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Spiritualité - Page 410

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de février

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour février est:

    "Pour que les détenus, les jeunes en particulier, aient la possibilité de se reconstruire une vie digne".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que les conjoints qui se sont séparés trouvent accueil et soutien au sein de la communauté chrétienne".

  • Saint Jean Bosco (31 janvier)

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    Courte biographie (source)

    Jean Bosco est né le 16 août 1815, sur la colline des Becchi, un petit hameau près de Castelnuovo d'Asti, aujourd'hui Castelnuovo Don Bosco. Issu d'une famille pauvre, orphelin à l'âge de 2 ans, il fut élevé par sa mère Marguerite, ainsi que son frère aîné Joseph et son demi frère Antoine.

    Travaillant dur et ferme, il s'est préparé à la mission qui lui avait été indiquée dans un songe, alors qu'il avait à peine 9 ans, et qu'il s'est vu confirmer par la suite à maintes reprises, de manière extraordinaire.
    Il a étudié à Chieri, tout en apprenant divers métiers. Il est ordonné prêtre à 26 ans. Arrivé à Turin, il est immédiatement frappé par le spectacle des enfants et des jeunes livrés à eux-mêmes, sans travail et sans guide. Il prend alors la décision de consacrer sa vie aux jeunes pour les sauver.

    Débuts de l'oeuvre
    Le 8 décembre 1841, dans l'église St François d'Assise, Don Bosco rencontrait un pauvre garçon, nommé Barthélemy Garelli, le premier d'une multitude de jeunes. C'est ainsi que commence l'Oratoire, itinérant au début, puis, dès Pâques 1846, définitivement installé au Valdocco, faubourg malfamé, qui deviendra la maison mère de toutes les œuvres salésiennes.
    Les garçons affluent par centaines : ils étudient et apprennent un métier dans les ateliers que Don Bosco a construit pour eux. En 1859, Don Bosco invite ses premiers collaborateurs à se joindre à lui dans la Congrégation Salésienne : ainsi, rapidement, devaient se multiplier partout des « oratoires » (centres de loisirs et de formation humaine et chrétienne pour les jeunes), des écoles professionnelles, des collèges, des centres de vocations (sacerdotales, religieuses, missionnaires), des paroisses, des centres en pays de mission... Ainsi, en 1875, son action déborde l'Italie, une première expédition missionnaire s'embarque pour l'Argentine, et les salésiens ouvrent leur première œuvre en France, à Nice .

    Les filles et les laïcs aussi
    En 1872, Don Bosco fonde l'institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs salésiennes) qui travailleront pour les jeunes filles dans des œuvres variées, avec le même esprit et la même pédagogie. La cofondatrice et première supérieure a été Marie Dominique Mazzarello (1837-1881), canonisée par le pape Pie XII le 21 juin 1951.
    Mais Don Bosco a su s'entourer de nombreux laïcs pour partager avec les Salésiens et les Salésiennes son projet éducatif. Dès 1869, il fondait l'Association des Coopérateurs, qui font partie à part entière de la Famille Salésienne, se mettant au service de l'Eglise à la manière de Don Bosco.
    A 72 ans, épuisé par le travail, Don Bosco avait réalisé ce qu'il avait déclaré un jour : « J'ai promis à Dieu que tant qu'il me resterait un souffle de vie, ce serait pour mes chers enfant. » Il meurt à Turin, au Valdocco, à l'aube du 31 janvier 1888. 
    Béatifié le 2 juin 1929 et proclamé saint par le pape Pie XI, le dimanche de Pâques 1er avril 1934, Don Bosco est considéré, à juste titre, comme un des plus grands éducateurs.

  • Quelle chrétienté en Russie ?

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    Lu sur le blog de l’écrivain Jean-Claude Guillebaud:

    1088361_un-neoconservateur-nomme-poutine-web-0204119350866.jpg"Un deuxième séjour sur place m’en a convaincu : ce qui se passe en ­Russie interpelle directement les chrétiens que nous sommes. Je ne parle pas seulement de cette religiosité diffuse qui habite à nouveau le paysage russe après 75 années d’athéisme obligatoire et de persécution communiste. Églises reconsacrées, monastères reconstruits, fêtes ostentatoires… Nos regards très laïcs ne sont plus habitués à cette omniprésence du signe religieux.
    Mardi dernier, j’ai séjourné à Vitebsk, en ­Biélorussie, à 600 km de Moscou. Nous étions le 19 janvier. Pour les orthodoxes, cette date correspond au baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain. Ce jour-là, ils apportent de l’eau à l’église pour qu’elle soit bénie. Dans Vitebsk, par 15 degrés Celsius au-dessous de zéro, de longues files d’attente stationnaient donc devant chaque église. Dans certains quartiers, pour éviter aux personnes âgées de souffrir d’un froid dangereux, on avait disposé des camions-citernes d’eau bénite – je dis bien des camions-citernes ! – où les paroissiens venaient remplir leurs flacons. J’ai d’abord été tenté d’ironiser. Je me suis aussitôt interdit de le faire, en pensant à la formule du pape François : « Qui suis-je pour juger ? » Il n’empêche qu’un retour aussi ostentatoire du christianisme nous interroge. Cette nouvelle piété orthodoxe est encouragée et instrumentalisée par le pouvoir de Vladimir Poutine, en Russie, ou d’Alexandre Loukachenko en Biélorussie. L’imbrication du religieux et du politique – traditionnel en ­Russie depuis Ivan IV le Terrible – nous pose problème. Nous y voyons volontiers une manipulation, et ce n’est pas faux.

    Au-delà, pourtant, il faut admettre que l’affaire est à la fois plus profonde et plus considérable. Un admirable petit livre qui nous aide à mesurer la portée du phénomène va paraître dans quelques jours en France : Dans la tête de Vladimir Poutine (Solin/Actes Sud). Son auteur, Michel Eltchaninoff, est rédacteur en chef adjoint de Philosophie magazine. Dans ce texte magistral et jamais gangrené par l’obsession de juger, il éclaire le projet de Poutine : unifier l’immense fédération de Russie grâce à la culture orthodoxe vécue comme une identité. L’entreprise n’est pas seulement religieuse. Depuis Pierre le Grand, la culture russe balance entre les « cosmopolites » qui penchent vers l’Europe et les « slavophiles » qui – comme Dostoïevski ou ­Soljenitsyne – défendent le particularisme russe. C’est donc sur un retour à une version rajeunie du courant slavophile que l’on table aujourd’hui au ­Kremlin, sur un courant chrétien qui voit dans Moscou une « troisième Rome » capable de prendre le relais de Constantinople conquise par les Turcs et d’une Europe en déclin. Les grands écrivains et penseurs de cette sensibilité au début du XXe siècle – comme Nicolas Berdiaev ou Vladimir Soloviev – sont redécouverts. C’est peu de dire que les 170 pages du livre d’Eltchaninoff tombent à pic pour nous arracher aux simplifications méprisantes et aux lieux communs ignares. J’ai lu ce livre avec passion."

    Ref. Quelle chrétienté en Russie ?

    JPSC

  • Saint Mutien Marie, le frère qui priait toujours (30 janvier)

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    Saint Mutien Marie Wiaux, frère des Écoles chrétiennes (source : EAQ)

    Mutien Marie (dans le siècle Louis Joseph) Wiaux naît le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même.

    Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.

    À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie.

    Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

    Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes : surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.

    Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans ! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'éducation chrétienne des pauvres, il demande aux supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche : pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la foi.

    Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable : les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.

    Le trait caractéristique du frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage : « Prenez la Règle, du premier Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez : le frère Mutien l'a observé à la lettre ! Ce sera sa biographie la plus fidèle ! ». Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. Le frère Mutien s'est fixé un choix précis : faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.

    Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions ; il vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. À quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet : le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée ; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de Lourdes et à d'autres lieux de dévotion.

    Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent « le Frère qui prie toujours ». Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie : « Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge ! ». Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.

    Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe ; les miracles se multiplient.

    Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la béatification et de la canonisation.

    Mutien Marie Wiaux a été élévé à la gloire des autels le 30 octobre 1977 par le Bx Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).

    Lors de sa canonisation le 10 décembre 1989, St Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le présenta comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

  • Quand Michel Houellebecq dit n'être plus athée et se dit convaincu de la nécessité de la religion

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    Lus sur le site de LaVie.fr ces propos recueillis par Marie Chaudey et Jean-Pierre Denis :

    Michel Houellebecq : "Je ne suis plus athée"

    La Vie a rencontré l'auteur de Soumission, phénomène littéraire controversé de ce début d'année. Déclin du christianisme, islam, pape, etc, voici des extraits de cet entretien. 

    Depuis la sortie de Soumission, une nouvelle bataille d’Hernani s’est engagée. Comme d’habitude, les jugements de valeur sur la personne de Houellebecq se mêlent à ceux que suscitent ses personnages. Mais cette fois, aux considérations sur la littérature se mélange un vif débat sur l’islam et l’islamophobie. Une partie de la critique littéraire juge l’ouvrage médiocre ou choquant. D’autres trouvent qu’il est troublant ou excellent. Dans la plupart des cas, la question du déclin du christianisme, pourtant centrale dans le roman, est éludée, voire carrément évacuée. Pour en avoir le cœur net, nous avons affronté durant trois heures le brouillard de cigarette, de laconisme et d’ambiguïté qui entoure et dissimule l’étrange M. Houellebecq, nouant le fil d’une vraie conversation. Au lecteur cette fois de juger sur parole. Il a désormais la pièce du dossier qui lui manquait : l’auteur lui-même. Extraits exclusifs d'un entretien à paraître jeudi 29 janvier dans La Vie.

    Vous avez l’air fâché ?

    La déclaration du pape après les attentats contre Charlie m’a consterné. Quand il dit « Si vous parlez mal de ma mère, je vous mets un coup de poing », il légitime le fait de répondre à une agression écrite par une agression physique. Je ne suis pas d’accord du tout, et j’aurais encore préféré qu’il se taise. La religion ne doit pas limiter la liberté d’expression. S’il y a des limites, elles ne sont pas de cet ordre, mais liées à la diffamation, aux atteintes à la vie privée, etc. Et je sais de quoi je parle, pour avoir été souvent poursuivi. Même pour la Carte et le Territoire, j’ai eu droit à un procès en Allemagne de l’association Dignitas, favorable à l’euthanasie – que l’éditeur a d’ailleurs gagné. (...)

    Cela fait longtemps que vous êtes fasciné par la religion...

    Oui. En littérature, dès mon premier livre, Rester vivant (1991), qui est très influencé par saint Paul et son insolence. Et puis il y a eu les Particules élémentaires et mon éventuel baptême dans la Carte et le Territoire. Mais je parlais déjà de ma tentative de conversion dans le livre avec Bernard-Henri Lévy, Ennemis publics. Durant mon enfance, chez mes grands-parents, il y avait zéro religion. Sans véritable antipathie – contrairement à leurs amis communistes, qui étaient davantage anticurés. Pour eux, le Royaume et le progrès étaient de ce monde. Mais la religion est entrée dans ma vie depuis l’âge de 13 ans au moins. Un ami de ma classe avait essayé de me convertir à l’époque. J’ai d’ailleurs conservé la Bible qu’il m’avait donnée. J’en ai lu une bonne partie aujourd’hui. (...) J’ai une vision de la religion plus proche de la magie. Le miracle m’impressionne ! Le moment religieux que je préfère dans tout le cinéma, c’est la fin d’Ordet, le film de Dreyer, qui se termine par un miracle. Voilà ce qui m’ébranle. (...) Je veux savoir si le monde a un organisateur et comment c’est organisé. J’ai fait des études scientifiques. Il y a une vraie curiosité chez moi pour la manière dont tout ça fonctionne. Ce qui fait qu’aujourd’hui je ne me définis plus comme athée. Je suis devenu agnostique, le mot est plus juste. L’un des amis de mon père lui avait dit qu’il se ferait incinérer, qu’il n’y aurait pas de cérémonie religieuse. Mon père lui a rétorqué : « Je te trouve bien présomptueux. » C’est un peu le sens du pari de Pascal.

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  • Olivier et Xristilla Roussy : l’avenir est entre les mains de familles missionnaires

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    Au lendemain du Congrès sur la famille qui s’est tenu à Rome et auquel ils ont participé, les époux Roussy témoignent de ce qu’ils ont dit, vu et entendu. Elisabeth de Baudouin les a interviewé pour « Aleteia » :

    topic (17).jpg"Olivier et Xristilla Roussy sont parents de sept enfants, membres de la communauté de l’Emmanuel et responsables internationaux d’Amour et Vérité, la branche couple et famille de cette communauté. À ce titre, ils ont été choisis pour faire partie des 13 couples mariés membres du synode sur la famille. C’est également à ce titre qu’ils ont participé au Congrès sur la famille qui s’est déroulé à Rome du 22 au 24 janvier dernier. Et qu’ils y sont intervenus. 

    Vous rentrez du congrès qui s’est déroulé à Rome sur le thème : « Relire ensemble le synode extraordinaire sur la famille ». Que pouyvez-vous nous en dire ? 

    Olivier et Xristilla Roussy : Comme le Pape lui-même l’a dit, l’année qui sépare les deux synodes (octobre 2014-octobre 2015) est une année essentielle, où la réflexion doit se poursuivre dans l’Eglise, à tous les niveaux. Cette réflexion se fait sur la base du dernier document synodal en date : les lineamenta, composés de la relatio synodi du synode d’octobre  dernier et d’une série de questions destinées à son approfondissement. Organisé par le Conseil pontifical pour la famille et le Secrétariat du synode, le congrès qui s’est tenu à Rome a réuni autour de ce texte quelque 300 personnes appartenant à plus de 80 mouvements ou associations familiales du monde entier. Il s’agissait de répondre au souhait du Saint-Père, qui par ailleurs a demandé à ceux qui sont engagés dans la réflexion de faire preuve de créativité et de proposer des solutions concrètes. Ce qui a été fait dans les échanges par petits groupes. 

    Pouvez-vous donner des exemples de solutions concrètes proposées dans ces carrefours ?

    Olivier et Xristilla Roussy : Nous avons été particulièrement touchés par un thème qui est ressorti des discussions : celui du « souci des différents âges de la vie ». La réalité de la famille recouvre une large gamme d’âges, de situations et de problématiques différentes. Le défi qui se pose, c’est d’apporter des réponses spécifiques à chaque cas tout en se préoccupant de la famille dans son ensemble et du lien qui doit exister entre les générations. À cet égard, certains ont proposé la création d’une « maison de la famille » dans chaque diocèse (quelqu’un a même dit dans chaque paroisse), qui pourrait regrouper un ensemble de services ou propositions : conseillers conjugaux, groupes d’échange ou de formation, activités récréatives, etc. 

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  • Le père, ce grand absent

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    Les ombres de la paternité humaine: des jeunes "orphelins"

    Catéchèse du pape (mercredi 28 janvier 2015) (source : zenit.org)

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous reprenons le parcours de catéchèse sur la famille. Aujourd’hui, nous nous laissons guider par le mot « père ». Un mot qui nous est cher, à nous chrétiens, plus que tout autre, parce que c’est le nom avec lequel Jésus nous a appris à appeler Dieu : Père. Le sens de ce mot a reçu une nouvelle profondeur, précisément à partir de la manière dont Jésus l’employait pour s’adresser à Dieu et manifester sa relation particulière avec Lui. Le mystère béni de l’intimité de Dieu, Père, Fils et Esprit, révélé par Jésus, est le cœur de notre foi chrétienne.

    « Père » est un mot que nous connaissons tous, un mot universel. Il indique une relation fondamentale dont la réalité est aussi ancienne que l’histoire de l’homme. Aujourd’hui, cependant, on en est arrivé à affirmer que notre société serait une « société sans père ». En d’autres termes, en particulier dans la culture occidentale, la figure du père serait symboliquement absente, évanouie, éliminée. Dans un premier temps, cela a été perçu comme une libération : libération du père-patron, du père en tant que représentant de la loi qui s’impose de l’extérieur, du père en tant que censeur du bonheur de ses enfants et obstacle à l’émancipation et à l’autonomie des jeunes. Parfois, dans certaines maisons, il régnait autrefois un autoritarisme, dans certains cas même un abus de pouvoir : des parents qui traitaient leurs enfants comme des serviteurs, sans respecter les exigences personnelles de leur croissance, des pères qui ne les aidaient pas à se lancer sur leur chemin librement - mais ce n’est pas facile d’éduquer des enfants dans la liberté -, des pères qui ne les aidaient pas à assumer leurs responsabilités pour construire leur avenir et celui de la société.

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  • Banneux, 21-22 mars : Marche des Mères

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    Une fois l’an, le temps d’un WE, des mamans choisissent de s’arracher à leur famille pour aller marcher dans la campagne. En 10 ans, elles sont passées de 60 à 300 marcheuses !  Pourquoi un tel succès ? Parce qu’il ne s’agit de rien de moins que de prendre un énorme bol d’air naturel ET spirituel.

     

    En effet, notre marche est nourrie par des temps d’enseignements, de partage, de méditation et de silence : tout cela dans cette magnifique région des Ardennes dites « bleues » par la présence de nombreuses sources.

     

    La Marche des Mères de Famille est destinée à toutes les mamans, qu’elles soient mères célibataires ou déjà grand-mères, mariées, veuves ou divorcées.  Chacune est accueillie telle qu’elle est dans la confiance et l’amitié.

     

    L’équipe organisatrice de la Marche des Mères a comme particularité de vouloir chouchouter chaque maman. Le temps d’un WE, une fois que le dispatching des enfants est organisé, elles n’auront donc plus aucun souci logistique ! Elles pourront oublier le quotidien pour entrer dans l’exceptionnel et à la fin du WE, rejoindre leur quotidien nourries et ressourcées.

     

    La marche de cette année se déroule dans les environs de Banneux et aura lieu les 21 et 22 Mars.  Il y a déjà plus de 185 mamans inscrites. Il ne faut pas traîner pas à s’inscrire si l'on veut y participer ! 

    « A Banneux,

    Marie y est apparue à une petite fille, Mariette Beco, en 1933. Marie a conduit Mariette à une petite source et l’a invitée à y « pousser les mains » en lui disant : «Cette source est réservée pour toutes les Nations… pour soulager les malades. »

    A la suite de Mariette, nombreuses sont les personnes qui sont venues et qui viennent « pousser les mains » dans la source et se confier à Marie pour, avec elle, puiser en Jésus la vraie vie.

    Ce geste tout simple de confiance et d’abandon, nous aurons l’occasion, nous aussi, de l’accomplir au cours de cette Marche des Mères. »

    Par Sylvie T., une participante à la Marche des Mères.

    « Mon cœur est ému par la découverte de Banneux, ce qui s’y vit et la profondeur du message que je trouve d’une grande actualité… et j’ai beaucoup apprécié la beauté des paysages et celle des églises où nous nous sommes arrêtées. » C. 2013

  • Pourquoi les écoles catholiques sont des modèles efficaces d'intégration

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    Alors que la laïcité est actuellement présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile, le directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris, Frédéric Gautier,  invite à ne pas méconnaitre la soif religieuse des jeunes. Lu sur « Figarovox » :

    « La minute de silence demandée le 8 janvier par le Président de la République fut dans les établissements catholiques de Paris un temps paisible de recueillement pour les uns et de fervente prière pour les autres, y compris dans les communautés éducatives accueillant indifféremment des familles juives et musulmanes, parfois en forte proportion. Est-ce fortuit?

    Depuis de nombreuses années, nous faisons le constat que les motivations des familles juives et musulmanes, y compris de milieux modestes, pour l'inscription de leurs enfants, sont explicitement religieuses. «Ici on parle de Dieu», «Dieu est connu et reconnu» nous disent-elles. Par ailleurs, la perception que ces familles ont souvent de l'école publique est la négation de la dimension religieuse et l'absence de contenu éducatif au sens «moral» du terme, en dépit de «valeurs républicaines» constamment rappelées, mais considérées comme purement formelles et inopérantes.

    La foi qui inspire nos attitudes éducatives et l'esprit de nos relations avec les élèves et les adultes est perçue par ces familles comme la mise en œuvre de nos convictions chrétiennes souvent en analogie avec leur propre manière de voir ou de faire, ou avec leurs exigences éducatives. Nos convictions morales et civiles peuvent se fonder sur la foi, comme elles peuvent trouver leur justification dans une «morale laïque» issue du sens commun. La tradition du dialogue entre Foi et Raison dans l'Église catholique, la promotion de la liberté de conscience et la distinction classique entre «spirituel» et ««temporel» sont de ce point de vue des principes déterminants. Mais les motivations religieuses demeurent, d'expérience, plus efficaces et plus fécondes pour légitimer, pour nos élèves, les exigences d'une liberté respectueuse d'autrui, d'une égalité devant la règle qui ne nie pas les différences anthropologiques fondamentales, d'une fraternité qui provient de la reconnaissance d'un même Dieu -Père.

    L'école catholique associée à l'État par contrat est perçue par beaucoup de familles juives et musulmanes comme étant tout à la fois «L'École de l'Église catholique» et «l'École de la République». Se joue alors en son sein, pour les élèves comme pour les parents, un processus d'identification qui unit la dimension religieuse à une France qui la reconnaît et la respecte comme telle dans une institution éducative, et non qui la nie ou la cantonne dans la seule sphère du «privé» au nom de la «laïcité».

    L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

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  • BXL, à partir du vendredi 20 février : chemins de croix du Carême à La Viale

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    Le chemin de croix - c’est pas comme vous le pensez…

    Expérimenter quelque chose d’inoubliable ! Etre touché par l’Infini ! Transcender notre réalité quotidienne ! Prier avec les autres et pour les autres. Plusieurs groupes et communautés de Bruxelles vont se rendre à La Viale Europe pour célébrer le Chemin de Croix chaque vendredi pendant le Carême à 20 heures (l'église du St Sacrement: Chaussée de Wavre, 205 - 1050 Ixelles, Bruxelles).

    Programme de la soirée : Chemin de Croix à mi- ombre des portiques de  l’église, suivi de la vénération de la Croix avec la possibilité de se confesser (en différentes langues). Avant que ça commence il y a un peu de tohu-bohu : on arrange l’espace, on répète les chants mais quand l’heure vient tout le monde est prêt… à  partir en chemin.

    «Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »[1] Chaque chrétien suit Jésus à sa manière, c’est pourquoi différentes communautés se sont engagées à animer la célébration : Night Fever, Kristu Bolingo, Alléluia, Séminaristes, Communauté Philippine de St. Joseph, Foyer Catholique, La Viale... « La joie de l’Évangile » – nous rappelle le Pape François – « qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire » et il ajoute « elle a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait de sortir de soi, de marcher et de semer toujours de nouveau, toujours plus loin. »[2]

    Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint qui est un mémorial de la passion du Christ. Cet exercice spirituel fait revivre les évènements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à leur signification pour nous. C’est une méditation qui éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a tant aimé et le désir de l’aimer, aimer celui qui est le chemin Lui-même.

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  • Saint François de Sales (24 janvier)

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    saint François de Sales (24 janvier) : BELGICATHO

    belgicatho.hautetfort.com/.../temp-7b57f58e5bb162b27a0d92b06fc89f5...
     
    24 janv. 2014 - Lors de l'audience générale du mercredi 2 mars 2011, Benoît XVI évoquait la figure de François de Sales que l'on fête aujourd'hui : Chers...
     

    24 janvier, fête de saint François de Sales, patron des ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../24-janvier-fete-de-saint-francois-de-sales-pa...
     
    24 janv. 2011 - "Dans le contexte de la post-modernité dans lequel nous vivons, un des défis culturels les plus important concerne la manière d'entendre la...
     

    François de Sales, un champion de la Contre-Réforme ...

    belgicatho.hautetfort.com/.../francois-de-sales-un-champion-de-la-contre...
     
    24 janv. 2012 - Source : Hérodote.net Fêté le 24 janvier, François de Sales naît en... ... siècle, le «Siècle des Saints» (qui est aussi le siècle du libertinage !).

  • Chroniques Mariales: Apparitions de Lourdes et Fêtes de la Vierge

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    De zenit.org :

    Nous sommes heureux de vous présenter le nouveau livre de ZenitBooks, « Chroniques mariales - Apparitions de Lourdes et fêtes de la Vierge », par Mgr Jacques Perrier.

    Mgr Jacques Perrier a été évêque de Tarbes-Lourdes pendant quinze ans (1997-2012), il a accueilli deux papes à la Grotte de Massabielle: saint Jean-Paul II en 2004 et Benoît XVI en 2008.

    Il se consacre aujourd'hui à approfondir le message que la Vierge Marie transmet à l'humanité, et dans ce livre, il rassemble des chroniques écrites pour ZENIT. On y découvre Bernadette, au fil des apparitions, racontées à la date anniversaire, avec sens du concret et profondeur spirituelle.

    Il y rassemble aussi ses chroniques sur les fêtes mariales pour vivre l'Evangile à la suite de Marie, tout au long de l'année.

    Un ouvrage indispensable qui aide à comprendre le cri de saint Bernard : "De Marie, jamais assez!"

    Vous pouvez commander tout de suite votre premier exemplaire:

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