance au sein de l'Eglise." 

    L'évêque d'Anvers, très probable successeur de Mgr Léonard, qui partira à la pension en 2015, estime que les couples bi- et homosexuels doivent pouvoir obtenir une bénédiction ecclésiastique.

    Voir également :

    Lettre ouverte à Monseigneur Bonny : BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../lettre-ouverte-a-monseigneur-bonny-54450...
     
    11 sept. 2014 - Nous avons relaté (ici : « le manifeste de l'évêque d'Anvers ») la publication de la lettre publique adressée par Mgr Bonny aux autorités de ...

     

    Ethique familiale et sexuelle : le manifeste de l'évêque d ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../ethique-familiale-et-sexuelle-le-manifeste-d...
     
    4 sept. 2014 - L'évêque d'Anvers, Mgr Johan Bonny - dont on a déjà pu apprécier certaines prises de position par le passé (ici et là) - est souvent cité comme ...

     

    L'évêque d'Anvers en remet une couche : BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../l-eveque-d-anvers-en-remet-une-couche.ht...
     
    8 avr. 2012 - Décidément, l'évêque d'Anvers Johan Bonny aime s'épancher dans les médias. Voici quelques semaines, il avait communiqué dans la presse ...

     

    Mgr Bonny et la pièce de Romeo Castellucci : BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../mgr-bonny-et-la-piece-de-romeo-castellucci...
     
    20 févr. 2012 - Un ami - que nous remercions - a bien voulu traduire pour nous l'article de Mgr Bonny paru dans la presse flamande il y a une quinzaine de ...

     

    L'évêque de Passau répond à l'évêque d'Anvers - Belgicatho

    belgicatho.hautetfort.com/.../l-eveque-de-passau-repond-a-l-eveque-d-an...

    21 sept. 2014 - Je tiens d'abord à remercier Mgr Bonny qui énumère les sujets discutés,
  • Les mises en garde du Pape François sont sans effet sur une politicienne lesbienne

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    Lu sur le site C-Fam  (Center for Family & Human Rights) :

    « NEW YORK, 5 décembre (C-Fam) Le Pape François a clairement mis en garde les députés européens la semaine dernière, leur expliquant qu’ils avaient perdu la confiance des citoyens en passant des législations « insensibles » ou « néfastes », qui serait à l’origine de l’image d’une « grand-mère, plus guère fertile », qui engendre des « styles de vies plutôt égoïstes ». Pour lui, ils devraient se garder de faire des usages impropres du concept des droits de l’homme.

    Un député a qualifié ses propos d’ « avertissement à point nommé ». Un autre déclarait que sa « sagesse s’adressait à tout le monde ». Pour sa part Ulrike Lunacek, auteur d’une résolution sur les droits homosexuels qui a suscité une forte opposition citoyenne, a offert au Pape une écharpe aux couleurs arc-en-ciel en lui disant : « cela aurait été bien si vous aviez défendu le mariage homosexuel et l’usage des contraceptifs ».

    Et d’ajouter : « Mais je n’ai pas entendu cela, et c’était un peu décevant ».

    Dans son discours au Parlement européen, le Pape a abordé un grand nombre de problèmes, dont par exemple les brutalités que subissent les Chrétiens, l’indifférence envers les vies considérées comme inutiles, et l’isolement des personnes « seules ». Il a également proposé une recette de guérison.

    Protégez la dignité humaine, a-t-il conseillé. La famille, où père et mère élèvent les enfants, est l’ « élément le plus précieux de toute société, et donne une « direction aux nouvelles générations ».

    Ulrike Lunacek est co-présidente de l’Intergroupe du Parlement européen pour les droits LGBT.

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  • Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés

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    Le pape émérite Benoît XVI n’a pas attendu le prochain synode sur la famille (octobre 2015) pour réaffirmer et expliciter l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés. Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    « Dans ses Opera Omnia, Ratzinger est en train de publier à nouveau – avec l’aide du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Ludwig Müller – tous les textes théologiques qu’il a écrits, regroupés par thèmes. Dans le dernier des neuf volumes publiés jusqu’à ce jour en allemand par l’éditeur Herder – il compte près de 1 000 pages et est intitulé "Introduction au christianisme. Profession, baptême, vie religieuse" – on trouve un article de 1972, relatif à la question de l'indissolubilité du mariage, publié cette année-là en Allemagne dans un livre à plusieurs auteurs consacré au mariage et au divorce.

    Cet article publié par Ratzinger en 1972 a été exhumé par le cardinal Walter Kasper qui l’a utilisé, au mois de février dernier, dans le discours qu’il a prononcé pour ouvrir le consistoire des cardinaux convoqué par le pape François afin de débattre sur le thème de la famille en vue du synode des évêques programmé pour le mois d’octobre […]  En effet, dans cet article de 1972, Ratzinger, alors âgé de quarante-cinq ans et professeur de théologie à Ratisbonne, affirmait que le fait de donner la communion aux divorcés remariés apparaissait, si l’on respectait certaines conditions particulières, comme étant "tout à fait en ligne avec la tradition de l’Église" et en particulier avec "ce type d’indulgence que l’on voit apparaître dans l’œuvre de Basile, selon qui, après une période prolongée de pénitence, le "digamus" (c’est-à-dire celui qui vit en secondes noces) se voit concéder l’accès à la communion sans que son second mariage ait été annulé : dans la confiance en la miséricorde de Dieu, qui ne laisse pas sans réponse la pénitence".

    Cet article de 1972 a été la première et la dernière manifestation par Ratzinger d’une "ouverture" à l’accès des divorcés remariés à la communion. Par la suite, en effet, non seulement il a pleinement adhéré à la position rigoriste, consistant à leur interdire de communier, qui a été réaffirmée par le magistère de l’Église au cours du pontificat de Jean-Paul II, mais il a également, en tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, contribué dans une mesure déterminante à l'argumentation déployée en faveur de cette interdiction. 

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  • Sexe, drogue, avortement : des droits dès l'enfance ?

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    ONU: Les enfants ont droit au sexe, à la drogue et à l’avortement

    De Rebecca Oas, Ph.D. pour C-Fam :

    UNFPA State of World Pop Report 2014

    NEW YORK, 21 novembre (C-Fam) La terre compte aujourd’hui une jeunesse plus nombreuse que jamais. D’après le dernier rapport du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), c’est le moment ou jamais de faire des progrès sans précédent, mais cela requiert que les futures générations soient moins nombreuses.

    Les instructions de l’ UNFPA visent à ce que le « dividende démographique » garantisse un libre accès à l’avortement aux adolescents, l’abrogation de l’âge minimal de consentement aux relations sexuelles, et l’affaiblissement du rôle des parents dans la formation sexuelle de leurs enfants.

    « Les jeunes ont besoin d’accès à une large palette de services de santé sexuelle et reproductive, qui inclut […] des soins abortifs sans danger », explique le rapport 2014 sur l’état de la population mondiale. Selon l’ UNFPA, les systèmes juridiques de la plupart des pays sont en retard dans la mise en œuvre des traités de protection des droits de l’homme. Ils doivent désormais « reprendre contact avec les réalités des adolescents et de la jeunesse. »

    Aucun traité de l’Onu ne fait mention de l’avortement, ou n’oblige les Etats à exposer la jeunesse aux adultes qui leur offrent des services sexuels et reproductifs.

    L’ UNFPA est particulièrement préoccupée par l’âge de consentement, et par les législations exigeant une autorisation préalable des parents pour l’accès à l’avortement, à la contraception, ou à d’autres services, comme par exemple les programmes d’échange d’aiguilles pour les usagers des drogues.

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  • Thy le Château (21-23 novembre) : L'éducation affective et sexuelle de nos enfants et adolescents

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    « L’éducation affective et sexuelle de nos enfants et adolescents : parlons-en. »
     
    Du vendredi 21 novembre (18h) au dimanche 23 novembre (17h) Pourquoi, comment, quand “en” parler mais, suffit-il d’“en” parler? 
    Session animée par
    Véronique Hargot-Deltenre,
    mariée et mère de 8 enfants, formatrice à l’Ecole Vie-Amour.be. Elle donne une formation sociale, théologique et sexologique. Pour parents ou grands-parents.
     

     

      Du 21/11/2014 à 18:00 au 23/11/2014 à 17:00 
    à la Communauté des Béatitudes, rue du fourneau, 10; Thy-le-château

     

     Communauté des Béatitudes

    Téléphone 071 660 300
    E-mail  thy.retraite@beatitudes.org