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Spiritualité - Page 494

  • Tournai, 15 novembre : Découvrir Marie Noël avec Benoît Lobet

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    Marie Noël, une rencontre avec Benoît Lobet

    Cette soirée, organisée par la librairie diocésaine Siloë et l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai, se déroulera au Séminaire de Tournai le 15 novembre.

    Ce temps d’échange permettra de vagabonder dans l’œuvre méconnue de Marie Noël, poétesse et écrivain française, avec pour seul guide l’abbé Benoît Lobet, prêtre et théologien. 

    Il révèlera des textes d’une intensité insoupçonnée entre lumière et révolte, amour et violence, réflexion sur un chemin de foi tant personnel qu’universel.

    Le jeudi 15 novembre de 16h30 à 18h au Séminaire, rue des Jésuites, 28, à Tournai.

    Participation aux frais libre. Réservation souhaitée avant le 12 novembre : info@siloe-tournai.be

    source : Diocèse de Tournai

  • Pour ceux qui en douteraient, l'homme est à la recherche de l'absolu

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    Le monde qui nous entoure, et notre expérience quotidienne, peuvent nous en faire douter; pourtant, dans sa catéchèse de ce mercredi 7 novembre, le pape réaffirme cette conviction : l'homme est à la recherche d'absolu. Dommage, serait on tenté de dire, que bien souvent il aie l'air de ne rien en savoir. Le texte de conclusion du synode, lui aussi, compare cet homme contemporain à la Samaritaine portant en elle ce désir de Dieu. On peut rester perplexe devant ces affirmations tant la culture actuelle (si on peut la qualifier comme telle) a tellement bien réussi à anesthésier ce désir qu'il n'empêche guère nos contemporains de vivre comme s'il n'existait pas. Tant de choses relatives ont été érigées en absolus que le seul véritable Absolu leur paraît improbable. Mais écoutons le pape :  

    L'HOMME A LA RECHERCHE DE L'ABSOLU

    Cité du Vatican, 7 novembre 2012 (VIS). Au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre, Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse sur la foi catholique, s'arrêtant au mystérieux désir de Dieu qui caractérise l'expérience humaine et chrétienne. Cette affirmation, a dit le Pape, "peut sembler être une provocation aux yeux d'une culture occidentale sécularisée. Beaucoup de nos contemporains affirment ne ressentir aucun besoin de Dieu, et pour des secteurs entiers de la société cette attente n'est plus sensible. A sa place ont trouve une indifférence face à laquelle il n'est même pas besoin de prendre position... Dans l'encyclique Deus Caritas Est, j'ai analysé comment ce dynamisme trouve sa source dans l'expérience de l'amour, aujourd'hui plutôt conçu comme moment d'extase passagère, de sortie de soi, d'espace de simple dépassement par l'homme d'un désir qui le dépasse. Dans l'amour, l'homme et la femme expérimentent ensemble la grandeur et la beauté de la vie, et il ne s'agit pas d'une simple illusion. En répondant pour son bien à l'amour de l'autre je garantis le mien. Je dois donc me dé-centrer pour me mettre au service de l'autre, au prix de renoncer à mon propre bien. La réponse sur le sens de l'expérience de l'amour passe par la purification et la guérison du désir... Il faut s'y entraîner et se corriger... Même la personne aimée n'est pas en mesure de répondre au désir de l'autre sans l'amour de ce dernier... Plus est authentique cet amour, plus il révèle la question de son origine et de sa destination, la perspective qu'il dure à jamais".

    "On pourrait faire de semblables considérations sur d'autres expériences, comme l'amitié, la connaissance de la beauté, l'amour de la connaissance, toutes choses qui tendent l'homme vers le mystère qui l'enveloppe. Tout désir qui sort du coeur tend au mystère fondamental qui n'est jamais parfaitement comblé". C'est pourquoi l'homme "sait parfaitement ce qui ne le rassasie pas, sans imaginer ou définir ce qui le porterait à connaître le bonheur qu'il porte en son coeur. On ne saurait connaître Dieu à partir du simple désir. Le mystère demeure. L'homme recherche l'absolu et ses pas sont modestes et incertains... Dans une époque apparemment réfractaire à la transcendance, il est possible de révéler le véritable sens religieux de la vie, de montrer que la foi n'est pas absurde, ni irrationnel". Ce qui sert, c'est une pédagogie du désir, "d'apprendre ou réapprendre le goût de la vraie joie de vivre. Toutes les satisfactions de la vie provoquent le même effet. Certaines laissent une trace positive, capable d'apaiser notre âme, ou nous rendent plus actifs et généreux. D'autres, après une première impression, se révèlent décevantes face aux espoirs suscités. D'autres enfin nous laissent amers et insatisfaits, avec un sentiment de vide". Ces deux aspects se répondent "et on ne doit jamais se contenter de ce qui a été atteint, car les joies les plus authentiques libèrent en nous le souci d'être plus exigeants, de mieux aimer l'autre, la perception partagée qu'avec plus de clarté rien ne saurait totalement combler notre coeur. C'est ainsi qu'on apprend à tendre vers le bien qu'on ne peut atteindre seul et par nos seules forces. En ne se laissant pas non plus décourager par les obstacles issus de notre péché". Le Pape a conclu en rappelant que "la dynamique du désir est ouverte à la rédemption. Même sur un mauvais chemin, à la recherche de paradis artificiels, où on semble perdre toute capacité de toucher au bien, dans les abysses du péché, la scintille qui permet à l'homme de reconnaître le bien véritable ne s'éteint pas. Lorsqu'il le reconnaît, il est capable d'engager un chemin de reprise de soi, dans lequel Dieu ne manque pas d'accorder son aide... Il ne faut donc pas suffoquer le désir qui appartient à l'être humain, mais de le libérer afin qu'il s'élance. Lorsque la fenêtre qui fait voir Dieu s'ouvre dans le désir, c'est le premier signal de présence de la foi, de la grâce divine".

  • Célébrer selon la forme extraordinaire de la messe serait devenu normal...

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    Un pèlerinage "de tradition" vient d'avoir lieu à Rome et s'est achevé par la célébration de la messe dans sa forme antérieure à la réforme de Paul VI. Le célébrant, le cardinal Cañizares a expliqué au vaticaniste Andrea Tornielli : « C’est une manière de faire comprendre que l’usage du missel de 1962 est normal ».

    Peut-on en tirer, comme le font certains commentateurs "tradis" que dès lors "la messe de toujours" est reconnue comme étant "la messe normale"? Il nous semble que c'est une interprétation abusive des propos du prélat qui s'est contenté de dire qu'il était "normal" (conforme aux règles de l'Eglise, en particulier au Motu Proprio Summorum Pontificum) de célébrer la "forme extraordinaire" du rite (la messe traditionnelle dite de Pie V) sans pour autant affirmer que cet usage devait se subtituer à la célébration du rite suivant la "forme ordinaire" (la messe dite de Paul VI).

    Il vaut mieux éviter de prendre ses désirs pour des réalités. Bien sûr, notre sensibilité trouve davantage son compte dans les textes et les rites de la messe telle qu'elle était célébrée avant le concile et nous sommes souvent choqués par la façon dont le "nouveau rite" est célébré, livré à la fantaisie des uns et des autres. Cependant, il ne suffira pas de "parachuter" l'ancienne messe dans les paroisses alors que la plupart des pratiquants d'aujourd'hui ne la connaissent pas ou ne la connaissent plus. Tout est à refaire. Le langage symbolique des rites et des ornements liturgiques est ignoré par les deux dernières générations. Est-il imaginable d'en revenir purement et simplement à l'emploi du latin sans autre forme de procès? Qu'on cesse de fantasmer sur une restauration qui s'opérerait par une sorte de "deus ex machina" ! Il convient avant tout de prendre la mesure réelle de la rupture de la tradition et de retisser patiemment le tissu de la foi et de la spiritualité catholiques en espérant qu'elles pourront se dire à nouveau, en toute orthodoxie, dans un langage liturgique appoprié.

  • Les séminaristes de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles ont enregistré un CD

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    Une belle initiative de la RTBF (3ème programme radio) et qui mérite d'être saluée. Musiq’Académies, à midi, ce samedi, nous a emmenés à la Maison Sainte Thérèse et nous a présenté un Nouveau CD.

    Pour info: frwi@rtbf.be et le site : http://www.maisonsaintetherese.com/

    L'émission a été podcastée : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-acad_musiq27academies_2012-11-03_cd_sainte__12933623.mp3

     

    Présentation du CD sur le site des Editions Jade :

     

    Car Il n'est qu’amour - Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse

    Car il n'est qu'amour HD

    La Maison Sainte Thérèse est une maison de formation de séminaristes à Bruxelles, sous la responsabilité de l’Archevêque de Paris, liée à l’Institut d’Études Théologiques (faculté de théologie de la compagnie de Jésus). Elle accueille des séminaristes francophones du monde entier, envoyés par leurs évêques pour se former en vue du sacerdoce. À l’occasion des 20 ans de sa fondation ce disque est une manière de donner en partage la beauté de la prière quotidienne de la communauté à ceux qui désirent nourrir leur vie spirituelle, animer des liturgies, ou se laisser toucher par les textes et prières de sainte Thérèse.

    Les séminaristes de la Maison forment ici un chœur d’une vingtaine de voix d’hommes, magnifiquement dirigé par Charles-Henri Guilhaume dans un enregistrement effectué à l’Abbaye de la Cambre(Bruxelles) ; dans des chants priants, célestes, profonds, ils visitent différentes formes antiques et contemporaines de la musique sacrée, comme ils le font chaque jour au cours de leur formation. Tout est amour en Dieu, et tout est amour dans la vocation sacerdotale, c’est ce dont les chants comme les textes qui ponctuent ce disque cherchent à témoigner.

    Un projet communautaire pour une année jubilaire… Un répertoire choisi à partir d’une relecture commune des œuvres de sainte Thérèse… Un travail exigeant de technique et d’enregistrement… Dans un résultat magnifique d’unanimité et de douceur.

    Acheter cet album

    Disponible en digital

    Les saints et les saintes de Dieu Chants de l’Emmanuel   2'28

     
    La Foi et l’abandon au Père – texte de sainte Thérèse   0'55
     
    Ave Maris Stella (grégorien)

     
    Pour écouter d'autres extraits, cliquer sur le lien suivant : http://www.exultet.net/eshop/index.php?main_page=product_music_info&products_id=5726&affiliate_id=

    Référence : 6997472   -   Durée totale : 47 minutes.

  • Les intentions de prière du pape pour novembre 2012

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    Intention de prière universelle -

    « Prions pour que les évêques, les prêtres et tous les ministres de l'Évangile rendent un témoignage courageux de fidélité au Seigneur crucifié et ressuscité.» 

    L'Église est invitée à porter dans sa prière, tous ceux que le Christ a consacrés au service de l'Évangile et de la sanctification du peuple de Dieu. Le monde a besoin de la Parole de Dieu et de son salut ; évêques, prêtres, diacres ont reçu la mission de l'annoncer, d'offrir, par le témoignage de fidélité au Seigneur crucifié et ressuscité, l'appel à vivre selon le cœur de Dieu. C'est une joie pour eux, mais aussi une grave responsabilité.

    Intention missionnaire : L'Eglise pèlerine
     
    Pour que l'Eglise, pèlerine sur la terre, resplendisse comme lumière des nations.
     
       L’intention missionnaire de ce mois de novembre nous invite à prier pour « l’Église pèlerine ». Dans la Parolede Dieu, la démarche du pèlerinage caractérise toute la vie humaine : « Tes décrets sont devenus mes cantiques, dans ma demeure de pèlerin », dit le Psaume 118. Le pèlerinage n’est donc pas seulement un temps particulier réservé à la recherche de Dieu. Il est la condition même de l’être humain en route vers le Royaume. L’Église, communauté des baptisés et corps du Christ, a toujours reconnu qu’elle était elle-même en pèlerinage. (...) En cette année de la foi qui vient de s’ouvrir, prions pour que l’Église demeure un peuple de pèlerins toujours en marche vers le Royaume.

    (Apostolat de la prière)
  • En présence du nonce apostolique : pèlerinage à Horion-Hozémont le dimanche 18 novembre à 15 heures

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    Nous répercutons ci-après l'information que nous fait parvenir M. le Curé Pierre Kokot:

    Depuis plus d’un an,  l’église Saint-Sauveur de Horion-Hozémont (près de Liège) abrite une statue de l’Enfant-Jésus de Prague. et  de nombreux pèlerins viennent  confier leurs intentions au Petit Roi. Un pèlerinage a lieu chaque troisième dimanche du mois à 15h (Cantiques, prières, bénédiction des pèlerins). Voir ici : http://stsauveurschola.blogspot.be/p/pelerinage-lenfant-jesus-de-prague.html

    Le dimanche 18 novembre 2012 à 15h, Monseigneur Berloco, nonce apostolique en Belgique, se rendra dans cette église paroissiale:  Mgr le Nonce présidera le pèlerinage et bénira les fidèles. Vous êtes invités à vous joindre à cette manifestation de piété.

  • Plain-chant sur Liège: à partir du 10 novembre 2012

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    ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN 

    À l’église du Saint-Sacrement

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    codex calixtinus .jpg

     codex calixtinus

    Cycle de cours 2012-2013

    PLAIN-CHANT ET DÉCHANT

    ouverture : samedi 10 novembre 2012 à 15 h

     Sur les chemins de Compostelle

    et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles)

    De novembre 2012 à mai 2013

    avec Stéphan Junker

    Stephan Junker_2.jpg

    Douze leçons deux samedis après midi par mois Deux journées festives

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

  • Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur

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    Prière de Jésus, 
    Prière du coeur

    source : http://cursillos.ca/priere/apprendre-a-prier/p21-priere-de-Jesus.htm

    "Seigneur,
    Jésus Christ,
    Fils de Dieu,
    aie pitié de moi,
    pécheur"


    La Prière de Jésus est un des plus importants éléments de la spiritualité orthodoxe ; elle peut être considérée comme la "perle précieuse" de la spiritualité orthodoxe : "Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand en quête de perles fines : en ayant trouvé une perle de grande prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée " (Mt 13,45-46). […]

    La Prière de Jésus a été découverte par un large public grâce notamment aux Récits d'un pèlerin russe à son père spirituel, parus pour la première fois à Kazan en Russie vers 1870.

    Récits d'un pèlerin russeCe petit livre anonyme, histoire simple des aventures et de la vie spirituelle d'un paysan russe du XIXe siècle en quête de Dieu, reste d'ailleurs une très bonne première prise de contact avec la Prière de Jésus. Le pèlerin fait pénétrer le lecteur au coeur de la campagne russe peu après la guerre de Crimée (1854-1856) et avant l’abolition du servage en 1861. On voit passer les personnages typiques de l’époque : paysans, fonctionnaires, commerçants, artisans, nobles, membres de sectes, instituteurs et prêtres de campagne. Le pèlerin s’inspire de la tradition hésychaste, guidé dans sa recherche de Dieu par un starets (un "ancien") qui l’introduit à la Prière de Jésus, sa seule véritable nourriture.

    Dans un langage simple et clair, le pèlerin nous fait entrer dans l’expérience spirituelle au plus haut niveau que l’on associe volontiers au renouveau spirituel de la Russie au XIXe siècle, mouvement que l’on nomme parfois le "renouveau philocalique", puisqu’il a été largement inspiré par la diffusion de la fameusePhilocalie. En fait, le pèlerin n’a que deux livres : la Bible et la Philocalie. La Philocalie des Pères neptiques, publiée en grec à Venise en 1782 et en slavon à Moscou en 1793, est une anthologie d'écrits spirituels centrés sur l'hésychasme et la Prière de Jésus, par les grands maîtres de la spiritualité de l'Église d'Orient entre le IVe et le XIVe siècle.  […]

    La forme extérieure de la Prière est très simple : elle consiste à invoquer aussi fréquemment que possible le saint Nom de Jésus, habituellement dans une formule rappelant les professions de foi de saint Pierre (Mt 16,15)et de Marthe (Jn 11,27),et la prière du publicain (Lc 18,13) : "Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur." Son essence spirituelle, comme l'expriment constamment les Pères spirituels, est "la descente de l'intelligence dans le cœur" : ce que je comprends avec mon intelligence, je le saisis, je l'accepte et je l'embrasse avec tout mon être - avec mon cœur, dont le cœur physique est le symbole. C'est ainsi que la Prière devient véritablement la "Prière du cœur".

    Par la purification progressive de la pensée et la mémoire constante du Seigneur, ceci aboutit, selon les starets, à l'illumination de l'esprit par la grâce divine et à la prise de conscience de l'inhabitation mystique du Saint-Esprit. Bénéficiant d'un certain degré de purification, l'hésychaste peut aussi recevoir le don de la prière pure - la prière "spirituelle" ou contemplative - et de la prière permanente : Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils qui crie : "Abba, Père !" (Ga 4,6). La prière ininterrompue doit être l'idéal de tout chrétien, suivant l'exhortation de Saint Paul : Priez sans cesse (1 Th 5,17).  […]

    En fin de compte, la Prière de Jésus est véritablement une prière pour notre temps effréné, car elle est accessible partout, en tout temps, par tous.

    ____________

    Extrait de Pages Orthodoxes - La Transfiguration Un excellent site à visiter pour en savoir plus!

  • Marie et les apôtres des derniers temps

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    Sur le site "Marie de Nazareth", nous découvrons un exposé consacré aux "apôtres des derniers temps" - n'y sommes-nous pas ? - inspiré par saint Louis Marie de Montfort :

    Le rôle de Marie dans les derniers temps est longuement expliqué par saint Louis Marie de Montfort, qui revient sur ce sujet non seulement dans le "Traité" (VD), mais aussi dans le "Secret de Marie" (SM) et dans la "Prière embrasée" (PE).

    La maternité spirituelle dans les derniers temps

    Saint Louis Marie de Montfort considère que la maternité spirituelle de Marie sera encore plus importante à la fin de l'histoire du monde. 

    « Quand Marie a jeté ses racines dans une âme, elle y produit des merveilles de grâces qu’elle seule peut produire parce qu’elle est seule la Vierge féconde qui n’a jamais eu ni n’aura jamais sa semblable en pureté et en fécondité.

    Marie a produit, avec le Saint-Esprit, la plus grande chose qui ait été et sera jamais, qui est un Dieu-Homme, et elle produira conséquemment les plus grandes choses qui seront dans les derniers temps.

    La formation et l’éducation des grands saints qui seront sur la fin du monde lui est réservée ; car il n’y a que cette Vierge singulière et miraculeuse qui peut produire, en union du Saint-Esprit, les choses singulières et extraordinaires. » (VD 35)

     « Les derniers temps coïncident avec la pleine révélation de Marie, non dans le sens d’une connaissance abstraite plus grande, mais en autant qu’elle sera connue dans le déploiement de son action miséricordieuse envers les pécheurs, dans sa lutte contre les ennemis de Dieu et dans son soutien aux fidèles disciples du Christ : "Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps" (VD 50,6e)

    Vis-à-vis des apôtres des derniers temps, particulièrement des missionnaires de la Compagnie de Marie, la Mère de Dieu exerce une activité mystagogique. Montfort l’affirme en appliquant à Marie le symbolisme de la montagne : qui demeure en elle grandit en sainteté, apprend la contemplation et l’intercession, est introduit dans la logique des béatitudes évangéliques et participe aux mystères du Christ qui ont eu lieu sur la montagne : la transfiguration, la crucifixion et l’ascension (PE 25).

    La victoire sur l'antique serpent

    Marie aura un rôle éminent dans la lutte extrême contre l’anté-Christ qui adviendra dans les derniers temps : la race de Marie écrasera la tête de l’antique Serpent (Gn 3, 15) (VD 51) ; c’est sans doute pourquoi celui qui cultive en son âme Marie l’arbre de vie sera vainqueur des attaques (SM 77). 

    "Un siècle de Marie"

    Montfort est convaincu que le règne de Dieu en Jésus-Christ ne doit pas être projeté dans l’au-delà mais doit se réaliser sur la terre, en ce monde :

    « Ne faut-il pas que […] votre règne arrive ? » (PE 5).

    Et « C’est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c’est aussi par elle qu’il doit régner dans le monde» (VD 1 ; cf. VD 13, 22, 49, 157, 217, 262).

    Avant le déluge de feu qui réduira toute la terre en cendres (PE 16-17), avant le jugement universel (SM 58) et l’entrée dans l’éternité, il y a donc place pour un avènement très particulier de Jésus dans les cœurs et dans le monde, en un siècle de Marie (VD 217) et par Marie arbre de vie (VD 218), qui s’enracine et fructifie dans « les derniers temps » de façon « extraordinaire » (VD 35).


    Oeuvres de saint Louis Marie de Montfort : VD : Traité de la vraie dévotion; SM : Secret de Marie; PE : Prière embrasée


    S. de Fiores - F. Breynaert

    S. DE FIORES, article « Derniers temps », dans Dictionnaire de spiritualité montfortaine sous la direction de S. de FIORES, Novalis, Outremont (Quebec), 1994, p. 353

    F. BREYNAERT, L’arbre de vie, symbole central de la spiritualité de Saint Louis-Marie de Montfort, Parole et silence, Paris 2006. Thèse de doctorat.

    Lire plus sur saint Louis-Marie de Montfort

  • Le message final du Synode, un message qui déçoit

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    Ci-dessous, on trouvera le résumé du message final du synode. Un message assez décevant comme le constate Jean-Marie Guénois dans Le Figaro :

    "...cette interminable et quasi parfaite copie d'élève appliqué - douze pages -, qui veut traiter de tout et n'oublier personne, semble avoir perdu, en chemin, ce feu sacré que Benoît XVI voulait ranimer. De plus, l'économie du texte ne va pas dans le sens de l'audace du chrétien évangélisateur à laquelle le pudique Benoît XVI avait appelé dans sa première intervention en choisissant le joli terme latin de sobria ebrietas, l'ivresse sobre! Le message final refroidit cette ardeur: «Partout est ressenti le besoin de raviver la foi qui risque de s'obscurcir», reconnaît-il mais «il ne s'agit pas de tout recommencer à zéro.» Et de marteler: «Il ne s'agit pas d'inventer on ne sait quelles stratégies, comme si l'Évangile était un produit à placer sur le marché des religions».

    Tout s'est donc passé, pendant ce synode, comme si l'Église «structure» avait pris le pas sur les innovations lancées par les nouvelles communautés, elles qui semblaient pourtant incarner «la nouvelle évangélisation». Un évêque ponctue: «Si certains voyaient en ce synode, un trait d'union entre la nouvelle évangélisation et les communautés nouvelles, ils se sont lourdement trompés». (...)

    Lourde machine donc que ce synode. La critique la plus acerbe aura été publiquement décochée, jeudi, par le général des jésuites, le père Adolfo Nicolas, un Espagnol. Il répondait à une question sur la faible présence de laïcs et l'absence de non-croyants dans cette assemblée: «Ce synode m'a rappelé une phrase de Steve Jobs: “je suis davantage intéressé par les questions des consommateurs que par celles des producteurs”. Or, dans ce synode, nous étions tous des producteurs.» 

    Nous aussi, nous nous sommes surpris à beaucoup espérer lorsque nombre d'interventions ont fait preuve de lucidité devant le terrible effondrement que vit le christianisme depuis un demi-siècle. Surtout lorsque le lien a été fait entre la mentalité provenant de Vatican II et la baisse du tonus évangélisateur. Mais il faut déchanter à présent; la vieille génération des inconditionnels de Vatican II a repris le dessus et nous endort à nouveau en entonnant ses refrains rabâchés. Non, le sursaut attendu ne viendra pas de ce synode...

    Le MESSAGE FINAL DU SYNODE (Vatican Information Service)

    Cité du Vatican, 26 octobre 2012 (VIS). Ce midi, près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Giuseppe Betori, Archevêque de Florence et Président de la commission ad hoc, Mgr.Pierre-Marie Carré, Archevêque de Montpellier et Secrétaire spécial, et Mgr. Luis Antonio G.Tagle, Archevêque de Manille et Vice Président de la même commission, ont présenté le Message final de la XIII Assemblée ordinaire du Synode des évêques, consacrée à la nouvelle évangélisation. Voici une synthèse de ce document:

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  • La meilleure part…

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    D’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège-Centre, sur son «  minisite » (extraits) :

    « Je voudrais revenir ici sur mon récent billet, publié ce mercredi 17 octobre dans le quotidien ‘La Libre’: « Propos d’arrière-saison ». Il s’agit d’une des chroniques les plus personnelles que j’ai écrite depuis longtemps. Je tenais à partager une évolution spirituelle, en expliquant pourquoi – avec les années – la prière d’intercession avait pris une place plus importante dans ma vie spirituelle. Nombre de lecteurs m’ont exprimé que cet écrit les avait touché, mais quelques personnes se sont aussi manifestées en se disant inquiètes pour moi: « Est-ce que je broyais du noir? Etais-je pris d’un relent d’amertume? Avais-je peur de vieillir? » (…)

    A près de 50 ans, on n’est plus un jeune homme et en expliquant qu’avec les années, je suis davantage conscient qu’une part du réel échappe à ma maîtrise, mon article a peut-être fait mouche. Il est parvenu à chatouiller un des dogmes sociaux sur lequel repose notre société occidentale: celui de la performance et du contrôle.

    Je vis en profonde sympathie avec la culture occidentale qui est la mienne, mais force est de constater qu’elle est toujours dopée au culte du résultat, du Guiness record book et des médailles olympiques. « Sky is the limit ». Notre Occident vit dans l’obsession du « faire ».

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