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Témoignages - Page 19

  • Le linceul de Turin est traité comme une véritable scène de crime dans un documentaire scientifique

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    De Shannon Mullen sur Catholic News Agency :

    Le linceul de Turin est traité comme une véritable scène de crime dans un documentaire scientifique

    Shroud doc Orlando

    Le réalisateur Robert Orlando, debout devant une image négative du suaire de Turin, explique qu'il a été incité à enquêter sur le prétendu linceul de Jésus en partie parce qu'il cherchait à répondre à de "grandes questions" sur la vie et la foi à la suite de la mort de son père.

    Napa, Californie, 29 juillet 2023

    En 1988, des tests de datation au carbone ont conclu que le Suaire de Turin était un faux vieux de 700 ans. Trente-cinq ans plus tard, la science du XXIe siècle aboutit à une conclusion radicalement différente.

    Les tests au carbone supervisés par le British Museum et l'Université d'Oxford ont depuis été discrédités. Pour des raisons mal expliquées, les chercheurs n'ont analysé qu'un petit échantillon de fibres prélevé sur un bord du linceul endommagé par un incendie en 1532 et réparé par des sœurs clarisses à l'aide de colorants. 

    Entre-temps, des tests de plus en plus sophistiqués portant sur le pollen, les taches de sang et l'imagerie tridimensionnelle parfaite du tissu apportent de plus en plus de preuves que le suaire de Turin a été créé au premier siècle par un "événement nucléaire" qui ne peut être reproduit par la technologie d'aujourd'hui.

    Le cinéaste Robert Orlando plonge au cœur du débat sur les origines et l'authenticité du linceul dans un nouveau documentaire, "The Shroud : Face to Face", dont la sortie est prévue en novembre.

    Orlando, qui a écrit un livre portant le même titre, présente son sujet comme une enquête contemporaine sur un "vrai crime", en recourant à des scènes recréées et à des effets visuels audacieux pour donner au film une touche artistique.

    Le film présente des interviews d'experts des deux côtés du débat, dont l'historien américain et professeur au Princeton Theological Seminary Dale Allison, Cheryl White de la Shroud of Turin Education and Research Association, et Mark Goodacre, réalisateur de télévision, spécialiste du Nouveau Testament et professeur au département de religion de l'Université de Duke.

    Le père Andrew Dalton, LC, STD, professeur de théologie à l'Athénée pontifical Regina Apostolorum de Rome, qui a écrit la préface du livre d'Orlando, apparaît également dans le film, tout comme le père Robert J. Spitzer, SJ, érudit jésuite, auteur et animateur populaire de la chaîne de télévision EWTN.

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  • Le revirement pro-life d'une actrice américaine

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    Lu sur kath.net/news :

    L'actrice Leigh-Allyn Baker sur l'avortement : 'J'ai cru la propagande'.

    30 juillet 2023

    Lorsqu'elle a appris ce qui se passait réellement lors d'un avortement, elle a changé d'avis et s'engage désormais pour la protection de la vie, explique l'actrice.

    Washington D.C. (kath.net/LifeNews/jg)

    L'actrice Leigh-Allyn Baker s'est engagée en faveur de la protection de la vie dans une interview accordée au podcast "Speak Out". Lorsqu'elle a appris ce qui se passait réellement lors d'un avortement, elle a changé d'avis, a déclaré Baker.

    Baker est connue pour avoir joué dans des séries télévisées telles que "Will & Grace", "Ma sœur Charlie" et "Die wilden Seventies". Dans le podcast, elle a parlé avec Christine Yeargin de l'organisation de protection de la vie "Students for Life" de l'avortement, de la famille et des tentatives à Hollywood d'influencer ses opinions conservatrices.

    Pendant de nombreuses années, elle a défendu l'idée que l'avortement était une intervention qu'une femme devait décider avec son médecin. Un groupe d'hommes dans la capitale Washington n'aurait pas le droit de prendre cette décision sur le corps de la femme. Elle a cru "la propagande que les médias diffusent depuis longtemps". Mais elle en a ensuite appris davantage sur la manière dont se déroule réellement un avortement. Elle a pris conscience qu'à partir d'un certain stade, l'enfant à naître ressentait de la douleur et évitait l'aiguille du médecin avorteur. Elle a vu ce que l'on faisait au bébé dans l'utérus et qu'il s'agissait d'un enfant.

    Baker a regretté qu'elle se sente souvent seule à Hollywood avec ses opinions. Elle n'a pas participé à la marche des femmes parce que cela lui semblait ridicule. "J'ai des droits. Pourquoi devrais-je marcher pour des droits que j'ai déjà ?", a-t-elle demandé.

    Elle estime qu'il faut faire davantage pour réfuter les mensonges du mouvement pro-avortement. Les défenseurs de la vie ne veulent pas contrôler le corps de la femme, mais protéger les enfants à naître, car chacun d'entre eux est un être humain précieux, a-t-elle souligné.

    Les défenseurs de la vie ne condamnent pas les femmes qui ont subi un avortement. Elle a elle-même de nombreuses amies qui ont subi un avortement. Elle ne se sent pas en position de juger ces femmes, a déclaré Baker.

    Les femmes ont le don particulier de faire grandir une nouvelle vie en elles et de la mettre au monde. C'est un don que les hommes n'ont pas. Elle souhaiterait que ce "don particulier" des femmes soit davantage apprécié, a déclaré Baker.

  • "Relativisme doctrinal" : Tucho Fernandez raconté par qui le connait bien

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Relativisme doctrinal" : Tucho vu par ceux qui le connaissent bien

    Le nouveau préfet de la DDF Tucho Fernández raconté par qui le connait bien, son prédécesseur au diocèse de La Plata, Monseigneur Aguer. Ce dernier écrit à la Boussole : "La monarchie papale poursuit et liquide ceux qui ne suivent pas le relativisme doctrinal professé par la ligne officielle latino-américaine".

    31_07_2023

    Mgr Gabriel Antonio Mestre, jusqu'à présent évêque de Mar del Plata, remplacera Victor Manuel Fernández à la tête de l'archidiocèse de La Plata. Cette nomination était dans l'air car le profil de Mestre appartient à cette génération d'évêques de moins de 60 ans qui sont fortement engagés dans les questions sociales avec lesquelles François a l'intention de redessiner le visage actuel et futur de l'Église argentine.

    Cette tendance s'est dessinée avec la récente nomination de Jorge García Cuerva, 55 ans, à Buenos Aires, dans l'archidiocèse qui appartenait autrefois à Jorge Mario Bergoglio. Le passage de témoin entre Mestre et Fernández sera sans doute très différent du dernier précédent à La Plata, qui remonte à 2018. La messe d'installation dans le nouvel archidiocèse aura lieu le 16 septembre en présence du nonce apostolique en Argentine, Monseigneur Miroslaw Adamczyk.

    Parallèlement, le cardinal élu Víctor Manuel Fernández reprendra le bureau de Joseph Ratzinger au dicastère pour la doctrine de la foi et recevra, le 30 septembre, la pourpre des mains du pape dans la basilique Saint-Pierre. Tucho a qualifié l'arrivée de Mestre à son poste de "don de Dieu". Comme nous le disions, le climat de cette succession semble déjà très différent de celui qui avait accompagné l'arrivée de Fernández il y a cinq ans.

    À l'époque, en effet, le nouveau préfet du dicastère pour la doctrine de la foi avait pris la place de Mgr Hector Aguer, opposant historique de la ligne bergoglienne dans l'épiscopat argentin. Ce n'est pas un hasard si François a accepté sa démission en tant qu'archevêque titulaire une semaine après avoir atteint l'âge canonique de 75 ans. Un traitement qui n'est pas surprenant et que le pape a réservé à de nombreux prélats qui ne lui convenaient pas (ou plus).

    Cependant, le changement d'Aguer a été particulièrement brutal car l'envoyé de la nonciature l'a informé qu'il devrait quitter La Plata immédiatement après la messe d'adieu et que l'auxiliaire Alberto Germán Bochatey, nommé administrateur apostolique pour l'occasion, se chargerait de la phase de transition. De plus, Aguer a reçu l'ordre de ne pas résider dans l'archidiocèse après sa retraite, comme il l'avait initialement prévu.

    Sans toit, l'archevêque émérite a monnayé l'hospitalité de l'évêque grec-melkite à la fin de sa dernière homélie dans la cathédrale, manifestement impressionné par la manière dont Rome avait décidé de liquider l'un de ses serviteurs. Bien que retraité, Monseigneur Aguer n'a pas cessé de s'exprimer sur la situation de l'Église et a envoyé ces derniers jours une note à plusieurs destinataires, dont La Nuova Bussola Quotidiana, dans laquelle il formule un jugement sévère sur les premières sorties publiques de Fernández en tant que préfet en charge. Au sujet du Synode sur la synodalité, par exemple, Tucho a déclaré que sa mission consisterait à veiller à ce que "les choses qui sont dites soient cohérentes avec ce que François nous a enseigné".

    Des paroles que son prédécesseur à La Plata traduisait ainsi : "Il y a une liberté absolue pour toutes les inventions et les astuces ; il faut seulement se méfier des "indietristes" qui s'obstinent à suivre la Tradition ecclésiale". Pour qui la comprend bien, cela explique le sens de l'idéologie papale, selon laquelle la monarchie papale persécute et liquide ceux qui ne suivent pas le relativisme doctrinal professé par la ligne officielle latino-américaine".

    Mgr Aguer analyse ensuite la lettre adressée au nouveau préfet, dans laquelle le pape explique par écrit comment il conçoit la tâche du dicastère pour la doctrine de la foi. La position exprimée dans les instructions du pape, selon l'archevêque émérite de La Plata, serait "absolument contraire à la profondeur historique du soin ecclésial de la foi, depuis le temps des Apôtres" car "même dans les temps où le pouvoir papal était exercé par des hommes inadéquats, coureurs de jupons, mondains ou victimes de l'ingérence impériale, il a toujours veillé à ce que la Vérité que le Christ a confiée à l'Église ne soit pas ternie". Enfin, Mgr Aguer souligne un paradoxe en citant un récent commentaire du Pape sur la situation en Argentine. François a déclaré que "le problème, ce sont les Argentins" : "Oui, mais nous avons colonisé la Rome papale", observe le prélat avec sarcasme.

  • Ignace de Loyola (31 juillet) (site des jésuites francophones)

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    Du site des jésuites d'Europe Occidentale Francophone :

    Saint Ignace de Loyola

    dossier Ignace de Loyola
    Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, est fêté le 31 juillet. Il est l’auteur des Exercices spirituels, fruit de son désir d’aider les âmes pour “chercher et trouver Dieu en toute chose”.

    Ignace naît en 1491, au château de Loyola en Espagne. C’est un jeune noble initié très tôt au combat des armes et à la vie des chevaliers. Blessé au siège de Pampelune en 1521. Il s’ennuie durant sa convalescence et lit finalement des livres sur la vie des saints et sur la vie de Jésus. C’est pour lui une révélation et il se convertit. Décidé à suivre le Christ, il prend la route en ermite et se retire à Manrèse. Il y vit une expérience spirituelle dont il transpose l’essentiel dans les Exercices Spirituels.

    Il étudie la théologie à Paris et partage la chambre de deux autres étudiants : Pierre Favre et François Xavier. Ils partagent ensemble le désir de mener une vie pauvre à la suite du Christ. C’est à Paris qu’Ignace pose les premières fondations de la Compagnie de Jésus.

    Ordonné prêtre à Venise en 1537, Ignace se rend à Rome la même année. Trois ans plus tard, en 1540, il y fonde la Compagnie de Jésus et est élu le premier Préposé Général. Ignace de Loyola contribue alors de différentes manières à la restauration catholique du XVIe siècle et la Compagnie de Jésus est à l’origine d’une nouvelle activité missionnaire de l’Église. Il meurt à Rome en 1556 et est canonisé par Grégoire XV en 1622.

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  • La société de la peur, fille d'une masse d'individus solitaires

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    De Louise Scrosati  ce 30 juillet 2023 dans la nuova bussola quotidiana :

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    « Contrairement au passé, la peur qui nous assaille aujourd'hui est fille d'une société fragmentée, où il n'y a pas de vraie communauté avec des valeurs profondes, mais une masse. Le problème est la suprématie de la sécurité. Mais la solution est là.

    La société de la peur est une société en quelque sorte, parce qu'elle est engendrée par une peur très singulière. Il n'est pas rare dans l'histoire que la peur d'une guerre en cours, d'une famine imminente ou d'une autre calamité ait en quelque sorte renforcé les liens sociaux et renforcé la solidarité entre les hommes. Touchés par la même catastrophe, appelés à faire face au même besoin, individus et familles ont tenté de renforcer les liens mutuels, les reconnaissant comme la plus grande ressource pour réagir à la peur et ne pas céder à son chantage.

    La peur qui nous assaille aujourd'hui est plutôt fille d'une société fragmentée ; ce n'est pas une peur perçue et affrontée collectivement, mais des insécurités d'individus qui deviennent publiques. Frank Furedi écrit : « Au fur et à mesure que les gens se retirent de leur monde commun, leur identité devient de plus en plus liée à leur vie privée, ce qui personnalise à son tour le sentiment d'insécurité. Un symptôme de cette évolution est la tendance des angoisses personnelles à devenir des problèmes publics » ( How Fear Works. Culture of Fears in the Twenty-First Century, Bloomsbury Continuum, 2019, p. 217).

    Si nous observons attentivement , nous remarquerons que les peurs de masse dont nous sommes affligés diffèrent des peurs collectives précisément parce qu'elles sont la projection extérieure d'un profond sentiment d'insécurité d'un seul individu. La masse est en fait une agglomération d'individus qui ne sont pas en communication réelle entre eux, qui ne partagent pas une culture et des valeurs communes, qui ne sont pas amalgamés par une foi religieuse et des valeurs profondes. Beaucoup de grains de blé ne sont pas une miche de pain, beaucoup d'individus ne sont pas une communauté.

    L'anxiété individuelle massive conduit à une demande toujours croissante d'interventions dans le but de construire un monde sans risques, maladies, blessures, guerres, famines, crises et peut-être même la mort. Le bombardement communicatif, que nous décrivions dans le dernier article , vise à générer un état pérenne d'anxiété et de vigilance chez l'individu, qui, dans un monde désormais dépourvu de communautés dignes de ce nom, est capable de s'assurer que ce sont précisément les individus souhaiter, attendre, demander et accepter des mesures tout simplement folles. Et d'attaquer par tous les moyens quiconque est pointé de temps à autre comme l'ennemi de la sécurité publique. 

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  • "Tout est perdu pour eux" - Une crise humanitaire majeure pour les Arméniens

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    Lu sur The Pillar :

    "Tout est perdu pour eux" - Une crise humanitaire pour les Arméniens

    28 juillet 2023

    Si vous êtes américain (ou européen), vous ne savez peut-être pas grand-chose d'un conflit qui dure depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, deux petits pays situés dans la région du Caucase, là où l'Europe et l'Asie se rencontrent. 

    L'Azerbaïdjan est un pays majoritairement musulman d'environ 10 millions d'habitants. Il est trois fois plus grand que l'Arménie, majoritairement chrétienne, qui compte moins de trois millions d'habitants. 

    Depuis les dernières années de la guerre froide, les deux pays sont engagés dans le conflit le plus durable de l'Eurasie post-soviétique, impliquant leurs propres armées, celles de la Turquie et d'autres puissances régionales. 

    Depuis 1998, des combats éclatent périodiquement au sujet du territoire contesté du Haut-Karabakh, situé en Azerbaïdjan mais peuplé d'Arméniens. La région abrite l'État sécessionniste connu sous le nom de République d'Artsakh, qui est étroitement lié à l'Arménie.

    Une recrudescence de la violence a commencé en 2020 avec l'incursion de l'Azerbaïdjan contre les traités négociés. Le conflit qui s'en est suivi, au cours duquel les deux parties ont utilisé des munitions flottantes (également connues sous le nom de "drones kamikazes"), est considéré comme le début d'une nouvelle ère de guerre dominée par des machines autonomes mortelles - comme on le voit aujourd'hui en Ukraine.

    Des centaines de soldats ont été tués lors des derniers affrontements majeurs à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan en septembre 2022, qui se sont terminés par un cessez-le-feu précaire. 

    Mais peu après ce cessez-le-feu, de prétendus militants écologistes ont bloqué le corridor de Lachin, la seule route reliant l'Arménie au Haut-Karabakh. Les groupes de défense des droits de l'homme ont déclaré que le blocus créait une crise humanitaire dans la région contestée, laissant 120 000 Arméniens de souche vivre en état de siège, sans électricité, avec des denrées alimentaires et des médicaments de plus en plus rares. 

    Le pape François se préoccupe depuis des années de la crise dans la région et a envoyé ce mois-ci le cardinal Pietro Parolin pour une mission diplomatique de paix dans la région.

    Historiquement, l'Arménie a de profondes racines chrétiennes - en 301, le Royaume d'Arménie a été le premier pays à devenir une nation officiellement chrétienne. 

    Si l'Arménie reste un pays majoritairement chrétien, la majorité des Arméniens de souche sont orthodoxes. Mais en Arménie, et un peu partout dans le monde, il y a aussi quelques centaines de milliers de membres de l'Église catholique arménienne, une Église catholique orientale sui iuris en pleine communion avec Rome.

    Mgr Mikaël Mouradian est l'évêque diocésain des Arméniens catholiques des États-Unis et du Canada. Il s'est entretenu cette semaine avec The Pillar au sujet de la crise humanitaire au Haut-Karabakh, derrière le blocus du corridor de Lachin. 

    L'évêque Mouradian a déclaré à The Pillar qu'il pensait que la crise actuelle s'inscrivait dans la continuité du génocide des Arméniens qui a eu lieu il y a 100 ans et qui a fait 1,5 million de victimes. Il a ajouté que les Arméniens avaient besoin de l'aide des catholiques américains.

    Monseigneur, pourriez-vous expliquer à nos lecteurs l'état actuel du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, tel que vous le voyez ? Quelle est la situation des personnes vivant dans une zone de guerre ?

    La situation est la suivante : Actuellement, cette crise est, je pense, une continuation du génocide arménien de 1915. 

    Pourquoi est-ce que je dis cela ? 

    Parce qu'en 2020, lorsque la Turquie et l'Azerbaïdjan ont attaqué ensemble cette région, ce qui a eu pour conséquence la crise que nous vivons actuellement, le président turc s'est vanté en disant qu'il s'agissait de l'accomplissement de "la mission de nos grands-pères" dans le Caucase. 

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  • Terre Sainte : les Eglises catholiques appellent à « la fin du mépris » contre les chrétiens

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    De Cécile Lemoine sur TerreSainte.net :

    Les Eglises catholiques de Terre Sainte appellent à « la fin du mépris » contre les chrétiens

    28 juillet 2023
    Les Eglises catholiques de Terre Sainte appellent à « la fin du mépris » contre les chrétiens
    Le Père Jean-Joseph Bergara, abbé du monastère de Stella Maris s'adresse à la foule à l'occasion d'une journée de solidarité et de prière au monastère à laquelle Mgr Youssef Matta, archevêque d'Acre, Haïfa, Nazareth et de toute la Galilée pour les catholiques romains melkites, Mgr Musa Al-Hajj, chef du diocèse maronite de Haïfa et de Terre Sainte, Mgr Rafik Nohra, vicaire patriarcal latin à Israël, et le maire de Haïfa ont assisté le 27 juillet ©Wadie Abu Nasser

    Alors que le monastère Stella Maris de Haïfa subies de nouvelles pressions de la part de juifs ultra-orthodoxes, les chefs des Eglises catholiques de Terre Sainte appellent les autorités israéliennes à sortir de leur léthargie face aux actes de mépris visant la communauté chrétienne du pays.


    Jour de prière et de solidarité au monastère Stella Maris de Haïfa. Maronites, melkites, latins… Ce jeudi 27 juillet, les chefs des Eglises catholiques de Galilée sont tous présents pour montrer leur soutien à la communauté chrétienne et aux frères Carmes.

    Depuis le mois de mai, l’église Stella Maris subie des provocations régulières de la part de juifs ultra-orthodoxes issus de la communauté de Breslav. Ces disciples du rabbin Eliezer Berland viennent y prier Elie, prophète de l’Ancien Testament qu’ils estiment enterré à cet endroit.

    Lire aussi >> Jérusalem, Haïfa: des lieux saints chrétiens ciblés par des juifs orthodoxes

    Après une période d’accalmie, dûe à la présence continue de la police autour du sanctuaire, un nouvel incident a éclaté, le 23 juillet dernier. Un groupe d’étudiants en yeshiva (école religieuse juive), venus spécialement en bus, a voulu prier devant l’église Mar Elias. Des chrétiens locaux, qui se relaient pour empêcher ces provocations, les ont violemment repoussé, générants quelques affrontements avant que la police intervienne.

    Réunis devant l’église Mar Elias et s’adressant à une foule de plusieurs centaines de personnes, les représentants des Eglises catholiques ont loué le courage de leurs fidèles avant de les exhorter à « agir avec sagesse, de leur propre gré, et à respecter la loi. » 

    Ils ont également tenu à remercier les autorités civiles israéliennes pour leur « compréhension et coopération », avant de souligner que la situation peinait à être pleinement contrôlée : « Nous élevons à nouveau la voix pour appeler les autorités responsables de ce pays, y compris le gouvernement, les ministres, les fonctionnaires, et la police, à accélérer leur travail pour empêcher les empiétements sur les lieux saints chrétiens, et prendre des mesures légales contre leurs auteurs. »

    Respect des droits fondamentaux

    Un appel de plus en plus régulier et unanime, dont la commission Justice et Paix de l’Assemblée des Ordinaires catholique de Terre Sainte (AOCTS), se fait également le porte-voix dans son dernier communiqué, publié ce vendredi 28 juillet.

    Le monastère Stella Maris à Haïfa ©Idodootal/Wikicommons

    « Les chrétiens sont déconcertés et étonnés que les autorités israéliennes chargées de l’application de la loi, si perspicaces lorsque des Juifs sont harcelés d’une manière ou d’une autre, semblent si peu efficaces pour mettre fin à ces attaques », écrit la commission, dirigée par le patriarche émérite Michel Sabbah.

    Lire aussi >> Amnon Ramon: “Les dirigeants israéliens sont passés du statut de victimes à celui d’empereur avec les chrétiens”

    Dans un entretien accordé à la radio Vatican News, Mgr Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem récemment crée cardinal, et président de l’AOCTS, a souligné que les chrétiens de Terre sainte ne cherchaient pas de protections spéciales, mais seulement le « respect des droits fondamentaux qu’un État démocratique devrait garantir à tous les citoyens et à toutes les communautés, quelle que soit leur appartenance religieuse. »

    Ne pas rester silencieux

    « Déconcertation », « étonnement », « incompréhension »… Le vocabulaire du communiqué traduit l’impuissance du clergé face à la montée de ces actes de mépris, surtout chez les plus jeunes : « Qui alimente continuellement leur hostilité ? Qui les expose à l’intolérance religieuse, au racisme et à l’irrespect flagrant des droits d’autrui ? »s’interroge la commission, avant de s’adresser « aux éducateurs, aux chefs religieux et à tous les parents » : « Comment pouvez-vous rester les bras croisés ou même cautionner cette manifestation flagrante de mépris pour autrui ? »

    Prières dans la grotte de l’église Stella Maris lors d’un précédent rassemblement de solidarité, le 18 juin 2023 ©Flash90

    Si dans l’ensemble ces appels semblent rester vains, la commission Justice et paix estime que « rester silencieux et refuser d’agir enhardit cette minorité marginale », avant de conclure avec inquiétude : « L’histoire nous a malheureusement appris que ce qui semble être le comportement scandaleux d’une minorité aujourd’hui peut devenir la pratique acceptée d’une majorité demain, à moins qu’il ne soit immédiatement dénoncé et stoppé à la source. »

    À Stella Maris, les Carmes, responsables du sanctuaires ont pris une série de décision pour tenter de faire face aux intimidations des juifs ultra-orthodoxes. S’ils ont promis que l’église resterait ouverte à tous, ils érigeront une clôture pour contrôler leur propriété. Les frères Carmes ont également donné suite à la plainte portée à la police et affirme leur bonne coopération avec la municipalité de Haïfa.

  • La situation compliquée des chrétiens du Soudan

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (CH) :

    Soudan : Beaucoup de chrétiens ont fui le pays. Ceux qui restent sont confrontés à d’énormes difficultés.

    Beaucoup de chrétiens ont fui le pays. Ceux qui restent sont confrontés à d’énormes difficultés.(Image : "Aide à l'Église en détresse (ACN)")

    Dans une interview accordée à la fondation pontificale "Aide à l'Église en détresse (ACN)", un missionnaire combonien espagnol qui a travaillé pendant des années au Soudan, affirme que de nombreux chrétiens qui vivaient au Soudan ont fui le pays, ou du moins les villes en proie à la violence.

    Le père Jorge Carlos Naranjo était en vacances dans son pays natal, l'Espagne, lorsque la guerre civile a éclaté. Les Forces de Soutien Rapide (FSR), fidèles au vice-président, ont attaqué les structures clés du gouvernement et se sont opposées à l'armée régulière, qui obéit au président. La majeure partie de la capitale et d'autres villes importantes se sont immédiatement transformées en zones de guerre. Face à cette situation, la plupart des missionnaires catholiques ont choisi de rester pour soutenir leurs fidèles. Cependant, de nombreux chrétiens laïcs ont fui vers des régions plus sûres, notamment les Sud-Soudanais, qui constituent la majorité de la population catholique au Soudan, et qui sont retournés en grand nombre au Sud-Soudan, explique-t-il à l'organisation caritative catholique internationale. "La plupart des chrétiens soudanais locaux sont originaires des monts Nouba. Certains d'entre eux sont retournés dans les montagnes et d'autres sont restés à El-Obeid. Certains qui étaient à Khartoum sont restés. Nous avons également une grande communauté Nouba à Port Soudan, où la situation est pacifique", explique le père Naranjo.

    Le missionnaire explique qu'il existe également une importante communauté de chrétiens coptes orthodoxes. Bien que leurs racines remontent à l'Égypte, ces communautés sont présentes au Soudan depuis des siècles et leurs membres sont des citoyens soudanais à part entière. "Certaines églises ont été attaquées par les Forces de Soutien Rapide, notamment la cathédrale copte de Khartoum qui a été occupée et transformée en centre de commandement. La cathédrale copte d'Omdurman a également été attaquée et pillée. Ils ont pris plusieurs voitures et ont menacé l'évêque et l'un des prêtres, essayant de les forcer à se convertir à l'islam. De nombreux travailleurs coptes ont également été incités à se convertir, mais ils ont tous refusé. Bien qu'ils soient au Soudan depuis 100 ou 200 ans, les Coptes se marient généralement entre eux, et leur peau est donc plus claire que celle de la plupart des Soudanais, et les soldats de FSR les ont insultés, leur disant qu'ils n'étaient pas de vrais Soudanais à cause de cela. "La cathédrale épiscopale de Tous-les-Saints à Khartoum a également été attaquée par les soldats des FSR et l'évêque a été renvoyé. Certaines de nos églises ont également été pillées", explique le missionnaire, ajoutant qu'"il y a beaucoup de réfugiés éthiopiens et érythréens. Certains d'entre eux se sont installés dans des villes plus proches des frontières de leurs pays respectifs, où il y a également beaucoup de pression en raison du grand nombre de réfugiés et où il y a une grande détresse. Certains Éthiopiens sont rentrés en Éthiopie, mais pour d'autres, c'est difficile. Pour les Érythréens, c'est encore plus difficile, car ils ne peuvent pas retourner en Érythrée et l'Égypte leur a fermé ses frontières.

    Graves pénuries et chaleur torride

    Le père Naranjo explique que tous ceux qui restent dans les zones de conflit, qu'ils soient chrétiens ou non, sont confrontés à d'énormes difficultés, notamment au manque de nourriture, d'eau potable et d'électricité, ce qui, dans la chaleur estivale du Soudan, rend la vie extrêmement difficile. Dans de nombreux cas, des maisons civiles ont été occupées par les soldats des FSR et de nombreux civils ont été tués dans les affrontements. Les organisations internationales ont beaucoup de mal à accéder aux populations dans le besoin, mais certains groupes sur le terrain apportent leur aide. "Ceux qui sont maintenant sur le terrain et qui essaient de faire de leur mieux sont les 'Comités de résistance'. Ils sont organisés par quartier et ont été les principaux agents de la révolution, ce qui fait d'eux des cibles, mais ils sont les plus proches de la population.

    Le conflit a également rendu plus difficile les contacts entre "Aide à l'Église en détresse (ACN)" et ses partenaires de projet au Soudan, mais l'organisation caritative pontificale continue à faire tout son possible pour soutenir les communautés chrétiennes dans le pays et pour sensibiliser à la situation, afin qu'elle ne devienne pas une autre guerre oubliée en Afrique.

  • Lisbonne : One of Us invite les pèlerins des JMJ à rencontrer 7 héros de la vie

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    Heroes for Life

    Exposition "Héros pour la vie
    One of Us invite les pèlerins des JMJ à rencontrer 7 héros de la vie

    Venez voir comment Mère Teresa, Sophie Scholl, Jean-Paul II, Jérôme Lejeune, le Roi Baudouin, Carlo Casini et d'autres se sont battus pour la protection et la dignité de la vie et découvrez comment vous pouvez vous aussi devenir un héros de la Vie !

    Pour visiter l'exposition "Héros pour la vie" organisée du 1er au 4 août à l'église paroissiale de Graça (adresse exacte : Largo da Graça 94, 1170-165 Lisboa)

  • 7 bienheureuses martyres espagnoles victimes des "Rouges" en 1936 (27 juillet)

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBses Raymonde Fossas Romans et consœurs

    MARTYRES († 1936)

    Fête Le 27 Juillet

    BBses Ramona Fossas Románs, Adelfa Soro Bo,
    Reginalda Picas Planas,Teresa Prats Martí,
    Ramona Perramón Vila, Rosa Jutglar Gallart,
    Otilia Alonso González. Martyres le 27 juillet 1936

    Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le Pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du Pape Benoît XVI).

     Commémoration propre à l’Ordre en date du 26 juillet

    Ramona Fossas Románs, naît à Ripoll (Gérone) le 1er novembre 1881. Elle fréquente le collège des Carmélites de la Charité. À 19 ans elle perd son père, et étant l’aînée de 4, elle aide sa mère dans son travail de modiste. Elle visite les pauvres et les malades, chez eux ou à l’hôpital. Elle entre chez les Dominicaines de l’Anunciata le 6 juillet 1903. Elle appartient aux communautés de Vic, Villanueva de Castellón (Valencia), Valencia, Sant Viçens de Castellet (Barcelone), Játiva (Valencia), Castell del Remei (Lérida), Gérone, Pineda de Mar, Canet de Mar, monastère de Montserrat, et Barcelone-Trafalgar, comme prieure dans les trois derniers.

    Le 27 juillet 1936 les persécuteurs ordonnent aux sœurs Ramona Fossas, Adelfa Soro, Teresa Prats, Otilia Alonso et Ramona Perramón de sortir de leur couvent de la rue de Trafalgar, pour interrogatoires. Ils déployèrent la plus grande insistance pour qu’elles apostasient leur foi, abandonnent la profession religieuse et accèdent à leurs propositions malhonnêtes, mais elles répondirent avec une sérénité et une foi invincibles. Sous prétexte de les ramener au couvent, ils les firent monter dans un camion, qui prit la direction de la montagne du Tibidabo. Passé le village de Vallvidrera, ils les firent descendre du véhicule et les fusillèrent une à une. Mais deux d’entre elles survécurent quelques heures et purent raconter leur « passion ». La sœur Fossas avait 54 ans.

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  • Inde : les Kukis chrétiens de plus en plus harcelés

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse via zenit.org :

    Inde : Les Kukis chrétiens harcelés

    Reportage de l’AED

    Au sein même du parti hindou nationaliste au pouvoir BJP, certaines voix s’élèvent contre la complicité du gouvernement dans les violences antichrétiennes qui frappent le Manipur depuis le mois de mai 2023.

    La situation dans l’État indien du Manipur continue de susciter de vives inquiétudes, car la violence contre les chrétiens fait des ravages et le nombre d’églises et d’édifices chrétiens ayant été détruits se compte maintenant par centaines, et continue d’augmenter.

    Le diocèse d’Imphal

    Le Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, a publié une brève note le 9 juillet, dans laquelle il expliquait que la situation causait « de l’anxiété à tout le monde et de la souffrance aux habitants de la région », assurant que l’épiscopat indien était en communion avec le diocèse local d’Imphal, et essayait de trouver des moyens d’aider.

    Des sources locales ont accusé le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP), qui a une base nationaliste, d’attiser la violence. Cette théorie a pris encore plus de poids avec la démission, le 13 juillet, du vice-président du parti dans le Mizoram, État voisin du Manipur.

    Dans sa lettre de démission, R Vanramchhuanga a déclaré que malgré le fait que les militants avaient déjà brûlé 357 églises chrétiennes et bâtiments appartenant à différentes Églises, les dirigeants des gouvernements locaux et centraux, aux mains du BJP, n’avaient pas encore condamné ces actions : « Par conséquent, je crois que la démolition massive des églises chrétiennes au Manipur a été soutenue par l’État et les autorités centrales » a déclaré le politicien.

    Ce qui a commencé comme une demande du groupe Meitei d’être enregistré sur la liste des groupes défavorisés ayant accès à des prestations spécifiques s’est rapidement transformé en attaques lancées contre les tribus montagnardes chrétiennes, les Kukis et les Nagas. De violentes attaques menées par des groupes de militants Meiteis ont causé des incendies sur des villages entiers, la mort de plus d’une centaine de civils Kukis innocents et la destruction d’églises catholiques et protestantes, dont beaucoup appartenaient à des chrétiens Kukis. Cela peut donc être décrit comme une persécution ouverte contre les chrétiens.

    Deux exemples de destructions des biens de l’Église dont les détails ont été transmis à l’AED et montrent clairement la méthodologie et les intentions des assaillants.

    Paroisse Saint-Paul

    Le 3 mai, selon un rapport du diocèse d’Imphal reçu par l’AED, plusieurs militants Meiteis sont entrés dans la paroisse et le centre de formation pastorale Saint-Paul, situé à Sangaiprou, qui dessert des personnes de diverses communautés ethniques.

    « Vers 20h30, une foule est arrivée et a commencé à vandaliser et à détruire l’église et les biens qui s’y trouvaient. Ils ont brisé les vitres, les portes, l’intérieur de l’église, les statues, les crucifix, le matériel de sonorisation, les instruments de musique et tout ce qui se trouvait dans l’église, et ont mis le feu à l’autel ».

    © AED

    © AED

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  • Suivre les 2.000 Belges aux JMJ de Lisbonne avec 10 journalistes et correspondants sur 1RCF BELGIQUE

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