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Solidarité - Page 101

  • Les 30 ans de FIDESCO

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    A l’heure où Fidesco fête ses 30 ans, Benoît XVI encourage l’engagement de Fidesco auprès des pays les plus démunis.

    Le Jeudi 3 février 2011 à Rome, Benoît XVI a reçu en audience privée des responsables de la Communauté de l'Emmanuel. Le Pape a évoqué dans son discours « les 30 ans du service de Fidesco auprès des pays plus défavorisés ».

    Le Saint Père a alors rendu grâce pour l’œuvre qui a été menée par les volontaires pendant les trois dernières décennies et a exhorté Fidesco à poursuivre sa mission : « Le travail réalisé en particulier par Fidesco témoigne aussi de votre engagement auprès des populations des pays plus démunis. Que partout votre charité rayonne de l'amour du Christ et devienne ainsi une force pour la construction d'un monde plus juste et plus fraternel ! ».

    Ces quelques mots de reconnaissance du Saint Père sont un véritable encouragement pour Fidesco. Cet anniversaire est aussi l'occasion pour l'association de réaffirmer sa volonté de servir les plus pauvres dans les pays du Sud.

    Créé en 1981 par la Communauté de l’Emmanuel, Fidesco envoie ses premiers volontaires en 1982. 30 ans après, plus de 1 100 volontaires sont partis en mission. Fidesco s'adresse à tous ceux qui, animés par leur Foi, souhaitent effectuer un volontariat de solidarité au service de projets de développement initiés par l’Eglise catholique.

    Accéder à Fidesco Belgique : http://www.fidesco-international.org/be/

  • L'Eglise aux avant-postes de la lutte contre le SIDA

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    A l’occasion de la Journée mondiale du Malade, célébrée dans le monde entier le 11 février, le Diocèse de Bissau (Guinée) a envoyé à l’Agence Fides un certain nombre d’informations relatives à l’activité de l’hôpital de Cumura où sont accueillies en moyenne 2.000 personnes affectées par diverses pathologies, en majorité séropositives. Selon le directeur de la structure, le Père Victor Farinha Henriques, OFM, « chaque jour, arrivent à l’hôpital de nouvelles personnes, toutes avec la maladie à un stade avancé, sans aucune espérance de survie. Nous pouvons seulement leur offrir notre soutien moral » déclare le Père Farinha. Le médecin souligne que tout le travail effectué aujourd’hui dans ce secteur « est insuffisant ». Sœur Valéria Amado, Missionnaire franciscaine du Cœur immaculé de Marie, qui travaille depuis plus de 10 ans à l’hôpital de Cumura avec les séropositifs et les tuberculeux, est du même avis. L’hôpital en question dépend des Frères mineurs en Guinée Bissau et constitue une référence en matière d’accompagnement des patients affectés par le SIDA et les tuberculoses. Ouvert en 1969 pour assister les lépreux, il a vu le Pape Jean Paul II y célébrer la Journée mondiale des malades de la lèpre en 1990. (AP)

    (12/02/2011 Agence Fides)

  • 11 février, journée mondiale du malade

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    onction-des-malades-lourdes.jpgLe pape Benoît XVI invite à voir le visage du Christ dans celui des malades.

    Le pape a à nouveau évoqué la Journée mondiale du Malade, qui sera célébrée vendredi prochain, 11 février, dans sa salutation aux Polonais présents à l'audience de ce mercredi, en la salle Paul VI du Vatican.

    « Ce sera vendredi la mémoire de la Vierge de Lourdes et la Journée mondiale du Malade. Dans la prière, confions à la Mère immaculée les malades et ceux qui se mettent à leur service avec amour dans les hôpitaux, dans les centres de soin, et dans les familles ».

    Le pape a invité les catholiques à « voir dans les visages des malades le visage du Christ souffrant ».

    Il a cité ce verset de la première Epître de saint Pierre qui sert de thème à son Message pour cette Journée mondiale : « C'est par ses blessures que vous avez été guéris » (1P 2,24).

    « Je bénis de tout cœur tous les malades, vous qui êtes ici présents et ceux qui vous sont chers », a conclu le pape. Zenit

    Dimanche, il avait déjà rappelé que le malade est « avant tout une personne ».

    Après l'angélus de dimanche, le pape a évoqué cette célébration en disant : « Le 11 février prochain, mémoire de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, nous célébrerons la Journée mondiale du Malade. Elle est une occasion propice pour réfléchir, pour prier et pour accroître la sensibilité des communautés ecclésiales et de la société civile, envers nos frères et sœurs malades ».

    « J'exhorte tout le personnel de santé à reconnaître dans le malade non seulement un corps marqué par la fragilité, mais avant tout une personne, à laquelle donner toute la solidarité et offrir des réponses adéquates et compétentes », a affirmé le pape.

    Il a aussi rappelé que son Message pour cette Journée s'inspire d'une expression de la Première lettre de Pierre : « Par ses blessures vous avez été guéris » (1 Pierre 2, 24) : « Je vous invite tous à contempler Jésus, le Fils de Dieu, qui a souffert, est mort, mais est ressuscité. Dieu s'oppose radicalement à la tyrannie du mal. Le Seigneur prend soin de l'homme en toute situation, partage sa souffrance, et ouvre son cœur à l'espérance ». Zenit

  • Caritas-Sri Lanka continue de porter secours aux victimes, chaque jour plus nombreuses, des inondations

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    "Les pluies torrentielles qui s’abattent sur le Sri Lanka depuis mi-décembre dernier ont touché de nouvelles régions de l’île, notamment dans sa partie nord-est. Selon Caritas-Sri Lanka, qui a été la première à intervenir, il s’agit de la plus grande catastrophe naturelle depuis le tsunami de 2004.

    Dès le début de cette mousson particulièrement dévastatrice qui a fait déjà plus d’un million de déplacés et une cinquantaine de morts, l’association catholique a mobilisé les diocèses pour envoyer ses bénévoles évacuer les sinistrés, apporter les premiers secours et distribuer nourriture, eau potable, vêtements, couvertures et tentes.

    Selon les membres de l’ONG, la situation menace de toucher bientôt l’ensemble du pays. Pour la seule semaine passée, le Centre de gestion des catastrophes naturelles a signalé que les pluies avaient causé la mort de plus de 13 personnes et détruit entièrement 90 % des rizières, à quelques semaines de la récolte.

    Le cardinal Malcom Ranjith, archevêque de Colombo, a appelé le gouvernement et l’ensemble des catholiques à porter assistance aux victimes des inondations en réunissant des produits de première nécessité, comme des aliments non périssables, du lait pour bébé et des médicaments."

    lire la dépêche de Fides en entier

  • L'Erythrée meurt oubliée du monde

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    carte-erythree.gifTémoignage de Carlo COSTALLI*

    Bien que la guerre et les conflits directs avec l’Ethiopie soient finis depuis longtemps, l’Erythrée vit une situation extrême et préoccupante marquée par la misère qui conduit beaucoup d’habitants à fuir le pays. Des faits récents ont remis en pleine lumière le problème des milliers de réfugiés provoqués par cette situation, dont beaucoup se sont réfugiés au Soudan.


    J’ai récemment parcouru l’Eryhrée – pour rendre visite aux initiatives financées là-bas (à hauteur de 0,5%) par le Mouvement chrétien des Travailleurs (MCL), à travers de grandes difficultés, et j’ai assisté personnellement à des situations angoissées et angoissantes d’un peuple vivant des situations extrêmes. Et pourtant, les autorités affirment que la situation approche de l’autonomie alimentaire ! Cela serait possible si, au lieu de faire la guerre, des accords commerciaux avaient été signés avec l’Ethiopie: il est très difficile de comprendre comment il se fait que deux Etats subsahariens, seuls héritiers d’une grande civilisation, ont pu se livrer à une guerre aussi longue et aussi destructrice.

    L’Erythrée s’enlise dans une situation de misère inextricable mais, par un inexplicable silence de la part des mass-médias internationaux (dans le pays, les journalistes étrangers ne sont pas admis), presque rien ne filtre de la situation dans laquelle le pays sombre et d’où, par ailleurs, les missionnaires sont expulsés et où les ONG ne peuvent exercer leurs activités.

    Les ordres religieux présents en Erythrée, malgré de fortes restrictions, travaillent dans des zones difficiles, que ce soit en raison des conditions géographiques ou du contexte socio-économique ; souvent, ils sont là où personne d’autre ne voudrait se rendre. En-dehors du témoignage de leur vie religieuse, de l’activité paroissiale, de l’assistance spirituelle, ils accueillent dans leurs maisons des centaines d’orphelins et gèrent un vaste réseau d’assistance de promotion sociale, étant donné que deux tiers des Erythréens vivent de l’aide humanitaire.

    Les centres de subsistance tenus par les religieux ne réussissent pas à atténuer la demande des besoins alimentaires, due à des périodes de sécheresse récurrente avec les famines qu’elles entraînent. Ce travail est mené par les religieux dans un des contextes socio-politiques les plus désespérants qui soit. Et le flux des réfugiés est en constante augmentation: au Soudan seul, il n’y en a pas moins de 250.000.

    Parmi les rencontres particulièrement importantes que j’y ai faites, il y eut celle avec l’ambassadeur d’Italie en Erythrée, Marcello Fondi. Au cours de cet échange, il a été question du drame vécu par les jeunes contraints de laisser leur propre terre pour chercher un futur meilleur et qui, hélas, trouvent souvent la mort dans les déserts ou sur la mer. Le Mouvement chrétien des Travailleurs développera son implication en Erythrée avec « le souhait que la société internationale organise l’accueil des réfugiés et aide l’Erythrée à trouver des chemins de liberté, de progrès, de paix, de justice et de travail pour tous les Erythréens ».

    (*) President du Movimento Cristiano Lavoratori

    dans la Bussola Quotidiana, 10 février 2011

  • Le martyre des anémiques "SS"

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    images.jpgNous relayons cet article paru dans LaLibre (MFC - 04/02/201) et nous faisons appel à votre générosité.

    L’anémie SS engendre des souffrances terribles. Elle est héréditaire et peu connue. Le père Henri de la Kethulle part en croisade pour l’éradiquer.

    Cheveux blancs, visage vif et souriant, le père Henri de la Kethulle insiste en riant : "Je ne suis pas missionnaire, puisque je suis né au Congo !" Des quatorze frères et sœurs de son père, en effet, "sept ou huit ont fait leur vie" dans l’ancienne colonie, notamment le père du jésuite, arrivé en 1927, onze ans après son aîné, Raphaël, que les Congolais honorent toujours aujourd’hui.

    Après une vie dans l’enseignement - "les maths" - et dans l’élevage - "pour soutenir nos écoles grâce au produit des ventes" - le père Henri travaille depuis quelques années à Kikwit (Bandundu, ouest du pays) avec des handicapés et, plus précisément, "avec les polyhandicapés que produit l’anémie SS" ou drépanocytose, également appelée anémie falciforme ou thalassemie.

    Il s’agit d’une anomalie des globules rouges qui empêche l’organisme d’être bien oxygéné, explique le jésuite. "Cela produit de nombreux accidents vasculaires - aux coudes, aux genoux, au cœur, aux poumons, au cerveau N’importe où. Cela provoque des douleurs intolérables, à en crier. La maladie peut entraîner des séquelles pour la vue et l’ouïe, des difficultés à parler, voire une paralysie."

    Le malade a sans cesse besoin d’antidouleurs et de transfusions sanguines ("Vous imaginez comme c’est facile au Congo !") .

    La maladie est répandue autour du bassin méditerranéen, en Asie, en Afrique - et dans les pays d’esclavage comme le Brésil ou les Etats-Unis. "L’anémie SS est liée à la malaria : ceux qui en sont atteints sont résistants à la malaria. Il s’est donc créé un stock de "SS" ou de porteurs sains "AS" important puisque les non-atteints, les "AA", mouraient en plus grand nombre de la malaria. Le problème, c’est que quand deux "AS" se marient, ils ont des enfants "AA", "AS" et "SS". Et ces derniers vivent un enfer", explique le père Henri d’un air désolé.

    Pour éradiquer cette terrible maladie, explique le jésuite, "il n’y a pas 36 solutions : il faut se faire dépister et, si on est porteur sain, AS, éviter de se marier avec un autre AS. Il n’y a rien d’autre à faire."

    Or, déplore le père Henri, la maladie est très mal connue du public. "Dans le monde, il y a plusieurs millions de malades. L’émigration et le métissage augmentent le risque. Imaginez deux jeunes, à Bruxelles ou à Paris, qui veulent se marier et dont l’un a un grand-parent congolais, l’autre un grand-parent sicilien ou turc Ils doivent se faire dépister."

    Comme la maladie gagne du terrain, depuis 2008 l’Onu a décrété que le 19 juin est la Journée de la drépanocytose. "Moi, avec la société civile, je fais une croisade au Congo pour faire connaître la maladie, les moyens d’agir, les médecins qui font des greffes, etc." Pour cela, le père Henri crée des antennes dans les autres grandes villes du Congo, publie des ouvrages de vulgarisation, rencontre la presse, etc.

    A Bruxelles, l’hôpital Erasme consacre un colloque, les 24 et 25 février (auditoire PP Lambert), à l’anémie SS, pour le personnel médical et les étudiants.

     

    Pour se renseigner : jfjkm@hotmail.com. Pour aider : verser au compte Hubeje n°435-2099001-01 (dons de 40 euros déductibles) avec la communication H. de la Kethulle SJ

  • Belgique : la solidarité grandit une culture

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    L'opinion d'un de nos "blogueurs"...

    "La solidarité grandit une culture", tel était le thème de la soirée-spectacle qui a eu lieu hier soir au KVS, à Bruxelles, et qui a remporté un très grand succès. On ne peut qu'applaudir à cette dénonciation d'une vision nationaliste haineuse et à cet appel pour que nous continuions à vivre en harmonisant nos différences. On connaît l'adage "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres". L'agression, hier soir, à son domicile, d'un bourgmestre de la périphérie bruxelloise par un groupe extrémiste (le TAK) en constitue une triste illustration.

    Demain, la manifestation "shame" réunira sans doute des milliers de gens qui désirent que l'on mette fin à cette crise politique interminable et qu'un gouvernement soit mis en place. Le succès de cette manifestation conduira-t-il à une "révolution moules-frites" comme le suggère Philippe Geluck? Ce serait souhaitable car il est vrai que si cette crise perdure, le crédit dont notre pays bénéficie encore va être totalement ruiné avec les conséquences que l'on imagine sur les investissements venant de l'étranger, sur les prêts que l'on voudra encore bien nous consentir, avec toutes les répercussions imaginables sur l'activité économique, sur l'endettement global et sur l'emploi...

    Irons-nous, irez-vous, manifester? Nous sommes dans le domaine des opinions et des choix où l'on ne peut se revendiquer d'aucune certitude, la politique n'étant que l'art du possible. Manifester pour qui, manifester pour quoi? Voilà ce qu'il faut sans doute tâcher d'élucider avant de se décider. Si l'on m'interdit d'y arborer le drapeau de notre pays comme il semble que la consigne en soit donnée, cela m'inquiète fortement.

    Se souvient-on encore de l'historien libéral Henri Pirenne qui affirmait qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment fédérateur? La déchristianisation avancée de notre pays n'est pas sans lien avec la disparition des solidarités et la montée des particularismes antagonistes. Ne serait-ce pas la clef de ce processus où "la Belgique s'éteint lentement comme une bougie" pour reprendre l'expression cynique de Bart De Wever?

    Quand une société n'est plus unie par le haut, par des valeurs supérieures, elle se décompose par le bas...