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Spiritualité - Page 384

  • Chronique d'une guerre annoncée

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Chronique d'une guerre annoncée

    Ce n’était pas une question de « si », mais de quand et comment. Depuis le « 13-11 » et – à l’heure d’écrire – ses 128 victimes d’un terrorisme déterminé, et 99 blessés en « état d’urgence absolue », nous savons que la guerre est là. Avec l’entrée de milliers et de milliers de jeunes hommes depuis des terres où l’on prêche la conquête islamique, nous savons que cette guerre peut-être terrible. Qu’elle peut s’organiser. Depuis hier, elle ne vise plus des ennemis déclarés, comme l’attentat contre Charlie, mais un style de vie. L’homme de la rue. Le jeune qui s’éclate, dans un macabre « retour à l’envoyeur ».

    La réponse doit-elle être politique ? Oui, certainement. Il appartient aux responsables des Etats d’y assurer la sécurité en les défendant contre les attaques extérieures et intérieures, et la paix, qui est « tranquillité de l’ordre ». Quel « ordre » ? Dans un pays où l’« ordre moral » est proscrit, où le désordre le plus fondamental est inscrit dans les lois et prêché dans les écoles, la tâche prend une allure singulière. Il s’agit de sauver et de protéger des vies, urgence vitale. Mais après ? Que défendons-nous ?

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  • Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas (33e dimanche du temps ordinaire)

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    Lors de l'Angelus du 15 novembre 2009, 33e dimanche du temps ordinaire, le pape Benoît XVI s'est adressé aux fidèles en ces termes : 

    Chers frères et sœurs !

    Nous sommes arrivés aux deux dernières semaines de l'année liturgique. Remercions le Seigneur qui, encore une fois, nous a permis d'accomplir ce chemin de foi - ancien et toujours nouveau - dans la grande famille spirituelle de l'Église ! C'est un don inestimable, qui nous permet de vivre dans l'histoire le mystère du Christ, accueillant dans les sillons de notre existence personnelle et communautaire, la semence de la Parole de Dieu, la semence d'éternité qui transforme ce monde de l'intérieur et l'ouvre au Royaume des Cieux. L'Évangile de saint Marc, qui présente aujourd'hui une partie du discours de Jésus sur la fin des temps, nous a accompagnés cette année dans l'itinéraire des lectures bibliques dominicales. Dans ce discours, il y a une phrase qui frappe par sa clarté synthétique : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Mc 13, 31). Arrêtons-nous un instant pour réfléchir sur cette prophétie du Christ.

    L'expression "le ciel et la terre" est fréquente dans la Bible pour indiquer tout l'univers, le cosmos tout entier. Jésus déclare que tout cela est destiné à "passer". Non seulement la terre, mais aussi le ciel, qui est justement entendu dans un sens cosmique, et non comme synonyme de Dieu. L'Écriture Sainte ne connaît pas l'ambiguïté : toute la création est marquée par la finitude, y compris les éléments divinisés par les mythologies antiques : il n'y a aucune confusion entre la création et le Créateur, mais une différence nette. Avec cette claire distinction, Jésus affirme que ses paroles "ne passeront pas", c'est-à-dire qu'elles sont du côté de Dieu, et qu'elles sont pour cela éternelles. Tout en étant prononcées dans le concret de son existence terrestre, ce sont des paroles prophétiques par excellence, comme l'affirme Jésus dans un autre lieu en s'adressant au Père céleste : "Les paroles que tu m'as données, je les leur ai données. Ils les ont accueillies et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d'auprès de toi et ils ont cru que tu m'as envoyé" (Jn 17, 8). Dans une parabole célèbre, le Christ se compare au semeur et explique que sa Parole est semence (cf. Mc 4, 14) : ceux qui l'écoutent, l'accueillent et portent du fruit (cf. Mc 4, 20) font partie du royaume de Dieu, c'est-à-dire qu'ils vivent sous sa domination; ils demeurent dans le monde, mais ne sont plus du monde ; ils portent en eux un germe d'éternité, un principe de transformation qui se manifeste déjà aujourd'hui dans une vie bonne, animée par la charité, et qui conduira à la fin à la résurrection de la chair. Voilà la puissance de la Parole du Christ.

    Chers amis, la Vierge Marie est le signe vivant de cette vérité. Son cœur a été "la bonne terre" qui a accueilli avec une pleine disponibilité la Parole de Dieu, afin que toute son existence, transformée selon l'image du Fils, soit introduite dans l'éternité, âme et corps, anticipant la vocation éternelle de tout être humain. Maintenant, dans la prière, faisons nôtre sa réponse à l'ange : "Qu'il m'advienne selon ta parole" (Lc 1, 38), pour que, suivant le Christ sur le chemin de la croix, nous puissions nous aussi arriver à la gloire de la résurrection.

  • Quand le pape se réfère à la figure de Don Camillo

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    18861056.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgDe LaLiberté.ch :

    Le pape François a fait l’éloge inattendu, mardi 10 novembre (à Florence), de la «simplicité» de don Camillo, ce curé de campagne populaire, célèbre héros de romans et immortalisé au cinéma par Fernandel.

    Exhortée par le pape François à la joie, au dialogue, à l’esprit de pauvreté et à la proximité avec les fidèles, l’Eglise italienne s’est vu proposer un exemple singulier. Outre les grands saints italiens, de François d’Assise à Filippo Neri, le pape a ainsi mis en avant «la simplicité de personnages inventés» comme «don Camillo, qui fait la paire avec ‘Peppone’», héros des romans de Giovannino Guareschi (1908-1968). Dans l’immense cathédrale de Florence, évêques, prêtres et fidèles présents se sont mis à rire, avant d’applaudir.

    Le chef de l’Eglise catholique, en évoquant la figure de don Camillo, s’est dit touché par le fait que «la prière d’un bon curé s’unisse à son évidente connaissance des gens». Et le pape de citer une phrase du curé de Brescello: «Je suis un pauvre prêtre de campagne qui connaît ses paroissiens un par un, qui les aime, qui en connaît les souffrances et les joies, qui souffre et sait rire avec eux». «Si nous perdons ce contact avec le peuple fidèle de Dieu nous perdons en humanité et nous n’allons nulle part», a averti le pontife, avant de lancer: «peuple et pasteurs, ensemble».

  • compagnonnage fraternel

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    À l’aune de l’histoire et à l’heure de la mondialisation, le Cardinal Jean-Pierre RICARD, aborde avec délicatesse et subtilité, la complexité du célibat des prêtres et sœurs, la conception trinitaire du couple qui implique un décentrement et une ouverture avant d’évoquer les couples de la bible et de retenir celui de Priscille et Aquilas.
    Le Cardinal Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux, est membre de la Congrégation de la doctrine pour la foi,
     du conseil pontifical pour la culture, pour l’unité des chrétiens, pour le culte divin et la discipline des sacrements, et membre du Conseil cardinalice pour les questions administratives et économiques du Saint-Siège depuis octobre 2011 (
    JPSC).

  • Koekelberg, 13 décembre : Ouverture de la Porte Sainte pour l'Année jubilaire de la Miséricorde

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  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • Missel pour les ordinariats issus de l’anglicanisme

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    De Michel Janva sur le blog « salon beige » : 

    Présenté par Yves Daoudal (qui vient de publier un article intéressant dans L'Homme Nouveau sur la conversion au catholicisme d'une communauté luthérienne) :

    "La Constitution apostolique Anglicanorum coetibus a été édictée il y a six ans (le 4 novembre 2009), et voici que va être publié, dans les prochains jours, le Missel qui sera officiellement en usage, à partir du premier dimanche de l’Avent, dans les ordinariats issus de l’anglicanisme.

    Ce missel a été élaboré par une commission intitulée Anglicanae Traditiones, présidée par Mgr Di Noia, secrétaire adjoint de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En font partie notamment des représentants des différents ordinariats (Angleterre, Etats-Unis, Australie) ainsi que le P. Uwe Michael Lang de l’Oratoire de Londres. Afin que « soient maintenues au sein de l'Eglise catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager », comme dit la Constitution de Benoît XVI.

    En même temps que le missel est publié le livre « Occasional Services » qui est le rituel pour le baptême, le mariage, les funérailles.

    En bref il s’agit d’une adaptation catholique de la liturgie anglicane, qui avait développé une forme particulière, y compris pour la messe, quant au chant, mais aussi quant au rite. Par exemple les prières préparatoires (avec notamment le Décalogue) ne comprennent pas de rite pénitentiel : celui-ci a lieu avant la Préface eucharistique.

    L’une des questions qui ont été posées, et qui se sont posées, à la commission est de savoir si la langue serait l’anglais de la Renaissance utilisé jusque dans les années 60, ou l’anglais moderne utilisé depuis cette époque dans de nombreuses églises anglicanes.

    La réponse a été que si l’on voulait perpétuer les traditions liturgiques anglicanes il fallait garder l’ancien anglais, et que si des prêtres voulaient célébrer en anglais moderne ils devraient prendre le nouveau Missel romain. Un aveu de plus, émanant de Rome, que la Constitution de Vatican II pour la liturgie n’était qu’un chiffon de papier quand elle édictait que la langue propre de la liturgie latine était le latin…

    On constate d’autre part que, dans ce missel des ordinariats, la prière eucharistique normale est le canon romain. C’est lui qui est utilisé pour la grand-messe. Le missel comporte aussi ce qui est la prière eucharistique II du nouveau Missel romain, mais c’est éventuellement pour les messes de semaine ou les messes avec des enfants. Alors que dans la plupart de nos paroisses c’est la très brève prière eucharistique II qui est devenue la norme, le canon romain ayant quasiment disparu.

    On notera aussi que l’année liturgique conserve la Septuagésime, les Quatre-Temps, les Rogations, et qu’on n’y trouve pas de « temps ordinaire » : il y a un temps après l’Epiphanie, et un temps « après la Trinité ».

    Bref, c’est une sorte de « forme extraordinaire »… issue d’un protestantisme plus traditionnel que la néo-liturgie catholique…" 

    Ref : Missel pour les ordinariats issus de l’anglicanisme

    JPSC 

  • Koztoujours...à Bruxelles

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    Peut-on encore être

    optimiste?

     

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    Conférence du blogueur KOZ Toujours, Erwan le Morhedec, lundi 16 novembre 20h à Bruxelles

     

    Suite à sa venue en Belgique et à la conférence qu'il donnera à l'IET (Institut d'Etudes Théologiques) le 16 novembre à 15h30, le blogueur Koz Toujours alias Erwan le Morhedec, nous fera l'honneur de donner une conférence débat à 20h, Avenue A.J. Slegers 96, 1200 Woluwe-Saint-Lambert, sur la question : "Peut-on encore être optimiste?".. KOZ est connu pour son blog qu'il anime sur des sujets politiques et chrétiens. Après six ans d’anonymat, il a révélé en 2011 son identité d’avocat et son nom, Erwan Le Morhedec. Son blog et sa Time Line Twitter @koztoujours au ton décapant ne laisse personne indifférent. N'hésitez pas à le découvrir à l'adresse  http://www.koztoujours.fr

    Informations pratiques:

    • Adresse du jour: Avenue A.J. Slegers 96, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
    • Accessible en transport en commun (5min du métro Tomberg)
    • Parking aisé au métro Tomberg sur la place communale

    JPSC

  • Mgr de Germay : « La pastorale des personnes divorcées remariées est l’arbre qui cache la forêt »

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    De Samuel Pruvot sur le site de « Famille chrétienne » : 

    8241175-12882556.jpgRéunis en assemblée plénière jusqu’à samedi à Lourdes, les évêques de France ont évoqué, le 4 novembre, l’après-Synode sur la famille. Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, qui avait été désigné suppléant pour participer au Synode, a fait une intervention remarquée dans l’hémicycle. 

    Est-il légitime de conclure que le Synode a ouvert aux divorcés remariés la porte de la communion ?

    Le rapport final ne parle pas explicitement de cette question. À la suite de Jean-Paul II, le pape François invite à prendre en compte la diversité des situations. Il évoque aussi des « critères de discernement » pour une meilleure intégration dans la communauté, mais sans préciser – ce qui rend le texte ambigu – si ces critères concernent aussi l’accès aux sacrements.

    Pourquoi la communion focalise-t-elle tous les débats ?

    La pastorale des personnes divorcées remariées est un peu l’arbre qui cache la forêt ! En réalité, nous avons un problème avec la pastorale de l’eucharistie. La dimension de repas a été beaucoup mise en avant, au détriment de la dimension de sacrifice. Mais si la messe n’est qu’un repas, on ne comprend plus ce que signifie participer à l’eucharistie sans communier. C’est pourtant ce que faisaient nos ancêtres qui communiaient deux fois par an. Je pense qu’il faut interroger notre pratique de la communion systématique et retrouver le lien avec le sacrement de la réconciliation.

    Sous quelle forme les divorcés remariés peuvent-ils s’associer en vérité à la vie de l’Église ?

    Le Synode invite effectivement à une meilleure intégration de ces personnes. Elles peuvent le faire de bien des manières, car la vie chrétienne ne se limite pas aux sacrements. Je pense par ailleurs qu’il n’est pas juste de dire qu’elles sont exclues de l’eucharistie. Elles peuvent réellement participer à l’eucharistie, non seulement en écoutant la Parole, mais aussi en s’associant au sacrifice du Christ, en faisant de leur vie « une vivante offrande à la louange de [sa] gloire ».

    Accepter de ne pas communier, c’est se libérer de l’autojustification et poser un acte de fidélité au Christ et à l’Église. On est là au cœur du mystère pascal, et ce n’est pas sans grâce ! »

    Ref. Mgr de Germay : « La pastorale des personnes divorcées remariées est l’arbre qui cache la forêt »

    JPSC

  • Bruxelles, 17 novembre : Catholiques de Tradition et réforme liturgique, une histoire mouvementée, avec l'abbé Claude Barthe

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  • Bruxelles : inauguration des nouveaux bâtiments de la BICS

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    BICS_1.jpgLe 21 octobre, la Brussels International Catholic School a fait bénir ses nouveaux locaux pour le secondaire par le cardinal Burke. Dans son discours d’inauguration, le cardinal a rappelé l’importance du rôle éducatif des parents :

    Les parents, parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever et, à ce titre, doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs. Le rôle éducatif des parents est d’une telle importance que, en cas de défaillance de leur part, il peut dicillement être supplée. C’est aux parents, en eet, de créer une atmosphère familiale, animée pour l’amour et le respect envers Dieu et les hommes, telle qu’elle favorise l’éducation totale,personnelle et sociale, de leurs enfants. La famille est donc la première école des vertus sociales nécessaires à toute société. Mais c’est surtout dans la famille chrétienne, riche des grâces et des exigences du sacrement de mariage, que dès leur plus jeune âge les enfants doivent, conformément à la foi reçue au baptême, apprendre à découvrir Dieu et à l’honorer ainsi qu’à aimer le prochain ; …

    La Brussels International Catholic School est une école internationale bilingue (Français-Anglais) avec des classes maternelles, primaires et secondaires dont la direction et l’aumônerie est assurée par l’Institut du Christ Roi. L’Institut du Christ Roi a repris l’école dans les années 2000  (anciennement Institut Saint Pierre et Saint Paul fondé en 1974). L’école compte aujourd’hui près de 450 élèves.

    Contact

     Ref. Inauguration des nouveaux bâtiments de la BICS

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