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Théologie - Page 14

  • Le "moratoire" exigé par Rome mais rejeté par les évêques allemands

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    Documents. Le "moratoire" exigé par Rome mais rejeté par les évêques allemands

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    Jeudi 24 novembre, "L'Osservatore Romano" a publié le texte intégral des trois discours qui ont introduit la rencontre à huis clos, six jours plus tôt, entre les 62 évêques d'Allemagne et trois hauts fonctionnaires de la Curie romaine :

    > Documents - La réunion inter-dicastère avec les prélats allemands du 18 novembre

    Le pape François n'a pas pris part à la réunion, contrairement aux attentes. Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin a fait office de modérateur. L'évêque Georg Bätzing de Limburg, président de la Conférence épiscopale allemande, le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, et le cardinal Marc Ouellet, préfet du Dicastère pour les évêques, ont pris la parole dans l'ordre. Une discussion animée a suivi, toujours à huis clos.

    À l'issue de la réunion, un communiqué a été publié, dans lequel il était notamment indiqué que parmi les propositions avancées figurait celle d'"appliquer un moratoire à la voie synodale allemande", mais que cette proposition "n'a pas trouvé de place" :

    > Communiqué conjoint du Saint-Siège et de la Conférence épiscopale allemande

    C'est le cardinal Ouellet qui a proposé, en vain, le moratoire dans son discours d'introduction, reproduit ci-dessous.

    Retour à l’esprit des Actes des Apôtres

    Le cardinal-préfet du Dicastère pour les évêques

    Dans la Lettre au Peuple de Dieu en voyage en Allemagne, le Pape François, en communion avec son prédécesseur Benoît XVI, a noté la détérioration de la vie chrétienne dans le pays et a invité tout le peuple à faire confiance au Christ comme clé du renouveau ; Le Saint-Père a écrit qu’il s’agit « d’une détérioration, certes multiforme et difficile et rapide à résoudre, qui exige une approche sérieuse et consciente qui nous pousse à devenir, au seuil de l’histoire actuelle, comme ce mendiant à qui l’Apôtre a dit: « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je vous le donne: au nom de Jésus-Christ, le Nazaréen, marche! » (Actes 3:6) ». Je me réfère à ce passage de la lettre cité pour offrir quelques brèves considérations ecclésiologiques concernant vos recherches synodales, dans l’esprit des Actes des Apôtres. Je le fais en tant que frère dans l’épiscopat, mais aussi en pensant aux besoins des simples fidèles.

    Vous, successeurs des Apôtres en Allemagne, avez pris au sérieux la tragédie des abus sexuels perpétrés par les clercs, et vous avez lancé, à la manière typiquement allemande, une opération d’étude avec les ressources de la science, de la foi et des consultations synodales, pour arriver à une révision radicale qui mettrait fin à cet échec moral et institutionnel. Les débats houleux qui ont eu lieu et les propositions de réforme qui en découlent méritent certainement des éloges pour l’attention, l’engagement, la créativité, la sincérité et l’audace dont a fait preuve votre Chemin synodal, où les laïcs ont joué un rôle égal, sinon prédominant. Après une étude attentive de vos conclusions, il est naturel de reconnaître sincèrement le gigantesque effort d’autocritique institutionnelle, le temps consacré à ces réflexions et l’investissement d’un travail commun entre théologiens, évêques et pasteurs, hommes et femmes, pour parvenir à certains consensus, bien qu’avec difficulté et tensions considérables. Il nous appartient maintenant de réagir à vos propositions, qui contiennent de nombreux éléments qui peuvent être partagés de nature théologique, organisationnelle et fonctionnelle, mais qui soulèvent également de sérieuses difficultés du point de vue anthropologique, pastoral et ecclésiologique.

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  • Eglise : le fiasco d’un anthropocentrisme révolutionnaire

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    De Jean-Pierre Maugendre sur Riposte Catholique :

    De l’Eglise « experte en humanité » à sa « responsabilité institutionnelle » dans la pédocriminalité : le fiasco d’un anthropocentrisme révolutionnaire

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  • Comment des cardinaux complotistes ont subverti l'Eglise

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    La mafia de Saint-Gall : le projet de subversion de l'Église

    25-11-2022

    Un texte qui a déjà provoqué un tollé en Amérique reconstitue la trame d'un projet orchestré depuis les années 1990 par un groupe de cardinaux visant un changement doctrinal et moral. Ils misaient sur le primat argentin, devenu aujourd'hui Pape, et leurs intentions semblent être pleinement assumées.

    Les éditions Fede & Cultura publient en italien "La mafia di San Gallo", un livre qui a fait couler beaucoup d'encre dès sa sortie en Amérique en 2021. Le sous-titre traduit littéralement le titre américain : Un groupe réformiste secret au sein de l'Église. Comme on le sait, l'expression dont le livre tire son titre a été inventée par un membre du groupe, le cardinal belge Daneels, en référence à un certain nombre de prélats de haut rang, plus tard cardinaux, qui se réunissaient systématiquement à Saint-Gall, en Suisse (mais pas seulement là), pour coordonner les efforts de changement dans l'Église : Daneels lui-même, Martini, Kasper, Murphy O'Connor, Lehmann.

    Le livre enchaîne de nombreux faits, des rencontres, des dîners dans des trattorias romaines qui se sont déroulés à proximité des deux conclaves de 2005 et 2013 ; des phrases insinuées, des tromperies programmées, des révélations tendancieuses. Tout n'est pas prouvé, certaines reconstitutions reposent sur des hypothèses, comme lorsque, lors du conclave de 2005, après une conversation confidentielle entre Ratzinger et Martini au cours d'un déjeuner, les choses se sont tellement débloquées que Benoît XVI a été élu l'après-midi même. La lecture du livre révèle cependant bien plus qu'une reconstitution du journalisme d'investigation.

    Sa signification dépasse la dimension de l'histoire d'espionnage teintée de "polar du Vatican". Le lecteur perçoit que la reconstruction est très véridique, substantiellement fiable et capable d'expliquer trente ans d'histoire du Vatican. Le livre a le mérite de mettre en ordre les données, de les exposer avec clarté et exhaustivité et - nous y reviendrons - de les insérer dans la vie plus large de l'Église. Il ne s'agit pas seulement de ragots vaticanistes.      

    Le "groupe" de Saint-Gall est né au milieu des années 1990, lorsque la maladie de Jean-Paul II a commencé à se manifester, pour s'opposer à une éventuelle élection de Ratzinger en vue d'un futur conclave. Meloni reconstitue les actions convenues par le groupe à la mort de Jean-Paul II et, surtout, le comportement apparemment étrange de Martini qui - après la fameuse conversation à table mentionnée ci-dessus - a changé ses votes pour Ratzinger. Le même Martini que - explique Meloni - le groupe de Saint-Gall aurait voulu comme candidat anti-Ratzinger s'il n'avait pas contracté la maladie de Parkinson.

    Dans l'impossibilité de nommer Martini, l'attention du groupe s'était déjà tournée vers l'archevêque de Buenos Aires, Bergoglio, qui en 2005 était apparu comme un candidat possible de la mafia saint-galloise, mais en raison de l'"étanchéité" de la candidature de Ratzinger et du choix de Martini de converger vers lui, Bergoglio s'est lui aussi tourné vers Benoît XVI. Une chose différente s'est produite lors du conclave de 2013, après la démission de Benoît XVI. Là aussi, l'auteur reconstitue les faits, dont beaucoup sont établis, d'autres très probables mais non prouvés, comme l'invitation du cardinal Martini à Benoît XVI à démissionner.

    Le récit se concentre sur l'émergence du primat d'Argentine, Jorge Mario Bergoglio, et la convergence progressive de ses positions avec les souhaits du groupe de Saint-Gall. Je laisse ces nombreuses pages intéressantes au lecteur pour signaler, plutôt, l'une des dimensions les plus intéressantes du livre.

    Comme je l'ai dit plus haut, Meloni ne se contente pas d'écrire un roman policier ecclésiastique, une histoire de complots et de pièges, à lire comme un livre d'espionnage. Les actions du groupe de Saint-Gall s'appuient sur une vision théologique et visent à un "changement de régime" dans l'Église, non seulement et non pas tant à remplacer une personne par une autre, mais un paradigme par un autre.

    Le groupe voulait mettre en œuvre dans l'Église la révolution libérale que Karl Rahner avait exprimée en détail en 1972 dans son livre La restructuration de l'Église comme tâche et chance. Révision de la position de l'Église sur la sexualité, la contraception et l'homosexualité, le célibat des prêtres, le diaconat des femmes, la décentralisation doctrinale, la communion des divorcés remariés, la synodalité : tel était le programme de la " révolution " du groupe de Saint-Gall, déjà codifié à ses débuts.

    Ce qui nous indique qu'il ne s'agissait pas seulement d'un comité de fidèles clandestins, bien que de haut rang ecclésiastique, mais d'un monde théologique, d'une grande partie de l'Église qui luttait depuis des décennies contre Jean-Paul II et Ratzinger pour un "tournant" progressiste radical. Il était une "avant-garde" de la révolution avec de nombreuses troupes derrière lui.

    Selon Meloni, Bergoglio a été élu lors du nouveau conclave de 2013 comme le résultat final d'une longue machination au cours de laquelle le groupe avait dû être patient, attendre le bon moment, revoir momentanément sa tactique, se repositionner, mais n'avait jamais renoncé, pas même après son affaiblissement par la mort de Silvestrini d'abord et de Martini ensuite. Et en effet, l'auteur énumère les mesures avec lesquelles Bergoglio/Francesco réalise aujourd'hui tous les points de l'agenda du groupe mentionné ci-dessus.

    Il y a deux critères tactiques suivis pour la "révolution" dans l'Église, aujourd'hui en pleine application, selon notre auteur. La première est la rapidité : Murphy O'Connor a déclaré que quatre années de Bergoglio suffiraient pour avoir une Église différente. D'autres sont passés et chacun peut constater qu'il avance à pas forcés. La seconde, qui n'est qu'apparemment contraire, est celle de la prudence. Poser les bases des changements, les produire indirectement, les arrêter temporairement lorsqu'ils deviennent trop perturbateurs et donc susceptibles d'une réaction dangereuse, les laisser cheminer sous la surface pour ensuite les faire émerger au moment opportun.

  • Nouvelle charge du pape contre "l'arriérisme"

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    Une fuite en avant irresponsable ?

    D'Amedeo Lomonaco sur Vatican News :

    Le Pape encourage les théologiens à faire progresser la tradition

    Lors de la rencontre avec les membres de la Commission théologique internationale, créée par Paul VI en 1969, le Pape s'est exprimé sur la fidélité créative à la tradition. Il exhorte à «assumer avec foi et amour» l'engagement d'exercer le ministère de la théologie à travers un processus de synodalité ecclésiale d'où peut naître «la capacité d'écoute, de dialogue, de discernement».

    La tradition fait grandir l'Église de bas en haut, comme les racines avec l'arbre. Mais aujourd'hui, il y a un grand danger: celui du retour en arrière, de l'«arrièrisme», qui conduit à penser selon la logique du «on a toujours fait comme ça». Le Pape François a souligné ce risque lors de sa rencontre au Vatican avec les membres de la Commission théologique internationale qui, dit-il, «poursuit, avec un engagement renouvelé», son service «dans le sillon tracé par le concile Vatican II». Le Pontife, improvisant, a exhorté également les théologiens à «aller plus loin». Alors que le catéchiste doit transmettre aux enfants une «doctrine solide» et «pas de nouveautés possibles», le théologien «essaie et essaie encore d'aller plus loin et ce sera le Magistère qui l'arrêtera». Pour les professeurs de théologie, a-t-il ajouté, c'est un bon critère «de se demander si les cours de théologie provoquent l'étonnement de ceux qui les suivent».

    S'adressant aux membres de la Commission théologique internationale, François a ensuite exhorté à «augmenter le nombre de femmes, non pas parce qu'elles sont à la mode», mais parce qu'elles ont «une façon de penser différente de celle des hommes» et rendent la théologie «plus profonde et plus savoureuse».

    Fidélité créative à la tradition

    La fidélité créative à la Tradition, la possibilité de s'ouvrir avec prudence à l'apport des différentes disciplines et la collégialité. Telles sont les trois lignes directrices proposées par le Pape à la Commission théologique internationale, qui en est à son dixième quinquennat d'activité.

    Le premier conseil de François pour aller de l’avant est celui de la fidélité créative à la tradition: «Il s'agit d'assumer et de décliner fidèlement et avec amour, avec rigueur et ouverture, l'engagement d'exercer le ministère de la théologie - dans l'écoute de la Parole de Dieu, du sensus fidei du Peuple de Dieu, du Magistère et des charismes, et dans le discernement des signes des temps - pour le progrès de la Tradition apostolique, sous l'assistance de l'Esprit Saint, comme l'enseigne Dei Verbum (cf. n° 8). En effet, Benoît XVI décrit la Tradition comme "le fleuve vivant dans lequel les origines sont toujours présentes" (Catéchèse, 26 avril 2006); de sorte qu'elle "irrigue les différentes terres, nourrit les différentes géographies, faisant germer le meilleur de cette terre, le meilleur de cette culture. De cette manière, l'Évangile continue de s'incarner aux quatre coins du monde, d'une manière toujours nouvelle"».

    S'ouvrir à différentes disciplines

    La deuxième orientation concerne «l'opportunité, pour réaliser avec pertinence et incisivité l'œuvre d'approfondissement et d'inculturation de l'Évangile, de s'ouvrir avec prudence à l'apport des diverses disciplines à travers la consultation d'experts, même non catholiques».

    Comme le Pape l’a demandé dans la Constitution apostolique Veritatis gaudium, il s’agit de conserver précieusement le principe de l'interdisciplinarité non pas tant sous sa forme «faible de simple multidisciplinarité, en tant qu'approche qui favorise une meilleure compréhension à partir de plusieurs points de vue d'un objet d'étude; mais plutôt sous sa forme forte de transdisciplinarité, en tant que collocation et fermentation de toutes les connaissances dans l'espace de Lumière et de Vie offert par la Sagesse qui émane de la Révélation de Dieu.»

    Collégialité

    La troisième ligne directrice, indiquée par le Pape François, est celle de la collégialité. Cela acquiert une pertinence particulière et peut offrir une contribution spécifique dans le contexte du parcours synodal en cours (2001-1004), dans lequel tout le peuple de Dieu est convoqué. «Comme toute autre vocation chrétienne, le ministère du théologien, en plus d'être personnel, est communautaire et collégial. La synodalité ecclésiale engage donc les théologiens à faire de la théologie sous une forme synodale, en favorisant entre eux la capacité d'écouter, de dialoguer, de discerner et d'intégrer la multiplicité et la variété des instances et des contributions», a expliqué François.

    Les membres de la Commission théologique internationale se sont réunis en session plénière pour explorer trois thèmes: l’actualité de la foi christologique professée au Concile de Nicée, des questions anthropologiques émergentes et cruciales pour le chemin de la famille humaine et la théologie de la Création dans une perspective trinitaire. En présentant la Commission, le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer a souligné que «la présence qualifiée de femmes théologiennes, renforcée au cours des trois quinquennats précédents, a été maintenue, signe d'un engagement croissant des femmes dans les sciences théologiques». Parmi les membres de cet organe, a ajouté le cardinal, il y a aussi un théologien laïc.

    La Commission théologique internationale

    Créée en 1969 par le Pape Paul VI pour «apporter une aide précieuse à la mission confiée par le Christ à ses apôtres» (extrait du discours du Pape Montini du 6 octobre 1969), la Commission théologique internationale a pour tâche d'aider le Saint-Siège à examiner les questions doctrinales d'importance majeure.  Son objectif principal, soulignait saint Jean-Paul II en 1994, est de «poursuivre de manière permanente l'étroite collaboration entre pasteurs et théologiens qui a caractérisé les travaux du concile Vatican II». Une autre caractéristique de cet organe, comme l'a rappelé le Pape François en 2014, est «son caractère international, qui reflète la catholicité de l'Église». En effet, la Commission est composée de théologiens de différents pays ayant pour référence commune la foi en Jésus-Christ.

  • Liturgie : Le Concile Vatican II et la constitution « Sacrosanctum Concilium » (1962) (Denis Crouan)

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    Liturgie 27 : Le Concile Vatican II et la constitution « Sacrosanctum Concilium » (1962) (58 mn) 

    https://youtu.be/DfPfIYLO4yk 

    « Sacrosanctum Concilium... » C’est par ces deux mots latins que s’ouvre la Constitution qui entend donner les grandes lignes devant être suivies pour aboutir à une restauration de la liturgie romaine dans son ensemble. Le but de la restauration liturgique est clairement indiqué. 

    Le Docteur Denis Crouan analyse ce document précieux et précis, chapitre par chapitre, et montre la différence entre le texte du Concile et ce qu’on en a fait.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Communiqué conjoint du Saint-Siège et de la Conférence épiscopale allemande

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    Communiqué conjoint du Saint-Siège et de la Conférence épiscopale allemande, 18.11.2022

    (traduction automatique)

    Dans la matinée d'aujourd'hui, 18 novembre, s'est tenue à l'Institut Augustinianum, à Rome, une réunion interdicastérielle à laquelle ont participé les responsables de certains Dicastères de la Curie romaine et les 62 évêques de l'Église catholique d'Allemagne présents à Rome pour la visite ad Limina Apostolorum.

    La réunion avait été prévue depuis un certain temps comme une occasion de réfléchir ensemble sur le chemin du synode en cours en Allemagne, convoqué en réponse aux cas d'abus sexuels sur mineurs par des ecclésiastiques.

    La rencontre a été modérée par le Cardinal Secrétaire d'État, Son Éminence Pietro Parolin, qui, en introduisant les travaux, a rappelé le lien de communion et d'amour qui unit les évêques entre eux et avec le Successeur de Pierre et, soulignant l'importance de la rencontre comme moment de partage et de grâce, d'unité dans les différences, il a mentionné les préoccupations que suscite le Chemin synodal, indiquant le risque de "réformes de l'Église et non dans l'Église".

    Dans son discours d'introduction, Son Excellence Mgr Georg Baetzing, évêque de Limburg et président de la Conférence épiscopale allemande, a proposé une lecture des travaux du Chemin synodal allemand, et en a souligné l'esprit, fondé sur l'écoute du peuple de Dieu et le deuil des abus commis par les membres du clergé. L'archevêque Baetzing a également énuméré les sujets abordés lors des assemblées : le pouvoir et la répartition des pouvoirs dans l'Église - la participation communautaire et la planification missionnaire ; la vie sacerdotale aujourd'hui ; les femmes dans les ministères et les bureaux de l'Église ; vivre des relations qui fonctionnent - vivre l'amour dans la sexualité et dans les relations. Enfin, Son Excellence a exprimé son appréciation pour le travail du Synode convoqué par le Saint-Père pour toute l'Église et pour la décision de prolonger sa durée.

    Ont suivi les rapports théologiques des Éminences Cardinal Luis Francisco Ladaria, Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, et Marc Ouellet, Préfet du Dicastère pour les Évêques, qui ont parlé franchement et clairement des préoccupations et des réserves concernant la méthodologie, les contenus et les propositions du Chemin synodal, proposant, au bénéfice de l'unité de l'Église et de sa mission évangélisatrice, que les demandes qui ont émergé jusqu'à présent soient incluses dans le Synode de l'Église universelle.

    De nombreux évêques allemands et des représentants de la Curie ont participé au dialogue ouvert qui a suivi. C'est ainsi qu'est apparue l'importance et aussi l'urgence de définir et d'approfondir certaines des questions mises en évidence, par exemple celles relatives aux structures de l'Église, au ministère sacré et à son accès, à l'anthropologie chrétienne, etc. En même temps, tous étaient pleinement conscients d'être en chemin avec l'ensemble du peuple de Dieu, saint et patient, même dans la confrontation de positions différentes. C'est précisément dans ce sens que de nombreuses interventions ont indiqué la centralité de l'évangélisation et de la mission comme objectif ultime des processus en cours, ainsi que la conscience de l'indisponibilité de certains sujets.

    Dans cette perspective de partage ouvert et fraternel, plusieurs propositions ont été faites, comme celle d'appliquer un moratoire au Chemin synodal allemand, qui n'a pas trouvé d'espace, et celle d'encourager la poursuite de la réflexion et l'écoute mutuelle à la lumière des perplexités apparues.

    En conclusion, le cardinal secrétaire d'État s'est félicité de cette confrontation, qui n'était pas formelle, mais nécessaire et constructive, et qui "ne peut être ignorée" dans les chemins en cours.

    Il a été convenu que l'écoute mutuelle et le dialogue doivent se poursuivre dans les mois à venir, afin de contribuer à l'enrichissement de la voie synodale allemande et du Synode universel de l'Église.

  • La prêtrise pour les femmes ? Un débat entre le père Charles Delhez et Arnaud Dumouch

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    Les femmes doivent-elles être prêtre ? Question disputée Arnaud Dumouch/père Charles Delhez cj (54 mn) 

    https://youtu.be/PzlDnWPXgyU 

    Le père Charles Delhez, Jésuite belge, a enseigné les sciences religieuses à l’Université de Namur et est actuellement curé de paroisse (Blocry, Belgique). Il montre que sa position a évolué sur le sacerdoce des femmes. Selon lui, le désir du peuple de Dieu, manifesté par les remontées du Synode en 2022, est un « signe des temps ». L’Esprit Saint donne au peuple de Dieu un Sensus fidei. Ne serait-ce pas en suivant cette intuition que l’Église rejoindra les humains actuels ?  

    Arnaud Dumouch, théologien belge, montre que c’est pour une raison précise liée à la complémentarité de la vocation des hommes et des femmes, que Jésus, constituant l’Eglise, n’a pas voulu ouvrir le sacerdoce ministériel aux femmes, ni ouvert la maternité aux hommes. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en donne la raison en une phrase : « Oui j'ai trouvé ma place, dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Coeur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé ! » 

    Arnaud Dumouch insiste aussi sur la définition dogmatique de Jean-Paul II à propos de cette question : "L'Eglise n'a pas le pouvoir de changer la volonté de Jésus" :

    Lettre apostolique « ordinatio sacerdotalis » :

    "Bien que la doctrine sur l'ordination sacerdotale exclusivement réservée aux hommes ait été conservée par la Tradition constante et universelle de l'Église et qu'elle soit fermement enseignée par le Magistère dans les documents les plus récents, de nos jours, elle est toutefois considérée de différents côtés comme ouverte au débat, ou même on attribue une valeur purement disciplinaire à la position prise par l'Église de ne pas admettre les femmes à l'ordination sacerdotale. C'est pourquoi, afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l'Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église." 

  • Mechtilde de Hackeborn (19 novembre)

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    Klostertrachten1.jpgLe 29 septembre 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse hebdomadaire à cette grande mystique, proche de Gertrude de Hefta, fêtée aujourd'hui :

    "Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Mechtilde de Hackeborn, l’une des grandes figures du monastère de Helfta, ayant vécu au XIIIe siècle. Sa consœur, sainte Gertrude la Grande, dans le vie livre de l’œuvre Liber specialis gratiae (le livre de la grâce spéciale), dans lequel sont relatées les grâces spéciales que Dieu a données à sainte Mechtilde, affirme: «Ce que nous avons écrit est bien peu au regard de ce que nous avons omis. Nous publions ces choses uniquement pour la gloire de Dieu et au bénéfice de notre prochain, car il nous semblerait injuste de garder le silence sur les si nombreuses grâces que Mechtilde reçut de Dieu, moins pour elle-même, à notre avis, que pour nous et pour ceux qui viendront après nous» (Mechtilde de Hackeborn, Liber specialis gratiae, VI, 1).

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  • Liturgie - Vatican II : un survol des questions et des problèmes (1962-1965) (Denis Crouan)

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    Liturgie 26 : Le Concile Vatican II : un survol des questions et des problèmes (1962-1965), par Denis Crouan

    https://youtu.be/M5bwZflUuvk  

    Jean XXIII n’envisageait pas une réforme de la liturgie romaine, mais plutôt sa restauration. Il visait une purification des exagérations accumulées et non la fabrication d’un nouveau missel. La Constitution « Sacrosanctum Concilium » est le premier document du concile Vatican II. Son premier chapitre porte : « Il appartient en propre [à la liturgie] d’être à la fois humaine et divine, visible et riche de réalités invisibles, fervente dans l’action et adonnée à la contemplation, présente dans le monde et cependant en chemin. Mais de telle sorte qu’en elle ce qui est humain est ordonné et soumis au divin…» 

    Cependant, le Conseil pour l’application de la Constitution sur la liturgie, créé en 1964 par Paul VI, va donner une lecture maximaliste de la restauration - qui donnera lieu à une refonte de tous les livres liturgiques avec un but : promouvoir la « participation active » des fidèles. Cela aboutira à trois dérives non voulues par le Concile : 1° remplacement complet, dans les faits, du latin par les langues vernaculaires (et en conséquence, fin du grégorien) ; 2° simplification exagérée des rites ; 3° adaptation à la mode du temps pour les goûts et les souhaits des fidèles. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Les limites du pouvoir pontifical

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    De kath.net via le site de La Nef (traduction française réalisée par Jean Bernard) :

    Cardinal Müller : Les limites du pouvoir pontifical

    Nous publions en exclusivité en français le grand entretien publié le 15 novembre 2022 sur le site de https://kath.net/ sous le titre « Grenzen der päpstlichen Macht ». l’entretien a été conduit par Lothar C. Rilinger

    Selon la doctrine moderne du droit public, tout pouvoir dans l’État émane du peuple. La souveraineté du peuple est donc le fondement de l’État démocratique. À cette règle, l’État de la Cité du Vatican fait toutefois exception puisque, dans celui-ci, qui est le plus petit État du monde, ce n’est pas le peuple qui est souverain mais le pape. Cela a pour conséquence que le pape au Vatican est susceptible d’exercer légitimement plus de pouvoir que n’importe quel homme d’État en Europe occidentale. Cette construction étatique permettant l’exercice d’un tel pouvoir plénier, qui n’existe nulle part ailleurs, soulève des questions quant à la limitation de ce pouvoir. C’est dans le cadre de cette réflexion que nous avons rencontré le cardinal Gerhard Ludwig Müller, auteur d’un ouvrage intitulé Der Papst. Auftrag und Sendung, portant sur le statut du pape ainsi que sur les limites du pouvoir légitime dont il dispose en vertu de l’enseignement et de la tradition de l’Église.

    L. C. Rilinger : Traditionnellement, le pape exerce trois fonctions d’autorité. Il est l’archevêque de Rome et, à ce titre, le métropolite de la province ecclésiastique romaine. Il est également appelé patriarche d’Occident, titre que le pape Benoît XVI a préféré abandonner pour des raisons historiques. Sa troisième et plus haute fonction est celle de pape de plusieurs Églises catholiques. Pour satisfaire à cette tâche de pape, le premier concile du Vatican a proclamé que le pape jouissait d’une primauté de juridiction et qu’il pouvait décider ex cathedra, c’est-à-dire infailliblement. Le pape s’est ainsi vu attribuer une primauté qui a certes toujours existé, mais que le concile a inscrite dans les textes. Cette primauté est-elle une prééminence honorifique ou bien un ministère apostolique qui, comme l’a formulé J. Ratzinger, réunit en lui la responsabilité de la parole et de la « communio » ?

    Cardinal Müller : L’Église catholique existe « dans et à partir des églises particulières » (Lumen gentium 23), à savoir des diocèses dirigés chacun par un évêque. Plusieurs diocèses peuvent être regroupés en une association patriarcale ou, au niveau national, en une conférence épiscopale dotée d’un président élu. Toutefois, ce dernier point est une question qui relève seulement de l’histoire, et non de la dogmatique (qui vise la nature sacramentelle de l’Église). L’évêque de Rome, avec le titre officiel de « pape », est, en tant que successeur de Pierre, le garant de l’unité de l’épiscopat. Il est à la tête des évêques, tout comme Pierre était à la tête des apôtres en vertu de son appel particulier par le Christ lui-même (Mt 10,2 ; 16, 18). Ainsi, le Christ a institué « dans sa personne un principe et un fondement perpétuels et visibles d’unité de la foi et de communion [des évêques et de leurs églises locales] ». (Lumen gentium 18 ; cf. 23). La primauté de l’Église romaine et l’infaillibilité personnelle du pape dans l’interprétation des vérités révélées sont donc de droit divin et ne découlent en aucun cas uniquement d’une constellation historique contingente ni non plus des prétentions politiques de l’évêque de Rome, alors capitale de l’Empire. Les titres historiques tels que patriarche d’Occident, président de la conférence épiscopale italienne ou archevêque de la province ecclésiastique romaine (c’est-à-dire des évêchés suburbicaires), n’appartiennent pas par essence à sa primauté. L’infaillibilité n’est pas une qualité privée ou un pouvoir de commandement inconditionnel, comme peuvent le revendiquer des autocrates mégalomanes de ce monde, mais un humble service de l’Église au nom de son Seigneur Jésus-Christ, qui n’est pas venu « pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ». (Mc 10, 45). Dans le contexte strictement théologique de la Révélation, le charisme d’infaillibilité dans la doctrine de la foi et des mœurs dont Dieu a doté son Église, qui lui a été conféré personnellement – et avec lui au Concile œcuménique – par l’Esprit Saint, lui a été confié afin que « l’Église, pilier et soutien de la vérité » du Dieu vivant (1 Tm 3, 15), puisse proposer comme objet de la foi, dans l’écoute et l’enseignement, la Révélation faite une fois pour toutes dans le Christ, sans réduction ni altération.

    Le fait que, par ailleurs, le pape a la qualité de « souverain de l’État de la Cité du Vatican » est étranger à ces considérations. Le Saint-Siège, en tant que sujet de droit international, sert uniquement à garantir l’indépendance politique du pape et de la curie romaine face aux agressions que les hommes politiques ont tant de fois commises dans l’histoire. Le Vatican n’est pas un État comme les autres, auquel les critères de l’État moderne pourraient, voire devraient, être pleinement appliqués. Mais l’État du Vatican n’est pas non plus une monarchie absolue, comme le pensent les polémistes qui s’y opposent, mais une administration indépendante destinée à la gestion des biens matériels de l’Église, au service du gouvernement spirituel de celle-ci. Le pape exerce sa souveraineté vis-à-vis des personnes détentrices d’un passeport du Vatican et des autres agents sur la base du droit naturel et de la culture juridique telle qu’elle existe aujourd’hui, et ce par le biais d’organes tels que la gendarmerie, la garde suisse, l’administration du patrimoine du Siège Apostolique ou le système bancaire, dont les membres travaillent selon des critères professionnels, pour n’en citer que quelques-uns.

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  • Une Eglise post-épiscopale ?

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    De Massimo Faggioli sur Commonweal :

    L'Église des évêques n'existe plus ?
    La crise épiscopale du catholicisme

    15 novembre 2022

    L'importance de l'assemblée plénière de l'USCCB (Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis) de cet automne ne fait guère de doute. D'une part, le vice-président de la conférence, Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit, ne sera pas le favori de l'élection présidentielle parce qu'il ne sera pas candidat : à soixante-quatorze ans, il devrait, comme tous les évêques, présenter sa démission en atteignant soixante-quinze ans. (On sait aujourd'hui que c'est Mgr Broglio qui lui succède ndb) D'autre part, c'est la première plénière depuis que la Cour suprême a annulé Roe. Enfin, les nouveaux dirigeants seront à la barre jusqu'à l'élection présidentielle américaine de 2024, lorsque nous apprendrons peut-être quel est le soutien des catholiques américains à la démocratie américaine.

    Mais cette réunion des évêques est également importante à un niveau plus profond. Elle intervient alors que l'Église catholique est en passe de devenir, d'une certaine manière, une Église "post-épiscopale", c'est-à-dire une Église qui n'est plus épiscopale. Et cela aura probablement un impact dramatique sur la façon dont le catholicisme peut influencer et interagir avec les valeurs sociales et politiques américaines.

    La situation découle de la chute précipitée des vocations. Nous avons encore des évêques, des prêtres et des diacres, bien sûr, mais il est impossible d'imaginer une Église dans laquelle il y aurait un prêtre pour chaque paroisse - sauf en important du clergé d'autres pays. Entre-temps, une étude récente de l'Université catholique d'Amérique montre une baisse notable du niveau de confiance des prêtres envers leurs évêques. Ce schisme "organisationnel" serait une source d'inquiétude dans toute organisation, mais surtout dans une organisation religieuse.

    Il y a presque deux ans, le pape François a ouvert les ministères institués de lecteur et d'acolyte aux femmes, mais cela n'a pas réussi à capter l'attention de la plupart des femmes qui servent déjà dans l'Église ou qui aimeraient le faire. Parmi les évêques, cela a suscité encore moins d'enthousiasme. On pourrait en dire autant de la création du ministère institué de catéchiste par François en mai 2021. Dans une Église évangélisatrice qui se veut toute ministérielle, l'idée même de ministère reste identifiée à l'ordination.

    La situation est encore plus difficile pour le ministère des évêques. La crise post-conciliaire du sacerdoce et des ordres religieux n'est pas surprenante, étant donné le traitement superficiel que Vatican II et ses documents finaux ont réservé à ces ministères et à leur rôle dans l'Église. Mais la situation des évêques est surprenante. Vatican II n'était pas seulement un concile fait par les évêques, mais aussi, dans un certain sens, pour les évêques : il leur offrait la collégialité épiscopale, un nouveau langage pour la pastorale locale, plus de contrôle sur le clergé diocésain et, surtout, sur les ordres religieux dans leurs diocèses. La célébration même de Vatican II était la preuve qu'à partir de ce moment-là, l'épiscopat allait non seulement exister mais aussi compter.

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  • "Foi et raison" propose deux videos sur 'sciences et preuves de Dieu' avec Dominique Lambert

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    Sur la chaine youtube de "Foi et raison" (voir ICI) :

    Interview du professeur Dominique Lambert (UNamur), physicien et philosophe des sciences, sur les conditions du dialogue entre sciences et théologie, et plus spécifiquement, dans cette 1ère partie, sur la question des preuves de l’existence (ou de l’inexistence) de Dieu à partir des sciences de la nature.

    00:00 Intro

    00:55 Peut-on prouver l’existence de Dieu à l’aide des sciences naturelles ?

    6:50 La philosophie peut-elle proposer des arguments rationnels et convaincants ?

    14:30 Les sciences répondent à la question « comment ? » et la religion à la question « pourquoi ? » : vraiment ?

    Seconde partie de l'interview du professeur Dominique Lambert (UNamur), physicien et philosophe des sciences, sur les conditions du dialogue entre sciences et théologie.

    00:00 Intro

    00:10 George Lemaître

    07:35 Commencement et Création

    14:10 Jean Ladrière ; Dialogue entre sciences et théologie ; Blondel

    20:32 D’où vient cette tendance à faire du concordisme ?