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Idées - Page 124

  • Le chemin

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    Nous prenons la liberté de reproduire le témoignage d'un converti, Philippe Poindron, professeur honoraire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, publié sur son blog ("Politis") à l'occasion du Jeudi Saint, et intitulé "Chemin" :

    "Bien avant l'ouverture de ce Blog, je cherchais à cerner la vérité, à rendre avec des mots exacts la réalité. Depuis mon premier billet, je n'ai cessé d'approfondir cette exigence. Il a fallu d'abord se dégager de bien des préjugés. Oh ! certes, on dira que j'en suis plein, que je suis un affreux suppôt d'une droite honnie, un inconditionnel du Président de la République, que sais-je encore. C'est que je me heurte à bien des systèmes d'idées totalisateurs, mais à aucune pensée susceptible de surplomber et d'unifier le réel. Totalisateurs l'hédonisme, le consummérisme, l'écologisme, le socialisme, le libéralisme, le marxisme, l'islamisme, le nihilisme, l'anarchisme, le freudisme, etc. Ils expliquent tout à l'intérieur de leur système, mais aussitôt qu'ils expliquent se lève une foule d'objections qui vient mettre à bas leur bel échaffaudage et les systèmes s'écroulent sous le poids de leur insuffisance.

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  • Nos rêves

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    Quand, en France, on dit « science des rêves », l'écho répond « Freud » [1]. Or, la science des rêves est née en 1953, quatorze ans après la mort de Freud, et ce dernier n'y est pour rien. Les trois initiateurs ont nom Kleitman, Aserinsky et Dement. Ce sont tous trois des neurophysiologistes américains, quoique Kleitman, le maître des deux autres, soit né en Russie et ait fait une partie de ses études à Paris. [2]

    Répétons-le une fois de plus : nous appelons science dans nos chroniques une méthode d'investigation permettant d'établir des prévisions calculées, c'est-à-dire chiffrées, prévisions que l'expérience vient confirmer ou infirmer. Il n'existe aucune science qui ne réponde à cette définition. En 1953, donc, Kleitman enseignait la physiologie à l'Université de Chicago. Il avait alors cinquante-huit ans et cherchait obstinément depuis sa jeunesse une approche expérimentale à l'étude des rêves. Cette approche s'était toujours dérobée, malgré d'innombrables expériences, dont certaines, très pénibles, faites sur lui-même.

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  • Vatican II, pierre d'achoppement

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    Sandro Magister, vaticaniste bien connu et dont l'analyse est souvent très pertinente, consacre sa chronique de cette semaine aux "grands déçus du pape Benoît". "Ce sont quelques-uns des principaux penseurs traditionalistes. Ils avaient parié sur lui et maintenant ils se sentent trahis. Leurs dernières déceptions: le Parvis des gentils et la rencontre d'Assise. Ils portent contre Ratzinger la même accusation que contre le Concile: avoir remplacé la condamnation par le dialogue."

    Nous reproduisons cette chronique ici à titre de matière à réflexion, sans cacher que nous partageons nombre des interrogations de ceux que le Concile et l'après-concile rendent perplexes.

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  • Un numéro d'avril de "la NEF" particulièrement riche

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    "Le dossier de ce numéro d’avril est consacré à un sujet peu traité par les catholiques : les dérives de l’économie libérale moderne par la primauté donnée à la finance et à ses rendements sur tout autre considération, humaine, sociale, nationale, savoir-faire technique… Revenir à une économie et des entreprises à taille plus humaine est cependant possible : je vous invite à découvrir cette réflexion dans ce numéro."

    Christophe Geffroy
    Directeur de La Nef

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  • La nouvelle tyrannie

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    Une personne visitant notre blog et y découvrant les notes relatives à la dérive totalitaire de l'Europe me renvoie à une chronique de Sandro Magister intitulée "L'Espagne catholique a un nouveau héraut : Juan Manuel de Prada". J'ai suivi cette suggestion et je suis vraiment reconnaissant à notre visiteuse de nous avoir conduit à cette découverte. De Manuel de Prada, S. Magister nous dit que : "cet écrivain confirmé est devenu un défenseur infatigable de l'Eglise et du pape, y compris dans "L'Osservatore Romano". Son histoire est celle d'une conversion, comme il y en a tant en Europe, qui l'a fait passer de l'incroyance à la foi chrétienne."

    On pourra lire ci-dessous la traduction de la préface écrite par de Prada pour "La nueva tiranía".

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  • Une réflexion terriblement actuelle

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    "Une démocratie durable doit être une démocratie défendable, dans un monde dangereux, où les dictatures sont majoritaires. Avec le « politiquement correct », vous êtes emporté à faire la guerre de façon irréfléchie à tous les (petits) dictateurs de la planète, et vous êtes psychologiquement incapables de voir revenir les cercueils une fois que vous êtes entré en action. Le monde devient trop dangereux pour continuer ce jeu. Il faut penser la guerre, à froid, autrement elle vous cueille en état d’impréparation.

    Le relativisme vague du politiquement correct ne connaît pas, ne veut pas connaître, de contradiction. La guerre est une contradiction en acte."

    Henri Hude, dans une interview accordée à l'Homme Nouveau (12 mars), et figurant à présent sur son site.

    A lire ICI

     

  • La capote et la burqa

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    Jacques de Guillebon est essayiste et journaliste indépendant.

    Il est notamment l'auteur de Nous sommes les enfants de personne (Xénia, 2010), du Nouvel ordre amoureux (L'Oeuvre, 2008) et publiera prochainement un nouvel ouvrage intitulé L'anarchisme chrétien.

    Il vient de consacrer une note, sur Atlantico, où il se livre à un curieux rapprochement entre la capote et la burqa. Surprenant mais pertinent :

    à découvrir ICI

  • Kundera et les révolutions arabes

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    Sur Causeur.fr, nous découvrons avec plaisir cette réflexion de Bruno Maillé, intitulée : "Révolutions arabes : l’illusion anti-lyrique; On va vers l’inconnu, et alors ?"

    Ce texte est d'une écriture rafraîchissante, mais aussi très approprié aux temps que nous vivons. Nous avons en effet tendance à vouloir dire ce qui va se passer en fonction de ce que nous croyons savoir.

    "Gardons-nous, dit l'auteur, de la joie mauvaise de prétendre ramener l’inconnu au déjà-connu. Renonçons au mensonge de la fausse familiarité tentant de toute force de conjurer et d’abolir l’événement. Les prophéties annonçant doctement que l’inconnu va vite rentrer au bercail du déjà-connu, qu’il ne peut que glisser gentiment dans les ornières du déjà-connu, sont stériles et impuissantes."

    à lire ICI

  • Concilier science et foi

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    banniere_2.02.jpg.jpegRAPPEL !


    - Le mardi 5 avril à 20h, à L-L-N, auditoire Coubertin (ou Socrate?)


    Mgr André-Joseph LEONARD et le Professeur Jean BRICMONT :


    Conférence-Débat :

    "Concilier la science et la foi : est-ce raisonnable ?"

    modérateur : Michel GHINS


    Renseignements : institutsophia@yahoo.fr

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  • Fabrice Hadjadj et le transhumanisme

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    Hadjadj.jpgLors de la séance inaugurale du "Parvis des Gentils" à l'UNESCO, Fabrice Hadjadj, on  l'a déjà souligné dans la note précédente, a fait une intervention remarquée, consacrée à une réflexion sur le "transhumain". S. Magister en a sélectionné quelques passages que nous reproduisons ici. La totalité de l'intervention est accessible en cliquant sur le lien suivant : chiesa.espresso.repubblica.it

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  • La mort de Joseph Comblin et l'engagement de l'Eglise pour une société plus juste

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    Âgé de 88 ans, le Belge Joseph Comblin, un des porte-parole de la "théologie de la libération" vient de mourir. La théologie de la libération a été très à la mode dans les cercles "progressistes" du XXème siècle finissant. Elle apparaissait aux yeux de certains comme la seule théologie appropriée au combat en faveur des pauvres, contre les injustices sévissant particulièrement en Amérique Latine.

    Cette théologie, jugée suspecte de sympathie à l'égard du marxisme et de la lutte révolutionnaire, a suscité plusieurs mises en garde de Rome qui y voyait une dérive à l'égard de l'enseignement de l'Eglise, notamment de la doctrine sociale de l'Eglise.

    Sûrement portés par un désir de justice sociale et écoeurés par les abus criants des réalités sociales latino-américaines, ces théologiens se sont laissés aller à des outrances qui ont entraîné certains d'entre eux à s'éloigner de l'Eglise.

    Aujourd'hui, cette théologie semble un peu "dépassée", mais cela ne veut pas dire que l'Eglise soit indifférente à l'égard de ces situations d'injustice. Ainsi, Benoît XVI a affirmé avec force l'engagement de l'Eglise en faveur de la justice sociale et l'urgence de la mobilisation des croyants pour changer les structures créatrices d'injustice. C'était notamment le 13 mai 2007, lors de l’ouverture de la V Conférence du CELAM, à Aparecida. Il a mis au centre de son message le problème de l’inégalité sociale et le défi du développement intégral : ./...

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  • Le numéro de printemps de la revue Liberté politique vient de paraître.

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    Ce numéro répond à la question :

    Les chrétiens peuvent-ils échapper aux pièges de la marginalisation et de la sécularisation ?

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