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Spiritualité - Page 309

  • Le témoignage d'un chanoine régulier de la Mère de Dieu sur l'officier de gendarmerie qui a donné sa vie

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Arnaud Beltrame : le témoignage d'un chanoine de l'abbaye de Lagrasse

    C'est très volontiers et avec émotion que je publie ici, avec l'autorisation des Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu, le texte que vient de rédiger le religieux qui connaissait bien Arnaud Beltrame et sa fiancée, et qui a pu lui apporter le sacrement des malades, avant son décès ce samedi 24 mars.

    ARNAUD BELTRAME : UN OFFICIER CHRÉTIEN HÉROÏQUE QUI A DONNÉ SA VIE POUR EN SAUVER D'AUTRES. 

    Témoignage d'un chanoine de l'abbaye de Lagrasse (Aude), le père Jean-Baptiste, le jour de sa mort, 24 mars 2018.

    C'est au hasard d'une rencontre lors d'une visite de notre abbaye, Monument Historique, que je fais connaissance avec le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame et Marielle, avec laquelle il vient de se marier civilement le 27 août 2016. Nous sympathisons très vite et ils m'ont demandé de les préparer au mariage religieux que je devais célébrer près de Vannes le 9 juin prochain. Nous avons donc passé de nombreuses heures à travailler les fondamentaux de la vie conjugale depuis près de 2 ans. Je venais de bénir leur maison le 16 décembre et nous finalisions leur dossier canonique de mariage. La très belle déclaration d'intention d'Arnaud m'est parvenue 4 jours avant sa mort héroïque.

    Ce jeune couple venait régulièrement à l'abbaye participer aux messes, offices et aux enseignements, en particulier à un groupe de foyers, ND de Cana. Ils faisaient partie de l'équipe de Narbonne. Ils sont venus encore dimanche dernier.

    Intelligent, sportif, volubile et entraînant, Arnaud parlait volontiers de sa conversion. Né dans une famille peu pratiquante, il a vécu une authentique conversion vers 2008, à près de 33 ans. Il reçoit la première communion et la confirmation après 2 ans de catéchuménat, en 2010.

    Après un pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray en 2015, où il demande à la Vierge Marie de rencontrer la femme de sa vie, il se lie avec Marielle, dont la foi est profonde et discrète. Les fiançailles sont célébrées à l'abbaye bretonne de Timadeuc à Pâques 2016.

    Passionné par la gendarmerie, il nourrit depuis toujours une passion pour la France, sa grandeur, son histoire, ses racines chrétiennes qu'il a redécouvertes avec sa conversion.

    En se livrant à la place d'otages, il est probablement animé avec passion de son héroïsme d'officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger. Mais il sait le risque inouï qu'il prend.

    Il sait aussi la promesse de mariage religieux qu'il a faite à Marielle qui est déjà civilement son épouse et qu'il aime tendrement, j'en suis témoin. Alors ? Avait-il le droit de prendre un tel risque ? Il me semble que seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd'hui l'admiration de tous. Il savait comme nous l'a dit Jésus, qu'« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15, 13). Il savait que, si sa vie commençait d'appartenir à Marielle, elle était aussi à Dieu, à la France, à ses frères en danger de mort. Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain.

    J'ai pu le rejoindre à l'hôpital de Carcassonne vers 21h hier soir. Les gendarmes et les médecins ou infirmières m'ont ouvert le chemin avec une délicatesse remarquable. Il était vivant mais inconscient. J'ai pu lui donner le sacrement des malades et la bénédiction apostolique à l'article de la mort.

    Marielle alternait ces belles formules liturgiques.

    Nous étions le vendredi de la Passion, juste avant l'ouverture de la Semaine Sainte. Je venais de prier l'office de none et le chemin de croix à son intention. Je demande au personnel soignant s'il peut avoir une médaille mariale, celle de la rue du Bac de Paris, près de lui. Compréhensive et professionnelle, une infirmière, la fixe à son épaule.

    Je n'ai pas pu le marier comme l'a dit maladroitement un article, car il était inconscient.

    Arnaud n'aura jamais d'enfants charnels. Mais son héroïsme saisissant va susciter, je le crois, de nombreux imitateurs, prêts à au don d'eux-mêmes pour la France et sa joie chrétienne.

  • La réception de l'Eucharistie à travers le temps

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    mag_106_final-page-001.jpgPublié dans les n° 106 (printemps) et 107 (été) 2018 du magazine Vérité et Esperance-Pâque Nouvelle de l’association « Sursum Corda » pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement à Liège ( contact : sursumcorda@skynet.be , tel. +32.(0) 4. 344 10.89) 

    Depuis les réformes liturgiques opérées dans le sillage du second concile du Vatican (1962-65), et les dissensions qu’elles ont engendrées, le mode de réception de l’Eucharistie est devenu peu à peu un marqueur de la sensibilité du communiant. Communie-t-on debout, en file indienne et sur la main ? Nous voici dans l’air du temps, moderniste voire réformateur. Reçoit-on l’eucharistie au banc de communion, à genoux et sur la langue ? Nous voilà nostalgique, « tradi » voire réactionnaire !

    Un regard sur les pratiques anciennes[1] permettra sans doute d’élargir les perspectives et de distinguer l’essentiel de l’accessoire : toutes les traditions humaines ne doivent-elles pas s’incliner devant Celui qui est et qui daigne s’abaisser humblement jusqu’à nous ?

    Dans la main et sous les deux Espèces

    Dans les premiers siècles de l’Église, le baptême, la confirmation et l’eucharistie étaient reçus le mêmeVE PN 106 chalumeau communion.jpg jour et successivement. Telle est encore la pratique dans les Églises orientales et dans la tradition orthodoxe.

    La communion « sous les deux Espèces » a été longtemps la seule manière de communier dans toute la chrétienté. En effet, Jésus n’avait pas seulement dit : « Prenez, mangez, ceci est mon corps », mais aussi, selon le récit de S. Matthieu : Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est mon sang… »[2]. Sous l’épiscopat de Grégoire de Tours (+ 594), on sait que les fidèles communiaient dans un calice spécial, différent de celui du prêtre, un calice à anses, afin que les fidèles pussent le maintenir fermement entre leurs mains ; la patène destinée aux fidèles était également plus grande et creusée comme un saladier. Cette familiarité avec les vases sacrés n’allait pas sans un profond respect du mystère approché de si près.

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  • Le Secret de Marie, retourner à Jésus par la Sainte Vierge

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    Ad Jesum per Mariam est un principe de la dévotion mariale énoncé par Louis-Marie Grignion de Montfort dans son Traité de la vraie dévotion.  De Philippe Maxence sur le site web de « L’Homme Nouveau » :

    Jean et Marie 654_big.jpg

    « Alors que nous allons entrer dans la Semaine sainte, pourquoi ne pas nous arrêter à un petit livre consacré à celle qui a accompagné le Christ jusqu’au bout : la Vierge Marie ? Si le livre est petit par la taille (80 pages en format de poche), il s’agit néanmoins d’un classique de la spiritualité, bien qu’il ne remonte qu’au XVIIIe siècle, sobrement intitulé, Le Secret de Marie. Son auteur ? Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, né en 1673, non loin de Rennes, et grand évangélisateur de l’Ouest de la France. Ordonné prêtre en 1700, il prêche la conversion et le retour à Jésus par Marie. C’est dans ce sens qu’il propose plusieurs écrits dont l’un des plus connus est le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge

    Le Secret de Marie ou selon son titre complet, Le Secret de Marie ou l’esclavage d’amour de la Sainte Vierge, est un écrit postérieur, plus bref, plus condensé et qui offre une synthèse de la doctrine mariale de l’auteur. Ce petit opuscule vient d’être réédité dans une belle version, agréablement illustrée par les Bénédictines de Jouques, par les éditions Traditions Monastiques. 

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort y invite ses lecteurs à la sainteté, avec et par Marie, laquelle est l’Évangile en acte. Pourquoi « par Marie » alors que le Christ est le seul véritable médiateur ? Le saint donne dix raisons qui montrent la nécessité de la Vierge Marie. Dix raisons exposées à travers des démonstrations rigoureusement menées. Comme l’écrit l’éditeur en note, il s’agit là d’« une véritable “somme” de théologie mariale, où les points de vue dogmatique, ascétique et même mystique s’enchaînent et se complètent mutuellement. Chacune de ces preuves demande à être sérieusement étudiée, méditée et approfondie, afin que convaincue du grand besoin qu’elle a de la Sainte Vierge, notre âme puisse vivre conformément aux grandes vérités ici exposées ».

    Théologique, spirituel, ascétique et mystique, ce petit livre est aussi pratique. Très pratique ! Il doit conduire normalement le lecteur à la consécration absolue à Marie, qui doit se préparer par trente jours d’exercices spirituels, « compatible, précise l’éditeur, avec les occupations de la vie quotidienne ».

    le-secret-de-marie (1).jpgLe Secret de Marie en donne d’ailleurs le texte précis qui mérite d’être connu et médité (cf. ci-dessous). Il propose également un certain nombre d’autres prières, invocations et chants en l’honneur de la Vierge Marie, afin de bien se préparer à vivre avec et par Marie

    Le Secret de Marie, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

    Traditions Monastiques, 80 pages, 6 €.

    Ref. Le Secret de Marie, retourner à Jésus par la Sainte Vierge

    JPSC

     

     

  • «En Russie, le religieux est indissociable de l'identité nationale»

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     Cyrille Poutine XVM05ffd2ce-2b94-11e8-9709-eaffb3fc87d1.jpg

    Florent Parmentier dresse pour FigaroVox le portrait de la Russie religieuse. Celle-ci, très marquée par un regain spirituel consécutif à la chute du système soviétique, intègre la religion à sa politique d'infuence régionale. Le nationalisme permet également la cohabitation entre chrétiens et musulmans :

    « FIGAROVOX.- Vu depuis la France, le fait religieux en Russie semble indissociable de la vie politique. Est-ce la réalité, ou bien existe-t-il une relative autonomie du religieux par rapport à l'État

    Florent PARMENTIER.- Le fait religieux est en Russie indissociable de l'identité nationale de la population majoritaire, christianisée depuis le Xe siècle. Moscou s'est revendiquée au cours de son histoire comme une «troisième Rome», après Rome et Byzance, ce qui permettait de justifier le pouvoir absolu - ce qui n'a pas empêché l'empire de s'agrandir dans des territoires dominés par d'autres religions. Après 1917, l'athéisme radical, scientifique, devient la norme, la religion orthodoxe étant plus particulièrement ciblée, mais cela n'a pas empêché Staline de mettre une pause à cette politique anticléricale après le début de l'opération Barbarossa de l'Allemagne nazie en 1941.

    Aujourd'hui, sans être une religion d'État, la religion orthodoxe bénéficie d'une série de privilèges par rapport aux autres cultes, du fait de ses relations avec le pouvoir politique. Mais, malgré tout, tant le pouvoir que l'Église sont conscients qu'une trop grande proximité peut nuire à chacune des parties.

    Les Russes sont quatre fois plus nombreux aujourd'hui à se dire croyants que sous l'URSS. Comment expliquez-vous ce retour massif à la religion?

    Deux phénomènes permettent d'expliquer ce chiffre extrêmement évocateur: d'une part la nécessité de retrouver des repères dans une société qui avait perdu les siens ; la «fin de l'Homme rouge», pour reprendre l'expression de Svetlana Alexievitch, appelait à un nouvel horizon de sens. La religion a pu jouer ce rôle, fournissant une explication aux difficultés en cours.

    La « fin de l'Homme rouge » appelait à un nouvel horizon de sens.

    D'autre part, il existait une pratique religieuse souterraine du temps de l'URSS, qui a pu sortir au grand jour avec la chute de l'Union soviétique. La nature de l'Orthodoxie, dont le pouvoir ecclésiastique est lié au pouvoir politique, peut expliquer cet état de fait. Dans ce contexte, l'appel des dirigeants politiques, notamment les présidents Eltsine et Poutine, à renouer avec une vie spirituelle prend tout son sens.

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  • Giovanni santi presto !

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    Cette lettre ouverte du Père Daniel-Ange au cardinal-préfet de la congrégation romaine pour la cause des saints pose de vraies questions pour la promotion d’une sainteté vivante dans le catholicisme d’aujourd’hui, et en particulier dans la jeunesse.  Lu sur le site de « France Catholique »

    « Père très cher Angelo molto amato !

    Permettez-moi d’écrire ce dont nous avons plusieurs fois parlé lors de différentes béatifications, dont celle de Mgr Vladimir Ghika à Bucarest et celle du P.Marie –Eugène en Avignon.

    D’un mot : je vous supplie de donner la priorité absolue, dans les choix que vous devez faire :

    1 - Aux martyrs actuels. Si le Pape, à juste titre, active la cause du P. Jacques Hamel, il faudrait en même temps le faire pour tant de martyrs de l’Islam intégriste au Proche et Moyen Orient, au moins les prêtres et consacrés :

    Andrea Santoro, Mgr Raho, Mgr Padovese, P. Ragheed (Irak), Les soeurs de Mère Tereza au Yemen, les prêtres célébrant dans leurs églises de Bagdad , d’Alexandrie et du Caire, le ministre Shabbaz Bakhti, au Pakistan, etc, etc…

    Pourquoi attendre ? Ce serait un tel réconfort pour ces Eglises si violemment persécutées et le jeune Akash Bashir donnant sa vie pour sauver des centaines de fidèles massés dans l’église ! Les coptes orthodoxes ont canonisés leurs martyrs de Libye seulement une semaine plus tard.

    Et dans la foulée des martyrs d’Albanie enfin récemment béatifiés, n’oublions pas les 7 évêques greco-catholiques de Roumanie, à la cause introduite depuis si longtemps

    A propos des martyrs, ne peut-on pas envisager directement la canonisation, comme chez les orthodoxes, évitant le stade de la béatification ?

    Ne peut-on pas aussi procéder à des canonisations communes avec les différents Patriarcats orthodoxes qui y seraient ouverts, comme l’a prophétiquement et explicitement désiré saint Jean-Paul II dans sa lettre apostolique ORIENTALE LUMEN ?

    2 - Aux enfants et aux jeunes. La toute 1ère urgence aujourd’hui : les conforter, encourager, entrainer dans le terrible combat qu’ils ont à affronter aujourd’hui Nos Papes ne cessent de les appeler à la sainteté, mais rien ne les y stimule autant que l’exemple vivant de jeunes de leur âge ayant vécu les mêmes combats, et donc ayant vécu récemment, et non il y a plusieurs siècles. Les religieuses fondatrices d’il y a un, deux ou trois siècles, dont je ne doute pas de la grande sainteté, ne les touchent absolument pas.

    Si peu de jeunes, non-martyrs et non-religieux ont été béatifiés (je n’en compte que... 6 !) encore moins canonisés ! C’est dérisoire ! Et un si grand nombre pourraient l’être. (Parcourez les livres - témoignages que je vous ai envoyés : "Témoins de l’avenir", "Prophètes de la joie", "Prophètes de la beauté. Le 1er est préfacé par votre prédécesseur à la Causa Sanctorum, le cardinal Felici .

    Beaucoup ont été amèrement déçu qu’à la JMJ de Krakow, il n’y ait eu aucune béatification de jeunes (comme lors de la JMJ de Paris en 1997), même pas la canonisation tant attendue, tant espérée de PG Frassati, universellement connu, et dont le corps était présent et vénéré. C’était l’occasion idéale, rêvée ! Hélas, perdue ! Peut-être pourrait-on profiter du Synode sur les jeunes, en octobre 2018 ?

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  • Une exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

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    De zenit.org :

    L’exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

    Les rumeurs sont confirmées

    Les rumeurs sur la sortie prochaine d’un document du pape François sur la sainteté, ont été confirmées : les éditions françaises Tequi annoncent sa parution pour le 2 avril – lundi de Pâques – dans un communiqué publié ce 20 mars 2018.

    Le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), proche du pape argentin, avait évoqué la préparation de ce texte le 28 février dernier.

    Ce document sera une exhortation apostolique et portera sur le thème de la sainteté.

  • "Dieu est jeune" : un nouveau livre du pape (extraits)

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    De Jérôme Cordelier sur le site du Point :

    Pape François : « Un jeune a quelque chose d'un prophète »

    EXTRAITS INÉDITS. « Le Point » publie en exclusivité des passages du livre du pape François, « Dieu est jeune », à paraître en France le 22 mars.

    À 81 ANS, Jorge Bergoglio a conversé avec un homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini.

    Dieu est jeune ©  DR

    « Dieu est jeune ! » L'assertion est signée de la main du pape François, l'une des personnalités les plus populaires, l'un des leaders les plus influents sur la planète, et, en l'occurrence, un homme de 81 ans qui s'adresse à un autre homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini. Pour le pape, « Dieu est jeune » « parce qu'Il est toujours neuf », parce qu'Il est « l'Éternel qui n'a pas de temps, mais qui est capable de se renouveler, de rajeunir continuellement et de rajeunir toutes choses ». C'est ce qu'on peut lire dans un livre* à paraître le 22 mars en France aux éditions Robert Laffont et Presses de la Renaissance.

    Non, François ne cède pas à la mode du jeunisme, qu'il honnit : il a d'ailleurs quelques paroles savoureuses sur ces adultes qui refusent de grandir, font « copains-copains » avec leurs enfants, s'adonnent à la chirurgie esthétique… C'est en homme qui accepte son âge pour l'expérience et la sagesse qu'ils lui confèrent que François s'adresse à ceux qui lui succèdent au monde. Le livre paraît en même temps que se réunissent à Rome 300 jeunes du monde entier pour préparer le prochain synode prévu en octobre 2018.

    Ces adultes en « grande concurrence » avec les jeunes 

    Petit-fils d'immigrés italiens, l'Argentin Jorge Bergoglio a vécu une enfance heureuse à Buenos Aires, que ces biographes ont tous évoquée, au milieu des bandes joyeuses qui serpentaient dans son quartier de Flores, des échanges bruyants dans les cages d'escalier et des grandes tablées où se mêlaient toutes les générations. Prêtre, archevêque, pape, il ne perdra jamais une occasion de mettre en avant l'âge, l'expérience, la vieillesse pour promouvoir la mémoire, la transmission au cœur d'univers qui ont tendance à l'oublier, préoccupation que l'on retrouve davantage chez les peuples autochtones d'Amazonie – dont ce pape se fait aussi le protecteur – que dans nos sociétés post-modernes dites civilisées.

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  • Les trois héritages du Padre Pio selon François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Voyage à San Giovanni Rotondo : la prière, la petitesse et la sagesse, trois héritages du Padre Pio (traduction complète)

    La prière, la petitesse et la sagesse sont trois héritages laissés par saint Padre Pio, explique le pape François qui fait observer qu’au contraire la société contemporaine fait montre de plus de « cruauté » que les spartiates, envers les plus petits porteurs de malformations.

    Voici notre traduction, rapide, de travail de l’homélie prononcée par le pape François, ce samedi matin, 17 mars 2018, sur le parvis du nouveau sanctuaire San Giovanni Rotondo, dans la région italienne des Pouilles où il a présidé la messe, devant quelque 40 000 personnes.

    A l’occasion de son pèlerinage sur les pas du saint Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa « naissance au ciel » et le 100e anniversaire de la réception des stigmates de la passion du Christ dans son corps, le pape était arrivé vers 8 h tout d’abord, en hélicoptère à Pietrelcina, la ville natale du Padre Pio . Il s’est recueilli près de « l’orme des stigmates », avant de s’adresser à la population et de bénir les malades.

    Le pape est ensuite reparti pour San Giovanni Rotondo où Il a été accueilli notamment par l’évêque de Manfredonia, Mgr Michele Castoro qui a remercié le pape au terme de la messe en disant: « Pape François nous vous aimons fort » Il a invité la foule à le dire avec lui, la foule s’est levée pour cela. Le pape a anticipé sa visite parce que l’évêque est lui-même malade: il était ému en évoquant a propre vie “marquée par la fragilité de la maladie” et il a remercié le pape aussi pour cela.

    Il la aussi remercié d’avoir rendu visite aux petits malades, et de témoignage par ce qu’il a appelé « l’encyclique des gestes », et de faire de l’Eglise une « auberge du Bon Samaritain », il l’a remercié aussi pour son souci des jeunes, citant le prochain synode.

    En effet, le pape avait d’abord rendu visite aux petits malades de l’unité d’oncologie et d’hématologie de l’hôpital fondé par le Padre Pio, la « Maison du soulagement de la souffrance ».

    Il a ensuite visité l’ancien sanctuaire de Notre Dame des Grâces où il a rencontré la communauté des capucins : il s’est recueilli devant le crucifix puis devant le corps du Padre Pio auquel il a offert son étole. Il a également visité la cellule du saint.

    Le pape s’est ensuite rendu en papamobile au nouveau sanctuaire, conçu par l’architecte italien Renzo Piano et décoré des mosaïques du père Marko Ivan Rupnik, sj. Et il y a présidé la messe. Le pape est rentré au Vatican en hélicoptère vers 14h.

    AB

    Homélie du pape François

    J’aimerais retenir trois mots des lectures bibliques que nous avons écoutées: la prière, la petitesse, la sagesse.

    Prière. L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus qui prie. Ces paroles jaillissent de son Coeur: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre … » (Mt 11, 25). Pour Jésus, la prière jaillissait spontanément, mais elle n’était pas facultative: il avait l’habitude de se retirer dans des lieux déserts pour prier (cf. Mc 1, 35); le dialogue avec le Père avait la première place. Et les disciples ont ainsi découvert naturellement combien la prière était importante, si bien qu’un jour ils lui ont demandé: « Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1). Si nous voulons imiter Jésus, commençons nous aussi là où il commençait, c’est-à-dire par la prière.

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  • De partout on recherche la présence et la parole de Jésus; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de carême

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    De partout on recherche la présence et la parole de Jésus / Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Prédication père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 12, 20-33) pour le cinquième dimanche de carême (archives du 25 mars 2012)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Jésus voit arriver son heure (Jean 12, 20-33)

    Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? — Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • Le saint Padre Pio que le pape François vénère aujourd'hui

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    Biographie de Padre Pio (1887 – 1968) (source - site de l'Eglise de France)

    A l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Padre Pio (1887 – 1968) - et du pèlerinage accompli ce 17 mars par le pape à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo -, il est intéressant de rappeler les grands traits de sa vie, ainsi que la signification spirituelle des stigmates.

    Francesco Forgione naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina (Italie). Il prend le nom de Pio à son entrée chez les capucins de Morcone (1903). Prêtre en 1910, il réside dans sa famille, pour raisons de santé, jusqu’en 1916. En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo, et y reste jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968.Les stigmates que portait le Padre Pio, attirèrent l’attention des autorités ecclésiastiques et provoquèrent l’attention du Saint-Office, qui ordonna son transfert de S. Giovanni Rotondo (2 juin 1922) et déclara “ ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués ”. Le Saint-Office lui interdit tout exercice du ministère, à l’exception de la messe qu’il pouvait célébrer en privé dans la chapelle du couvent. Ces mesures furent rapportées progressivement : le 29 juillet 1933, on permit à Padre Pio de pouvoir de nouveau célébrer la messe dans l’église. Il est autorisé à confesser les hommes, le 25 mars 1934, puis les femmes, le 12 mai de la même année.

    Avant d’avoir atteint l’âge adulte, il comprit qu’il devait combler, en union avec Jésus, l’espace qui sépare les hommes de Dieu. Il mit en œuvre ce programme selon trois moyens : la direction des âmes ; la confession sacramentelle ; la célébration de la messe.

    En matière de direction spirituelle, le Padre Pio vivait et faisait vivre fermement la vérité fondamentale de la foi.

    Se confesser au Padre Pio n’était pas chose aisée avec la perspective d’une rencontre pas toujours amène. Pourtant on se pressait continuellement autour de son confesionnal.

    Le moment le plus exaltant de son activité apostolique était celui de la messe. La centaine de milliers de personne qui y ont assisté ont perçu par cette célébration la hauteur et la plénitude de sa spiritualité.

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  • Soignies, 9 - 13 avril : Festival Choose Life pour les 12-17 ans

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    • Age : 12-17 ans comme participant et 18-30 ans comme animateur
    • Dates : du 09-04-2018 au 13-04-2018
    • Lieu : Soignies
    • Prix : 115 € (ne peut être un obstacle), 145 € (prix de solidarité et de soutien)
    • Contact : P. Eric VOLLEN sj – 0474 45 24 46 / Email :  info@festivalchooselife.be
  • Orval, 19 mars : 9ème marche des hommes avec saint Joseph

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    J-5 | Ce lundi ensemble à Orval ?

    N'est-il pas bon de faire une petite pause dans les forêts gaumaises ?
    20 km et quelques heures ensemble, bande d'hommes.

    Chaque 19 mars, peu importe la météo, peu importe le jour de la semaine, parce que c’est fête de saint Joseph, patron des travailleurs et de la Belgique.

    Thème: " Lève-toi, crie vers ton Dieu, car rien ne lui est impossible" Jonas 1,6

    Cette 9ème édition partira de l'abbaye Notre-Dame d'Orval le lundi 19 mars à 9h00, retour vers 17h00.
    Possibilité de loger le dimanche soir 18 mars à l'abbaye mais sur réservation uniquement vu qu'il n'y a que 50 places et invitation à l'office des complies à 20h20 avant que les portes ne ferment.

    Les hommes savent pourquoi.
    Regardez cette brève vidéo et si vous aimez, partagez la :

    Avez vous déjà goûté le micro-climat gaumais et son célèbre sol couleur ocre ?

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne

    Envie de savoir qui nous sommes ?

    Besoin de plus d'infos, visitez notre sitewww.marche-de-saint-joseph.be

    Le nombre de marches pour hommes ne cesse d'augmenter un peu partout, dont celle de nos amis de la marche des pères à Banneux ou celle vers Cotignac ou vers Clervaux, et nous nous en réjouissons. Notre marche vers Orval a lieu depuis 9 ans fidèlement le 19 mars, fête de saint Joseph et c'est une initiative d'hommes membres ou amis de la Communauté de l'Emmanuel en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg.

    Notez que le week-end des 17 & 18 mars aura lieu la marche des mères, initiative de mères et femmes, membres ou amies de la Communauté de l'Emmanuel. 

    http://www.marchedesmeres.be 

    Offrons-lui ce week-end, gardons les enfants et retrouvons nous le lundi ;-).

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne pour hommes.