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Spiritualité - Page 386

  • La canonisation de Louis et Zélie Martin

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    http://www.ktotv.com/video/00099251/messe-et-canonisation-de-louis-et-zelie-martin

  • Le Fils de l'homme est venu pour servir: homélie du père Zanotti-Sorkine pour le 29e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 21 octobre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 10, 35-45) / http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org
    / Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile : Le Fils de l'homme est venu pour servir (Marc 10, 35-45)

    Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. » Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. » Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean. Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

  • Liège : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien donné à l’église du Saint-Sacrement

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    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.

    Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    E-mail : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

    JPSC

  • À l’école de la prière : être là comme Dieu est là

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    Le curé d’Ars s’exclamait souvent au cours de sa prière : « Il est là ! Il est là ! ». De Jacques Gauthier sur le site « aleteia » :

    org_4427865-3286555.jpg« Il y a une grâce à être là. Chaque instant qui passe peut être l’occasion de nous abandonner en toute confiance à la présence amoureuse de Dieu au-dedans de nous. Dieu nous aime au présent. Le passé ne nous trouble plus, on remet à Dieu notre avenir, ainsi nous ne désespérons pas. « Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants » (Ps 114, 9).

    Comment vivre de cette présence divine en nous. En y croyant, en la désirant, dans le bruit ou en silence, en marchant ou en travaillant. Nous nous arrêtons quelques secondes, nous faisons un acte de foi : « Seigneur, je crois que tu es présent au plus profond de mon être ». Ce peut être le Père, Jésus ou l’Esprit Saint. On lui parle comme à un ami, mieux, on cause avec lui, on pense à lui en l’aimant, même si nous ne ressentons pas sa présence. C’est cela prier : un acte de foi et d’amour.

    La mise en présence

    Toute oraison, qu’on appelle aussi prière contemplative, commence normalement par une mise en présence de Dieu qui est une sorte de mise en forme spirituelle. Cette mise en présence peut se faire par le signe de la croix, un geste du corps, un chant qui détend, une courte évocation qui aide à plonger en Dieu. Thérèse d’Avila conseillait de commencer l’oraison par le « Je confesse à Dieu ». Récitons-le lentement, comme toute formule, car la lenteur au début de la prière favorise le recueillement. Rien ne cesse d’accélérer le débit des formules ou de précipiter les actions au début de l’oraison, cela distrait.

    On peut aussi commencer en demandant pardon pour nos fautes, reconnaître devant Dieu notre pauvreté radicale, invoquer l’Esprit Saint pour qu’il nous comble de son amour. Plus nous serons au creux de l’indigence, plus l’Esprit de notre baptême nous remplira. Il est le maître de la prière, ne l’oublions jamais. Il nous recueille en Dieu et répand son amour en nos cœurs. Plus on se dispose ainsi à la prière, plus cela devient tout naturel, si nous savons durer. Il y a des jours où c’est plus facile, d’autres moins. À ce moment-là, abandonnons-nous en toute confiance à la miséricorde divine.

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  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Lux æterna : la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique

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    Lu sur le site web « Salon beige » :

    Participez au projet musical LUX AETERNA, saison II, le premier ensemble professionnel dédié à la musique sacrée replacée dans son cadre liturgique !

    L'Ensemble Lux æterna, c'est l'histoire d'un chrétien passionné de culture et de musique où s'unissent culture et spiritualité avec comme souhait l'évangélisation.

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    En voyageant, l'idée s'est imposée à l’esprit de Filipe Joaquim la musique sacrée doit résonner dans la liturgie et non plus seulement dans les concerts ou lors de festivals.

    L'Ensemble Lux æterna, c'est aussi l'histoire de chanteurs et instrumentistes professionnels, rassemblées par Marthe Davost et séduits à leur tour par cette intuition. Lux aeterna est donc le premier ensemble musical d'origine parisienne intégralement professionnel ayant pour but principal de remettre la musique sacrée dans son cadre liturgiqueL'Ensemble est apte à intervenir dans toute paroisse à la demande du curé.

    Alors que se prépare la saison 2015-2016l’Ensemble Lux æterna se met à la disposition des paroisses qui souhaitent l’accueillir pour un événement. Il peut s’agir d’une adoration, de vêpres ou de toute autre liturgie.

    Pour les aider

     

    JPSC

  • Banneux, 10 octobre : Veillée internationale de prière pour la Paix

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    Communiqué de Presse

     

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    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

    et

    Apostolat de la Prière

     

    Veillée internationale de prière pour la Paix

    10 octobre 2015

     

     

    À la veille de la clôture de la saison des pèlerinages, rythmée par le thème d’année « Seigneur, apprends-nous à prier », le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres a voulu s’associer avec l’Apostolat de la Prière (réseau officiel de prière du Pape dans le monde), afin de prier et d’agir pour la Paix, sous le regard de Marie.

     

    Les différentes célébrations seront présidées par Mgr Giancito Berloco, nonce apostolique pour le Benelux.

     

    L’invitation a été lancée aux diocèses de Belgique et à l’Euregio : paroisses, groupes de prière, équipes de catéchèse, mais aussi mouvements de jeunesse, écoles ou personnes malades.

     

    Les mouvements Justice et Paix, Pax Christi, la communauté Sant’Egidio, Aide à l'Eglise en détresse, Pro Petri Sede, Caritas international ont déjà répondu à l’appel pour coordonner l’aspect de démarche citoyenne (l’exercice de la responsabilité dans la Paix).

     

    Programme

     

    Lieu : Grande église du Domaine de Banneux (église de la Vierge des Pauvres).

     

    16h00   Eucharistie (en français).

     

    17h30   Echanges, ateliers, animation, démarche citoyenne (en français).

     

    19h00   Veillée internationale de prière avec chapelet médité et adoration (en français, néerlandais, allemand, italien et anglais).    

  • La tournée de Richard Borgman en Belgique : une vie au service des pauvres, témoin de la miséricorde

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    Dans le cadre de l’année de la Miséricorde proposée par le pape François, 
    et dans le sillage de son retentissant voyage aux Etats-Unis, le charismatique américain

     

    Richard Borgman

    vient témoigner de la Miséricorde de Dieu en Belgique !

     

    11 conférences-témoignages exceptionnelles

    du vendredi 2 au dimanche 18 octobre

    et au SoulQuest Festival de Ciney les 10 & 11 octobre

     

    Mons – Cuesmes – Erquelinnes – Malonne – Namur Salzinnes

    Liège – Herve – Ciney SoulQuest – LLN – Bruxelles – Arlon – Jambes

     

     

    Qui est Richard Borgman ?

    Père et grand-père, ancien pasteur évangélique, aujourd’hui témoin et missionnaire dans l’Eglise catholique, Richard Borgman est un Américain au parcours dense. Spécimen rare de « foi en Christ ». Richard naît orphelin et prématuré à Denver dans le Colorado en 1947. Qui voudrait de cette crevette laide et souffreteuse, atteinte de la maladie de Pinks, une sorte de lèpre ? Pas ses parents, qui l’abandonnent à la naissance. Pourtant, deux bonnes fées, Ernest et Neda Helen Meyers Borgman, vont se pencher sur sa couveuse. Un couple américain moyen, de confession méthodiste, au coeur XXL. Et c’est ainsi que Richard devint un Borgman. Il suit tout d'abord des études de neurologie pour devenir professeur dans une faculté de médecine.

    Alors qu'il connaît une vie pleine de réussite, Richard va faire une expérience qui bouleversera son existence : après une chute d’alpinisme de 45 mètres, il fut miraculeusement épargné et il attribua l’heureuse issue à la présence de Dieu.

    Devenu pasteur protestant, Richard Borgman est envoyé en mission en Côte d'lvoire où il réside avec son épouse Danelle pendant quinze ans. C’est en 1998 qu’il découvre l’amour maternel de Marie et décide de rejoindre l’Eglise catholique. En 2003, tous deux sont retournés aux Etats-Unis pour y fonder à Atlanta une école catholique d’évangélisation.

    Sa conversion au catholicisme bouleverse sa vie, mais une chose ne change pas : toute sa vie est dédiée à l’évangélisation. Cependant, il ne peut plus être missionnaire de la même manière, et il se met à chercher à comment être un missionnaire catholique.

    C’est alors qu’il découvre, providentiellement, le message du Sacré-Coeur de Paray-le-Monial : « voici ce coeur qui a tant aimé les hommes et qui n’a reçu en retour qu’indifférence ». Il comprend qu’il touche au but. Ce qui caractérise l’évangélisation catholique, selon lui, c’est la Miséricorde.

    Faire connaître la Miséricorde de Dieu aux hommes d’aujourd’hui est pour lui le premier défi de l’évangélisation. De passage en Belgique, ce héraut de la Miséricorde de Dieu témoigne de sa foi et des étapes qui l’ont façonné.

    Tournée de Belgique

    Mar 6 oct Namur-Salzinnes Ste Julienne

    Jeu 8 oct Liège – St Jacques

    Ven 9 oct Collège Providence de Herve

    W-E 10-11 oct Ciney SoulQuestFestival - détails

    Lun 12 oct Louvain-la-Neuve Foyer St Paul - détails

    Mar 13 oct Bruxelles Hands Up St Henri - détails

    Mer 14 oct Louvain-la-Neuve St François - détails

    Jeu 15 oct Nancy (FR)

    Ven 16 oct Metz (FR)

    Sam 17 oct Arlon jeunes 12-18 ans – privé

    Dim 18 oct Namur-Jambes Cté Emmanuel – privé

    Son témoignage est aussi disponible sur KTO où il a été le grand témoin de l’émission « un coeur qui écoute »: http://www.ktotv.com/video/00085774/richard-borgman

    Bibliographie :

    « Une vie conduite par la Miséricorde », Ed. de l’Emmanuel, 2007

    « A la recherche du jardin perdu », Ed. de l’Emmanuel, 2005

    « Le coup de grâce », Ed. Decitre, 2000

    « Je t’aime comme … ça ! », Ed. Emeth

    « La genèse de ton avenir » , Ed. Emeth

    « Le Royaume équilibré de Dieu », Ed. « Le lion et l’agneau », 1995

  • Le pape a ouvert le synode sur la famille par un discours sans équivoque

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    De Radio Vatican :

    Le Pape ouvre le synode sur la famille

    (RV) Le Pape François a ouvert ce dimanche matin en la basilique Saint-Pierre, la XIV° assemblée ordinaire du Synode des évêques consacrée à la famille. Dans son homélie, le Saint-Père a commenté les lectures bibliques du jour qui, a-t-il souligné, « semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Eglise est en train de vivre ». « Elles sont centrées sur trois thèmes : le drame de la solitude, l’amour entre l’homme et la femme, et la famille ». Le Pape a rappelé que « le rêve de Dieu » se réalisait dans « l’union d’amour entre l’homme et la femme ». Dieu qui « les unit dans l’unité et l’indissolubilité ». Pour Dieu, a précisé le Saint-Père, « le mariage n’est pas une utopie propre à l’adolescence, mais un rêve sans lequel sa créature sera destinée à la solitude ! ».  

    « Aujourd’hui se vit le paradoxe d’un monde globalisé, où nous voyons beaucoup d’habitations luxueuses et de gratte ciels, mais de moins en moins de chaleur de la maison et de la famille (…) beaucoup de moyens sophistiqués de divertissement, mais de plus en plus un vide profond dans le cœur ; beaucoup de plaisirs, mais peu d’amour ; beaucoup de liberté mais peu d’autonomie… Les personnes qui se sentent seules sont de plus en plus nombreuses, mais aussi celles qui se renferment dans l’égoïsme, dans la mélancolie, dans la violence destructrice et dans l’esclavage du plaisir et du dieu argent ».

    Après avoir évoqué « le drame qui, encore aujourd’hui, afflige tant d’hommes et de femmes : les « personnes âgées, abandonnées même de leurs êtres chers et de leurs propres enfants », « les veufs et veuves », « les migrants et réfugiés qui fuient les guerres et les persécutions », et « tant de jeunes victimes de la culture de la consommation (…) et de la culture du déchet », le Pape François a indiqué que « dans ce contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité ».

    « Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement ».

    « Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes (…) « Vivre sa mission dans la charité, qui ne pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être "hôpital de campagne" aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ».

    Traduction officielle en français de l’homélie du Pape

    OUVERTURE DE L’ASSEMBLÉE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES

    « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection » (1Jn 4, 12).

    Les lectures bibliques de ce dimanche semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Eglise est en train de vivre, c'est-à-dire l’Assemblée Ordinaire du Synode des Évêques sur le thème de la famille, qui est inauguré par cette célébration eucharistique.

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  • Les divorcés remariés, prophètes de la fidélité (27e dimanche du temps ordinaire)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement :

    les divorcés remariés, prophètes de la fidélité

    homélie du 27e dimanche B, 4 octobre 2015

    Un professeur de religion demandait à ses élèves : de ces deux mariages, celui qui interdit le divorce et celui qui le permet, lequel des deux appartient au Nouveau Testament et lequel à l’Ancien ? Beaucoup ont répondu spontanément que sûrement le mariage qui prévoit la possibilité de divorcer vient du Nouveau Testament, car le Christ est bon, tolérant, humain. Nous qui avons lu l’évangile du jour (Mc 10,2-16), nous savons que c’est tout le contraire. Jésus se réfère au projet initial de Dieu, adapté par Moïse mais que lui vient restaurer dans ses possibilités originelles : une union de l’homme et de la femme que Dieu fait et que l’homme ne doit pas séparer (v.9) car ils sont devenus une seule chair (v.8).

    Cette exigence de Jésus peut nous étonner. Comment cela peut-il venir de lui, doux et humble de cœur ? C’est qu’il y a là une bonne nouvelle, la bonne nouvelle du mariage indissoluble, qui est un don de Dieu fait à l’homme et à la femme. Cette bonne nouvelle prend la forme du don total et irrévocable de soi à l’autre, de la femme à son homme, de l’homme à sa femme. Beaucoup aujourd’hui lutte pour le vivre, pour le déployer dans leur vie malgré les tentations ou la force des habitudes. Ils s’engagent pour la fidélité, pour le pardon, coûte que coûte.

    D’autres ont connu la désunion, et certains ont fait le choix de se remarier. C’est un choix que Jésus a envisagé, pour dire qu’il ne pouvait conduire qu’à l’adultère (v.12-13). Cela veut dire que le pardon que Jésus a tant donné au long de sa vie et que l’Église ne cesse de donner en son nom, ce pardon, s’il peut couvrir le péché de désunion, ne peut pas effacer le mariage. La miséricorde ne supprime pas le mariage, parce que Dieu est fidèle, parce que le mariage est un don de Dieu et que Dieu ne reprend pas ses dons. Et nous pouvons le comprendre en imaginant la situation contraire : quel drame si Dieu disait : je comprends que tu aies été infidèle ; pour y remédier, moi aussi je serai infidèle à ce que je t’ai donné pour toujours, je vais moi aussi changer le don que je t’ai fait.

    Ceci étant dit, le mariage n’est-il pas un boulet plutôt qu’une bonne nouvelle ? Il est possible de raisonner ainsi. C’est ce que le diable suggérait à Éve et à Adam au jardin de la Genèse. Devant le jardin plein d’arbre appétissant et devant l’arbre interdit de la décision du bien et du mal, le diable dit : alors vous ne pouvez manger d’aucun arbre du jardin ? Alors, ce jardin, il n’est vraiment pas si bien que ça ? Nous pourrions raisonner ainsi devant le mariage, mais ce serait succomber à la tentation.

    Que reste-t-il alors à ceux qui se sont remariés ? Vivre comme l’Église le demande. En s’abstenant de la communion eucharistique, ils ne sont pas excommuniés. Au contraire, ils deviennent prophètes dans l’Église, donnant un témoignage irremplaçable. Ils annoncent : Dieu est fidèle, nous le reconnaissons à ce qu’il n’a pas renoncé au mariage que nous avons rompu. Dieu est fidèle même si nous n’avons pas été fidèles, et il nous sauvera, nous qui proclamons sa fidélité. Oui, le don de Dieu est irrévocable, et c’est la vie de tout baptisé de le proclamer d’une façon adaptée à sa situation. C’est ainsi que l’on est proche de Dieu. Je suis sûr qu’une lumière naît dans le cœur de celui ou de celle qui accepte la peine de ce témoignage. Car l’Esprit est là pour toute personne qui cherche Dieu de tout son cœur et qui cherche à vivre l’Évangile avec son exigence comme nous l’avons réentendue aujourd’hui. Que l’Esprit du Seigneur soit sur vous tous.

  • Retour aux racines

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    Le livre du cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien. Entretien sur la foi (Fayard), vient d'être traduit en allemand avec une préface de Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontifical et secrétaire personnel de Benoît XVI. Le mensuel « La Nef » publie ici ce beau texte :

    Ce livre est un livre radical. Bien sûr, pas dans le sens où nous utilisons souvent ce mot aujourd’hui, en référence aux contestations ou aux opinions politiques extrémistes. Non, c’est la radicalité de l’Évangile qui inspire ce livre, la radicalité qui a animé et anime encore tant de témoins de la foi, la radicalité d’une décision inéluctable que chacun doit prendre, tôt ou tard, lorsqu’il entend l’appel du Christ, le prend au sérieux, ne veut plus s’en détourner et doit finalement y répondre. 

    C’est là que chaque personne peut comprendre que toute son existence d’homme le mène6a00d83451619c69e201b8d150eb1e970c-320wi.jpg à cette question : Dieu ou rien !

    Le cardinal Robert Sarah ne craint pas de parler de la radicalité de l’Évangile pour la confronter sans concession à l’examen du temps. Il démontre de manière convaincante que les nouvelles formes d’athéisme et d’agnosticisme ne sont pas simplement des impasses intellectuelles concernant les individus. Pour lui, les profondes transformations morales que connaissent nos sociétés sont davantage une menace existentielle et ce, non seulement pour le christianisme, mais surtout pour la civilisation humaine. 

    D’abord, c’est Dieu qui disparaît, puis c’est au tour de l’homme de se faire dieu : « Aujourd’hui, dans des pays riches et puissants, l’éclipse de Dieu conduit l’homme vers un matérialisme pratique, une consommation désordonnée ou abusive, et la création de fausses normes morales. Le bien matériel et la satisfaction immédiate deviennent l’unique raison de vivre. Au bout de ce processus, il ne s’agit même plus de combattre Dieu ; le Christ et le Père sont ignorés. La cause est entendue : Dieu n’intéresse plus personne. Il est mort et son départ nous laisse indifférents. […] La nouvelle règle consiste à oublier le Ciel pour que l’homme soit pleinement libre et autonome. »

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  • Le pape recommande d'écouter son ange gardien avec docilité

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    De Radio Vatican :

    Homélie du Pape : écouter son Ange gardien « avec docilité »

    (RV) Dieu a donné à chacun la « compagnie » d’un Ange pour le conseiller et le protéger, un Ange à écouter avec docilité. En ce jour de la Fête des Anges gardiens, c’est sur ce thème que le Pape François a developpé son homélie à la messe ce matin, célébrée dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La preuve d’une paternité qui aime et protége se trouve dans les premières pages de la Bible affirme François. Lorsque Dieu chasse Adam du Paradis, il ne le laisse pas seul, il ne lui dit pas, affirme le pape, « arrange-toi comme tu peux ».

    Un ambassadeur de Dieu à côté de nous

    François s'appuie sur des prières et des psaumes pour rappeler comment la figure de l'Ange gardien a toujours été présente dans la relation entre l'Homme et le Ciel. « J’envoie un ange devant toi pour te guider sur le chemin et pour te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé », affirme le passage du livre de l’Exode proposé par la liturgie. Une liturgie consacrée à ces présences divines particulières, que, souligne le Pape, « le Seigneur a donné à tous ». « Chacun de nous en a un », qui « nous accompagne » :

    « Il est toujours avec nous ! C’est une réalité. Il est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. Et le Seigneur nous dit : ‘Ayez du respect pour sa présence !’. Quand nous faisons un mal et nous pensons que nous sommes seuls : non, il est là. Il faut avoir du respect pour sa présence. Ecouter sa voix, parce que lui nous conseille. Ainsi, quand nous sentons cette inspiration : 'Agis comme ceci… cela est mieux… ne fais pas cela…’ Écoute ! Ne te rebelle pas contre lui ».

    Respecte-le et écoute-le

    L’Ange gardien nous défend toujours du mal, assure François. Parfois, observe-t-il, « nous pensons que nous pouvons cacher les choses », « de mauvaises choses », qui finalement seront toujours mis en lumière. Et l’Ange est là « pour nous conseiller », exactement comme ferait « un ami ». « Un ami que nous ne voyons pas, mais que nous sentons ». Un ami qui un jour « sera avec nous dans le Ciel, dans la joie éternelle » :

    « Il demande seulement de l’écouter, de le respecter » et cela s'appelle « la docilité ». « Le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint. La docilité à l’Esprit Saint commence avec cette docilité aux conseils de ce compagnon de chemin ».

    Dociles avec l’Ange qui nous guide

    Pour être dociles, indique le Pape François, nous devons être petits, comme des enfants. Donc, conclut-il, l’Ange gardien est « un compagnon de chemin » qui enseigne l’humilité et que nous devons écouter comme des enfants :

    « Demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce d’être docile, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à côté de nous, et d’être soutenus par son aide. D'être toujours en chemin… Et pendant cette messe, par laquelle nous louons le Seigneur, souvenons-nous comme le Seigneur est bon, car après avoir perdu son amitié, il ne nous a pas laissés seuls, il ne nous a pas abandonnés. »