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Sexualité - Page 73

  • Le prochain synode : chronique d'un clash annoncé ?

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    On sait que le prochain synode consacré à la famile aura lieu dans quelques semaines. Une "enquête" a été lancée pour prendre le pouls du peuple chrétien au sujet des questions relatives à la vie familiale et à l'éthique sexuelle. Des prises de position de personnalités en vue ont été répercutées dans les médias. Pierre de touche des débats à venir, la question des divorcés remariés et de leur accès au sacrement de l'Eucharistie. Certains plaident pour une ouverture miséricordieuse à l'égard de ces personnes qui se sentent souvent exclues de la communion ecclésiale. D'autres refusent que des brèches soient ouvertes dans la doctrine de l'Eglise qui mettraient en péril le caractère indissoluble du mariage et qui rendraient caduc le discours sur l'union conjugale image de l'union entre le Christ et l'Eglise. Dans la foulée, d'autres questions sont aussi soulevées, notamment celle de la ligne indiquée par l'encyclique Humanae Vitae du pape Paul VI qui interdit aux couples catholiques tout accès à des pratiques contraceptives artificielles. Sur certains sites et blogs, ces débats sont déjà bien engagés et certains vont jusqu'à mettre en cause le pape qu'ils soupçonnent de parti-pris en faveur de ceux qui plaident pour un assouplissement "pastoral" des positions de l'Eglise. Avouons que nos sentiments sont partagés et que si nous comprenons très bien ceux qui craignent de voir se fragiliser les lignes défendant le mariage et son caractère d'engagement indissoluble, nous ne pouvons pas être sourds et aveugles face à des situations extrêmement délicates où l'on ne peut se retrancher dans une attitude qui s'apparente à un pharisaïsme de mauvais aloi. Par ailleurs, on ne peut ignorer que - même si on peut le déplorer - ces débats ne soient largement dépassés dans la réalité de ce que vivent la plupart des catholiques, même pratiquants. Comment le synode va-t-il "gérer" toutes ces tensions et ces contradictions? C'est un défi redoutable mais, à notre modeste niveau, nous ne désirons pas jeter de l'huile sur le feu ni anticiper les débats qui se dérouleront lors de ces assises. Le pape a demandé que l'on prie pour ce rassemblement important et c'est très certainement ce qu'il y a de mieux à faire. Alors, prions et espérons.

    Voici la prière qui nous est proposée par le pape :

    Jésus, Marie et Joseph
    en vous nous contemplons
    la splendeur de l’amour véritable,
    à vous nous nous adressons avec confiance.

    Sainte Famille de Nazareth,
    fais aussi de nos familles
    des lieux de communion et des cénacles de prière,
    des écoles authentiques de l’Évangile
    et des petites Églises domestiques.

    Sainte Famille de Nazareth,
    que jamais plus dans les familles on ne fasse l’expérience
    de la violence, de la fermeture et de la division :
    que quiconque a été blessé ou scandalisé
    connaisse rapidement consolation et guérison.

    Sainte Famille de Nazareth,
    que le prochain Synode des Évêques
    puisse réveiller en tous la conscience 
    du caractère sacré et inviolable de la famille,
    sa beauté dans le projet de Dieu.

    Jésus, Marie et Joseph
    écoutez-nous, exaucez notre prière.

  • Qui suis-je pour juger ? » Le cardinal Burke éclaire les propos de François sur les homosexuels

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    Sur le site « Riposte Catholique », cette mise au point du Cardinal Burke, préfet du tribunal de la signature apostolique » (la « cour de cassation » des juridictions ecclésiastiques) :

    « Le cardinal Burke a fait une vigoureuse mise au point sur les propos du pape François qui, interrogé sur les homosexuels, avait déclaré lors d’une interview informelle : « Qui suis-je pour juger ? » « Nous devons juger les actes, nous n’avons pas le choix », a expliqué le préfet de la Signature apostolique lors d’une interview télévisée. Mais il s’agit de juger les actes, et non les personnes, a-t-il ajouté.

    Les propos du pape ont été largement diffusés et utilisés pour faire croire à un changement de l’enseignement de l’Eglise à propos de l’homosexualité et des actes homosexuels, comme s’il avait fait disparaître tout jugement moral à cet égard. Ces fausses notions à propos de la déclaration de François, ainsi que les qualifie John-Henry Westen de LifeSite, ont été éclairées de manière décisive par le cardinal.

    « Des jugements à propos de certains actes, nous en portons tout au long de la journée : c’est là le sens de la loi naturelle – choisir le bien et éviter le mal. »

    Pour autant, précise-t-il, si nous pouvons juger les actes et les qualifier de gravement peccamineux, nous ne pouvons pas dire à telle personne en particulier qu’elle est en état de péché grave : « Peut-être commettez-vous l’acte  sans savoir qu’il est gravement peccamineux, ou peut-être n’êtes-vous pas pleinement consentant, qui sait ? Ce type de jugement-là est à part. Mais les actes eux-mêmes, nous devons les juger, et nous ne pourrions pas avoir une bonne vie morale sans cela. »

    Rappelant que nous aurions très peu tendance à dire : «  Qui suis-je pour juger ? » si nous voyions commettre un meurtre, le journaliste de Catholic Action Insight Thomas McKenna interroge alors le cardinal sur le véritable sens des paroles du pape François : celui-ci voulait-il que l’on ne condamne plus le « mariage » homosexuel, par exemple ?

    « Ce n’est certainement pas ce qu’il voulait dire car il a lui-même dit à d’autres occasions qu’il est un fils fidèle de l’Eglise. (…) Je ne suis pas non plus intolérant à l’égard des personnes qui sont attirées par le même sexe. J’ai une grande compassion pour elles, spécialement dans notre société actuelle où bien des jeunes gens sont menés vers l’activité homosexuelle alors qu’ils ne l’auraient pas été par le passé, en raison du relâchement complet des mœurs et de la corruption de celles-ci. J’ai une grande compassion pour eux mais cette compassion signifie que je veux qu’ils connaissent la vérité, afin qu’ils évitent les actes peccamineux pour leur propre bien, pour leur propre rédemption – cela implique d’aider ces personnes. Aujourd’hui, certes, cela est mal reçu de la part d’homosexuels qui ont un projet politique agressif, mais cela ne veut pas dire que ce ne soit pas la bonne approche. »

    Et face à cette pression, le silence reviendrait à « présider à la destruction de notre société ». Un silence et une inaction qui sont encouragés par les « erreurs de compréhension » à ce propos : « Malheureusement, cela conduit beaucoup de gens à ne pas faire ce qu’ils devraient faire, c’est-à-dire aider les personnes qui souffrent dans cette situation ».

    Ref. Qui suis-je pour juger ? » Le cardinal Burke éclaire les propos de François sur les homosexuels

    JPSC 

  • La papesse de l'idéologie du genre invitée à l'UCL

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    Lu sur le site de l'UCL (Université Catholique de Louvain) - Secteur des Sciences Humaines :

    La prochaine conférence du cycle "Sociétés en changement/Changing Societies" sera donné par la Pr. J. Butler - Lundi 29 septembre 2014, de 19.30 à 21.30, en STUD. 11.

     L’Institut pour l’Analyse du Changement dans l’Histoire et les Sociétés Contemporaines

    The Institute for the Analysis of Change in Contemporary and Historical Societies (IACCHOS)

    et les associations étudiantes AGL, BDE ESPO, CESEC, NASA

    ont le plaisir de vous faire savoir que 


    la prochaine conférence du cycle « Sociétés en changement/Changing Societies »
    sera donnée par la Pr. Judith Butler le lundi 29 septembre 2014, de 19.30 à 21.30, en STUD. 11.

    Auteur d’un ouvrage qui marqua durablement les études sur le féminisme et les sexualités (Gender Trouble, Routledge, 1990), cherchant à renouveler les figures du pouvoir, de la norme et de la subjectivité, défendant la construction de sociétés attentives aux minorités, Judith Butler est l’une des principales voix de la scène intellectuelle outre-atlantique. Professeur à l’Université de Berkeley, elle se consacre depuis plusieurs années à l’analyse critique de la violence et à l’éthique de la non-violence. Intellectuelle engagée dans la Cité – notamment à propos du conflit israëlo-palestinien –, elle a récemment publié Parting Ways. Jewishness and the Critique of Zionism, 2012, Colombia University Press, 250 p. (trad. fr. : Vers la cohabitation. Judéité et critique du sionisme, Paris, Fayard, 2013).

    Il s'agit d'une opportunité unique d’entendre une personnalité de premier plan exposer « ses visions et propositions pour un monde plus juste ». 
    Vous êtes chaleureusement invités à y participer. 
    L’entrée est ouverte à tous.
    Pour information, la Pr. J. Butler interviendra également dans le cadre d’un séminaire de recherche le 30 septembre 2014, de 14.00 à 18.00, à la Salle Jean Ladrière (Salle du Conseil de l’ISP, Place du Cardinal Mercier), co-organisé par Europé (Centre de philosophie pratique, ISP), le CIRFASE (Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Familles et les Sexualités, IACCHOS) et le CriDIS (Centre de recherches interdisciplinaires Démocratie, Institutions, Subjectivité, IACCHOS), sur le thème « Ethics of relationality : Non-violence readings from Levinas and Arendt ». Ce séminaire est ouvert à tous, mais le nombre de places est limité. Pour les personnes intéressées, merci de signaler votre inscription auprès de : mylene.botbol@uclouvain.be, avec copie à : stephanie.lorent@uclouvain.be
    Au sujet de cette idéologie et de Judith Butler, on lira utilement cet entretien avec Elizabeth Montfort.
  • Le pape Jean-Paul II avait détruit à la racine l'idéologie du genre

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    Yves Daoudal a consacré une conférence à ce sujet. Pour y accéder, c'est ICI.

    Extrait :

    ... Si les bons cathos, défenseurs de la vie et de la famille, qui se dépensent sans compter aujourd’hui contre ce qu’ils appellent la théorie du genre, avaient jeté un œil sur le Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, publié en 2003 par le Conseil pontifical pour la famille, ou plutôt, disons, dans sa version française publiée par Tequi en 2005 – en 2005, il y a près de dix ans -, ils auraient pu voir qu’il y a dans ce livre non pas une allusion au genre, mais trois grands articles. Qui disent tout sur la question. Et l’on relève que dans la seule introduction du premier article on trouve cinq fois le mot « idéologie » pour qualifier ce qui est sorti des « gender studies ».

    Mais l’Eglise avait dénoncé l’idéologie du genre bien avant ce Lexique. Elle l’avait dénoncée au moment précis où cette idéologie quittait les cercles d’intellectuels décadents pour entrer dans le vocabulaire de l’ONU et des autres instances internationales. C’était en 1995 à la conférence de l’ONU sur les femmes à Pékin. ...

  • Cardinal Müller : « on ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille! »

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    Lu sur le site Aleteia (extrait) :

    20130111cnsbr13401.jpg « (...)  La Bibliothèque des auteurs chrétiens  (BAC)  vient de publier “L’espérance de la famille”, un petit livre sous forme de dialogue avec  le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Cardinal Gerhard-Ludwing Müller.

    Dans le livre, une longue interview du cardinal par le directeur général de la BAC, P. Carlos Granados, le mois de juin dernier à Rome.  Le texte, revu par le cardinal Müller lui-même, revêt un intérêt particulier en ce moment, à quelques mois des deux synodes sur la famille; le premier, de caractère extraordinaire, convoqué par le pape François,  aura lieu du 5 au  19 octobre 2014,  sur le thème« Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » .

    Dans la préface de l’ouvrage, le P. Granados explique lui-même que l’idée de ce dialogue  « est née d’un souci pastoral de rendre plus compréhensible aux fidèles chrétiens le sens de ce qui est commenté ces jours-ci sur le prochain Synode. Les paroles du Préfet pour la Doctrine de la foi éclairent le cadre dans lequel émergent les points d’interrogation d’aujourd’hui sur la famille ».

    La présentation du livre est du cardinal Fernando Sebastián Aguilar, qui affirme que le cardinal Müller nous rend ici un grand service, en nous proposant dans cet ouvrage des idées et des suggestions pour repenser en profondeur et avec sérénité des questions sur la famille, au sein de la tradition et de la communion de l’Eglise.

    « Le problème principal que nous avons dans l’Eglise concernant la famille ne réside pas tant dans le petit nombre des divorcés remariés  désireux de s’approcher de la communion eucharistique, souligne le cardinal Sebastián. Le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et le grand nombre des baptisés et mariés sacramentellement qui ne vivent pas leur mariage ni leur vie matrimoniale en conformité avec la vie chrétienne et les enseignements de l’Eglise, voilà le problème."

    "Selon moi, répond le cardinal Müller à une question qui lui est posée dans ce livre que publie la BAC, l’objectif principal du prochain Synode devrait être de favoriser la ‘récupération’ de l’idée sacramentelle du mariage et de la famille, en insufflant aux jeunes qui sont disposés à entamer un chemin conjugal, ou à ceux qui sont déjà dedans, le courage dont ils  ont besoin. Au fond, il s’agit de leur dire qu’ils ne sont pas seuls sur ce chemin, que l’Eglise, toujours mère, les accompagne et les accompagnera."

    Le Cardinal Müller

    Gerhard Ludwing Müller ( Mayence, Allemagne, 31-12-1947), cardinal de Ratisbonne, est depuis juillet 2012 préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et président de la Commission  pontificale  Ecclesia Dei, de la Commission théologique internationale et de la Commission pontificale biblique. Durant seize ans, il a enseigné la théologie dogmatique à l’Université  Ludwing-Maxilian de Munich et a été chargé de la publication en allemand des œuvres complètes  (16 volumes) de Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI.

    sources: 

    On ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille!

     SIC

     JPSC

  • Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

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    COMMUNIQUE DE PRESSE de l'UNIVERSITE de LIEGE :

    Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

    Une recherche internationale, dirigée par Salvatore D’Amore, psychologue, psychothérapeute et enseignant-chercheur à l’Université de Liège, livre ses premières conclusions quant au regard que portent les jeunes hétérosexuels envers les unions et les parentalités homosexuelles, et ce en Belgique, en Italie et en France. Il apparaît, via les réponses de plus de 10.000 étudiants sondés, que les jeunes générations – et particulièrement les filles – présentent des attitudes très favorables à l’égard des couples et des parents homosexuels

    LIEGE, 14 juillet 2014.  Une recherche internationale, dirigée par le Pr Salvatore D’Amore (Faculté de Psychologie, Université de Liège) et le Pr Robert-Jay Green (California Schoool of Professional Psychology, Alliant University de San Francisco), vient d’analyser, durant deux ans, les attitudes face au mariage et à la parentalité homosexuels de jeunes Belges, Français et Italiens âgés de 18 à 25 ans, s’auto-déclarant hétérosexuels. Il s’agit de la première étude transationale, au niveau européen, portant sur ce sujet précis.

    L’enquête en ligne a été menée auprès de plus de 10.700 étudiants universitaires, provenant de ces trois pays : 4621 en Belgique, 2263 en France et 3825 en Italie. L’objectif était de comprendre les facteurs qui s’associent aux attitudes favorables ou défavorables envers l’homosexualité, le mariage homosexuel et l’homoparentalité: genre, traditionalisme lié aux rôles homme/femme, religiosité, appartenance politique et degré de contact avec les personnes, les couples et les parents homosexuels.

    Les données quantitatives ont été analysées et révèlent plusieurs enseignements :

    • Plus de 75 % des filles et des garçons en Belgique, France et Italie soutiennent le mariage homosexuel.
    • Environ 75 % des filles en Belgique, France et Italie soutiennent la parentalité dans les couples gays et lesbiens, pour 55 à 68 % des hommes.
    • Les filles belges défendent davantage les droits au mariage homosexuels que leurs conseurs en Italie. Sur ce sujet, les résultats du côté des garçons étaient très semblables dans les trois pays.
    • Les analyses menées dans les trois pays montrent des variables similaires en fonction de trois facteurs :
      • le conservatisme politique et réligieux est corrélé avec un faible soutien envers le mariage et la parentalité homosexuels, 
      • le soutien envers le mariage entre personnes du même sexe et le soutien envers l’homoparentalité vont très souvent de pair, 
      • les filles des trois pays se montrent, de manière générale, plus favorables que les garçons envers l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • De façon générale, un grand sentiment religieux et des idées traditionnelles à propos des rôles selon le genre (« les femmes devraient être davantage tournées vers leur famille », « les hommes devraient se montrer dominants et puissants ») sont associés à des attitudes défavorables face à l’homosexualité en général, au mariage et à la parentalité homosexuels.
    • Une grande satisfaction dans les relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes est associée à des attitudes plus positives par rapport à l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • La qualité des relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes joue un rôle plus grand dans l’attitude positive face à l’homosexualité et l’homoparentalité que la quantité de ces mêmes relations.


    « Cette recherche est importante pour appréhender les attitudes qui existent dans différents pays et également pour comprendre les causes de résistance et de rejet par rapport au mariage gay et lesbien et aux droits parentaux des homosexuels. Le poids de la religion, les stéréotypes liés au genre et la reconnaissance ou non des droits civiques, selon les pays, influencent l’attitude » souligne Salvatore D’Amore.

    « Selon moi, poursuit-il, la forte acceptation dont font preuve les étudiants sondés suggère que les stigmates sociaux et les préjugés historiques relatifs à l’homosexualité ont tendance à grandement diminuer dans ces pays. J’y vois des signes d’espoir, avec des générations futures plus ouvertes, et un message important pour la société et la justice ».

    « Bien plus, les résultats de cette enquête font penser que la tendance positive va augmenter puisque ces jeunes personnes, actuellement aux études, sont vouées à devenir, dans le futur, des leaders et décideurs sociaux et politiques, à la fois dans leurs pays respectifs et à l’échelle de l’Union européenne ».

     
    Cette première enquête transnationale s’inscrit dans une étude plus vaste, à laquelle ont participé environ 18.000 étudiants, dans sept pays européens (Belgique, France, Italie, Grèce, Portugal, Pologne et Espagne). Des données similaires sont par ailleurs collectées également en Turquie et en Afrique du Sud. D’autres résultats viendront donc compléter cette analyse, qui fera l’objet d’une publication internationale.

  • L'Église catholique veut une solution pour les divorcés-remariés

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    Analyse de l’Instrumentum Laboris du prochain synode par Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    On ne voit pas comment sur la question des divorcés-remariés l'Église catholique va pouvoir longtemps résister à la pression de… sa propre base. Car jamais l'aspiration pour un vent de changement n'a été à ce point exprimée, par le Vatican lui-même, dans un document officiel de 80 pages, publié jeudi à Rome. C'est à partir de ce texte - appelé Instrumentum Laboris - que deux cent évêques chargés de statuer sur toutes ces questions familiales vont débattre à Rome lors d'un synode, voulu par le pape François, en octobre 2014.Document qui est lui-même le fruit d'une enquête mondiale lancée en novembre 2013. L'Église catholique a interrogé toutes ses composantes, du fidèle au cardinal, en passant par les prêtres, les religieux et religieuses et les couples. L'idée était de dresser un état des lieux de l'enseignement moral de l'Église sur la famille et la sexualité.

    Le résultat est édifiant à double titre. D'une part, l'Église, dans la version finale de ce document, n'a rien filtré de la distance abyssale qu'elle constate entre ce qu'elle prône et la réalité de la pratique des fidèles en ces domaines. En exposant, d'autre part, très lucidement, certains problèmes délicats comme celui de l'accueil des divorcés-remariés, elle donne le signal très clair qu'elle entend vraiment trouver, cette fois, des solutions pour résoudre la question. En cohérence, du reste, avec la ligne fixée par le pape François sur ce point. Fut-ce au prix d'une vive controverse chez les cardinaux divisés théologiquement à ce propos.

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  • L’Église prend le pouls de la crise des familles

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    De Sébastien Maillard à Rome, pour le journal « La Croix » (extraits) :

    (…) Le document de travail du futur Synode sur la famille, publié jeudi 26 juin, fait état d’une large méconnaissance chez les fidèles du magistère de l’Église catholique sur ce thème, d’une pastorale inadaptée à des circonstances devenues plus complexes et d’une incompréhension à l’égard des exigences de l’Église en matière de fécondité.

    ( …) Dressé à partir des réponses au questionnaire diffusé, d’une manière ouverte inédite, à la fin de l’année dernière, l’Instrumentum laboris (document de travail), rendu public à Rome ce jeudi 26 juin, offre un panorama mondial de la famille contemporaine auquel est confrontée l’Église catholique.

    Élaboré en vue de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur les « défis pastoraux de la famille », que le pape François a convoqué pour octobre prochain, le document ne fournit ni statistiques, ni catalogue d’expériences concrètes, mais, sur 80 pages, prend toute la mesure d’un fossé croissant entre l’Église et les familles, au-delà de la diversité des situations locales.

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  • Vous avez dit "cul-ture" ?

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    A Bruxelles, à Bozar, on célèbre le Summer of Photography ouvert il y a deux jours par une Pussy Riot et qui s'articule cette année autour de la question du genre. Son image emblématique est le triptyque de Zanele Muholi, artiste qui fait de son art un activisme au service de la cause LGBT (on pourra s'en rendre compte ICI).

    A Paris, c'est une artiste luxembourgeoise reconnue qui expose son intimité sous un tableau célèbre : http://www.quoidenews.fr/2014/06/03/france-une-artiste-expose-son-vagin-devant-lorigine-du-monde-video/

    Dans le domaine publicitaire, on a l'embarras du choix mais Perrier fait tout de même très fort : https://www.youtube.com/watch?v=1uDrdCOfYvY. (Schweppes peut également retenir l'attention : https://www.youtube.com/watch?v=AACYzE_VPus.)

    Telle est l'ambiance culturelle dans laquelle nous évoluons. Rien de bien nouveau ni de très grave me répondront d'aimables personnes qui ne souhaitent surtout pas s'affoler. Pas si sûr... Avez-vous déjà regardé d'un peu plus près toutes ces "grosses déconnades" dans lesquelles se complaisent de nombreux ados, jeunes ou prolongés, notamment sur leurs pages facebook ? C'est très éclairant et cela peut nous inquiéter quant à l'avenir de notre société qui pourra compter de moins en moins sur des jeunes disposés à s'unir par les liens du mariage et à créer des cellules familiales où devraient éclore de nouvelles vies. En fait, c'est tout le système de transmission sur lequel repose une société qui se trouve aujourd'hui compromis par une culture de la recherche du plaisir immédiat, de la débauche et du rejet de toutes les valeurs éprouvées.

  • Quand l'Appel fait une enquête auprès des catholiques belges...

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    La revue belge "l'Appel", dirigée notamment par l'abbé Gabriel Ringlet, a lancé une enquête afin de connaître l'avis des catholiques sur une série de positions de l'Église. N'hésitez pas à y répondre en toute sincérité. 
     
    LE MAGAZINE L'APPEL INTERROGE SES LECTEURS
     
    En octobre prochain, un Synode sur la famille se tiendra à Rome. On devrait y discuter du positionnement de l'Eglise catholique face à l'évolution de la famille, à l'éthique etc. Que pensent de ces questions les catholiques belges, et parmi ceux-ci les lecteurs du magazine chrétien indépendant "L'appel"?
     
    Pour le savoir, le mensuel lance une grande enquête en ligne, via internet. Il y invite ses lecteurs à se prononcer à propos de quelques grands dossiers qui concernent l'évolution de l'Eglise en ce début de XXIe siècle et entend recueillir leur sentiment face à l'avenir de l'institution.
     
    Cette enquête, à laquelle on peut répondre sur internet jusqu'à la fin août, fait suite à d'autres sondages de même type réalisés précédemment par le magazine. Les résultats 2014 permettront de mesurer l'état actuel de l'opinion de chrétiens vis-à-vis d'une série de thème épineux qui interpellent toujours les croyants soucieux de vivre avec leur siècle.
     
    Pour prendre connaissance du questionnaire proposé au public cliquez sur ce lien:
    https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dDBPc0hlODRWSXZ2ZzJadlBDT3FHMnc6MA ou se rendre sur le site internet du magazine L'appel (www.magazine-appel.be
     
    ) où un onglet donne directement accès au questionnaire.

  • La crise du mariage : des rappels historiques de Francesco Agnoli

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    El-matrimonio-romano.jpgQuand Jésus promulgua le mariage chrétien, la situation de la famille était bien pire encore qu'aujourd'hui. Le  site « Benoît et moi » a traduit et publié, à cet égard, un excellent article de Francesco Agnoli repris sur « Religion en Libertad ». Extraits :


    «  Ce que le Christ a enseigné… et enseignerait

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    Comment se comporterait Celui qui est infiniment bon et miséricordieux, Jésus Christ, lui-même, s’il venait aujourd’hui ? Changerait-il la doctrine de l’indissolubilité du mariage, en la considérant en adéquation avec notre époque et non respectueuse du grand nombre de divorcés remariés qui existent aujourd’hui ? Introduirait-il des exceptions, de la casuistique, des problématiques différentes comme celles proposées par le cardinal Kasper ? Jésus rendrait-il un peu plus flexible ce laconique et lapidaire commandement qui dit : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas » (Mt 19, 8)?

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  • Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille

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    Le diocèse de Liège accueillait ce lundi 26 mai Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille: à l'église Saint-Jacques, celui-ci a donné une conférence et répondu ensuite à plusieurs questions concernant le Synode des évêques, la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle.

    C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance,

     Le texte de la  conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :

     « Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. Il ne s’agit pas d’un projet explicite, parce que tout le monde se rend compte de la grande utilité de l’institution familiale dans la création d’une forme stable de tissu social. La crise est plutôt la conséquence d’une série de processus économiques, sociaux et culturels mis en mouvement par le progrès économique et la modernisation culturelle. (…) Dans cette perspective, la famille n’est plus niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".

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