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Spiritualité - Page 270

  • A coronaviro libera nos : Bénédiction du pape Urbi et Orbi

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    Ce soir du 27 mars 2020, sous la pluie d’une place Saint-Pierre déserte : impressionnant.

    ” Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

    Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

    Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : “Tu ne te soucies pas de moi ?”. C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

    La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’“emballer” et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment “salvatrices”, incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

    À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos “ego” toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”, « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul.

    Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la co-responsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes!

    « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

    Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

    Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu.

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    Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs.

    Tu nous demandes de ne pas avoir peur.

    Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs.

    Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête.

    Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5).

    Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous” (cf. 1P 5, 7).

    Ref.Bénédiction du pape Urbi et Orbi

    JPSC

  • Carême et confinement; feuillet du vendredi 27 mars : chemin de croix pour les enfants

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  • Mandement de Carême de l’évêque de Liège : custos, quid de nocte ?

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    Veilleur, où donc en est la nuit ? Message de carême de Mgr Jean-Pierre Delville, en ce temps de crise sanitaire. Extraits :

    « Chers Frères et Sœurs,

    unnamed.jpg« Veilleur, où en est la nuit ? Veilleur, où donc en est la nuit ? » Telle est la voix que le prophète Isaïe a entendue autrefois, en période de détresse (Is 21,11-17). Elle retentit aussi à nos oreilles. Combien de temps notre crise sanitaire va-t-elle durer ? Nous venons tous les jours aux nouvelles. Comme au temps d’Isaïe : « Le veilleur répond : ‘Le matin vient, et puis encore la nuit… Si vous voulez des nouvelles, interrogez, revenez’. » Alors le prophète invite à la solidarité : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, portez-lui de l’eau, accueillez le fugitif avec du pain ». Et il prophétise la victoire sur l’ennemi : il ouvre la voie à l’espérance.

    Nous aussi nous vivons une nuit, malgré le beau soleil du printemps. Le raz-de-marée mondial de l’épidémie de Coronavirus envahit notre quotidien et nos médias. Que reste-t-il de notre vie et de nos projets ? Que faisons-nous de nos journées, seuls ou en famille ? Comment nous organiser à nouveaux frais, face aux difficultés de déplacement et face au chômage professionnel ? Comment vivre la Semaine Sainte et le temps pascal dans ces circonstances ?

    La peur de l’ennemi invisible

    D’abord, on est frappé par la peur : la peur pour soi-même et sa santé ; la peur pour les autres et pour nos proches ; puis la peur des autres, qui pourraient nous contaminer ; et la peur pour notre avenir dans cette situation de paralysie sociale. Chacun est frappé d’une façon ou d’une autre : dans son travail, dans sa maison, dans sa santé, dans son moral, dans ses relations. Le virus est arrivé, c’est un ennemi invisible et nous cherchons à nous protéger. Nous sommes plus isolés que d’habitude et devons nous débrouiller pour beaucoup de choses ; nous devons aussi prendre des décisions, nous devons nous organiser, nous devons nous donner des consignes pour changer notre style de vie. On dirait que l’histoire s’est arrêtée et qu’il n’y a plus qu’une seule info sur les médias : le coronavirus. Les projets sont mis en veilleuse et rangés au fond des tiroirs. Les rendez-vous qui scandaient le cours du temps sont supprimés, les réunions sont reportées. Le risque est alors de nous replier sur nous-mêmes et sur nos problèmes, sur notre santé et sur nos proches.

    Le besoin de solidarité

    Pourtant, si le coronavirus nous a appris une chose, c’est à nous rapprocher affectivement les uns des autres. En étant séparés physiquement, nous découvrons que nous sommes appelés à être proches humainement. Nous découvrons de nouveaux moyens techniques pour nous contacter. Nous sommes dans l’action de grâces et l’admiration pour nos soignants et nos gouvernants. Nous ressentons mieux la nécessité du rapport écologique à la création. Nous nous sentons plus proches de tous ceux qui souffrent dans le monde. Nous découvrons notre destin commun. Jamais plus, le monde ne sera comme avant. Il devra être plus solidaire.

    Une deuxième chose que nous avons découverte, c’est notre fragilité : il suffit d’un petit virus pour que toute la société soit arrêtée et se trouve en grave crise économique et sociale. Tous sont touchés, du plus pauvre au plus puissant. Subitement, les scènes de détresse ne sont plus l’apanage des pays pauvres, mais aussi des pays riches. Cette crise nous pousse à redécouvrir nos vraies valeurs : le sens de la relation sociale, le sens de la sobriété, le sens de la spiritualité et de la foi.

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  • Suivez en direct la bénédiction Urbi et Orbi du pape François

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    De Vatican News :

    Une bénédiction "Urbi et Orbi" exceptionnelle ce vendredi

    Le Pape organise ce vendredi 27 mars à 18h un temps de prière suivi d’une bénédiction eucharistique "Urbi et Orbi", afin d'offrir une occasion de vivre avec foi et espérance ce temps d'épreuve pour toute l'humanité.

    C'est avec une force particulière que le Pape François a lancé une invitation à participer spirituellement au moment de prière qu'il présidera ce soir. Devant une place Saint-Pierre vide mais "pleine" de la présence spirituelle des fidèles qui suivront cet évènement à travers les médias, depuis le parvis de la Basilique Saint-Pierre, le Pape participera à un temps de lecture de la Parole de Dieu puis d’adoration, avant de donner avec le Saint Sacrement la bénédiction "Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l'indulgence plénière, «selon les conditions prévues par le récent décret de la Pénitencerie Apostolique», a annoncé le Bureau de Presse du Saint-Siège.

    La bénédiction "Urbi et Orbi", qui est normalement donnée après l'élection du Souverain Pontife, le jour de Pâques et de Noël, est propre au ministère pétrinien, car le Pape s’adresse ainsi à la ville de Rome, en tant qu'évêque du diocèse, et au monde, en tant que Souverain Pontife. Et c'est une bénédiction à laquelle l'indulgence plénière est attachée, qui peut être accordée de façon collective pour les personnes directement menacées par les guerres et les épidémies.

    Pour accompagner ce moment de prière particulier, il y aura l'icône de la Salus Popoli Romani et le Crucifix de l'église de San Marcello al Corso, les deux images que le Pape est allé vénérer le dimanche 15 mars pour invoquer la fin de la pandémie. La fin de la Grande peste de 1522 à Rome est associée à la procession de ce Crucifix dans les rues de la Ville éternelle, qui vit sa première épidémie de grande ampleur depuis plusieurs décennies mais a déjà traversé, dans sa longue histoire, de nombreuses épreuves dont elle s’est finalement relevée.

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    Face à la pandémie du coronavirus, le pape François a décidé d’unir toute l’Eglise pour une prière extraordinaire ce vendredi, à 18h. « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication et nous adorerons le Saint-Sacrement avec lequel je donnerai la bénédiction Urbi et Orbi » a-t-il annoncé. Le parvis de la Basilique Saint-Pierre et la place seront déserts, en raison du confinement imposé par les autorités. Le pape invite donc à être en communion de prière par le biais des moyens de communication. Fait exceptionnel, cette bénédiction Urbi et Orbi ("à la Ville et au Monde") est d’ordinaire réservée aux grandes solennités de Noël et de Pâques, ou lors de l’élection d’un nouveau pape.  

    Vivez en direct cette prière extraordinaire et la bénédiction Urbi et Orbi du pape François ce vendredi 27 mars à 18h00 à la télévision
    sur KTO, ktotv.com et sur sa chaîne Youtube

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    A 7h, la messe présidée par le pape François, en direct de la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Durant cette période d’épreuve, le Saint-Père a décidé que cette messe soit retransmise chaque jour.

    A 10h, la messe célébrée à la Grotte de Lourdes.

    A 18h30, la messe présidée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, en direct de l’église Saint-Germain l’Auxerrois.

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    À VENIR SUR KTO :

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    Dieu n'est pas mort
    Film de : Harold Cronk

    Le professeur de philosophie Radisson, citant de nombreux grands auteurs, demande à ses étudiants d’attester par écrit que Dieu est mort. L’un d’entre eux, Josh, s’y refuse. Son professeur le met alors au défi de prouver le contraire à lui et à ses camarades. Un défi qui ne sera pas sans conséquences…  A voir en famille, parents et adolescents…

    En partenariat avec Sage Distribution

  • Une bénédiction sur Bruxelles depuis le toit de l'église Sainte-Catherine

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    Du site de la RTBF :

    Coronavirus : trois prêtres et une bénédiction surprenante sur le toit de l'église Sainte-Catherine à Bruxelles (vidéos)

    La messe a été célébrée mercredi à midi.

    La messe a été célébrée mercredi à midi. - © YOUTUBE

    Trois prêtres sur le toit d’un lieu de culte historique du centre de Bruxelles. Ce n’est pas une illusion ! La scène s’est déroulée ce mercredi, à la mi-journée, dans le cadre d’une messe de bénédiction de la Ville de Bruxelles, au sommet de l’église Sainte-Catherine.

    A l’appel du Pape François

    Cette messe intervient alors que la planète est frappée par une pandémie de coronavirus. Dimanche, le Pape François avait appelé l’ensemble des chrétiens à une prière commune ce mercredi, jour de fête de l’Annonciation. "J’invite tous les chefs des Églises et les dirigeants de toutes les communautés chrétiennes, ainsi que tous les chrétiens des différentes confessions, à invoquer le Dieu Très Haut et Tout-Puissant, en récitant en même temps la prière que Jésus Notre Seigneur nous a apprise", avait indiqué le Souverain pontife. "J’invite donc tout le monde à réciter le Notre Père mercredi prochain, le 25 mars, à midi."

    L’appel a été entendu en Belgique et notamment en l’église Sainte-Catherine. Pour l’occasion, la bénédiction (avec le Saint Sacrement et reliques) a été diffusée en direct via Facebook. Des images pour le moins saisissantes avec vue plongeante sur le Marché aux Poissons.

    Sur la place, les rares passants présents (confinement oblige) n’ont pas hésité à filmer les trois prêtres. Il faut dire qu’il y avait de quoi être surpris. Certains ont cru à des mannequins : il n’en était absolument rien !
    Les responsables religieux de Sainte-Catherine ne sont pas les seuls à avoir procédé de la sorte. A la Basilique de Koekelberg, le père Herman Cosijns, par ailleurs secrétaire général de la conférence épiscopale a célébré une messe (un peu moins périlleuse) depuis le panorama de l’édifice religieux catholique, l’un des cinq plus imposants au monde. Sur Youtube, plusieurs vidéos montrent des bénédictions similaires ailleurs en Europe.

    Rappelons que depuis la mise en place des mesures de confinement dans tout le pays, les églises se sont également adaptées avec la suspension des messes. Dans un deuxième temps, ce sont les baptêmes et mariages qui ont été totalement interdits.

    "Par un communiqué du 12 mars 2020, les évêques de Belgique ont décidé de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays", rappelle l'église Sainte-Catherine sur son site Internet. "Cette décision restera effective jusqu’au vendredi 3 avril au moins. De la sorte, il n’y aura plus de célébration de messes publiques, ni aucune activités jusqu’au 19 avril 2020 inclus, ni de regroupements possibles pour la prière commune."

    Depuis, les responsables de l'église procèdent à des retransmissions de messes via les réseaux sociaux.

    Sainte-Catherine: messe

  • Carême et confinement; feuillet du jeudi 26 mars : récits et expériences eucharistiques

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    2020_03_26_10_05_49_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • L'audience de la messe dominicale sur France2 a triplé

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    Du site du Figaro :

    En l'absence de messe, le «Jour du Seigneur» réunit trois fois plus de téléspectateurs

    24/03/2020

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    Diffusée exceptionnellement depuis des studios à Paris, la messe a attiré 1,7 million de fidèles dimanche 22 mars.

    La messe télévisée attire de nombreux fidèles. Les audiences de l'émission «Le Jour du Seigneur» ont triplé à l’occasion du 4e dimanche de carême, atteignant un niveau inédit dans un contexte de confinement où les rassemblements religieux ne sont pas autorisés. Pour la deuxième fois dans ses 70 ans d'existence, la plus ancienne émission télévisée de France a dû rapatrier la messe dans ses studios parisiens «dans le strict respect des mesures sanitaires».

    Dimanche 22 mars, la messe télévisée sur France 2 a réuni 1,7 million de téléspectateurs (15,1% de part d'audience) un score plus que triplé par rapport aux audiences moyennes (550.000 téléspectateurs), selon un communiqué du producteur le CFRT. Dans le détail, l'ensemble du programme (magazine, puis la messe de 10h30 à midi) a réuni 1,4 million de téléspectateurs en moyenne (13,1% de pda). Un score très élevé. Cette audience «dépasse largement» celles des célébrations de Pâques et Noël, «regroupant habituellement le plus grand nombre de téléspectateurs», souligne le CFRT. Le dimanche 15 mars, la messe télévisée avait déjà attiré 1,1 million de téléspectateurs (12,1% de pda).

    «“Le Jour du Seigneur” maintient un lien de proximité avec ses téléspectateurs les plus fidèles, mais aussi auprès d'un public plus large de croyants et de non croyants qui, dans l'épreuve du confinement, sont en quête de spiritualité et de communion», estime le producteur.

    Sur le numérique, le site et la page Facebook de l'émission ont vu leur fréquentation tripler. L'émission compte notamment lancer mercredi une «chapelle virtuelle en ligne».

    Si les lieux de culte ont été autorisés à rester ouverts, les rassemblements de plus de 20 personnes y sont interdits.Emmanuel Macron a d'ailleurs prévenu lundi les représentants des cultes que les fêtes d'avril (Pâques juive et chrétienne, début du ramadan) devront se faire «sans rassemblement» Un rassemblement évangélique à Mulhouse a été à l'origine de l'un des principaux foyers de coronavirus en France.

  • Confinement : Famille Chrétienne propose 7 vidéos cathos à ne pas louper

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne

    7 vidéos cathos à ne pas louper en période de confinement

    23/03/2020

    frère Paul-Adrien d’Hardemare

    Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». ©DR

    Sérieuses, philosophiques ou complètement décalées, voici sept vidéos pour regarder – enfin – des trucs intelligents sur internet en période de confinement.

    1. « Jour de Guerre » un peu zinzin au couvent des Dominicains

    Les Dominicains de Nancy sont-ils tombés sur la tête ? Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». Avec des décors surréalistes et des effets spéciaux à gogo, le religieux décline ses conseils pour chaque « jour de guerre » passé : communion spirituelle pour les ados, repli tactique en cas de coup dur, programme TV… Des vidéos complétement décalées mais très sérieuses sur le fond… à voir sans les enfants ! Le dominicain s’est même livré à une petite parodie de la très officielle allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

    2. Quelles nouvelles chères sœurs ?

    Dans le même genre, les Soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ Roi, basées dans la Drôme, ont réalisé une courte vidéo humoristique intitulée : « C’est gentil de prendre des nouvelles ». Mais les religieuses ne font pas que rire. Elles savent aussi rendre service et utiliser leur talent de couturières pour confectionner des masques pour l’hôpital de Valence.

    3. La peste ou le corona ? Du Fabrice Hadjadj tout craché !

    Faute de pouvoir faire ses cours habituels, l’inénarrable Fabrice Hadjadj ouvre une série d’interventions en ligne sur sa chaîne Youtube. Son nom ? « Penser entre la peste et le corona ». Le premier épisode s’intitule « #Epidémio-logiques ». Mais le philosophe ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Se souvenant de la manière dont des jeunes gens se réunissaient dans un château pour se raconter des histoires lors de la grande peste de 1348 à Florence, Fabrice Hadjadj a pris sa guitare pour composer une chanson prophylactique au temps du corona…

    4. L’Eglise est-elle sainte ? A la suite du père de Menthière

    Sans public, le père Guillaume de Menthière poursuit ses conférences de Carême sur le thème « L’Eglise vraiment sainte ? ». Après Abraham, Pierre et Marie, le prêtre parisien s’intéresse cette 4e semaine de Carême à l’Eglise de Paul. Notre Eglise est-elle la même que celle du foudroyé du chemin de Damas ?

    5. Coronavirus, qui est coupable ? Mgr Aupetit sans langue de bois

    L’homélie très incisive de Mgr Michel Aupetit, dimanche 22 mars à Saint-Germain L’Auxerrois. « Dans le contexte actuel d’une pandémie mondiale nous avons besoin d’en comprendre le sens. « Allons bon : qui est coupable ? ». Nous voyons bien que tous les fléaux qui affectent les humains sont la plupart du temps la conséquence de leurs actes. C’est évident bien sûr pour les guerres dans lesquelles nous nous entre-tuons. Mais c’est aussi vrai maintenant pour les cyclones et les tempêtes, ces catastrophes dites « naturelles », dont on sait qu’elles viennent de plus en plus du réchauffement climatique qui n’est que la conséquence de la mauvaise gestion de la planète et de l’égoïsme des pays les plus riches. De même, ce coronavirus, apparu en Chine, dans un marché où l’on n’hésite pas à vendre des animaux sauvages dans des conditions scandaleuses pour satisfaire la virilité déficiente des vieux lubriques montre l’incurie des hommes – et la responsabilité, entre parenthèse, d’un régime qui a fait du mensonge un mode de gouvernement : ce qui a retardé une saine réaction sanitaire. Bref, il n’est pas besoin de chercher très loin pour trouver un coupable de toutes ces folies. Mais ce n’est pas la question du jour ».

    6. Ce n’est pas la première fois que les chrétiens sont confinés…

    A la demande de la paroisse de Poissy, l’historien Christophe Dickès, spécialiste du catholicisme, explique en trois petites vidéos de cinq minutes l’origine et l’histoire des églises domestiques. « Si nous sommes confinés à cause du coronavirus, ce n’est pas la première fois que des chrétiens sont obligés de rester chez et de pratiquer leur foi sous leur toit ».

    7. Révisez votre philo avec François-Xavier Bellamy

    Ses interventions publiques n’étant plus possibles, le philosophe François-Xavier Bellamy met en libre-service une partie de ses conférences données dans le cadre de son association Philia. Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en podcast audio et vidéo. Trois sont d’ores et déjà accessibles : le réel existe-t-il ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? et la science peut-elle tout connaître ? Idéal pour faire réviser les lycéens !

    Une dernière pour la route…

    Vous pouvez retrouver toutes les vidéos « Trois minutes en vérité » de Famille Chrétienne sur notre chaîne Youtube. Des témoignages forts comme ceux d’Asia Bibi, Blanche Treb ou encore le père Amar. Sans oublier de nombreux anonymes : musulmans convertis, franc-maçon passé à la foi chrétienne

    Antoine Pasquier

  • William Byrd (v.1540-1623) : Motet "Ecce Virgo concipiet"

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    Ant. ad Introitum. Is. 7, 14. (Introït)
    Ecce Virgo concípiet, et páriet fílium, et vocábitur nomen eius Emmánuel.
    Voici que la Vierge concevra et elle enfantera un Fils, et on l’appellera Emmanuel.

  • Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation avec KTO

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    Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation

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    Le 25 mars, les catholiques fêtent l’annonce de l'Incarnation faite par l’ange Gabriel à Marie, c’est-à-dire la promesse de la naissance du Sauveur, promesse de guérison pour l’humanité. En ce temps de lutte contre la pandémie de Coronavirus, KTO relaie les invitations de prière du Pape et des évêques français et propose plusieurs rendez-vous en direct, en plus des temps de prière habituels de son antenne, à suivre sur KTO, ktotv.com et notre chaîne Youtube.

    12h : La prière du Notre-Père avec le Pape François, en communion avec les chrétiens du monde entier.

    15h30 : Le chapelet sera prié, depuis Lourdes, aux intentions des malades, des soignants et de toutes les communautés touchées par le virus. Il conclut la grande neuvaine à l’Immaculée Conception.

    19h30 : A l’appel de la Conférence des évêques de France, les cloches des églises de France sonneront à 19h30 ce mercredi. Et tous ceux qui le souhaitent sont invités à allumer une bougie à leur fenêtre.

    KTO invite à vivre ce temps en direct de la Grotte de Lourdes, pour écouter l’Evangile selon saint Luc (1, 26-38). Puis Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, proposera une méditation pour accompagner la prière des téléspectateurs.

  • Carême et confinement; feuillet du 25 mars (Annonciation) : petite théologie du Rosaire selon Soeur Lucie de Fatima

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