Spiritualité - Page 383
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Bruxelles, 28-29 novembre : week-end préparatoire aux JMJ 2016 "Création et Miséricorde"
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Bruxelles, 28 novembre : Face aux grands défis de notre humanité, ne négligeons pas la force de la prière.
I N V I T A T I O N
Samedi 28 novembre 2015 à 10h
rencontre avec
Frédéric Fornos
jésuite à Rome, directeur international du
Réseau mondial de prière du Pape,
l’Apostolat de la prière
« Face aux grands défis de notre humanité, que pouvons-nous faire ?
Ne négligeons pas la force de la prière. »
À la Maison jésuite Saint-Michel, boulevard Saint-Michel 24, 1040 Bruxelles (grand parloir) ;
10h : accueil — 10h30 : exposé de Frédéric Fornos s.j., questions et réponses — 12h30 : prière et repas.
Dans le cadre de la Journée annuelle du Réseau mondial de prière du Pape, l’Apostolat de la prière.
Ainsi, à 14h les amis de l’AP réfléchiront aux perspectives de l’AP pour 2016 en Belgique et au Grand-duché de Luxembourg. Bienvenue !
Informations et inscription au repas : Thierry Monfils s.j. chée de Wavre 205, 1050 Bruxelles thierrymonfils@laviale.be 0498 73 90 22
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Ecologie intégrale : un nouveau cycle de lunchs débats ouvert à l’Ulg par l’union des étudiants catholiques de Liège, avec le groupe « Ethique sociale » et le forum de conférences « Calpurnia »
L’Union des étudiants catholiques de Liège ouvre avec le groupe éthique sociale et le forum de conférences « Calpurnia », un nouveau cycle (2015-2016) de lunchs débats intitulé « ECOLOGIE INTEGRALE ». Ce cycle propose, à l’Université de Liège, cinq conférences sur les thèmes de réflexion soulevés par l'encyclique « Laudato si'» (« Loué sois-tu ») publiée par le pape François le 18 juin dernier. Le titre du cycle est tiré du 4e chapitre de la lettre encyclique.
Pourquoi s’intéresser à l’écologie ? La première rencontre du cycle tentera d’y répondre en dégageant les lignes de force de l’encyclique. Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le vendredi 11 décembre à 18h00, à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).
Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (8 décembre 2015) :
soit par téléphone : 04 344 10 89
soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be
soit sur le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/382/
La rencontre suivante, « Laudato si et les grands mythes du développement durable », aura lieu le mercredi 13 janvier 2016 (18h00). Le sujet sera développé par Drieu Godefridi, essayiste, titulaire d’un doctorat en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB).Viendront ensuite : « Economie et environnement : les limites du pouvoir » ;« L’écologie intégrale de saint Benoît : les abbayes bénédictines, jardiniers de la création et phare de culture » et « La crise écologique dans la vision de l’être humain ».
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La France en prière (5 - 8 décembre)
La jeunesse se mobilise : 4 jours pour prier pour la France (source)
Choqués par l’attaque qui a eu lieu le 13 novembre dernier contre la France et sa jeunesse, 8 jeunes lancent l’opération #PrayForFrance. Du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception, les catholiques de France, et notamment les jeunes, sont invités à prier pour la France et ses gouvernants, les victimes des attentats et les terroristes.
La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise
Ils ont la vingtaine : 22, 23, 25, 26, 28 ou 30 ans. Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre. Ils les pleurent. Ils ont aussi l’âge des bourreaux. Ils viennent d’Aix-en-Provence, de Lisieux, de Marseille, de Nantes, de Grenoble, de Lyon, de Bordeaux, de Nanterre et de Créteil. Ils sont professeurs, étudiants, cadres, chercheurs d’emploi, assistants de projets. Le drame du 13 novembre, ses causes et l’histoire qui est en train de s’écrire dans leurs quartiers, dans leur pays et au Proche-Orient les interpellent. La jeunesse est déboussolée, elle se mobilise.
A l’origine de cette initiative avec quelques amis, Mathilde, du diocèse de Bayeux et Lisieux, témoigne : “Nous sommes préoccupés et profondément attristés par ce que vit la France depuis quelques mois. Nous sommes solidaires des victimes et conscients des difficultés auxquelles sont confrontés nos gouvernants. C’est pour cela que nous avons décidé de nous mobiliser à notre niveau!”
Opération #PrayForFrance du 5 au 8 décembre !
8 jeunes catholiques de toute la France lancent donc l’opération #PrayForFrance. Croyants, pratiquants ou non, tous les Français sont encouragés à se retrouver chaque soir du 5 au 8 décembre 2015, jour de la fête de l’Immaculée Conception et de la fête des lumières, à Lyon. L’idée est de se rassembler en famille, entre voisins, entre amis, quatre soirs de suite pour prier ensemble. Dans ce contexte de “3 e guerre mondiale fragmentée” (Pape François), chacun est invité à prier de manière particulière pour la France, ses dirigeants politiques et militaires, pour les victimes des attentats du 13 novembre et les bourreaux de l’Etat islamique, qu’ils soient morts, prêts à passer à l’acte pour semer la terreur ou tentés de le faire.
#PrayForFrance : mode d’emploi
Le concept est simple : découvrir ou redécouvrir le chapelet (prière du "Notre Père, de dix "Je vous salue Marie" et d’un "Gloire au Père", répétée 5 fois de suite) en petites fraternités :
1. Choisir une intention ou une personne pour laquelle prier (ex : éclairer le jugement d’un ministre, prier pour l'âme d'une victime, prier pour un djihadiste, etc.)
2. S’inscrire sur le site internet : http://www.lafranceenpriere.fr
3. Inviter ses proches, ses amis ou ses voisins à se réunir chaque soir pour prier le chapelet à cette intention, du 5 au 8 décembre
“Laissons à nos soldats la réplique armée. Prions pour que nos dirigeants et responsables militaires puissent mener ce combat de manière juste. Il est de leur devoir de lutter contre nos ennemis et de protéger les populations innocentes, en France et au Moyen-Orient”, insiste Pierre -Yves, aixois, jeune diplômé en sciences sociales, également fondateur du projet “La France en Prière”. “A nous, catholiques, de prier pour la conversion de ceux qui attaquent la France et les Français, qui persécutent les chrétiens d’Orient. Nous devons œuvrer pour la promotion de l’harmonie entre les peuples, véritable et entière, dans notre pays et dans le monde.”
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A propos de l’initiative “La France en Prière”
En 2013, de jeunes catholiques, originaires de nombreux diocèses de France, préoccupés par la situation de leur pays ont lancé l’initiative “La France en Prière”, une initiative soutenue par le Cardinal Barbarin, Mgr Dufour et de nombreux sanctuaires. Du 30 novembre au 8 décembre 2013, 5000 personnes ont ainsi participé à une neuvaine pour la France puis à une journée de jeûne, le vendredi 24 janvier 2014 à l’occasion de la rencontre entre le pape François et François Hollande. Aujourd’hui, La France en Prière invite les catholiques de France à prier pour leur pays et la conversion de ses ennemis
Contact :06 50 93 61 79
Facebook : La France en PrièreTwitter : @franceenpriere -
Un nouveau groupe de musique bruxellois pour évangéliser en jouant de la musique
Lu sur aleteia.org :
Feel God : un nouveau groupe de musique bruxellois
Évangéliser en jouant de la musique.
Une soirée de louange par mois qui se veut être le nouveau rendez-vous incontournable des Bruxellois.
Pour plus d’informations sur la page Facebook du groupe
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Bientôt l'ouverture de l'Année Sainte de la Miséricorde
BULLE D'INDICTION DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE
DE LA MISÉRICORDEFRANÇOIS, EVÊQUE DE ROME,
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
À CEUX QUI LIRONT CETTE LETTRE, GRÂCE, MISÉRICORDE ET PAIX1. Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père. Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth. Le Père, « riche en miséricorde » (Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (Ex 34, 6) n’a pas cessé de faire connaître sa nature divine de différentes manières et en de nombreux moments. Lorsqu’est venue la « plénitude des temps » (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son dessein de salut, il envoya son Fils né de la Vierge Marie pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le voit a vu le Père (cf. Jn 14, 9). A travers sa parole, ses gestes, et toute sa personne,[1] Jésus de Nazareth révèle la miséricorde de Dieu.
2. Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité. La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché.
3. Il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu ce Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde,comme un temps favorable pour l’Eglise, afin que le témoignage rendu par les croyants soit plus fort et plus efficace.
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Le Christ, Roi de l'univers
Prédication du 25 novembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 18, 33-37) / MERCI au père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE de nous permettre de vous partager cette prédication de la Parole de Dieu. / Visitez son site Internet : http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org
/ Références bibliques : http://aelf.org/Évangile : « Je suis roi » (Jean 18, 33-37)
Lorsque Jésus comparu devant Pilate, celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Prier, une urgence
Nous inspirant de ce site français, nous vous proposons de prier pour notre pays en ces temps de trouble et d'inquiétude :
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L’Eglise latine a-t-elle perdu l’esprit de toute liturgie ?
Une réflexion de Denis Crouan postée aujourd’hui sur son site « Pro liturgia » :
La liturgie de Pâques célébrée à Notre-Dame de Paris : cliquer ici.
La liturgie de Pâques célébrée à la cathédrale de Moscou : cliquer ici (passer l’introduction). La procession autour de la cathédrale est impressionnante, toute comme l'annonce de la résurrection faite aux fidèles qui répondent au célébrant avec une joie visible sur les visages.
Imaginons alors ce que peut penser de notre liturgie (solennelle !) et de notre clergé un chrétien orthodoxe assistant à une messe “à la française”...
Qu’est-ce qui fait la différence ? Chez les orthodoxes :
- il n’y a pas eu de rupture dans la transmission des rites expressifs ;
- la mémoire, l’enracinement et la fidélité sont des éléments essentiels ;
- il n’y a pas d’animation liturgique ;
- il n’existe pas de “messes des familles” puisque les fidèles participent “en famille” à une liturgie qui est la même pour tous (gage de transmission d'une génération à l'autre) ;
- les fidèles - parmi lesquels beaucoup de jeunes présents - baignent pendant 6 heures (!) dans une liturgie terrestre qui reflète la liturgie céleste et qui, à ce titre, suscite l’attention, l’admiration, et permet l’élévation de l’âme ;
- la dignité des ministres et leur hiératisme impose de façon naturelle une tenue digne et respectueuse chez les fidèles ;
- l'appauvrissement de la liturgie est considéré comme une insulte à la Divine Majesté ainsi qu'à une spoliation de la beauté à laquelle ont droit tous les fidèles, surtout les plus pauvres d'entre eux. »Il faut relire l’ « Esprit de la Liturgie » de Joseph Ratzinger ( éditions Ad Solem , Paris, novembre 2001)…
JPSC
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Pour le pape, c'est une guerre mondiale, par morceaux, sans justification...
Aujourd’hui, Jésus pleure: homélie
Qui choisit la guerre est « maudit » …
Rome, (ZENIT.org) Marina Droujinina
« Aujourd'hui, Jésus pleure parce que nous avons préféré le chemin des guerres, la voie de la haine, la voie de l'inimitié », déclare le pape François.
Le pape a présidé la messe de 7h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican ce jeudi 19 novembre.
« Il y a la guerre partout dans le monde, aujourd'hui, il y a de la haine », a constaté le pape dans son homélie : « C’est une guerre mondiale, par morceaux : ici, là-bas, là-bas aussi, partout… Il n’y a pas de justification. Et Dieu pleure. Jésus pleure.»
Le pape a commenté le passage de l’Évangile de saint Luc où le Christ pleure sur Jérusalem : « En voyant la ville, Il pleura sur elle, en disant : ‘Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !’ Jésus a pleuré et Il pleure aujourd’hui, a dit le pape, car le monde n'a pas compris le chemin de la paix. »
En évoquant le centenaire de la Première Guerre mondiale et sa visite dans le Nord de l’Italie à cette occasion en 2014 – au cimetière militaire de Redipuglia, l’un des plus grands du monde - et les commémorations de l'anniversaire de bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, il a rappelé une expression forte du pape Benoît XV : « des massacres inutiles ». Les massacres qui ont coûté la vie à « des millions et des millions d'hommes », a ajouté le pape.
« Aujourd’hui, a poursuivi le pape, le monde continue à sacrifier les milliers de vies humaines en essayant de se consoler et de se justifier. ‘Eh oui, il y avait un bombardement, mais, Dieu merci, ils ont tué seulement vingt enfants … Pas beaucoup de gens sont morts’ » : « même notre façon de penser devient folle ».
Le pape a dénoncé l’hypocrisie de fêter Noël en faisant la guerre : « Nous sommes proches de Noël, il y aura des lumières, il y aura des parties, des arbres lumineux, même des crèches… Tout est truqué, le monde continue à faire la guerre. »
« Quelles sont les conséquences de la guerre ? » s’est interrogé le pape avant de répondre : il reste « des ruines, des milliers d'enfants sans éducation, tant de victimes innocentes » et « beaucoup d'argent dans les poches des trafiquants d'armes ».
« La guerre est un bon choix pour la richesse, a dénoncé le pape : ‘Faisons les armes afin que l'économie s’équilibre un peu et allons de l’avant avec notre intérêt’ ! »
Ils peuvent « justifier » la guerre en évoquant « de nombreuses raisons », mais ceux « qui opèrent la guerre, qui font la guerre, sont maudits, ce sont des délinquants », a fustigé le pape.
Mais « alors que les marchands d'armes font leur travail, a-t-il continué, il y a les pauvres artisans de paix » qui aident « seulement » « une personne, une autre, une autre » et qui donnent « leur vie ». Le pape a évoqué la figure de la mère Teresa de Calcutta comme « un symbole, une icône de notre temps ».
Comme à son habitude, le pape a conclut en suggérant « la grâce à demander » : « la grâce de pleurer pour ce monde qui ne reconnaît pas le chemin de la paix, qui vit en faisant la guerre, avec le cynisme de dire de ne pas le faire ».
« Exigeons la conversion du cœur », a-t-il appelé, à « la porte de ce Jubilé de la Miséricorde, que notre Jubilé, notre joie soit la grâce, que le monde retrouve la capacité de pleurer pour ses crimes ».
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L'Eucharistie : une invitation à transformer radicalement nos vies
Cardinal Ranjith : « Nous devons prendre l’Eucharistie au sérieux » (via GloriaTV)
Envoyé spécial du pape François au congrès eucharistique national indien qui vient de se tenir à Mumbai, le cardinal Albert Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo (Sri Lanka), a prononcé un très beau discours sur l’eucharistie dont nous vous proposons la traduction des principaux passages. l’envoyé du Saint-Père y souligne tout particulièrement la nature sacrificielle de la communion.
(traduction Paix liturgique)
Dieu ne saurait être crucifié, ce serait une contradiction estiment les philosophes : comment, en effet, le Tout Puissant pourrait-il être mis à mort ? Pourtant, c’est exactement ce qui est arrivé. C’est ce que Dieu nous dit. L’amour de Dieu manifesté en Jésus est un amour sans égal, un amour qui s’offre en sacrifice. C’est Lui qui nous aime en premier comme l’écrit saint Jean (1 Jean 4, 10). Et cet amour ne finit pas sur la Croix. Au contraire. Dieu voulait rendre son amour éternel et c’est ce qu’il a fait le Jeudi Saint en « sacramentalisant » ce qui devait survenir le Vendredi Saint. Sous les apparences du pain et du vin, il nous a donné sa chair et son Sang en disant « Ceci est mon Corps », « Ceci est mon Sang ». Il a de cette façon rendu sa crucifixion éternelle. S’Il n’avait pas, permettez-moi le mot, « eucharistié » par le Jeudi Saint Sa mort sur la Croix et Sa résurrection, les événements de la Semaine Sainte ne seraient survenus qu’une seule fois dans l’histoire et seraient tombés dans l’oubli comme la mort d’un condamné ou d’un héros. Mais la mort de Jésus est autre chose. Il l’a rendue éternelle et nous a invité à perpétuer continuellement cette offrande de lui-même sur nos autels jusqu’à la fin des temps. Elle est devenue un perpétuel sacrifice d’amour, sans fin et source de vie, salvifique jusqu’à la fin des temps. Il a voulu que nous devenions nous aussi Eucharistie.
Il nous a ordonné d’accomplir ce sacrifice en souvenir de Lui, éternisant de la sorte le Golgotha et ouvrant la porte au salut humain et cosmique : « Faites ceci en mémoire de moi ». Nous savons ainsi que chaque fois que nous célébrons la Très Sainte Eucharistie le mystère du salut est mystiquement et réellement renouvelé sur l’autel. Quelle immense bénédiction pour les pauvres êtres humains que nous sommes ! C’est un signe de l’amour continu de Dieu pour nous. Depuis le jour du Calvaire, tout est redevenu signe d’espérance. Notre vie elle-même a un nouveau sens. Le ciel et la terre sont dorénavant liés par le sacrifice du Christ. Le temps et l’éternité se sont embrassés l’un l’autre. Le péché continue d’être pardonné, malgré sa férocité.
En recevant le Seigneur, nous devenons partie prenante de son sacrifice et sommes ainsi invités à nous fondre en Lui : tandis qu’Il vient en nous, nous devenons membres de Lui. L’Eucharistie comporte donc un appel à être noble dans notre manière d’être, une invitation personnelle à la bonté car nous vivons désormais en Lui. Cet appel est mis en évidence dans la lettre aux Romains de saint Paul : « Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, de lui offrir vos corps comme une hostie vivante, sainte et agréable à ses yeux, pour lui rendre un culte raisonnable et spirituel. Ne vous conformez point au siècle présent ; mais qu’il se fasse en vous une transformation par le renouvellement de votre esprit, afin que vous reconnaissiez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est agréable à ses yeux, et ce qui est parfait. » (Rom. 12, 1-2). Dès lors que la réception de la Très sainte Eucharistie nous offre la possibilité de prendre part au Christ et de goûter à l’éternité ici même sur la terre, nous devons prendre l’Eucharistie au sérieux et essayer de conformer nos vies à la dignité nouvelle qui nous est conférée en elle.
Par la communion, le Seigneur et nous devenons un. Saint Paul s’écrie avec joie : « J’ai été crucifié avec le Christ ; et je vis, ou plutôt ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi » ; saint Jean-Marie Vianney renchérit dans Le Petit Catéchisme du Curé d’Ars : « Ô nourriture admirable ! Si l’on n’y prend garde, on se perdrait dans cet abîme d’amour pour l’éternité ! Comme les âmes pures qui ont la joie d’être unies à Notre Seigneur par la communion sont heureuses ! Elles brilleront au paradis comme de superbes diamants parce qu’on verra Dieu en elles. » L’Eucharistie ne se limite pas à la seule célébration sacramentelle. Elle doit inonder nos vies et nous conduire à une transformation de nature céleste. Sinon, elle risque de ne devenir qu’une formalité. […]
Biens chers frères, le plus grand défi que nous adresse la Très Sainte Eucharistie est cette invitation à la transformation totale de nos vies. Sans cette transformation, nous courons le risque de finir par n’en faire qu’une formalité privée de sens ou un prétexte de pure satisfaction personnelle égoïste.
L’engagement à la transformation morale, tournant de notre vie et de la vie de l’Église authentiquement évangélisée, est partie intégrante de l’Eucharistie. Comme le rappelle le pape Benoît XVI dans Sacramentum Caritatis (n. 82), citant saint Jean-Paul II : « participant au sacrifice de la croix, le chrétien communie à l’amour d’offrande du Christ, et il est habilité et engagé à vivre cette même charité dans tous les actes et tous les comportements de sa vie ». Et Benoît XVI de poursuivre : « une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même tronquée ». En d’autres termes, nous pouvons recevoir le Christ mais sans devenir pour autant membres du Christ. Lors de la Fête-Dieu 2015, le pape François disait que nous nous « désagrégeons » – nous cessons d’avoir part au Christ – « quand nous ne sommes pas dociles à la Parole du Seigneur, quand nous ne vivons pas la fraternité entre nous, quand nous sommes en compétition pour occuper les premiers postes – les arrivistes –, quand nous ne trouvons pas le courage de témoigner de la charité, quand nous ne sommes pas capables d’offrir l’espérance ». -
« Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien
Ouvert à tous : ça se passe à Liège. Encore quelques jours pour s’inscrire : avis aux amateurs.
Un nouveau cycle de cours organisé par l’académie de chant grégorien à Liège ouvre ses portes le samedi 21 novembre 2015 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’avroy, 132). De novembre 2015 à juin 2016, il réunira deux samedis après midi (15h00-17h30) par mois une trentaine d’apprenants placés sous la direction de Maurice Besonhé. Le cycle se clôturera par un concert et une messe festive le samedi 11 juin 2016 avec le concours de l’Ensemble vocal Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)
Ancien élève du conservatoire de Verviers, M. Besonhé a pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de cette Ville (sous la direction de J.-M. Allepaerts) et découvert la sémiologie grégorienne avec d’éminents spécialistes : Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès. Chantre d’église, il fut aussi titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014.
Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège sont dédiés à l’étude du plain chant et de ses dérivés les plus proches : le déchant et l’organum. Au programme de cette année : un florilège de mélodies consacrées à la Mère de Dieu, depuis les temps carolingiens jusqu’au siècle de Louis XIV. Ces cours sont ouverts à tous sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.
Calendrier des cours du cycle 2015-2016 :
● Les samedis 21 novembre et 5 décembre 2015, 16 et 30 janvier, 13 et 27 février, 12 mars, 9 et 23 avril, 7 et 21 mai , 4 juin 2016, de 15h à 17h30 ● Le vendredi 10 juin 2016, de 19h30 à 21h30 : répétition générale ● Le samedi 11 juin 2016, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de l’Ensemble Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)
Renseignements et inscriptions : email academiedechantgregorienliege@proximus.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas l’absence, portable 0498.33.46. 94).
On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site http://www.gregorien.be
Plus d’infos ici
http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2015/10/16/liege-un-nouveau-cycle-d-initiation-au-chant-gregorien-donne-5700979.html