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Spiritualité - Page 498

  • Liège, 23 mars : la passion selon Péguy à la cathédrale

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    La Passion selon Charles Péguy

    Cathédrale Saint-Paul à Liège 
    Samedi 23 mars à 17h

    Récitant : Jacques Jonkers


    Improvisations à l’orgue : Thierry Chleide


    Une sélection d’extraits du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc abordant plus précisément la Passion du Christ nous invite à rencontrer tant la richesse du style inimitable de Péguy que la vue aujourd'hui toujours aussi singulière qu'il nous propose de cet épisode capital des Évangiles.


    Cette singularité caractérisée non seulement par la présentation de l'homme crucifié par les doutes de son humanité, mais aussi par une approche des souffrances de sa mère, approche que tout coeur et que tout esprit ne sauraient que comprendre et que partager.


    En première partie: la chorale des Valeureux Liégeois, sous la direction de Christine Solhosse.
     


    Prix d’entrée : 7€.
    Au profit de la Cathédrale de Liège.

  • C'est le Seigneur ! Une très belle homélie du cardinal Tagle

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    Eglise d'Asie (EDA - MEP) a mis en ligne une homélie prononcée par le futur cardinal Tagle lorsqu'il est devenu archevêque de Manille. C'est un très beau texte de ce jeune cardinal (donné comme "papabile") et qui mérite d'être "partagé" :

    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud-est/philippines/2013-03-12-pour-approfondir-ab-c2019est-le-seigneur-bb

  • Le Doyen du Collège des Cardinaux a-t-il raté l'occasion de dire l'essentiel ?

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    C'est ce que l'on suggère ICI :

    Robert Monyhan, bien qu’américain, est un gentleman outre le fait qu’il a créé et dirige un mensuel très apprécié : Inside the Vatican. Dans sa lettre d’information diffusée par internet, The Moynihan Reports, il commente cet après-midi l’homélie que le cardinal doyen Angelo Sodano a donnée ce matin au cours de sa célébration de la Messe Pro Eligendo Romano Pontifice devant tous les cardinaux et avant l’entrée en conclave des électeurs. Étant un gentleman, Robert Moynihan souligne les beaux moments de l’homélie de l’ancien secrétaire d’État, mais conclut sur une note de franche déception.

    « La vision que Sodano esquisse c’est le rôle du Pape et de l’Église comme partenaires des autres gouvernements et institutions pour apporter la paix et la justice dans le monde. Cette vision n’est pas fausse mais elle est partielle. Aucune homélie de quelques minutes ne saurait tout contenir. Mais dans une homélie prononcée à quelques heures du premier vote du conclave, l’absence d’insistance sur le rôle mystique de l’Église dans un processus menant ultimement (comme la théologie orthodoxe orientale le souligne particulièrement) par l’union au Christ à la “divinisation” même de l’homme, la participation même de l’homme à la vie divine, est un manque et une déception.

    Ce n’est pas que cette homélie contienne quoi que ce soit de faux, mais c’est plutôt que sa vision semble trop centrée sur la sphère temporelle, sur l’agir dans ce monde. 

    Dans ce sens, elle semble être une occasion manquée. »

    Par ailleurs, rapporte Frédéric Mounier dans La Croix, "Andrea Tornielli, vaticaniste réputé de « La Stampa », analyse rudement l’homélie, hier matin, du cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux, lors de la messe « Pro eligendo Pontefice ». Il y voit un appel à un « outsider », qui ne condamnerait ni la Curie romaine, ni la société sécularisée, mais plutôt l’image d’un pasteur tout entier dédié à l’annonce de l’Evangile et du Christ, à la charité et à la miséricorde envers tous."

  • André-Joseph a lâché le morceau

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    A Koekelberg, samedi dernier, s’est produit un non-évènement médiatique puisqu’il n’a guère été évoqué par les organes de presse mais qui devrait revêtir pour nous une importance capitale. En effet, avec la voix éraillée que lui laissait une méchante grippe, Mgr Léonard a déclaré aux 2000 "anawîm" (1) présents dans la basilique du Sacré-Cœur que l’imminence du retour du Christ devait être prise au sérieux.

    L’Eglise vit dans l’espérance eschatologique du retour du Christ depuis deux mille ans, mais l’archevêque a laissé entendre que cette perspective se réalise à présent et nous a incités à prier pour cela. Le mouvement initié lors de cette réunion ne s’intitule-t-il d’ailleurs pas : « Maranatha », locution araméenne qui signifie : « Notre Seigneur, viens ».

    Si l’on entend bien le message délivré par Mgr Léonard, nous sommes invités à chausser les lunettes de l’Evangile pour lire les signes des temps et oser les interpréter à sa lumière. Ainsi, le drame (au sens d’action) qui se joue aujourd’hui apparaîtra dans toute sa vérité et son caractère d’épreuve décisive. Non pas un ixième épisode vécu par une Eglise « qui en a vu d’autres », mais bien ce grand moment final où l’attente de ceux qui veillent depuis si longtemps sera comblée.

    Ce n’est donc pas un hasard si l’archevêque a fixé le prochain rendez-vous en Terre Sainte, durant l’été, pour recréer en nous la conscience d’être les disciples de Celui qui,  en ces lieux, a révélé le vrai visage de Dieu. Pas une escapade touristique donc mais bien un voyage à la rencontre de la lumière à l’heure où ce monde s’enfonce dans les ténèbres (péril écologique, crise économique, délabrement social, désenchantement du monde, et comme une odeur de mort).

    Mais, « en lâchant le morceau », Mgr Léonard s’est terriblement avancé. Comme nous le connaissons, nous pouvons penser que ces paroles ne sont pas des paroles en l’air et nous attendons donc avec beaucoup d’attention les invitations qui suivront et qui devraient nous engager sur un décisif chemin de conversion.

    Vivre aujourd’hui, c’est génial et passionnant.

    _____________________________

    (1)    Ainsi désignait-on, chez les Hébreux, les pauvres, les petits, qui vivaient dans l’attente du Messie en restant fidèles à l’Alliance. On peut considérer que Marie à Nazareth est en quelque sorte l’anawîm par excellence et que l’attente secrète de son cœur a été comblée de la façon que l’on sait.

  • "Misericordias Domini..." L'homélie du cardinal Sodano avant l'entrée en conclave

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    "L'Evangile de la Vie" a mis en ligne la traduction (non officielle) de l'homélie prononcée par le cardinal doyen du Sacré Collège, Mgr Sodano, au cours de la célébration pour l'élection du souverain pontife :

    Chers concélébrants, Eminentes Autorités, Chers frères et sœurs dans le Seigneur!

    «Je chanterai toujours les bontés de l'Éternel" est le chant qui une fois de plus a raisonné sur la tombe de l'apôtre Pierre, en cette heure importante de l'histoire de la Sainte Eglise du Christ. Ce sont les mots du Psaume 88, qui ont fleuri sur nos lèvres pour adorer, remercier et supplier le Père céleste. "Misericordias Domini in aeternum cantabo" est le beau texte latin, qui nous a fait entrer en contemplation de Celui qui veille toujours avec amour sur son Église, en la soutenant sur son chemin à travers les siècles et en la vivifiant de l'Esprit Saint.

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    traduction officielle : 

  • A la piscine de Bezatha

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    Évangile (de ce jour) selon saint Jean 5,1-16.

    A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. 
    Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. 

    Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 

    Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

    Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

    (Homélie sur http://homelies.fr/)

  • Liège, 14 mars : Le Saint Suaire de Turin, actualité sur une des énigmes les plus passionnantes

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    Le suaire de Turin est vénéré depuis bien longtemps avant l’invention de la photographie. S’agit-il du tissu qui recouvrait le visage du Christ lors de la résurrection ?

    Le premier photographe qui a développé l’image de ce célèbre tissu s’est rendu compte que le négatif représentait le corps et le visage d’un homme ressemblant à Jésus de Nazareth, portant des marques de clous dans les mains, les pieds et le côté !

    Cette énigme est l’une des plus passionnantes de notre époque. Elle divise les scientifiques dont certains ne parviennent pas à démontrer le contraire.

     

    « Le saint Suaire de Turin - actualité sur une des plus passionnantes énigmes de la Science »

    Par l’abbé Philippe Dalleur, spécialiste du sujet, docteur en Sciences Appliquées à l’Université Catholique de Louvain et professeur de philosophie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix à ROME

    Jeudi 14 mars, dès 20h15, Presbytère de Saint Jacques, 8 place Saint Jacques, 4000 Liège

     

    Une organisation des groupes adultes et jeunes de la Communauté de l’Emmanuel sur Liège avec la paroisse Saint Jacques.

  • Le pape à venir

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    Excellent "recadrage" de l'abbé Eric Iborra (sur Liberté politique) :

    Les dernières paroles publiques du bien aimé pape Benoît XVI, prononcées du balcon de la loggia de la résidence pontificale de Castel Gandolfo, étaient aussi pour nous : « Nous allons de l'avant, avec le Seigneur, pour le bien de l'Église et du monde ». « Aller de l'avant », selon ses vœux, c'est maintenant tourner notre regard vers le collège des cardinaux, dont les rencontres prépareront l'ouverture du conclave auxquels seuls les cardinaux électeurs prendront part.

     « ALLER DE L'AVANT », c'est donc attendre la désignation de celui que le Seigneur a choisi pour guider l'Église dans la tumultueuse traversée de ce monde. « Que le Seigneur vous montre celui qui est voulu par lui » disait Benoît XVI aux cardinaux au moment de prendre congé d'eux.

    Qui sera-t-il ? Nous n'en savons rien, mais nous l'attendons dans la foi. Et dans la prière, pour que « pleinement dociles à l'action de l'Esprit Saint », selon les mots du Pape, les cardinaux renoncent à toute vue humaine, trop humaine, de la charge. Pour qu'ils soient libres vis-à-vis du monde de la liberté même du martyr dont le rouge de leur habit est un symbole.

    Benoît XVI les y invitait lors de ses adieux, leur demandant – je le cite – « à grandir encore dans cette unité profonde, en sorte que le collège des cardinaux soit comme un orchestre où les diversités, expression de l'Église universelle, concourent toujours à une concorde et à une harmonie supérieures ». Car il sait que « tout royaume divisé en lui-même sera dévasté ».

    C'est à cette prière pour l'unité que nous sommes invités pendant cette période de vacance du Siège apostolique. C'est dans cet esprit que l’Eglise y ajoute les oraisons Pro eligendo Summo Pontifice à chaque messe jusqu'à l'élection du Souverain Pontife. Car le Seigneur ne nous laissera pas orphelins. Lui-même ne cesse de se rendre visible dans son Église, et en particulier à travers ceux qui représentent la tête de son Corps mystique, les prêtres, le sacerdoce. Et pour que l'unité du Corps soit visiblement manifestée, il a choisi Pierre pour la signifier, Pierre à qui il remet les clefs du Royaume des cieux. Le successeur de Pierre est le signe visible de cette unité nécessaire. Le pape qui sera élu représentera visiblement le chef invisible de l'Église.

    L’Église n’est pas aux ordres du monde

    Qui sera-t-il ? Encore une fois nous n'en savons rien, mais nous nous gardons en tout cas des spéculations de certains médias qui veulent réorganiser l'Église à la manière dont ils poussent les parlements occidentaux à bouleverser la société des hommes.

    Nous nous méfions de ceux qui ne mettent jamais les pieds dans une église mais qui prétendent nous dicter ce que l'Église a à penser, à dire et à faire. Nous nous gardons de ceux qui nous déclarent nous imposer un prélat venu du tiers-monde, mais à condition bien sûr qu'il partage les préjugés libéraux de ceux qui font l'opinion occidentale. Nous nous méfions des donneurs de leçon en modernité chrétienne, car nous ne voulons pas nous dissoudre dans une comprehensiveness à l'anglicane, aussi large d'esprit qu'elle est vide de contenu.

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  • Une parole agissante, capable de transformer nos vies

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    Evangile du jour : Jean, 4, 43-54

    Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. 

    Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. »

    L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. » Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. 

    Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr) (Archive 2009)

    C’est avec le quatrième évangile que nous cheminerons désormais vers Pâques. Nous y entrons au chapitre 4 avec le second signe que Jésus accomplit, et qui se situe, comme le premier, à Cana en Galilée. Jésus est en provenance de Judée et a pris le temps de s’arrêter deux jours en Samarie où il a reçu un bon accueil après la rencontre avec la femme samaritaine au bord du puits de Jacob (Jn 4, 1-42).

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  • Opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant

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    Michel Zanotti-Sorkine a invité, hier à Koekelberg, à opter pour la radicalité évangélique. Il a réfuté les objections habituelles qui nous confortent dans notre tiédeur et qui nous font abaisser l’évangile à notre niveau plutôt que de nous laisser élever par lui en suivant le Christ comme Il nous y invite. Ne s’est-on pas installé dans des accommodements faciles en se retranchant derrière de subtiles distinctions ? Je pense tout particulièrement à cette distinction entre conseils et préceptes évangéliques, les préceptes étant censés régir la vie de tout chrétien tandis que les conseils invitant à la perfection ne s’adresseraient qu’à ceux qui y seraient appelés par vocation particulière. Utile distinction permettant de se donner bonne conscience en ajustant l’évangile à notre médiocrité. Cela me rappelle une vieille amie qui avait toujours à la bouche cette parole facile : « le Bon Dieu n’en demande pas tant ! ». Aujourd’hui, face à une société complètement déboussolée livrée à tous les errements qui la font consentir à l'avortement, à l'euthanasie, à une destruction systématique de la famille, à une propagande homosexualiste insensée, sur fond d’égoïsme individualiste et d’hédonisme matérialiste, nous n’avons d’autre choix que d’opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant. Cela s’applique en priorité au  lien que nous entretenons avec ce que nous avons. Nous nous sommes très bien habitués à vivre cette contradiction entre le fait d’entendre cette invitation au détachement et celui de consacrer beaucoup de temps et d’énergie à ce que nous possédons. Des chrétiens embourgeoisés vivant dans une opulence bien affichée peuvent-ils être des témoins crédibles ? C’est une question extrêmement embarrassante que l’on préfère fuir mais qui est pourtant essentielle. « Il est vraiment très difficile pour ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume des Cieux » « Peut-être parce que, trop souvent, ce sont nos richesses qui nous possèdent. Peut-être aussi parce qu’elles sont ce que nous n’avons pas partagé avec plus pauvre que nous ; et même si cette radicalité de l’évangile nous déplaît, nous ne pouvons pas la gommer... Peut-être enfin parce que nos richesses nous apprennent à nous suffire par nous-mêmes et ne nous enseignent pas à être dans la position de celui qui reçoit. » (Marie-Noëlle Thabut)

  • Avec Mgr Léonard à Koekelberg ou quand la foi soulève les montagnes...

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    Qui croirait que dans la capitale de ce pays, marqué par le matérialisme et le rejet de ses racines chrétiennes, il suffit que l’archevêque lance une simple invitation pour qu’elle soit aussitôt suivie, avec un grand enthousiasme, par de très nombreuses personnes heureuses de s’engager dans une démarche de conversion ? C’est pourtant ce à quoi l’on a assisté ce samedi après-midi. La basilique de Koekelberg était noire de monde (plus de deux mille personnes) et il a manqué de chaises pour y installer tous les participants. Le thème de ce rassemblement était la conversion du cœur et la guérison du monde, de véritables urgences quand on jette les yeux sur la société d’aujourd’hui.

    En première partie, le Père Zanotti-Sorkine, venu de Marseille pour la circonstance, a exhorté l’assemblée à s’engager dans une réelle conversion du cœur pour qu’il soit habité par l’amour de Dieu et du prochain. La vie du chrétien se devrait d’être axée sur la prière, sur les sacrements et de s’inspirer de la vie et des paroles de Jésus, tout en se confiant à Marie. La foule a applaudi à de nombreuses reprises des paroles fortes invitant à la radicalité et à porter aux hommes d’aujourd’hui le Christ de façon crédible. Il a également insisté sur la nécessité pour les prêtres d’exercer en priorité leur apostolat en étant présents dans leurs églises pour y confesser et célébrer une liturgie digne de ce nom, tandis que les laïcs devraient un peu moins hanter les sacristies pour être davantage dans le monde et y rayonner leur foi.

    En seconde partie, Mgr Léonard a présidé une eucharistie très fervente accompagnée de chants largement empruntés au répertoire du Renouveau charismatique. Souffrant d’une extinction de voix, le primat de Belgique a cependant délivré un message stimulant, susceptible de redynamiser les baptisés. Son homélie commentant la parabole du fils prodigue fut un beau moment de méditation sur l’ampleur de la miséricorde du Père dont l’amour surabonde et relève un fils qui ne voyait en son père qu’un patron et se comportait comme un appointé soucieux de ses seuls droits.

    Cette très belle réussite n’est que le début d’une remobilisation qui devrait déboucher sur de nouvelles propositions. « Maranatha » (« Reviens, Seigneur Jésus ») est le nom qui est donné à cette initiative qui se veut œcuménique (et même, plus tard, ouverte aux autres religions). La première activité annoncée est un grand pèlerinage en Terre Sainte durant l’été prochain mais d’autres convocations devraient suivre et ce blog les relayera avec joie. Cela fait longtemps, sur belgicatho, que l’on aspire à voir nos évêques lancer un tel appel, nous invitant à une démarche exceptionnelle à la hauteur des défis des temps présents et de la gravité d’une situation dont on ne parvient plus à mesurer l’ampleur. On peut espérer (rêver ?) que les évêques des autres diocèses entreront dans cette dynamique et que cette mobilisation sera relayée dans les paroisses. 

  • Un amour fugitif comme la brume s'évaporant à la première heure

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    Homélie du jour du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009)

    « Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?

    Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.

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