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Témoignages - Page 136

  • Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

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    Ouverture des archives du pontificat de Pie XII, 81 ans après son élection

    De Vatican News :

    Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

    Entretien avec le secrétaire aux Relations avec les États : les documents mis à la disposition des universitaires à partir de ce 2 mars retraceront le grand travail de charité d’Eugenio Pacelli et aussi les tentatives d’entrer en contact avec le bloc soviétique.

    Tout est maintenant prêt pour l'ouverture des Archives du Saint-Siège relatives au pontificat de Pie XII. Parmi les documents qui seront mis à la disposition des chercheurs figurent ceux des Archives historiques de la Section des relations avec les États de la Secrétairerie d'État. Nous en avons parlé avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire aux Relations avec les États.

    Avec l'ouverture des archives historiques de la section des relations avec les États, quels types de documents seront consultables ?

    Les Archives historiques de la section des Relations avec les États sont les archives d'une institution encore vivante et d'origine assez récente, c'est-à-dire dont les origines remontent à 1814. Les Archives historiques de la Secrétairerie d'État (section des Relations avec les États) sont physiologiquement liées à l'action de l'institution productrice. Sa physionomie réside précisément dans le développement et l'action de la Secrétairerie d'État à l'échelle internationale, la diplomatie du Pape en défense de la paix et de la justice pour les peuples. Les documents qui ont appartenu à la Sacrée Congrégation pour les Affaires Ecclésiastiques Extraordinaires (AA.EE.SS.) et, après les années 1960, au Conseil pour les Affaires Publiques de l'Église (AA.PP.) sont tous conservés dans notre section. En outre, les sessions de la réunion des cardinaux de la Sacrée Congrégation des AA.EE.SS. sont conservées ; le Fonds Caprano et les documents du cardinal Agostino Casaroli.

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  • Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

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    De KTO :

    Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

    02/03/2020

    Son portrait a circulé sur les médias du monde entier. Celui d’Asia Bibi, chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, pour simplement avoir bu un verre d’eau tiré d’un puits utilisé par les musulmans. Son visage nous est devenu familier. Au fil des années, KTO a relayé les nouvelles qui nous parvenaient sur sa situation et sur la mobilisation internationale pour sa libération. Emprisonnée pendant près de 10 ans, elle a été définitivement acquittée en janvier 2019 et est exilée avec sa famille au Canada dans un lieu secret, car sa vie reste menacée. Elle souhaiterait venir vivre en France. La sortie fin janvier du livre « Enfin libre ! » co-écrit avec la journaliste Anne-Isabelle Tollet qui s’est battue pour sa libération, nous permet de découvrir, derrière ce visage symbole d’une injustice, qui est cette femme. On pourrait même dire une sacrée femme, qui a survécu à 10 ans de captivité dans des conditions difficiles, et dont la foi que l’on découvre au fil des pages, impressionne. Asia Bibi est de passage à KTO et nous livre un témoignage édifiant.

  • Chine : le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

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    De TANG ZHEA sur le site Bitter Winter :

    Le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

    01/03/2020

    Malgré la propagation du virus, le Parti Communiste Chinois persécute les croyants en accusant ceux qui prient pour les malades et les défunts de "mettre en danger la stabilité sociale.

    Malgré la lutte pour faire face à la propagation de la maladie mortelle causée par le virus COVID-19, la persécution religieuse semble rester l'une des principales priorités du gouvernement. Selon de nombreux rapports à travers le pays, les croyants ont continué à être persécutés au cours des deux premiers mois de l'année. Depuis début février, la police a arrêté au moins 30 fidèles de l'Église du Dieu Tout-Puissant (CDO) dans les provinces du Fujian et du Shandong, le mouvement religieux le plus sévèrement persécuté en Chine.

    Un membre de la CDO a déclaré à Bitter Winter que, selon des documents secrets internes du PCC, d'ici 2020, le gouvernement avait prévu de lancer une opération à grande échelle contre l'Église et a ajouté qu'à son avis, "si l'épidémie ne s'était pas propagée, les arrestations auraient été beaucoup plus nombreuses ».

    Certains fidèles ont été arrêtés uniquement parce qu'ils priaient pour les victimes du coronavirus ou partageaient des photos et des messages liés à l'épidémie. Selon un reportage de Radio Free Asia, Sun Feng, un chrétien de Zibo, une ville du Shandong, avait diffusé un message en ligne le 31 janvier invitant les gens à prier et à jeûner pendant neuf jours pour la fin de l'épidémie. Le 7 février, l'homme a été arrêté et détenu pendant 24 heures. Déjà en 2014, quand il a appris les protestations contre les changements du système électoral à Hong Kong, Sun avait été condamné à cinq ans de prison pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" coupable d'avoir soutenu ouvertement la soi-disant "révolution des parapluies" de la région administrative spéciale (Hong Kong).

    Le rapport raconte également l'histoire de Li Wanhua, pasteur de l'église Fengle à Jiangmen, une ville de la province du Guangdong. La police l'a convoqué le 14 février pour avoir republié des photos et des messages concernant Li Wenliang, le médecin qui a été réduit au silence par les autorités pour avoir tenté d'avertir les gens des dangers du virus qui l'a tué plus tard. Le même pasteur avait déjà subi la persécution du PCC. Le 14 juin 2018, il avait été arrêté par le bureau de la sécurité publique du comté de Heshan dans la préfecture de Jiangmen pour "organisation et utilisation de sociétés secrètes réactionnaires et d'organisations sectaires et sabotage des forces de l'ordre par le biais du superstition ». Le pasteur a ensuite été libéré sous caution.

    Il pastore Li Wanhua

    Pasteur Li Wanhua
    Le pasteur Li Wanhua a été réprimandé pour avoir diffusé des photos et des messages du dr. Li Wenliang (photo par RFA)

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  • La souscription aux Mélanges offerts à Mgr André Léonard, à l'occasion de son 80ème anniversaire, est ouverte

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    Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.

    Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé  et un courageux confesseur de la foi.

    Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme  Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.

    Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les  souscripteurs ont, s'ils le souhaitent,  la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria  et de s'associer ainsi  nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.

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    Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
    archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
    l'occasion de son 80ème anniversaire

    Parution : 20 mai 2020
    ISBN : 978-2-249-91046-3
    676p. - 29 €

    « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.

    Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).

    En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.

    O Je souhaite figurer dans la Tabula gratulatoria avec le titre de civilité ………………...................

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    BON DE COMMANDE à retourner à Elidia - 9, espace Méditerranée 66000 Perpignan

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  • Coronavirus : un évêque refuse de céder à la panique

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    De Mgr Roland, évêque de Belley Ars, sur le site de l'Eglise dans les pays de l'Ain :

    Epidémie du coronavirus ou épidémie de peur ?

    Photo Jean-François Grimmer

    Plus que l’épidémie du coronavirus, nous devons craindre l’épidémie de la peur ! Pour ma part, je me refuse de céder à la panique collective et de m’assujettir au principe de précaution qui semble mouvoir les institutions civiles.

    Je n’entends donc pas édicter de consignes particulières pour mon diocèse : les chrétiens vont-ils cesser de se rassembler pour prier ? Vont-ils renoncer à fréquenter et à secourir leurs semblables ? Hormis les mesures de prudence élémentaire que chacun prend spontanément pour ne pas contaminer les autres lorsqu’il est malade, il n’est pas opportun d’en rajouter. 

    Nous devrions plutôt nous souvenir que dans des situations bien plus graves, celles des grandes pestes, et alors que les moyens sanitaires n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, les populations chrétiennes se sont illustrées par des démarches de prière collective, ainsi que par le secours aux malades, l’assistance aux mourants et la sépulture des défunts. Bref, les disciples du Christ ne se sont ni détournés de Dieu ni dérobés au semblable. Bien au contraire ! 

    La panique collective à laquelle nous assistons aujourd’hui n’est-elle pas révélatrice de notre rapport faussé à la réalité de la mort ? Ne manifeste-elle pas les effets anxiogènes de la perte de Dieu ? Nous voulons nous cacher que nous sommes mortels et, nous étant fermés à la dimension spirituelle de notre être, nous perdons pied. Parce que nous disposons de techniques de plus en plus élaborées et plus performantes,  nous prétendons tout maîtriser et nous occultons que nous ne sommes pas les maîtres de la vie ! 

    Au passage, notons que l’occurrence de cette épidémie au moment des débats sur les lois de bioéthique nous rappelle fort heureusement notre fragilité humaine ! Et cette crise mondiale présente au moins l’avantage de nous rappeler que nous habitons une maison commune, que nous sommes tous vulnérables et interdépendants, et qu’il est plus urgent de coopérer que de fermer nos frontières !

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  • Pologne : quand des enfants survivant à un avortement raté sont noyés dans du formol sans anesthésie...

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    Via le Salon Beige :

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.

    En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toutefois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né. Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse – autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).

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  • "Enfin libre!" : Asia Bibi se confie

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Rencontre avec la chrétienne pakistanaise Asia Bibi, libérée en 2018 après neuf ans de détention pour blasphème

    28/02/2020

    La chrétienne pakistanaise Asia Bibi répond aux questions d’Eglises d’Asie (EDA), à la sortie de son livre « Enfin libre ! » coécrit avec la journaliste Anne-Isabelle Tollet. Dans ce nouveau livre, elle revient sur son accusation de blasphème en 2009, sa condamnation à mort en 2010 et sur ses neuf ans de détention. Acquittée et libérée en novembre 2018, elle a enfin pu s’envoler au Canada en mai 2019 pour retrouver son mari et ses filles, sans avoir pu revoir son père. De passage en France cette semaine, elle a rencontré la maire de Paris Anne-Hidalgo le 26 février, qui l’a proclamée citoyenne d’honneur de la ville, et elle doit être reçue par le président Emmanuel Macron ce vendredi 28 février à qui elle devrait demander officiellement l’asile politique.

    Eglises d’Asie : Asia Bibi, vous venez de publier « Enfin libre ! » avec Anne-Isabelle Tollet. Qu’avez-vous voulu exprimer dans votre nouveau livre ?

    Asia Bibi : Aujourd’hui, je me sens bien mais en lisant ce livre, les gens vont découvrir combien j’ai souffert, et ce qu’est la vie de ceux qui sont punis pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.

    Vous avez beaucoup prié en prison. Aujourd’hui, quel est le rôle de la prière dans votre vie ?

    Je prie toujours depuis que j’ai retrouvé la liberté, au moins deux fois par jour. Mais en prison, comme j’étais seule et qu’il n’y avait personne avec moi, je passais beaucoup de temps en prière. Aujourd’hui, je prie toujours et je lis la Bible, même si je suis plus âgée et qu’il y a beaucoup de choses à faire dans la maison. La prière est une partie essentielle de ma vie.

    Comment vous adaptez-vous à votre nouvelle vie ?

    Quand je suis sortie de prison et que j’ai quitté le Pakistan pour venir au Canada, je pouvais enfin profiter de l’air frais et de la liberté. Mais cette nouvelle vie n’était pas adaptée : au Canada, je restais dans la maison en permanence à cause du froid, et je n’ai pas vraiment pu recommencer une nouvelle vie là-bas. Je n’ai pas pu commencer d’études ou quoi que ce soit d’autres qui peut permettre de mener une vie meilleure. Nous n’avons-fait que rester à la maison.

    Quels sont vos projets, comment voyez-vous l’avenir aujourd’hui ?

    Mon principal objectif aujourd’hui, c’est que mes filles puissent recevoir une bonne éducation. J’aimerais moi aussi faire des études, notamment afin de pouvoir venir en aide aux autres personnes encore en prison, surtout celles qui vivent ce que j’ai vécu. Maintenant, je vais aussi avoir beaucoup de temps pour prier. Et je voudrais aussi faire quelque chose avec les journalistes et avec tous ceux qui peuvent venir en aide aux prisonniers.

    Comment s’est passé votre rencontre avec Mme Anne Hidalgo, ce mercredi 26 février ?

    J’ai été très heureuse de rencontrer Mme le Maire et tous ceux qui travaillent à la mairie de Paris, et aussi tous les français que j’ai vus cette semaine. J’ai vu et reçu beaucoup d’amour et je suis heureuse d’avoir pu visiter la France. Je suis aussi vraiment reconnaissante envers tous ceux qui nous accueillis et qui nous ont aidés durant notre séjour. J’ai été très heureuse de pouvoir prier ici et j’ai ressenti beaucoup de choses. Je pense du fond du cœur à tous ceux qui nous ont aidés ici.

    (EDA)

    Le livre Enfin libre !, coécrit avec Anne-Isabelle Tollet, est sorti en février 2020 aux éd. du Rocher, (205 pages, 17,90 €).

  • Trump: le premier discours d'un Président américain pour le Mercredi des Cendres

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    De Marco Respinti sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Trump: premier discours des cendres d'un président américain

    28-02-2020

    Pour la première fois, un président des États-Unis a prononcé un discours le mercredi des Cendres et l'a fait, non pas comme un acte privé, mais comme un acte officiel. Le choix de Donald J. Trump est d'une importance cruciale, non seulement parce qu'il est en charge de la première puissance mondiale, mais parce qu'il y est revenu pour identifier les États-Unis en tant que nation chrétienne.

    «Et la lumière brillait dans les ténèbres et / contre la Parole le monde agité encore / tourbillonnait autour du centre de la Parole silencieuse». Quand, en 1930, T.S. Eliot (1888-1965) a publié le poème Mercredi des Cendres, "Mercredi des Cendres", jamais il n'aurait imaginé qu'une des représentations les plus plastiques et concrètes de ses vers évocateurs aurait été le président du pays que le poète avait laissé derrière lui, les États-Unis d'Amérique, et certainement le plus improbable de tous les présidents.

    Dans le monde chrétien, le Carême a débuté mercredi 26 avec le rituel de l'imposition des cendres et le chef du pays le plus important du monde, Donald J. Trump, a marqué l'événement sur le calendrier de l'histoire en envoyant au pays et au monde entier un message. Ce n'était jamais arrivé. "Melania et moi souhaitons à tous de vivre le mercredi des Cendres comme une journée de paix et de prière", a écrit le président. «Pour les catholiques et bien d'autres chrétiens, le mercredi des Cendres marque le début de la période du Carême qui se termine par la joyeuse célébration du dimanche de Pâques. Aujourd'hui, des millions de chrétiens porteront sur le front le signe de la croix. L'imposition de cendres est une invitation à vivre le temps du Carême en jeûnant, en priant et en s'engageant dans des gestes de charité. Cette tradition puissante et sacrée nous rappelle la condition mortelle qui nous unit, l'amour du Christ qui sauve et la nécessité de se repentir en acceptant plus pleinement l'Évangile. Unissons donc nos prières avec tous ceux qui observent ce jour saint et souhaitons-leur un chemin de carême de prière. Pendant cette période bénie, vous pouvez vous rapprocher de Dieu dans la foi. "

    Quelques mots essentiels qui parlent de l'essentiel. Dieu, prière, pénitence, réconciliation, triomphe de la résurrection. C'est beau. Mais ce n'est pas seulement ici la beauté intrinsèque des mots de Trump. Le surcroît de beauté dans les mots de Trump est que Trump a écrit ces mots. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que Trump présente la foi comme une réalité normale. De l'aube de l'humanité aux Lumières, l'athéisme n'a jamais existé. Au mieux, c'était le passe-temps d'un intellectuel bourgeois qui, pour vaincre l'ennui, essayait d'étonner les autres. Aujourd'hui, cependant, la foi, du moins en Occident, semble être une chose martienne. Trump renverse donc tout cela en reprenant les choses depuis le commencement.

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  • Le jeune Italien Carlo Acutis en voie de béatification

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Carlo Acutis @ carloacutis.com

    Carlo Acutis @ Carloacutis.Com

    Causes des saints : un miracle attribué à la prière du jeune Italien Carlo Acutis

    Cela ouvre la voie à sa béatification

    Le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession du vénérable Carlo Acutis, jeune laïc né en Angleterre et décédé en Italie (1991 – 2006). Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    Le pape a en effet reçu le cardinal Angelo Becciu, préfet du dicastère, le 21 février 2020, donnant son feu vert à la publication de huit décrets concernant trois miracles, trois martyres et quatre nouveaux « vénérables ».

    « Christus vivit »

    Le pape François a cité l’exemple de Carlo Acutis dans sa lettre aux jeunes « Christus vivit », publiée le 2 avril 2019. « Il est vrai que le monde numérique peut t’exposer au risque du repli sur soi, de l’isolement ou du plaisir vide. Mais n’oublie pas qu’il y a des jeunes qui sont aussi créatifs, et parfois géniaux, dans cet environnement. C’est ce que faisait le jeune vénérable Carlo Acutis. »

    En présentant cette exhortation apostolique du pape François, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, a également parlé de Carlo le qualifiant de « génie de l’informatique qui a fait d’Internet un instrument pour témoigner de la foi, pour annoncer l’Évangile et transmettre les valeurs et la beauté ».

    La vie de Carlo

    Carlo Acutis est né le 3 mai 1991 à Londres (Angleterre), dans une famille italienne. Bientôt après sa naissance, la famille a déménagé à Milan ou Carlo a fréquenté l’école des sœurs Marcellines, puis le lycée des pères jésuites.

    Exceptionnellement doué pour l’informatique, l’adolescent s’intéressait à la programmation des ordinateurs, à la création de sites internet, au montage de films. Il avait fait notamment répertorier, sur un site Internet, 120 « miracles eucharistiques » reconnus officiellement en Italie et ailleurs.

    À partir de sa première communion, il n’avait jamais manqué la messe quotidienne: « Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie », disait-il. Pour lui, la communion était une « autoroute pour le Ciel ».

    Il aimait particulièrement saint François et sa ville d’Assise, où il aimait se rendre, l’été: il y repose selon ses dernières volontés.

    C’est en septembre 2006 qu’on lui avait diagnostiqué une leucémie de type M3. Il a accepté sereinement ce diagnostic et il voyait dans la maladie un moyen de réaliser la volonté de Dieu.

    Il est décédé à l’hôpital San Gerardo de Monza, moins d’un mois après, le 12 octobre 2006, offrant ses souffrances et sa mort pour l’Église, le pape et les jeunes.

    Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018. Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.

    Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise l’an dernier, les 5-6 avril 2019.

  • Bruxelles, ce 27 février : accompagner un enfant en fin de vie (témoignage de Brigitte Terlinden, infirmière pédiatrique en soins palliatifs)

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  • Entretien exclusif avec un chartreux sur les abus spirituels

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    Qu’est-ce qu’un abus spirituel ? Comment le déceler ? Comment l’Église réagit ? Dom Dysmas de Lassus, prieur de la Grande Chartreuse, a enquêté durant quatre ans sur un fléau qui peut conduire « à des drames inouïs ». Entretien de Samuel Pruvot et Hugues Fefèbvre publié sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    « Pourquoi avoir travaillé durant quatre années sur le drame des abus spirituel ?

    Avant tout, je peux dire franchement que j’ai trouvé dans la vie religieuse plus de bonheur que je n’aurais pu en rêver. Et ce n’est pas fini ! Je ne dis pas pour autant que c’est facile. Des accidents, il y en a toujours, mais ce n’est pas en fermant les yeux qu’on va les éviter. Prenons l’exemple de l’avion. Les accidents d’avion frappent par leur ampleur. Pourtant, c’est le moyen de transport le plus sécurisé. Cette sécurité, l’avion l’a conquise à force de persévérance. Chaque accident grave a donné lieu à une enquête approfondie afin de trou-ver la cause exacte du drame pour éviter qu’il ne se reproduise.

    Enquêter pour guérir, c’est donc l’objet de votre travail...

    Ce qui a motivé mon enquête, c’est la rencontre avec plusieurs personnes abîmées par des abus spirituels. C’est quand même dramatique d’entendre des religieuses qui avaient embrassé cette vie avec générosité et qui sont devenues incapables de prier ! Chaque cas est unique, mais j’ai été étonné de constater la cohérence de tous ces témoignages entre eux. Par ailleurs, je crois qu’on ne peut plus taire ces situations ! Pour les fidèles, le fait d’avoir caché des abus est peut-être un scandale plus grand encore que les abus eux-mêmes. L’attitude de l’Église visant à écouter les victimes et à les mettre au centre est quelque chose de nouveau.

    Je crois qu’on ne peut plus taire ces situations !

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     Dom Dysmas

    Vraiment ? De quand datez-vous ce tournant ?

    L’Église a changé en 2019, en France. C’est moins évident dans d’autres pays comme les États-Unis. Là-bas, on ne veut plus d’ennuis, donc il ne faut plus de victimes. Mais est-ce bien à elles qu’on pense en premier ? Pour revenir à la France, dans le cadre des abus sexuels, beaucoup d’études sont parues sur le sujet. Ensuite, plusieurs événements ont poussé l’Église à enfin réagir. Le procès Barbarin, pour lamentable qu’il ait été par certains côtés, aura eu un effet considérable. À cette occasion, tout comme lors de la réunion des évêques de France à Lourdes fin 2018 ou bien lors du sommet à Rome sur les abus en 2019, les participants ont toujours dit que ce qui avait changé leur regard était d’avoir pu entendre directe-ment des victimes.

    Soyons francs : s’il n’y avait pas eu tout ce processus de révélations fracassantes et humiliantes pour l’Église, nous serions encore dans la boue, et les abus auraient continué. Ce qui est un peu triste, c’est que l’Église n’a pas été capable de faire le travail toute seule et qu’il a fallu que des journalistes, ou parfois des personnes malveillantes, fassent ce boulot. Ce n’était pas la meilleure manière de faire. Mais elle a permis une rupture. L’Église a réagi alors sur la question des abus sexuels. Je considère même qu’on peut être fier d’elle, aujourd’hui, non pas sur ce passé évidemment, mais sur la manière dont désormais les choses sont traitées. Le même travail reste encore à faire sur la question des abus spirituels.

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  • Rwanda : une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

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    Lu sur le site de la Libre Afrique :

    Rwandais-780x405-690x405-1-510x374.jpg« Une centaine de personnes ont rendu samedi dernier un dernier hommage au chanteur et dissident rwandais Kizito Mihigo, devant le palais de justice de Bruxelles, place Poelaert. L’artiste, dont la musique a été interdite par le pouvoir, a été retrouvé mort lundi matin dans une cellule du poste de police de Remera, à Kigali, trois jours après avoir tenté de fuir le pays.

    La police nationale rwandaise a attribué ce décès à un suicide, soulevant de nombreuses questions au Rwanda. Critique du régime de Paul Kagame, Kizito Mihigo avait été condamné à 10 ans de prison en 2015 pour conspiration contre le gouvernement, avant d’être remis en liberté en septembre 2018. Durant son procès, ses avocats avaient souligné qu’il n’y avait aucune preuve contre le chanteur. En 2014, ce dernier avait déjà été accusé de mobiliser des jeunes en faveur des mouvements rebelles en exil.

    La Société Civile Rwandaise en Belgique a organisé à Bruxelles des événements tout au long de la journée de samedi pour rendre hommage au chanteur militant. Une messe s’est tenue ainsi à 12h00 en l’église Saint-Roch, dans le quartier Nord. Après cet hommage religieux, une commémoration publique est organisée à 14h00 au Passage 44, boulevard du Botanique. À 16h00, les participants ont eu l’occasion de débattre sur la lutte contre l’impunité au Rwanda.

    En 2013, Kizito Mihigo questionnait en chanson la version officielle du génocide qui a opposé Hutu et Tutsi en 1994.​ »

    Ref. une centaine de personnes rendent hommage au chanteur dissident Kizito Mihigo à Bruxelles

    Kizito Mihigo : un chrétien rwandais qui était aussi  musicien de talent :

    JPSC