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Sexualité - Page 74

  • Gabriele Kuby, le sexe sauvage et le « gender »

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    L’Allemande Gabriele Kuby, née à Constance en 1944, a une formation de sociologue, et elle est auteur d’essais consacrés à l’éducation et à la sexualité. Mère de trois enfants, elle s’est consacrée pendant plus de 20 ans à des traductions depuis l’anglais dans le domaine de l’ésotérisme et de la psychologie. Engagée pendant de nombreuses années dans les mouvements étudiants allemands qui ont surgi en 1968, Gabriele Kuby s’est convertie à la foi catholique et est entrée dans l’Église en recevant le sacrement du baptême le 12 janvier 1997, fête du Baptême de Jésus…

    Son dernier livre publié en Allemagne, il y a un an est : "La révolution sexuelle globale. Destruction de la liberté au nom de la liberté". Quand j’ai eu le privilège de remettre personnellement une copie du livre à Benoît XVI, rappelle Gabriele Kuby, ce fut pour moi  un grand encouragement de l’entendre dire : « Nous rendons grâce à Dieu pour ce que vous dites et écrivez ». Extrait de l’interview reproduite sur le site « Benoit et moi » : 

    - Madame Kuby, partons de votre dernier livre-dénonciation: Qu’est ce qui vous a poussée à l’écrire?

    - La constatation que la libéralisation des normes sexuelles représente la ligne de front de l’actuelle bataille culturelle. J’appartiens à la génération 68 et j’ai activement participé à ce mouvement. Après ma conversion, les bandeaux que j’avais sur les yeux sont tombés. Et après le livre de 2006, consacré à la révolution du « gender », j’ai continué à recueillir de la matière, ensuite j’ai ressenti le besoin de présenter l’évolution de cette idéologie, parce que tout le monde perçoit les effets du renversement des valeurs, comme la destruction de la famille, mais peu de gens sont conscients que derrière ce renversement se cache une stratégie des élites au pouvoir, depuis l’ONU jusqu’à l’Union Européenne, en passant par la haute finance.

    - Donc, quel est le message que vous voulez transmettre?

    - La dérégulation des normes sexuelles conduit à la destruction de la culture. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 établit que la famille est le noyau de la société et qu’elle a besoin d’une réglementation morale pour exister. Avec tout ce qui attaque les enfants par le biais des moyens de communication sociale, internet et l’éducation sexuelle obligatoire qui est diffusée dans les collèges, il est difficile pour les enfants de se transformer en adultes mûrs, c'est-à-dire en mesure d’assumer la responsabilité d’être des mères et des pères.

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  • Liège, 17 février/27 mars : homme, femme : quelle différence ?!

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    Homme, femme : quelle différence ?!

     

    Cycle de conférences

    Centre diocésain de Formation, rue des Prémontrés, 40 - 4000 Liège

     

    Les récents débats, notamment en France, en ce qui concerne le mariage pour tous, l'homoparentalité, la théorie dugender, réclament de réfléchir à nouveaux frais la question anthropologique de la différence des sexes. Mise en avant dès les premières pages de la Bible, la différence homme-femme semble en effet poser problème aujourd'hui. Est-elle inscrite dans la nature des choses? Est-elle une construction socioculturelle et historique ? Pour les tenants de la théorie du genre, il s'agit bien de libérer les deux sexes des stéréotypes, de dé-naturaliser les attributs de savoir, de savoir-être et de savoir-faire qui y sont communément liés. En résumé, quel est le fondement de la différence sexuelle : Dieu, la nature, la société?

    Lundi 17 février 2014 à 20h (et non mardi 18 février comme précédemment annoncé) : Approche éthique, par Véronique MARGRON o.p. (prof. de théologie morale, Université catholique de l’Ouest, Angers).

     

    Jeudi 27 mars 2014 à 20h : Approche biblique, par André WENIN (prof. d’exégèse de l’Ancien testament, Université catholique de Louvain)

    Prix : 6 € la conférence.

    Inscription souhaitée au secrétariat du CDF : Laura Cipriani - 04/220.53.73 (lun – ven, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h15) – iscp@scarlet.be.

  • Les évêques polonais se sont exprimés sur l'idéologie du genre

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    Sur le blog d'Y. Daoudal

    La lettre pastorale des évêques polonais sur le « genre »

    On avait eu un écho de la lettre pastorale des évêques polonais, dénonçant l’idéologie du genre, lue dans toutes les paroisses polonaises en la fête de la Sainte Famille le 29 décembre dernier. Voici la traduction intégrale de cette lettre (dont on chercherait en vain, hélas, un équivalent français), réalisée par un de mes lecteurs, que je remercie. Je souligne que les évêques polonais parlent à juste raison de l’idéologie du genre, et non de la « théorie » du genre, expression stupide qui paraît admise par tous. Le problème n’est pas dans l’existence d’une « théorie » qui peut être combattue par une autre théorie, mais dans la fabrication d’une idéologie qu’on substitue à la réalité.

    Lettre pastorale à l'occasion du dimanche de la Sainte Famille 2013

    Chères sœurs, Chers frères,

    Chaque année, pendant l’octave de Noël, nous fêtons le dimanche de la Sainte Famille. Nous orientons nos pensées vers nos familles et nous entamons une réflexion sur la situation de la famille contemporaine. L’évangile de ce jour raconte que, dans des circonstances difficiles et troubles, la Famille de Nazareth s’efforça de comprendre et d’accomplir la volonté de Dieu, ce qui lui permit d’en sortir renouvelée.

    Cette attitude est pour nous un exemple important qui nous montre qu’aujourd’hui également, l’obéissance à Dieu et à Sa volonté, parfois incompréhensible, est le garant du bonheur dans la famille.

    Le bienheureux Jean-Paul II, dont nous préparons la canonisation, rappelle que la vérité sur l’institution du mariage « transcende la volonté des individus, les projets spontanés des couples, les décisions des organismes sociaux et gouvernementaux » (samedi 23 février 1980). Cette vérité est à chercher auprès de Dieu, car « Dieu lui même est l’auteur du mariage » (Gaudium et Spes 48) C’est Dieu qui a créé l’être humain homme et femme donc être - de corps et d’esprit - un homme « pour » la femme et une femme « pour »l’homme est un grand et irremplaçable don de Dieu ainsi qu’un devoir de la vie conjugale. Il a basé la famille sur le mariage uni pour toute la vie par un amour indissoluble et exclusif. Il a décidé qu’une telle famille serait le milieu adapté au développement des enfants, qui transmet la vie et qui assure le développement matériel et spirituel.

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  • Théorie du genre : réponse au professeur Axel Kahn

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    Réponse au professeur Axel Kahn sur la théorie du genre (11 mn)

    Par Arnaud Dumouch, philosophie, 2014.

    Pour le professeur Axel Kahn, généticien, l’homme serait divisé en deux parties :

    1° sa vie biologique qui est déterminée par la génétique tandis que

    2° son comportement serait déterminé par son éducation et les superpositions de ses tradition et présupposés culturels.

    Cette vision dualiste n’est pas réaliste. Les plus grands philosophes ont montré en l’homme trois degrés de vie :

    1° sa vie biologique (déterminée par la génétique) ;

    sa vie sensitive (psychisme commun aux animaux supérieurs) qui est intermédiaire et qui est en partie déterminée par sa génétique et en partie par son éducation et

    sa vie spirituelle, propre à l’homme, qui est le domaine où s’épanouit la liberté.

    Ainsi, écraser la vie sensible humaine en la déterminant uniquement par un choix de la liberté (théorie du genre), est un extrémisme tout aussi grave que de déterminer la totalité du comportement humain par l’aspect génétique (attitude talibane). Dans la psychologie humaine (degré 2), il y a de l’inné (génétique) qu’il faut respecter et de l’acquis (culture) qui doit l’humaniser et l’influencer sans l’écraser. Tel est le domaine de la féminité et de la masculinité.

  • Education sexuelle : forte mobilisation des parents en Allemagne et en Suisse

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    De José Meidinger sur Boulevard Voltaire :

    ... les parents d’élèves, outre-Rhin, ne se laissent pas faire : le 18 janvier dernier, ils avaient organisé à Cologne une manifestation publique contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle, version gender. Certes, ils n’étaient qu’un petit millier, mais leur mouvement de résistance commence à faire tache d’huile parmi les parents allemands, malgré les menaces d’amende voire de prison s’ils gardent leurs enfants à la maison. Les réticences vont même en s’accélérant : près de 200.000 personnes viennent de signer une pétition contre l’enseignement de la « diversité sexuelle » dans le Bade-Wurtemberg, proche voisin de l’Alsace. Nos cousins germains, comme d’habitude, ne font pas les choses à moitié

    L’éducation étant outre-Rhin de la compétence de chaque Land, celui, rouge et vert, du Bade-Wurtemberg veut en effet, à partir de 2015, introduire à l’école des cours d’éducation sexuelle dans le but de favoriser – bel euphémisme — « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles ». L’initiative populaire « Contre le plan d’éducation de l’idéologie arc-en-ciel » a lancé une pétition pour obtenir le retrait de ce projet. La requête, que l’on pouvait signer jusqu’à mercredi soir, a recueilli près de 200.000 signatures, 192.369 exactement, dont 81.973 du pays de Bade. Reste à savoir si le gouvernement régional en tiendra compte…

    En Suisse, le débat sur la « sexualisation à l’école » vient de rebondir. Peu avant Noël, les partis de droite ont déposé une initiative populaire qui a recueilli 110.000 voix en vue d’empêcher toute éducation sexuelle à l’école avant que les enfants n’aient atteint l’âge de 9 ans. « Un enfant de quatre ans ne doit pas être obligé d’apprendre la différence entre hétérosexuel, gay, lesbienne et bisexuel ! », s’était indigné l’un des conseillers nationaux à l’origine de la résolution. L’initiative pour la « protection contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire » devrait donner lieu à une votation fédérale prochainement.

    À l’origine de cette initiative, on trouve un groupe de parents de Bâle-Ville qui a fait croisade contre une boîte d’accessoires pédagogiques (sorte de « sex box ») contenant des organes sexuels en… peluche ! La conférence des évêques suisses avait alors pris clairement position. « Ce sont les parents qui sont les mieux placés pour apprécier ce qu’il convient de dire à leurs enfants et quand il faut le leur dire, en tenant compte des différences dans l’évolution personnelle de chaque enfant et du projet éducatif de chaque famille. » Qu’attendent nos prélats pour entrer dans le débat ?

    Faut-il enfin rappeler à M. Peillon ce qu’énonce solennellement la Convention européenne des droits de l’homme ? « L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques » (protocole additionnel 1er, art. 2). À bon entendeur…

  • Parlement européen : après le rapport Estrela, le rapport Lunacek

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    Comme l'indiquait info.catho.be le 21 janvier, on peut lutter contre l'homophobie sans tout confondre... 

    Une pétition adressée aux députés européens dénonce une perversion des droits de l'homme sous couvert de lutte contre l'homophobie et la discrimination :

    Le Parlement européen s'apprête à voter une feuille de route pour des droits spécifiques aux LGBT

    Peu après l'échec du rapport Estrela, la gauche du Parlement européen s'est tout de suite penchée sur sa prochaine initiative, le « rapport Lunacek ».

    Avec votre aide, et comme pour le rapport Estrela, nous pouvons le faire échouer. Le 3 février, le Parlement européen votera sur le rapport Lunacek, officiellement connu sous le nom de « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (2013/2183). Adopté par la Commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE), le rapport Lunacek constitue une tentative extraordinairement éhontée de la part des militants LGBT de dévoyer le sens des droits fondamentaux de la personne humaine.

    Toutefois, l'opinion de la Commision LIBE ne reflète pas celle de tous les députés siégeant au parlement. Le Rapport Lunacek impose les "principes de Jogjakarta" à l'ordre juridique de l'UE. Dans les principes de Jogjakarta, les militants LGBT prétendent à tort que « les droits spécifiques aux homosexuels sont du domaine des droits universels de la personne humaine » et que l'ensemble des 120 droits spécifiques à la communauté homosexuelle doit être imposé dans le but de satisfaire aux exigences internationales concernant les droits de l'homme.

    Le rapport Lunacek avance une ré-interpretation extrême et une manipulation des droits de l'homme. En voici le commentaire approfondi : Ulrike Lunacek, le rapporteur, est une féministe de gauche et militante LGBT, membre du Parlement européen (Autriche – parti des verts), et Vice-président de l'intergroupe pour les droits des LGBT. En 2013, Lunacek co-présentait un amendement cherchant à légitimer la pédophilie en invoquant la nécessité d'une « éducation sexuelle interactive et sans tabou auprès des tout-petits ».

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  • En deux ans, le Vatican a renvoyé près de 400 prêtres pour abus sexuels

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    Dans le journal télévisé de ce jour à 13 heures,  la RTBF a mis en lumière l’action énergique qu’avait entreprise, sans la claironner aux quatre vents, le pape Benoît XVI pour mettre fin à la pédophilie cléricale au sein de l’Eglise catholique; en commentant avec le concours du P. Scholtès, porte parole de l’épiscopat belge, ce communiqué de Belga :

    aeedf9a9e542152794a31780c2f451e4-1390031245.jpg« Le pape émérite Benoît XVI a destitué en 2011 et en 2012 près de 400 prêtres soupçonnés d'abus sexuels sur mineurs, selon des chiffres qu'Associated Press (AP) a pu obtenir à partir de documents du Saint-Siège.

    Les chiffres pour ces deux dernières années de pontificat de Benoît XVI sont supérieurs à ceux relevés en 2008 et 2009 lorsque 171 prêtres avaient été écartés de leur fonction.

    C'est la première fois que des détails statistiques sont fournis quant au nombre de prêtres renvoyés par le Vatican.

    Jusqu'ici, le Saint-Siège ne révélait que le nombre de cas d'abus sexuels. »

    Ici: En deux ans, le Vatican a renvoyé près de 400 prêtres pour abus sexuels

    (On apprend, dans la Libre qu'il y avait parmi eux huit prêtres belges.)

    En termes de droit canonique cela s’appelle « réduire à l’état laïc », sans préjudice naturellement des sanctions pénales. Rendre au pape émérite ce qui lui appartient n’est que justice. Il y a des vérités qui se perdent dans le flux des images. Ainsi va l'opinion. JPSC

     

  • L'homosexualité, une déficience ?

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    De Sandro Magister sur son blog "Settimo Cielo" :

    La réponse du nouveau Cardinal dont Bergoglio se dit l'élève.

    "Depuis le moment où le Pape François l'a appelé pour se faire conseiller sur la manière de réformer l'Eglise d'Espagne, la surprise était dans l'air. Et elle est arrivée ".

    C'est ainsi qu'il y a quelques jours, le quotidien progressiste espagnol « El País » a donné, exultant, la nouvelle de la nomination au cardinalat de l'archevêque émérite de Pampelune, Fernando Sebastian Aguilar, 84 ans, de la Mission des fils du Cœur Immaculé de Marie.

    Sebastián Aguilar -ajoute "El País"- "a été le théologien favori du mythique Cardinal Tarancón, c'est-à-dire l'icône du catholicisme concilaire en Espagne. Et s'il est vrai que « la restauration vigoureuse imposée par le Pape Jean-Paul II l'a relégué à des rôles de deuxième plan, il les a toujours exercés avec brio, écrivant certains des meilleurs documents épiscopaux de ces années-là ».

    Mais comment se fait-il que le pape Jorge Mario Bergoglio a voulu précisément le faire cardinal, lui seul parmi les Espagnols ?

    Simplement pour avoir dévoré et admiré ses livres, à l'insu de leur auteur. En 2006, lorsqu'il était alors archevêque de Buenos Aires, il s'est rendu en Espagne pour prêcher des exercices à des évêques et, pour la première fois, il a rencontré en personne Sebastián Aguilar, lui révélant qu'il se considérait à distance comme « son élève ».

    Et le pape, lui donnant une audience, de lui dire qu'il n'aurait pas manqué de lire son dernier livre, « La foi qui nous sauve », malgré le peu de temps dont il dispose.

    Mais maintenant que Sebastián Aguilar s'apprête à recevoir la pourpre des mains de son pontifical élève, les surprises ne sont pas terminées.

    Dans une interview au Journal « Sur » de Malaga, la ville où il habite, le nouveau Cardinal a dit beaucoup de choses qui vont à contre-courant.

    Invité à commenter le célèbre « qui suis-je pour juger? » du pape François, Sebastián Aguilar a dit :

    "Le pape met l'accent sur les gestes de respect et d'estime à toutes les personnes, mais ne trahit ni ne modifie le Magistère traditionnel de l'église. Une chose est d'exprimer de la chaleur et de l'affection à une personne homosexuelle, une autre est de justifier moralement l'exercice de l'homosexualité. Je peux dire à une personne qu'elle a une déficience, mais cela ne justifie pas que je renonce à l'estimer et à l'aider. Je crois que c'est la position du pape ".

    Et à l'intervieweur qui lui a demandé si « déficience » visait l'homosexualité d'un point de vue moral, il a répondu :

    "Oui. Beaucoup s'en plaignent et ne le tolèrent pas, mais, en toute déférence, je dis que l'homosexualité est une manière déficiente de manifester la sexualité, parce que celle-ci a une structure et une finalité, qui est celle de la procréation. Une homosexualité qui ne peut pas atteindre cette fin s'égare. Ceci n'est aucunement une insulte. Dans notre corps, nous avons beaucoup de lacunes. J'ai de l'hypertension. Dois-je me fâcher parce qu'on me le dit ? C'est une lacune que j'essaie de corriger comme je peux. Signaler une déficience à un homosexuel n'est pas une offense, c'est une aide, parce que beaucoup de cas d'homosexualité peuvent être récupérés et normalisés avec un traitement approprié. Ce n'est pas une offense, c'est de l'estime. Quand une personne a un défaut, le véritable ami est celui qui le lui dit ".

    Voici le nouveau cours « révolutionnaire » du pape François. Il est aussi fait de la nomination au cardinalat de celui qu'il reconnaît comme son « maître ».

  • La dangerosité de la pornographie enfin révélée ?

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    De plus en plus de voix s’élèvent contre l’érotisation de notre environnement. Certains thérapeutes et médecins n’hésitent plus à parler de la pornographie comme d’une « drogue dure », à l’image de la récente enquête parue dans l’hebdomadaire Le Point. Le danger que représente la banalisation de la pornographie serait-il en passe d’être enfin pris au sérieux ? Dans un article pertinent consacré à cette addiction, l’hebdomadaire « Famille chrétienne » renvoie notamment à ce témoignage  paru sur le site   Croire et Vivre 

    « Je me rappelle, assez jeune, avoir trouvé à la maison plusieurs revues au contenu « chaud »  Ces revues produisaient sur moi un effet certain. Plus tard, j’ai été exposé, comme beaucoup, aux téléfilms du dimanche soir sur M6 interdits aux moins de 16 ans. Très vite, ce genre de films est devenu une obsession pour moi.

    J’avais 20 ans à l’été 2010

    J’étais devenu accro à la pornographie. J'en étais arrivé à « consommer » du porno quotidiennement et même parfois plusieurs fois dans la même journée. Merci Internet et le haut débit ! Ce que je faisais autrefois le dimanche soir en cachette, je le faisais maintenant chaque jour  devant mon ordinateur. J'avais, à l’époque, pris conscience de mon état de dépendance mais je ne voyais aucune issue, d'autant plus que je constatais que tous les gars que je connaissais faisaient exactement comme moi. J’essayais de ne pas y penser trop souvent. Le hic, c’est que la dépendance à la pornographie est un esclavage, la pire chose que l’on puisse infliger à un homme.
    J'étais désespéré. Je n'avais personne vers qui me tourner sans me couvrir de honte. De toute façon, je ne croyais pas que qui que ce soit puisse réellement m'aider. De fait, personne n'était au courant de ma situation. La honte m'accablait. Ce qui au début était un soi-disant « plaisir » s'était avéré être un piège mortel. J’étais tenu en échec par un écran, un clavier et une souris.

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  • Quand deux films mettent l'Eglise en cause sur les écrans

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    De Frédérique de Watrigant sur France Catholique :

    Beaucoup comptent sur le pape François pour réconcilier l’Eglise avec ceux qui ne l’aiment pas et au regard de deux films sortis en tout début de cette nouvelle année, ce n’est pas gagné. Chacun aborde un épisode très contemporain de l’histoire de l’Eglise, et si l’un des deux est totalement romancé, l’autre relate une histoire réelle. Tous les deux ont en commun cependant de scruter avec plus ou moins de bonheur l’incompréhension que suscite l’Eglise dans les positions qu’on lui prête sur la sexualité.

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  • S'il te plaît, Maman, parle-moi de l'amour

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    Sans titre.pngS´il te plaît, Maman,

    parle-moi de l´amour

    de Inès PELISSIE DU RAUSAS,

    aux Editions Saint-Paul,

    novembre 2013,

    103 pages, 12€ 

    Résumé :

    L’adolescence approche... La « pré-adolescente » est votre fille de 9-13 ans, plus tout à fait enfant et pas encore devenue femme, soumise déjà à une forte pression. Elle est assaillie de questions. Le corps, ça sert à faire des expériences ? Mais alors, l’amour, « c’est crade » ? Et l’enfant, c’est un risque ? Comment vivra-t-elle les transformations de son corps qui annoncent sa puberté ? Comment s’identifier à son sexe, se préparer à sa vie de femme ?
    Comment s’aimer elle-même en étant bien dans sa peau ? « Pourtant, je rêve dans mon cœur d’aimer et d’avoir, un jour, un enfant... C’est quoi, devenir une femme ? Est-ce que je dois être prête à tout pour être populaire ? » 

    La pré-adolescente se découvre fragile et incertaine devant ce corps qui change. Pour s’accepter, pour se projeter dans l’avenir avec confiance, il lui faut découvrir assez tôt la beauté de son corps et la valeur de sa féminité, écouter les désirs de son cœur. Cet enjeu est vital pour elle. Elle a besoin de notre aide. 

    L’auteur invite les mères à ouvrir un dialogue avec leur fille de 9 à 13 ans. Elle propose trois conversations adaptées à l’évolution de l’enfant. Un guide empli de conseils pour l’éducateur, un parcours qui invite l’enfant à réfléchir par elle-même, face à son contexte (internet, clips des pop-stars, relations filles-garçons au collège, cours de SVT, expériences sexuelles précoces...) pour l’aider à grandir en déjouant les pièges contre l’amour. Un parcours qui vise à humaniser la sexualité, à la ré-enchanter !  

    L’auteur  
    Inès Pélissié DU RAUSAS est mariée et mère de cinq enfants. Elle est Docteur en philosophie et conférencière ; elle a publié La pudeur, le désir et l’amour (éditions des Béatitudes, 1996), et S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! (éducation affective et sexuelle de l’enfant de 3 à 12 ans, éditions Saint-Paul, 2000), constamment réimprimé depuis. Ce nouvel ouvrage se situe dans la continuité du précédent, à destination des pré-adolescentes, de leurs mères et éducateurs. 
  • Du sexe jusqu'à l'écoeurement

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    Coup de gueule d'un étudiant, en "opinion" dans La Libre, pour dénoncer cette inflation :

    Une opinion de Jonathan Dehoust, étudiant en 2ème année de Sciences politiques.

    Du sexe partout et pour tous

    Bruxelles. Un arrêt de métro quelconque d’un jour de semaine comme un autre. Je suis sur le quai à patienter 4 minutes que l’on m’emmène à la Gare centrale et mon humeur n’est pas des meilleures. Dehors, une tempête a commencé. Impression d’avoir reçu un seau d’eau entier sur la tête. Je fais les cent pas. À côté du distributeur de sodas, il y a une affiche publicitaire : celle pour "le premier site de rencontres extraconjugales pensé par des femmes". On peut y voir une mariée en blanc, doigts croisés derrière le dos. Bref, la glorification du mensonge et de l’infidélité en plein lieu public, aux yeux de tous, même de ses enfants de divorcés à moitié drogué et/ou névrosés selon les statistiques. Tout est permis, l’éthique n’existe plus, me suis-je dit. Finies les traditions et les principes, à bas la morale. Un quart d’heure avant d’être sur ce quai, en pleine Rue Neuve, mon attention s’était portée sur une publicité pour un soutien-gorge qui illustrait une femme en lingerie fine. Un gosse lui touchait les seins à travers la vitre. Hier encore, j’entendais que Miley Cyrus s’était dénudée dans son dernier clip, acclamée par Britney Spears, la même qui avait chanté "I’m a slave for you" soit, en français, "je suis un esclave pour toi". Pendant ce temps, la FNAC proposait comme cadeau de Noël le "Journal d’une maîtresse SM", suite au succès de "50 nuances de Grey".

    Du sexe. Partout. Pour tous. Sur Internet, dans le cinéma, les séries, la musique, la télévision, la politique, la mode. Omniprésent. Impossible de le rater. Si bien que le mâle hétérosexuel occidental est devenu dépendant de ce feu d'artifices quotidien de seins et de culs. L'utilisation constante de la femme en tant qu'objet de fantasme à des fins publicitaires et commerciales n'est plus un secret pour personne. C'en est devenu une normalité, même pour "La femme", elle qui se bat, avec raison, pour plus de reconnaissance dans un monde dirigé par les hommes. La crédibilité dans le combat est dès lors difficile… Elle demande une égalité dans les hauts postes administratifs dans le même temps qu’elle sert d’objet de désir dans chaque abribus.

    Résultats de ce surdosage de sexe ? Un désastre. Un bouleversement sociétal digne d’un cataclysme : développement massif et précoce de l'hypersexualité – un enfant sur deux quitte l’école primaire en ayant déjà vu un porno −, promotion accrue de l'exhibitionnisme, banalisation de la pornographie extrême et machiste, renforcement des troubles et déséquilibres identitaires chez les adolescents et surtout, le pire, perte progressive et ressentie par tous du sentiment amoureux entre les hommes et les femmes. Hier, le sexe était intime, caché, privé, le résultat d'un amour partagé. Aujourd'hui, il est devenu public, omniprésent, vendeur et, de ce fait, ne peut se concilier avec la foi en l'amour sincère.