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BELGICATHO - Page 1051

  • Quand Sven Gatz, ministre flamand de la culture, censure saint Paul...

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    A lire ICI.

  • Mgr Vigano dit la vérité...

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    D'Ed. Condon sur le site de Catholic News Agency :

    D'après un ancien fonctionnaire de la Nonciature, Vigano dit la vérité

    Monseigneur Jean-François Lantheaume, ancien premier conseiller à la nonciature apostolique de Washington, a déclaré que l'ancien nonce, l'archevêque Carlo Maria Viganò, avait dit la "vérité" dans sa déclaration explosive communiquée à la presse le 25 août.

    Le document de onze pages contient des allégations spécifiques selon lesquelles des évêques et des cardinaux de haut rang étaient au courant des allégations d'agression sexuelle à l'encontre de l'archevêque Theodore McCarrick depuis plus de dix ans. L'archevêque Viganò a également déclaré qu'en 2009 ou 2010, le pape Benoît XVI avait imposé des sanctions à McCarrick "similaires à celles que le pape François lui imposait" et qu'il lui était interdit de voyager et de parler en public.

    Dans sa déclaration, Viganò dit que celles-ci ont été communiquées à McCarrick lors d'une réunion houleuse à la nonciature de Washington, par le nonce Pietro Sambi. Viganò cite directement Mgr. Lantheaume lui avait parlé de la rencontre, après son arrivée à D.C. en 2011 pour remplacer Sambi comme nonce.

    "Monseigneur Jean-François Lantheaume, alors premier conseiller de la nonciature à Washington et chargé d’affaires par intérim après la mort inattendue du nonce Sambi à Baltimore, m’a dit à mon arrivée à Washington - et il est prêt à en témoigner - à propos de une conversation orageuse qui dura plus d'une heure, entre le nonce Sambi et le cardinal McCarrick, qu'il avait convoqué à la nonciature. Monseigneur Lantheaume m'a dit que «la voix du nonce pouvait être entendue tout au long du couloir».

    CNA a contacté Mgr. Lantheaume et a demandé une entrevue avec lui pour discuter du rôle qui lui a été attribué par l'archevêque Viganò. Lantheaume, qui a maintenant quitté le corps diplomatique du Vatican et sert dans le ministère sacerdotal en France, a refusé de donner une interview et a déclaré qu'il n'avait aucune intention de parler davantage sur le sujet.

    "Viganò a dit la vérité. C'est tout", écrit-il à l'AIIC.

    Le texte intégral de la déclaration de Viganò énumère de nombreux cardinaux de haut rang, au cours des trois derniers pontificats, comme étant au courant du comportement prédateur attribué à McCarrick, et qui ont omis d'agir, ou qui ont agi délibérément pour dissimuler les crimes présumés de McCarrick.

    L’ancien nonce désigne trois secrétaires d’État du Vatican, les cardinaux Angelo Sodano, Tarcissio Bertone et Pietro Parolin, qui n’ont pas réussi à restreindre le comportement de McCarrick ou qui ont agi positivement pour le soutenir.

    "Le cardinal Pietro Parolin, l'actuel secrétaire d'Etat, a également été complice de la dissimulation des méfaits de McCarrick qui, après l'élection du pape François, s'était vanté ouvertement de ses voyages et missions dans divers continents", a écrit Viganò.

    Plus controversé, l’archevêque Viganò allègue que le pape François a agi pour lever les restrictions imposées à McCarrick peu après son élection au pontificat, en 2013.

    Viganò dit avoir rencontré McCarrick en juin 2013 et le cardinal de l'époque lui a dit: "Le pape m'a reçu hier, demain je vais en Chine". Lors d'une réunion ultérieure avec François, Viganò a averti le pape de la longue liste d’allégations contre McCarrick mais que le Saint-Père n’a pas répondu.

    On pense que Mgr McCarrick réside toujours dans l'archidiocèse de Washington, DC, dans des conditions de "prière, pénitence et isolement" imposées par le pape François.

    Cette caution de Monseigneur Lantheaume compte au moment où les inconditionnels du pape François s'efforcent, par tous les moyens, de discréditer Mgr Vigano, comme ici, sur le site d'aleteia.org. Mgr Vigano savait d'avance qu'on s'en prendrait à sa réputation, ce qui ne l'a pas empêché de divulguer les faits pour le bien de l'Eglise.

    Une autre confirmation : http://catholicherald.co.uk/commentandblogs/2018/08/27/vigano-letter-spokesman-confirms-cardinal-wuerl-cancelled-meeting-between-mccarrick-and-potential-seminarians/?platform=hootsuite

  • Les silences du Pape face au rapport qui le met en cause

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    Le point de vue de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » :

    Pour l'heure, François a choisi la stratégie du silence. «Je ne dirai pas un mot à ce sujet», a-t-il rétorqué, dimanche 26 août, lors de la conférence de presse qu'il a donnée en soirée dans l'avion, de retour d'Irlande. Ce «sujet» est la lettre ouverte - et explosive - publiée, samedi, par Mgr Carlo Maria Vigano, ancien nonce apostolique aux États-Unis. Le Pape a reconnu l'avoir lue, mais il se tient à distance, et pour cause.

    Dans cette lettre de onze pages, Mgr Vigano, 77 ans, évêque à la retraite réputé pour la précision de ses informations, Italien connaissant tous les rouages du Vatican pour avoir été secrétaire général du gouvernement de la cité du Vatican, commet l'erreur de demander la démission du pape - cela affaiblit son propos - mais avance des faits que personne, pas même le Pape, n'est pour le moment en mesure de contredire.

    Il convient d'être prudent sur ce genre d'affaires mais l'enquête menée, dès sa parution, par Le Figaro auprès de quatre sources très informées, très différentes et internes du Vatican, conduisent à une même conclusion: les leçons tirées de l'affaire par Mgr Vigano sont de sa responsabilité, mais il sera difficile de contrer l'exactitude des faits décrits.

    L'ancien représentant du Pape aux États-Unis développe quatre thèses:

    la première est que le pape François a choisi, dès son élection en 2013, comme conseiller personnel pour les États-Unis, l'ancien archevêque de Washington, le cardinal Theodore McCarrick - qui avait joué un rôle décisif dans son élection - alors qu'il savait, affirme Vigano, la pratique homosexuelle de ce prélat avec ses séminaristes.

    Pression médiatique

    Par la stratégie du silence - grand classique de défense au Vatican -, le Pape entend ne pas donner d'importance à ce document

    La deuxième thèse est que le pape Benoît XVI, en 2009, informé par une enquête interne des mœurs de ce prélat - très connues aux États-Unis -, avait pourtant et aussitôt déposé cet archevêque. Mais ce dernier - de rang cardinalice et très puissant sur le plan financier - avait toujours refusé d'obéir et d'obtempérer. C'est finalement sous la pression médiatique du scandale qui a explosé aux États-Unis - car les faits sont exacts - que François a fini par faire appliquer la mesure, le 28 juillet 2018, retirant à McCarrick son titre de cardinal et lui imposant une vie de pénitence.

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  • Liège : messe dominicale de rentrée le 2 septembre à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_sept2018.jpg

    Le dimanche 2 septembre prochain, 15eme après la Pentecôte, sera aussi celui de la rentrée après les vacances d’été.

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offrira à 10 heures une célébration particulièrement soignée sur le plan musical.  

    anne-sylvie-300x200.jpgLes mélodies grégoriennes au programme illustreront les paroles associant au récit de la résurrection du fils de la veuve de Naïm la miséricorde du Seigneur rappelant les pauvres pécheurs à la vie spirituelle par le sacrement du pardon. L’offertoire, l’élévation et la communion seront aussi accompagnés au violon et au violoncelle par l’Ensemble instrumental Darius qui jouera des extraits d’œuvres d’Antonio Vivaldi et d’Arcangelo Corelli, deux figures emblématiques du répertoire baroque. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

    La messe sera l’occasion d’accueillir l’abbé Marc-Antoine Dor, nouveau membre de l’équipe pastorale affectée à l’église du Saint-Sacrement.  

    Plus de renseignements : tel 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extrait musical: le graduel du XVe dimanche après la pentecôte: 

    __________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour la restauration de l’église ? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda, Vinâve d’île ,20/64, 4000 Liège. Mention : « pour la restauration de l’église ».

    JPSC

  • Retour d’Irlande : le pape François repousse les balles dans tous les coins et encaisse un pénalty.

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro de ce jour :

    Homosexualite-decelee-a-l-enfance-le-pape-recommande-le-dialogue-et-la-psychiatrie.jpgL'affaire de la pédophilie dans l'Eglise n'a pas fini de rebondir. Le tout dans une bataille médiatique où l'opinion publique est directement prise à témoin. Et où le pape François n'hésite pas à monter en première ligne comme il l'a démontré, dimanche soir, lors de la conférence de presse qu'il a donnée dans l'avion qui le ramenait d'Irlande vers Rome.

    » LIRE AUSSI - États-Unis: les catholiques sous le choc après les révélations sur les prêtres pédophiles

    Le point central de cette rencontre du Pape avec les journalistes - habituelle au retour de chaque voyage apostolique - a été les allégations portées par l'ancien nonce aux Etats-Unis, l'italien, Mgr Carlo Maria Vigano, 77 ans, dans une lettre ouverte de 11 pages publiée le 25 août, demandant la démission de François.

    Notamment parce que le Pape aurait été «informé» dès son élection sur le siège de Pierre en 2013 - par Vigano lui-même - des mœurs homosexuelles avec des séminaristes dont il aurait contraint certains, de l'ancien archevêque de Washington, le cardinal Theodore McCarrick. Un prélat aujourd'hui âgé de 88 ans, également visé par des affaires pédophiles, à qui François a retiré, en juillet dernier, sous la pression médiatique, son titre de cardinal en lui imposant une vie de pénitence. Mais dont il aurait fait, jusque-là, l'un de ses principaux conseillers, notamment pour la nomination des évêques aux Etats-Unis, selon la lettre de Vigano. Mgr McCarrick qui, de plus, aurait toujours refusé d'obéir et d'obtempérer à la mise à pied que Benoît XVI aurait exigé de lui, selon Mgr Vigano, dès qu'il avait appris ces affaires de moeurs en 2009.

    Pas de confirmation

    À cet ensemble de questions - et de lourdes accusations mettant en cause la crédibilité de François dans le contexte de lutte de l'Eglise contre la pédophilie - le Pape a choisi de repousser la balle en deux directions: s'il a reconnu avoir lu la lettre ouverte de Mgr Carlo Maria Vigano, il a refusé de confirmer quoi que ce soit de son contenu, laissant simplement entendre, sans dire sur quel point, que ce document comportait des faiblesses en lui-même et qu'il était donc à priori suspect.

    » LIRE AUSSI - Prêtres pédophiles en Pennsylvanie: le Vatican exprime sa «honte»

    Second retour de volée, François a pris à parti les journalistes, leur suggérant de faire leur travail pour se rendre compte, eux-même, de la réalité et les provoquant sur leur maturité professionnelle.

    Voici la réponse, mot à mot, du Pape à ce sujet: «J'ai lu ce matin ce communiqué [la lettre ouverte de Mgr Carlo Maria Vigano, ndlr.], je l'ai lu et je dirais sincèrement que je dois vous dire ceci, à vous et à tous ceux d'entre vous qui sont intéressés: lisez attentivement le communiqué et faites-vous votre propre jugement. Je ne dirai pas un mot là-dessus. Je pense que le communiqué parle de lui-même.»

    Puis: «vous avez la capacité journalistique suffisante pour tirer des conclusions. C'est un acte de confiance. Quand passera un peu le temps - et vous avez les conclusions - peut-être, je parlerai mais j'aimerais que votre maturité professionnelle fasse ce travaille. Cela vous fera vraiment du bien.» Ajoutant: «j'attends votre commentaire sur le document, cela me plairait. Merci.»

    Relancé alors sur la question de savoir quand il a été informé des accusations contre le cardinal McCarrick, et donc, s'il savait, oui ou non, François a rétorqué: «Ceci fait partie du communiqué de McCarrick. Etudiez et puis je dirai.»

    Le tribunal spécial «pas viable»

    L'autre nouveauté de cette conférence de presse a porté sur le fonctionnement effectif de la justice interne de l'Eglise à l'encontre des évêques qui auraient couvert des actes pédophiles. Le pape François a en effet décidé en 2016 de créer une sorte de tribunal spécial au Vatican pour juger de ces cas, mais, à ce jour, aucun évêque ne semble avoir été jugé. En Irlande, il a rencontré Marie Collins, une victime de prêtre pédophile, qui fut membre de la commission internationale de lutte contre la pédophilie que le Pape avait monté mais qui en a démissionné pour protester contre l'inaction et le manque de décisions concrètes.

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  • Le pape, mis en cause, répond "entre agacement et dédain"

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    De Cécile Chambraud sur le site du Monde :

    Pédophilie dans l’Eglise : un prélat accuse le pape d’avoir couvert un cardinal américain

    L’ancien nonce Carlo Maria Vigano affirme avoir averti François dès 2013 sur les dérives de Theodore McCarrick, qui a démissionné au mois de juillet, à l’âge de 88 ans.

    Les accusations concernant les scandales sexuels et leur « gestion » par l’Eglise catholique visent désormais directement les plus hauts responsables du Vatican et alimentent la bataille entre les partisans et les adversaires du pape François.

    Diffusée dimanche 26 août au petit matin, une charge virulente a eu pour effet de parasiter la seconde journée de la visite du pontife argentin en Irlande, pays où des milliers d’enfants, de jeunes et de femmes ont été concernés par diverses formes de violence commises par des prêtres ou des religieux, et où l’Eglise catholique s’échine à retrouver une crédibilité morale.

    Dans un texte de onze pages publié par le site américain National Catholic Register, un ancien diplomate du Saint-Siège accuse le sommet de l’Eglise d’avoir été informé de l’inconduite sexuelle du cardinal américain, Theodore McCarrick, dès 2000 et de l’avoir malgré tout nommé archevêque de Washington en novembre de cette année-là, puis cardinal.

    L’auteur de ce brûlot est l’archevêque émérite Carlo Maria Vigano, 77 ans, qui fut nonce (ambassadeur du Vatican) à Washington. Il met en cause nommément une série de très hauts responsables en poste au Vatican sous l’un des trois plus récents pontificats, parmi lesquels les secrétaires d’Etat (numéro deux du Vatican) de Jean Paul II et de Benoît XVI. Il va jusqu’à demander à François de démissionner pour montrer « le bon exemple » et permettre à l’Eglise de sortir de « la conspiration du silence ».

    Sortir de « la conspiration du silence »

    Il affirme que François aurait été, quant à lui, informé de la conduite du cardinal McCarrick au plus tard en juin 2013, soit trois mois après son élection, mais qu’il aurait cependant levé une sanction infligée au prélat américain par Benoît XVI. Ce n’est qu’au mois d’août 2018, après des révélations dans la presse américaine, que le pape argentin a demandé à Theodore McCarrick de rendre son titre de cardinal.

    Cet ancien poids lourd de l’Eglise américaine avait, semble-t-il, pour habitude de conduire des séminaristes dans son lit, dans sa maison de bord de mer. Certains d’entre eux l’ont accusé de les y avoir forcés. Un l’accuse d’avoir abusé de lui à partir de l’âge de 11 ans, une accusation jugée crédible par une enquête de l’Eglise américaine.

    On ignore pour l’instant dans quel cadre Mgr Vigano, qui fut proche de Benoît XVI, a écrit ce texte. Quant à son intention, elle n’est évidemment pas d’aider le pape François, un pape dont il est notoirement éloigné et dont, avec d’autres, il fustige les signaux d’ouverture adressés, de loin en loin, à des publics longtemps bannis par le catholicisme, au premier rang desquels les homosexuels. Son texte est un étrange mélange de faits qui sembleraient êtreassez faciles à vérifier, du moins pour ceux qui ont accès aux archives de la curie romaine, de choses dont il dit avoir été le témoin ou l’acteur, et d’insinuations formulées sous formes de on-dit et de questions rhétoriques.

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  • Pour libérer l'Église du marais fétide dans lequel elle s'enfonce

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    « Pour libérer l'Église du marais fétide dans lequel elle s'enfonce »

    « Pour libérer l'Église du marais fétide dans lequel elle s'enfonce »

    Le cardinal nord-américain Theodore McCarrick, l'homme du scandale

    L'Homme Nouveau et InfoVaticana publient le témoignage, documenté et signé, de Mgr Carlo Maria Viganò, nonce apostolique et archevêque titulaire d'Ulpiana, sur les protections curiales dont a bénéficié le cardinal nord-américain Theodore McCarrick, prédateur (homo)sexuel ayant démissionné du collège cardinalice fin juin. Ces révélations éclairent d'une lumière crue la puissance du lobby homosexuel au sein de la Curie romaine. Elles posent également des questions douloureuses pour un catholique sur ce qui semble être un manque de réaction du Souverain Pontife en la matière alors que selon les propos de Mgr Viganò, nonce aux États-Unis de 2011 à 2016, celui-ci aurait informé le Pape dès le 23 juin 2013 des charges existant contre l'ancien archevêque de Newark et de Washington. Mgr Viganò révèle aussi que Benoît XVI avait déjà pris les sanctions qui s'imposaient contre le cardinal McCarrick avant que celui-ci ne se transforme, sous le pontificat du pape François, en faiseur d'archevêques et de cardinaux outre-Atlantique. Que se passe-t-il dans notre Eglise ? Pourquoi ce silence et ce scandale ? Notre coeur saigne, notre inquiétude est vive. Devant un tel scandale, il est impossible de rester dans le silence. Ce document terrible exige une réponse à la hauteur de l'enjeu. Mais, avec saint Ambroise, nous nous souvenons aussi que l'Eglise est “immaculata ex maculatis ", immaculée mais constituée d'hommes tachés par le péché. Comme le demande Mgr Viganò à la fin de son témoignage terrible, nous prions pour l'Eglise, le pape, les cardinaux et les évêques. Nous prions pour notre propre conversion. Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous !

    Lire ici l'article de Gabriel Ariza Rossi, directeur d'InfoVaticana (espagnol)

    Lire ici le texte original de la note de Mgr Viganò (italien) traduit en français ICI

    Lire l'adresse de l'ancien moine Richard Sipe au Pape Benoît XVI sur la crise des abus sexuels aux États-Unis et qui met directement en cause le cardinal McCarrick dès avril 2008 (anglais)

    Lire ici l’article de Marco Tosatti sur La Verità (italien)

    Lire ici l’article d’Edward Pentin sur le National Catholic Register (anglais) et en français sur belgicatho

    ***

    Morceaux choisis de la note de Mgr Viganò, datée du 22 août 2018, en la fête de la Bienheureuse Vierge Marie Reine

    Pour redonner la beauté de la sainteté au visage de l'Épouse du Christ, terriblement enlaidi par tant de crimes abominables, et si l'on veut vraiment libérer l'Église du marais fétide où elle s'enfonce, nous devons avoir le courage de briser la culture du secret et de confesser publiquement les vérités que nous avons tenues cachées. Il faut briser l'omerta par laquelle les évêques et les prêtres se sont protégés au détriment de leurs fidèles, une omerta susceptible de faire apparaître l'Église aux yeux du monde comme une secte, une omerta pas si différente de celle qui prévaut dans la mafia. « Tout ce que vous avez dit dans l'obscurité […] sera publié sur les toits. » (Lc 12, 3)

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  • Scandales sexuels : le pape François doit-il démissionner ?

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register (traduction par nos soins à l'aide de http://translate.google.be) :

    L'ancien nonce a déclaré que le pape François était au courant des rapports concernant McCarrick à propos des abus et qu'il n'a pas agi

    L’ancien nonce apostolique a affirmé que le pape François était au courant des sanctions imposées à McCarrick par le pape Benoît XVI mais a choisi de les abroger.

    25 août 2018 Catholic News Agency

    Par Edward Pentin / National Catholic Register

    Dans un document de 11 pages, un ancien nonce apostolique aux États-Unis a accusé plusieurs prélats de complicité dans la dissimulation d'allégations concernant des abus sexuels du fait de l'archevêque Theodore McCarrick et a affirmé que le pape François était au courant des sanctions imposées au cardinal McCarrick par le pape Benoît XVI mais qu'il a choisi de les abroger.

    L'archevêque Carlo Maria Viganò, 77 ans, qui a été nonce apostolique à Washington DC de 2011 à 2016, a écrit qu'à la fin des années 2000, Benoît XV avait "imposé au cardinal McCarrick des sanctions similaires à celles que lui impose à présent le pape François" et qu'il s'était entretenu de ces sanctions avec le pape François en 2013.

    L'archevêque Viganò a déclaré dans sa déclaration écrite que le pape François "avait continué à couvrir" McCarrick et que, non seulement "il n'avait pas tenu compte des sanctions que le pape Benoît lui avait infligées", mais qu'il avait également fait de McCarrick "son conseiller". L'ancien archevêque de Washington a conseillé au pape de nommer plusieurs évêques aux États-Unis, dont les cardinaux Blase Cupich de Chicago et Joseph Tobin de Newark.

    L'archevêque Viganò, qui a déclaré que sa "conviction" est que "la corruption a atteint le sommet de la hiérarchie de l'Eglise", a conclu son témoignage en invitant le pape François et tous ceux impliqués dans la dissimulation des abus commis par l'archevêque McCarrick de démissionner.

    Le 20 juin, le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, sur ordre du pape François, a interdit l’ancien cardinal McCarrick de tout ministère public après une enquête dans l’archidiocèse de New York. "Le même jour, le public a appris que l'archidiocèse de Newark et le diocèse de Metuchen, dans le New Jersey, avaient reçu trois accusations d'inconduite sexuelle impliquant des adultes contre McCarrick. Depuis lors, des rapports de presse sur des victimes de violences, des décennies durant, ont porté sur un adolescent, trois jeunes prêtres ou séminaristes et un homme d'une soixantaine d'années qui affirme que McCarrick l'a agressé dès l'âge de 11 ans. Le pape a ensuite accepté le retrait de McCarrick du Collège des cardinaux.

    Viganò écrit que Benoît XVI, beaucoup plus tôt, avait imposé des sanctions à McCarrick "similaires" à celles prononcées par le cardinal Parolin. "Le cardinal devait quitter le séminaire où il vivait", a-t-il déclaré, "il lui était également interdit de célébrer la messe en public, de participer à des réunions publiques, de faire des conférences, de voyager, et il lui était imposé de mener une vie de prière et de pénitence." Viganò ne mentionne pas la date exacte mais se souvient que la sanction avait été appliquée en 2009 ou 2010.

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  • Rome ne compte pas publier un document sur les abus sexuels

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican dément la publication d’un document sur les abus sexuels

    Dans un long article inspiré par l’entourage du pape, le site Vatican Insider dément l’information de la publication prochaine d’un nouveau document normatif sur la question des abus sexuels, soulignant que, pour François, sa « Lettre au Peuple de Dieu » est « exhaustive ».

    Citant des « sources vaticanes autorisées », le site Internet Vatican Insider a démenti l’information d’Il Sismografo annonçant que le Saint-Siège préparait, après la « Lettre au peuple de Dieu » publiée lundi 20 août par le pape François, un nouveau document normatif sur la question des abus sexuels.

    « Le pape considère que sa lettre est exhaustive et rappelle que l’Église est déjà dotée des instruments normatifs et des règles nécessaires pour combattre ceux qui commettent les crimes d’abus sur mineurs ainsi que pour responsabiliser les supérieurs qui, par négligence ou autre motif, n’agissent pas de façon adéquate », souligne le vaticaniste Andrea Tornielli.

    Dans un long article exprimant clairement les vues de l’entourage du pape, le journaliste italien estime que la lettre publiée le 20 août par François « contient des indications précises et concrètes ».
    Il rappelle que François y affirme que, pour l’Église, les blessures des victimes « ne sont jamais prescrites » et qu’il demande qu’on affronte le problème « de manière globale et communautaire ».

    « François demande de mettre fin à la culture de l’omerta impliquant tout le Peuple de Dieu », ajoute-t-il, mettant ainsi en cause autant les réactions de défense de fidèles qui défendent les prêtres accusés que le cléricalisme.

    « Générer la dynamique nécessaire à une transformation saine et efficace »

    « Il y a des indications concrètes et il faudra voir comment les conférences épiscopales, dans les prochaines semaines, prendront au sérieux la lettre papale », écrit Andrea Tornielli.

    L’entourage du pape donne toutefois l’impression d’écarter ainsi les critiques des associations de victimes qui reprochent au pape de laisser trop de latitudes aux conférences épiscopales, dont elles pointent les manquements répétés sur la question, et demandent une recentralisation de la gestion des abus sexuels par le Vatican.

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  • Un rapport délirant à l'animal

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    D'Alice Develey sur le site du Figaro :

    Martin Steffens: «On a un rapport délirant à l'animal»

    INTERVIEW - Notre rapport à l'animal a changé. Certains, nommés «antispécistes», considèrent qu'il est l'égal de l'homme. À l'occasion de la journée mondiale pour la fin du spécisme, le philosophe Martin Steffens analyse ce courant de pensée très militant.

    «Tous les animaux sont égaux.» C'est le commandement numéro 7 dans La Ferme des animaux de George Orwell. Poules, vaches, cochons, moutons ont le droit au même traitement. Ils ne sont plus différents. Ou presque... Certains ont des besoins particuliers. Alors, comme le lecteur s'y attend trop bien, l'égalité est piétinée aux profits de certains. Le règlement est ainsi modifié: «Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.»

    La citation romanesque éclaire aujourd'hui l'actualité. Certains considèrent l'homme au-dessus de l'animal quand d'autres l'estiment comme son égal. Cette opposition s'inscrit dans deux courants nommés «spécisme» et «antispécisme». À l'occasion de la journée mondiale pour la fin du spécisme, le philosophe Martin Steffens, auteur de Vivre ensemble la fin du monde, (Salvator) revient sur ces concepts qui posent la question de la place de l'animal dans la société.»

    LE FIGARO. - Qu'est-ce qu'une «espèce»?

    Martin STEFFENS. - Le mot «espèce» va de pair, en philosophie, avec le concept de «genre». Le genre désigne un ensemble de réalités qui ont, positivement, un point commun. Tandis que l'espèce désigne, à l'intérieur de ce genre, un sous-groupe qui se distingue des autres par des différences remarquables. Ainsi on parlera de «spécialité italienne» pour parler d'un plat qui se démarque des autres nourritures communément partagées. Ou bien l'on dira d'un original qu'il est un peu «spécial», voire «seul de son espèce».

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  • Benoît XVI : une réponse chrétienne à la question homosexuelle

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    En écho à l’article  « Rencontre mondiale des familles à Dublin : un plaidoyer poignant en faveur des LGBT »publié par Belgicatho, on peut relire utilement cet extrait de « Lumière du monde », un livre d’entretiens de Benoît XVI avec le journaliste et écrivain Peter Seewald publié aux éditions Bayard en 2010 : c’est concis, équilibré et précis (pp. 198-201) :

    "Peter Seewald :

    L’homosexualité pratiquée passe aujourd’hui en Occident pour une forme de vie largement reconnue. Les modernes estiment même que son acceptation est un critère du degré de progrès d’une société. Dans le catéchisme de l’Eglise catholique, dont vous avez assumé la responsabilité en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, on peut lire : » Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières […]. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie […].

    Mais dans le même catéchisme, on peut lire aussi : « S’appuyant sur la Sainte Ecriture qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ». N’y a-t-il  pas dans cette phrase une certaine contradiction avec le respect pour les homosexuels exprimé dans celle que j’ai d’abord citée ?

    Benoît XVI :  

    Non. Le premier point, c’est qu’il s’agit de personnes humaines avec leurs problèmes et leurs joies, qu’en tant qu’êtres humains ils méritent le respect, même s’ils portent cette tendance en eux, et qu’ils ne doivent pas être rejetés à cause de cela. Le respect de l’être humain est tout à fait fondamental et décisif.

    Mais, dans le même temps, la signification interne de la sexualité n’est pas la même. On pourrait dire, si l’on veut s’exprimer ainsi, que l’évolution a produit la sexualité pour permettre la reproduction de l’espèce. Cela vaut aussi du point de vue de la théologie. Le sens de la sexualité est de guider l’homme et la femme l’un vers l’autre et de donner ainsi à l’humanité une descendance, des enfants, un avenir. Toute autre représentation s’oppose au sens interne de la sexualité. C’est à cela que nous devons nous tenir, même si ça n’est pas dans l’air du temps.

    Il s’agit de la vérité intérieure de ce que signifie la sexualité dans la construction de l’être humain. Si quelqu’un a des tendances homosexuelles profondes –on ignore à ce jour si elles sont vraiment innées ou si elles apparaissent dans la petite enfance- , en tout cas, si ces tendances tiennent cette personne en leur pouvoir, c’est pour elle une grande épreuve, à l’instar des autres épreuves  auxquelles un être humain peut être confronté. Mais cela ne signifie pas que l’homosexualité soit juste pour autant. Elle reste quelque chose qui s’oppose à l’essence même de ce que Dieu a voulu à l’origine.

    Peter Seewald :

    Ce n’est pas un secret : il y a aussi des homosexuels parmi les prêtres et les moines. Tout récemment, à Rome, un scandale autour de passions homosexuelles entre des prêtres a provoqué un grand émoi.

    Benoît XVI :

    L’homosexualité n’est pas conciliable avec la vocation de prêtre. Car dans ce cas, le célibat, comme renoncement, n’a pas de sens non plus. On courrait un grand risque si le célibat devenait en quelque sorte un prétexte pour faire entrer dans la prêtrise des gens qui ne peuvent de toute façon  pas se marier, parce qu’au bout du compte leur situation à l’égard de l’homme et de la femme est d’une certaine manière transformée, perturbée,  et qu’en tout cas elle ne se situe pas dans ce courant de création dont nous avons parlé.

    Il y a quelques années, la Congrégation pour l’éducation catholique a publié un décret affirmant que les candidats homosexuels ne peuvent pas devenir prêtres parce que leur orientation sexuelle les éloigne du véritable rôle de père, du cœur même de la prêtrise. La sélection les candidats à la prêtrise doit donc être très attentive. Il faut y apporter la plus grande attention, pour éviter que s’instaure une confusion de ce type et qu’au bout du compte  le célibat  des prêtres soit pour ainsi dire assimilé à la tendance à l’homosexualité.

    Peter Seewald :

    Il ne fait pourtant aucun doute que dans les monastères, parmi les religieux, il existe une homosexualité qui n’est peut-être pas vécue et donc justement pas pratiquée.

    Benoît XVI :

    Cela aussi fait partie des difficultés de l’Eglise. Et les personnes concernées doivent au moins essayer de ne pas céder à cette tendance activement afin de rester fidèles à la mission inhérente à leur ministère". 

    … La plus grande difficulté étant que désormais tout le sens des mots relevant de la bioéthique - sexe, mariage, paternité, procréation, gestation ou autres- est perverti par une idéologie occidentale qui asservit la science elle-même à l’assouvissement de ses fantasmes déconnectés du réel.

    JPSC

  • Une vaste sapinière homophile dans l’Eglise ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso traduit par notre confrère du site diakonos.be :

    lobbygay-236x300.jpg« Homosexuels » et « évêques » : voilà les deux mots-clés du scandale qui secoue aujourd’hui l’Église. Mais malgré cela le Pape François n’a pas mentionné une seule fois un seul de ces deux mots dans sa « lettre au Peuple de Dieu » d’il y a quelques jours, à la veille de son voyage en Irlande pour la rencontre mondiale des familles.

    Jorge Mario Bergoglio a préférer s’en prendre au « cléricalisme ». C’est en effet l’une des causes qui ont contribué aux abus sexuels perpétrés par ceux qui se sentent investis d’un pouvoir supérieurs et qui s’en servent pour asservir la volonté de leur victimes, qu’il s’agisse d’enfants ou – bien plus souvent – de jeunes ou bien d’adolescents à peine majeurs.

    À la suite de scandales similaires, Benoît XVI était allé plus loin dans sa recherche des causes de cette maladie de l’Eglise dans sa lettre aux catholiques irlandais de 2010.

    Il avait identifié deux causes en particulier :

    – la « tendance déterminante, également de la part de prêtres et de religieux, à adopter des façons de penser et à considérer les réalités séculières sans référence suffisante à l’Evangile »

    – et la « tendance, dictée par de justes intentions, mais erronée, une tendance à éviter les approches pénales à l’égard de situations canoniques irrégulières ».

    L’une comme l’autre de ces tendances sont visiblement aujourd’hui encore à l’origine de cette nouvelle vague de scandales. Même si l’on continue à les classer – comme par inertie – sous l’étiquette d’abus sexuels sur mineurs alors qu’il est surtout question de la présence répandue dans le clergé et parmi les évêques d’homosexuels qui violent non seulement l’engagement public à la chasteté qu’ils ont pris à leur ordination mais qui, de plus, auto-justifient leurs actions et se soutiennent entre eux, s’entraidant et se promouvant les uns les autres.

    Le cas de l’ex-cardinal Theodore McCarrick est emblématique à ce point de vue.  La violence sur mineurs ne représente qu’une toute petite partie de son activité sexuelle débridée avec des jeunes du même sexe qui étaient le plus souvent des séminaristes de son diocèse.

    Et ce n’est pas tout. McCarrick était l’un des cardinaux américains les plus en vue à promouvoir la « charte de Dallas » de 2002, c’est-à-dire les lignes directrices rédigées après la première vague d’abus sexuels sur mineurs de la part de prêtres qui avaient comme épicentre l’archidiocèse de Boston.  Mais cela n’a en rien modifié son attitude personnelle envers des jeunes du  même sexe, qui étaient d’ailleurs largement connue et dont les autorités vaticanes avaient été informée, sans que sa carrière n’en souffre le moins du monde.

    Comme il avait l’oreille du Pape François, McCarrick a donc continué jusqu’au bout à exercer son influence sur les nominations de ses protégés qui occupent aujourd’hui des fonctions prestigieuses aux États-Unis et au Vatican : des cardinaux Blaise Cupich et Joseph Tobin, respectivement archevêques de Chicago et de Newark, en passant par le cardinal Kevin Farrell, Préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie et aujourd’hui organisateur de la rencontre mondiale des familles à Dublin.

    Cupich, Tobin et Farrel constituent le fer de lance du renversement des positions que le Pape François a voulu imposer au sein de la hiérarchie des États-Unis. Et tous trois sont de fervents partisans du jésuite James Martin qui milite pour une révision de fond en comble de la doctrine de l’Église catholique sur l’homosexualité et qui a d’ailleurs été invité par Farrell pour prendre la parole à la rencontre de Dublin. (voir ICI)

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