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Spiritualité - Page 528

  • Robert Hugh Benson réédité aux Editions de l'Homme Nouveau

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    Les éditions de l'Homme Nouveau rééditent un livre de Robert-Hugh Benson qu'elles présentent ainsi :

    "Ce n'est quand même pas commun que le fils d'un archevêque anglican devienne prêtre catholique ! C'est pourtant ce qui est arrivé à Robert-Hugh Benson, le plus jeune fils d'Edward White Benson, archevêque de Canterbury et, à ce titre, primat de la communion anglicane.

    Né en 1871, retourné auprès de Dieu en 1914, Robert-Hugh Benson rejoignit l’Église catholique le 11 septembre 1903 avant de devenir prêtre l’année suivante. Profond et spirituel, sensible et cultivé, le jeune homme se fit surtout connaître pour son éloquence en chaire et ses très nombreux écrits. Parmi ces derniers, son roman d’anticipation, Le Maitre de la Terre (traduction française chez Téqui), est certainement le plus connu. Traduit en plusieurs langues, constamment réédité, ce roman envisage la fin des temps et a été considéré, à plusieurs aspects, comme prophétique. Il annonce, et pour certains dépasse très largement, le livre de Michael D. O’Brien, Père Elijah. Une apocalypse (Salvator), qui s’inscrit dans la même veine."

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  • "Vivre, c'est le Christ"

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    « Vivere Christus est » : j'ai trouvé une certaine inspiration et même une inspiration certaine dans le début de la première encyclique du pape Benoît XVI, que je cite : « À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. »

    On peut commenter un peu en pensant à Noël qui approche : Dieu vient à nous, c'est ça Noël. Dieu qui se fait homme. Pourquoi ? Pour que nous puissions être avec lui. Et c'est le Dieu unique qui le fait et cela s'est produit une seule fois, c'est pourquoi notre calendrier le montre d'ailleurs : c'est vraiment le centre de l'Histoire.

    Or quelle a été l'expérience des apôtres que l'on peut voir dans l'Evangile ?

    Ils ont rencontré le Christ qui les a appelés non pas parce qu'ils étaient saints, non pas parce qu'ils étaient parfaits - et dans certains cas ils étaient même franchement imparfaits - pensons à Matthieu qui détourne l'argent du contribuable pour lui-même, pour ne rien dire de Saint Paul qui persécute les chrétiens... Le Christ les a appelés, non pas parce qu'ils étaient parfaits, mais pour qu'ils le deviennent. Qu'ils puissent le devenir, s'ils acceptaient d'être avec lui. Et c'est effectivement cela la vie chrétienne.

    Et c'est pourquoi mon point de départ n'est certainement pas (la morale), et je le dis parce qu'on me pose toujours des questions sur des points de morale. Je comprends bien, ce n'est pas sans intérêt, mais ce n'est pas le point de départ pour moi. D'abord être avec le Christ, et ensuite la vie change. Pas d'abord changer sa vie pour éventuellement devenir chrétien. »

    Ces propos sont de Monseigneur Morerod, le nouvel évêque de Fribourg, Lausanne et Genève et commentés ici : http://www.lavie.fr/sso/blogs/blog.php?id=71

  • L'"admirable échange"

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    Vatican Information Service, 4/2/2012

    LUMIERE DE LA NATIVITE

    CITE DU VATICAN, 4 JAN 2012 (VIS). La première audience générale de l'année s'est déroulée Salle Paul VI en présence de 7.000 personnes, devant lesquelles le Saint-Père a évoqué le mystère de la Nativité. La première réaction de joie face à cet évènement, a-t-il dit, est d'admirer le caractère extraordinaire de Dieu se faisant nouveau né. Notre coeur "est comme stupéfait de constater la proximité de Dieu, son intérêt pour l'homme, son entrée dans l'histoire", toutes choses qui découlent de la "vision de ce petit enfant sans défense que nous savons être le visage de Dieu... La Nativité est joie parce que Dieu, qui est le bien, la vie et la vérité de l'homme, s'abaisse jusqu'à la condition humaine, pour élever l'homme à lui. Il se fait si proche qu'on peut le voir et le toucher... Dans la Nativité, le ciel et la terre se rejoignent" et, dans cet "enfant qui a besoin de tout, c'est Dieu, l'éternité, la force et la sainteté, la vie et la joie qui s'unissent à ce que nous sommes, faiblesse et péché, souffrance et mort".

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  • Ne pas confondre spiritualité et santé psychique

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    Selon le journal « La Croix » du 3 janvier, « suite à un certain nombre de plaintes et à certaines dérives, l’épiscopat français a publié un document resté confidentiel pour mieux pointer les risques et dérives possibles (…) 25 000 Français en dix ans, selon les chiffres de La Croix,  ont suivi une session de « guérison intérieure » au sein d’une association ou d’une communauté catholique. Cacouna (Canada), Agapè (au Puy-en-Velay en Haute-Loire), Nicodème ( Béatitudes à Château-Saint-Luc), Retraite de guérison intérieure (Famille Saint-Joseph), Siloé (Chemin-Neuf), Évangélisation des profondeurs ( Bethasda avec Simone Pacot) : depuis trente ans, les propositions se sont multipliées, et certains lieux affichent une liste d’attente de plusieurs mois.

     Face aux souffrances morales et à l’engouement pour les nouvelles thérapies inspirées du New Age et des religions orientales, certains ont cherché à proposer dans l’Église une alternative chrétienne aux retraites traditionnelles, prenant en compte les personnes dans leur globalité – physique, psychique et spirituelle. (…)

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  • Intentions de prière du pape pour janvier 2012

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    Intention universelle - les victimes des catastrophes naturelles
    Pour que les victimes des catastrophes naturelles reçoivent le soutien spirituel et matériel nécessaire afin de reconstruire leur vie.
    Intention Missionnaire - L'engagement des chrétiens pour la paix
    Pour que l'engagement des chrétiens en faveur de la paix soit l'occasion de témoigner du nom du Christ à tous les hommes de bonne volonté.

  • Au commencement était le Verbe...

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    L'un des mérites de la célébration de la messe avant la réforme consistait à nous remettre chaque jour en présence du mystère de l'Incarnation par la lecture du prologue de l'Evangile de Jean. Le comput des années tourne; nous voilà bientôt en 2012 mais, comme le rappelle la devise des chartreux, la Croix se dresse tandis que le monde tourne. Le mystère de l'Incarnation est l'axe définitif de ce monde changeant dont les variations ne devraient pas nous ébranler.

    Cet évangile est précisément l'évangile de ce 31 décembre :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.

    Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement auprès de Dieu.
    Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
    En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
    la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
    Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
    Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
    Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
    Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
    Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
    Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
    Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
    Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
    Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
    Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
    Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
    après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
    Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Audience générale du 28 décembre : le pape évoque la Sainte Famille

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    LA SAINTE FAMILLE, ICONE DE L'EGLISE DOMESTIQUE (CITE DU VATICAN, 28 DEC 2011 (VIS).

    La prière de la Sainte Famille de Nazareth a été le sujet de la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi, qui s'est déroulée dans la Salle Paul VI en présence de quelques 7.000 personnes. "La maison de Nazareth -leur a dit le Pape- est une école de prière où l'on apprend à écouter, à méditer, à pénétrer le sens profond de la manifestation du Fils de Dieu, à travers l'exemple de Marie, Joseph et Jésus".

    "La contemplation du Christ atteint en Marie son modèle indépassable" qui "vit avec les yeux posés sur le Christ et conserve comme un trésor chacune de ses paroles... L'évangéliste Luc nous fait connaître le cœur de Marie, sa foi, son espérance et obéissance, son intériorité et sa prière, ainsi que sa libre adhésion au Christ. Et tout cela procède du don de l'Esprit Saint qui descend sur elle comme il descendra sur les apôtres selon la promesse du Christ. Cette image de Marie la présente comme le modèle de chaque croyant qui conserve et compare les paroles et les actions de Jésus, une confrontation qui est toujours un progrès dans la connaissance du Christ".

    La capacité de Marie pour vivre du regard de Dieu est, pour ainsi dire, contagieuse. Et Joseph est le premier à l'expérimenter. "En effet avec Marie -a poursuivi le Saint-Père-, et surtout après avec Jésus, commence une nouvelle forme de mise en relation avec Dieu, pour l'accueillir dans sa vie, entrer dans son projet de salut, en accomplissant sa volonté".

    Benoît XVI a rappelé que bien que l'Evangile n'ait conservé aucune parole de Joseph, sa présence est "silencieuse mais fidèle, constante, active" et Joseph "accomplit pleinement son rôle paternel sous tous ses aspects". Ainsi, le pape a évoqué comment Joseph avait éduqué Jésus à la prière en le portant avec lui à la synagogue les samedis et en dirigeant la prière familiale les matins et les soirs. "Ainsi, dans le rythme des journées passées à Nazareth, entre la maison et l'atelier de Joseph, Jésus a appris à alterner prière et travail, et à offrir aussi à Dieu sa fatigue pour gagner le pain nécessaire à la famille".

    Benoît XVI a ensuite évoqué le pèlerinage de Marie, Joseph et Jésus au Temple de Jérusalem, raconté dans l'Evangile de saint Luc et a ajouté que "la famille juive, comme la famille chrétienne, prie dans l'intimité domestique, mais aussi unie avec toute la communauté, faisant partie du Peuple de Dieu en chemin".

    Les premières paroles de Jésus: "Pourquoi me cherchez-vous? Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des choses de mon Père?" prononcées lorsque Marie et Joseph le trouvent en train d'enseigner aux savants dans le Temple, sont la clef d'accès à la prière chrétienne. "Dès lors, la vie de prière de la Sainte Famille fut encore plus intense parce qu'à travers Jésus...ne cessera plus de se diffuser et de se refléter dans les cœurs de Marie et de Joseph le sentiment profond de la relation avec Dieu le Père. La famille de Nazareth est le premier modèle de l'Eglise dans lequel, autour de la présence de Jésus et grâce à sa médiation, tous vivent en relation filiale avec Dieu qui transforme aussi les relations interpersonnelles".

    "La Sainte famille -a-t-il conclu- est une icône de l'Eglise domestique, appelée à prier unie. La famille est la première école de prière. En elle, les enfants, dès leur plus jeune âge, apprennent à percevoir le sens de Dieu, grâce aux enseignements et aux exemples de leurs parents... Une éducation authentiquement chrétienne ne peut se détacher de l'expérience de la prière. Si l'on n'apprend pas à prier en famille, il sera difficile ensuite de combler ce vide. C'est pour cela que je vous invite tous à redécouvrir la beauté de prier ensemble comme une famille à l'école de la Sainte Famille de Nazareth".

    AG/                                                                                                   VIS 20111228 (650)

  • Liens du jour (27 décembre 2011)

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    Magnificat: par excellence, prière des futures mères (J. Smits)

    Des organisations musulmanes du monde entier condamnent la violence au Nigeria (La Vie)

    De vrais indignés (Benoît-et-moi)

    La patience de Li, la patience de Dieu (Benoît-et-moi)

  • Saint Etienne, le premier martyr

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    Lapidation de saint Etienne par Paolo Uccello (Prato, XVe s.)

    "On ignore si saint Étienne fut disciple de Jésus-Christ ou s'il fut converti par les prédications des Apôtres; mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère. Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes. Il était plein de foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de Dieu. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.

    Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté. De tels succès excitèrent bientôt la jalousie; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le temple.

    Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs. A ce moment le visage du saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance. Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle; le ciel s'entr'ouvrit et le Saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement: "Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu." A ces mots ses ennemis ne se contiennent plus; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait: "Seigneur, recevez mon esprit!... Seigneur, ne leur imputez point ce péché." Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. "Si Étienne n'avait pas prié, dit saint Augustin, nous n'aurions pas eu saint Paul."

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

  • Une parole dans la nuit

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    454755-pape-benoit-xvi.jpgUne parole dans la nuit

    C’est Benoît XVI qui l’a prononcée lors de la messe de la nuit de Noël 2011 :

    « Celui qui aujourd’hui veut entrer dans l’église de la Nativité de Jésus à Bethléem découvre que le portail, qui un temps était haut de cinq mètres et demi et à travers lequel les empereurs et les califes entraient dans l’édifice, a été en grande partie muré. Est demeurée seulement une ouverture basse d’un mètre et demi. L’intention était probablement de mieux protéger l’église contre d’éventuels assauts, mais surtout d’éviter qu’on entre à cheval dans la maison de Dieu. Celui qui désire entrer dans le lieu de la naissance de Jésus, doit se baisser. Il me semble qu’en cela se manifeste une vérité plus profonde, par laquelle nous voulons nous laisser toucher en cette sainte Nuit : si nous voulons trouver le Dieu apparu comme un enfant, alors nous devons descendre du cheval de notre raison « libérale ». Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre orgueil intellectuel, qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de saint François – le chemin vers cette extrême simplicité extérieure et intérieure qui rend le cœur capable de voir. Nous devons nous baisser, aller spirituellement, pour ainsi dire, à pied, pour pouvoir entrer à travers le portail de la foi et rencontrer le Dieu qui est différent de nos préjugés et de nos opinions : le Dieu qui se cache dans l’humilité d’un enfant qui vient de naître."

    Une parole qui vaut pour chacun d’entre nous qui cherchons, tant bien que mal, le visage de Dieu. Mais pour le trouver, il faut constamment purifier notre regard, sur Lui comme sur les autres. « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. (Mt.18-3) »

    "Dieu est apparu. Comme un enfant"

    "Dieu est devenu pauvre. Son Fils est né dans la pauvreté d’une étable. Dans l’enfant dans l’étable de Bethleem, on peut, pour ainsi dire, toucher Dieu et le caresser". L'homélie du pape pour la nuit de Noël est mise en ligne ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/

  • Le 24 décembre 1898 mourait Charbel Makhlouf

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    stcharbel01_med.jpgL'Église maronite fait aujourd'hui mémoire de Charbel Makhlouf, moine et ermite.
    Issu d'une famille très pauvre, Yussef Makhlouf naquit à Bekaakafra, village de la montagne libanaise. Resté orphelin, le jeune Yussef s'enfuit au monastère de Saint-Maron à Innaya, où il devint moine sous le nom de Charbel.

    Sa vie de prière intense et d'une extrême simplicité l'amena vite à désirer une plus grande intimité avec Dieu. À quarante-sept ans, Charbel fut autorisé à se retirer dans l'ermitage attenant au monastère; c'est là qu'il vécut jusqu'à sa mort, dans le silence et la vie cachée, en compagnie de Macaire. Le 24 décembre 1898, âgé de soixante-dix ans, il s'en alla vers le Père, ce qu'il avait si ardemment désiré. Charbel Makhlouf, presque inconnu durant sa vie, après sa mort a été et reste encore un des saints les plus populaires au Liban, aimé par les chrétiens de toutes confessions, tout comme par les druzes et les musulmans, qui ont tous reconnu en lui un homme totalement abandonné en Dieu.

    (Source : Spiritualité 2000)

  • Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu

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    Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
    Premier sermon pour la Vigile de Noël (source : EAQ)

    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime »

          Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoute avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ?... A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ? « A Bethléem de Juda naît Jésus Christ, le Fils de Dieu. » Quelques petites paroles pour exprimer l'abaissement du Verbe, la Parole de Dieu devenue un tout-petit, mais quelle douceur dans ces paroles !... « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem. » Naissance d'une sainteté incomparable : honneur du monde entier, réjouissance de tous les hommes à cause du bien immense qu'elle leur apporte, étonnement des anges à cause de la profondeur de ce mystère d'une nouveauté sans pareil (cf Ep 3,10)...

          « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Judée. » Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu ! Voici le Seigneur qui vient avec le salut, voici la venue de l'Oint du Seigneur, son Messie, le voici qui vient dans sa gloire... Heureux celui qui se sent attiré par lui et qui « court à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) : il verra « la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique » (Jn 1,14).

          Vous donc qui êtes perdus, respirez ! Jésus vient sauver ce qui avait péri. Vous les malades, revenez à la santé : le Christ vient étendre le baume de sa miséricorde sur la plaie de vos cœurs. Tressaillez de joie, vous tous qui éprouvez de grands désirs : le Fils de Dieu descend vers vous pour faire de vous des cohéritiers de son Royaume (Rm 8,17). Oui, Seigneur, je t'en prie, guéris-moi et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé (Jr 7,14) ; glorifie-moi et je serai vraiment dans la gloire. Oui, « que mon âme bénisse le Seigneur, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » (Ps 102,1)... Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu.