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Idées - Page 128

  • Le "Parvis des gentils"

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    "Le Saint-Père va  s’exprimer publiquement de Rome sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris (place Jean-Paul II) le 25 mars prochain à 21h30. Cette allocution, sur écran géant, interviendra dans le cadre d’une initiative du Saint-Siège intitulée « le Parvis des gentils ».

    Originellement, ce « parvis »  était, chez les hébreux, celui où les « gentils », c’est-à-dire les non juifs, étaient admis dans l’ancien temple de Jérusalem. Le Pape Benoît XVI a exprimé cette idée en 2009, à l’occasion de ses vœux adressés à la Curie, il déclarait alors : « Je pense que l'Eglise devrait aujourd'hui aussi ouvrir une sorte de « parvis des Gentils », où les hommes puissent d'une certaine manière s'accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d'avoir trouvé l'accès à son mystère, au service duquel se trouve la vie interne de l'Eglise. Au dialogue avec les religions doit aujourd'hui surtout s'ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l'approcher au moins comme Inconnu. "  voir la suite sur "Nouvelles de France"

  • Belgique : la solidarité grandit une culture

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    L'opinion d'un de nos "blogueurs"...

    "La solidarité grandit une culture", tel était le thème de la soirée-spectacle qui a eu lieu hier soir au KVS, à Bruxelles, et qui a remporté un très grand succès. On ne peut qu'applaudir à cette dénonciation d'une vision nationaliste haineuse et à cet appel pour que nous continuions à vivre en harmonisant nos différences. On connaît l'adage "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres". L'agression, hier soir, à son domicile, d'un bourgmestre de la périphérie bruxelloise par un groupe extrémiste (le TAK) en constitue une triste illustration.

    Demain, la manifestation "shame" réunira sans doute des milliers de gens qui désirent que l'on mette fin à cette crise politique interminable et qu'un gouvernement soit mis en place. Le succès de cette manifestation conduira-t-il à une "révolution moules-frites" comme le suggère Philippe Geluck? Ce serait souhaitable car il est vrai que si cette crise perdure, le crédit dont notre pays bénéficie encore va être totalement ruiné avec les conséquences que l'on imagine sur les investissements venant de l'étranger, sur les prêts que l'on voudra encore bien nous consentir, avec toutes les répercussions imaginables sur l'activité économique, sur l'endettement global et sur l'emploi...

    Irons-nous, irez-vous, manifester? Nous sommes dans le domaine des opinions et des choix où l'on ne peut se revendiquer d'aucune certitude, la politique n'étant que l'art du possible. Manifester pour qui, manifester pour quoi? Voilà ce qu'il faut sans doute tâcher d'élucider avant de se décider. Si l'on m'interdit d'y arborer le drapeau de notre pays comme il semble que la consigne en soit donnée, cela m'inquiète fortement.

    Se souvient-on encore de l'historien libéral Henri Pirenne qui affirmait qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment fédérateur? La déchristianisation avancée de notre pays n'est pas sans lien avec la disparition des solidarités et la montée des particularismes antagonistes. Ne serait-ce pas la clef de ce processus où "la Belgique s'éteint lentement comme une bougie" pour reprendre l'expression cynique de Bart De Wever?

    Quand une société n'est plus unie par le haut, par des valeurs supérieures, elle se décompose par le bas...

  • La foi du mathématicien


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    OLIVIER REY. 
Chercheur au CNRS, professeur de mathématiques
 à  l’École polytechnique
 et de philosophie à la Sorbonne, cet homme
 de savoir vit sa foi comme un long cheminement intérieur… et extérieur.

    « Je n’ai pas eu de conversion brutale. Je dirais plutôt que c’est un long chemin qui n’est d’ailleurs pas encore achevé. Curieusement, c’est la lecture de Nietzsche, philosophe violemment antichrétien, qui m’a amené vers la religion. D’après Nietzsche, ce sont les principes chrétiens qui ont fini par tuer Dieu. Pour moi, ce sont les principes nietzschéens qui m’ont progressivement conduit, à travers l’étude des auteurs que lui-même avait lus, jusqu’aux Évangiles et à la tradition biblique ! »

    À la question de savoir si les mathématiques vont à l’encontre de la foi, Olivier Rey répond par la négative: « On oppose souvent le récit biblique à la science alors que ces deux domaines ne s’adressent pas aux mêmes facultés en nous. La science nous parle du rapport à l’objet quand la religion nous parle du rapport au sujet. Cette controverse est un peu ridicule. D’autant que l’on ne peut pas se construire uniquement grâce à la pensée scientifique, il faut d’abord passer par d’autres récits nécessaires à la construction de l’adulte. » Le professeur s’érige contre cet affrontement entre deux camps, la science et la religion, cette dernière ayant actuellement tendance à être vécue sur le mode purement émotionnel de l’effusion.
    Et Olivier Rey de rappeler que l’on doit vivre sa relation à Dieu avant tout dans la non-maîtrise et dans son rapport à autrui. Un homme pour qui la foi ouvre aux autres : « La fraternité repose sur le fait que nous avons tous le même Père. »

    Voir: "La foi du mathématicien" par Fanny Bijaoui

    et : "Dio è morto, ma era un sosia" par Antonio Giuliano (entretien avec Olivier Rey, en italien) 

  • Philippe de Woot, Fabrice Hadjadj, Mgr Léonard et le Pr Bricmont à l'Institut Sophia

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    Trois conférences (ouvertes à tous) à ne pas manquer :


    * le 26 janvier 2011 à 20 h :

    "Rendre à l’action économique ses dimensions éthique et politique".
    par le Professeur de WOOT.
    A l’Institut d’Etudes Théologiques (IET) , 24 boulevard St Michel, 1040 Bruxelles (Montgomery)

    * Le lundi 21 février, à 20h,

    "Le paradis pour les nuls".
    par le philosophe et écrivain Fabrice HADJADJ.
    A l’Institut d’Etudes Théologiques (IET) , 24 boulevard St Michel, 1040 Bruxelles (Montgomery)

    * Le mardi 5 avril, à 20h,

    "Concilier la science et la foi, est-ce raisonnable".
    par Monseigneur André-Joseph LEONARD, archevêque de Malines-Bruxelles, et par le Professeur Jean BRICMONT.
    A l’Auditoire Socrate, à Louvain-la-Neuve

    Réservations : institutsophia@yahoo.fr

    http://www.institutsophia.org/