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BELGICATHO - Page 1050

  • "Solidarité - Fin de Vie" : un espace d'écoute et d'accompagnement

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    Espace d’écoute et d’accompagnement

    Solidarité fin de vie

    La plateforme Solidarité Fin de Vie offre un service d'écoute pour toute personne confrontée à des difficultés liées à la fin de vie. Que vous soyez...

    • vous-même malade et ressentez le besoin de parler
    • proche d'une personne souffrante et souhaitez confier vos inquiétudes
    • un professionnel de santé et faites face à la complexité des situations de fin de vie

    ... nos écoutantes Solidarité Fin de Vie sont là pour vous !

    Objectifs de notre plateforme

    Ecoute anonyme par e-mail

    Solidarité Fin de Vie offre un service d’écoute anonyme et gratuit. Ecrivez à l'une de nos écoutantes via le formulaire de contact et soyez assuré du respect de la confidentialité.

    Ressources et informations en ligne

    Solidarité Fin de Vie met à votre disposition de nombreux articles et témoignages répondant aux thématiques fréquentes de la fin de vie. Vous trouverez également d'autres rubriques susceptibles de vous éclairer sur les questions liées à la fin de vie.

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  • Les 14, 21, 28 janvier, le 4 février 2019 : l'UNIVERSITE de la VIE avec ALLIANCE VITA "La Vie à quel prix ?"

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    Solidaires des plus fragiles...

    Cette année, les quatre soirées de formation organisées par l’association en visioconférence auront pour thème : La vie, à quel prix ? Les participants se retrouveront les lundis 14, 21, 28 janvier et le 4 février 2019 dans plus de 140 villes en France et à l’étranger pour suivre en direct exposés, débats et tables rondes sur des sujets d’actualité.  

    A l’heure où le gouvernement s’apprête à déposer un nouveau projet de loi bioéthique, experts et grands témoins croiseront leurs regards pour aborder des questions cruciales, parmi lesquelles :

    Faut-il fabriquer la vie à n’importe quel prix ? Toute vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Comment manifester la valeur de la vie fragile ? Peut-on protéger l’Humanité contre les excès du marché ?

    Présentant sur son affiche un enfant sur le plateau d’une balance, cette nouvelle session de l’Université de la vie abordera de façon inédite de multiples problématiques : désir d’enfant, procréation artificielle, gestation par autrui, marchandisation du corps, handicap, dépendance, vieillissement, fin de vie, etc.

    Parmi les personnalités attendues, outre Tugdual Derville, François-Xavier Pérès,Caroline RouxBlanche Streb et Olivier Trédan, d’Alliance VITA, interviendront :

    • Michael Lonsdale, comédien
    • Olivier Rey, philosophe,
    • Clotilde Noël, à l’initiative de la communauté « Tombée du nid« ,
    • Maître Adeline le Gouvello, avocate de « Juristes pour l’enfance« ,
    • Dr. Xavier Mirabel, cancérologue,
    • Benoît Clermont, auteur avec sa femme de « Gaspard, entre Terre et Ciel« ,
    • Bertrand et Gaëlle Lionel-Marie, responsables bioéthique nationaux des AFC,
    • Sophie et Cédric Barut, auteurs de « Je rentrerai avant la nuit« ,
    • Le Général Henri Marescaux, fondateur d’une association d’aide aux prostituées. 

    D’autres invités exceptionnels, témoins ou experts, interviendront au plan national ou local.

    Plus de 35 000 personnes au total ont déjà participé aux cinq précédentes éditions nationales de l’Université de la vie d’Alliance VITA en faisant le tout premier évènement bioéthique national.

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

     Université de la Vie Inscription en ligne
  • Soljenitsyne est un de ceux qui nous ont permis de saisir la nouveauté des régimes totalitaires

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    De Bérénice Levet sur le Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    « Soljenitsyne, penseur des limites »

    Faut-il relire Soljenitsyne ?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Bérénice Levet a participé à une table ronde sur la réception de Soljenitsyne en France, qui s'est tenue le 20 novembre à L'Institut de France dans le cadre du colloque organisé à l'occasion du centenaire de la naissance de Soljenitsyne. Le Figarovox publie en exclusivité son intervention.


    Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie au Centre Sèvres. Elle vient de faire paraître Libérons-nous du féminisme! aux éditions de l'Observatoire.


    Née dans les années 1970, j'appartiens à la deuxième génération des lecteurs de Soljenitsyne. Une vie d'Ivan Denissovitch est publié en France en 1963, Le Pavillon des cancéreux en 1968, L'Archipel du Goulag en 1973 et Le discours d'HarvardLe Déclin du courage, prononcé en 1978.

    Je me permettrai d'évoquer ma propre expérience, non par plaisir narcissique, mais parce qu'elle ne me semble pas exclusive. Notre tâche à nous qui atteignions l'âge de la majorité, ou en approchions, avec la chute du mur de Berlin, n'était pas tant de nous délivrer des sortilèges du communisme que de répliquer à l'anthropologie progressiste qui façonnait nos sociétés depuis les années 1960-1970, dans laquelle nous avions grandi, selon laquelle nous avions été éduqués et à laquelle nous avions un temps adhéré. Mais nous commencions à en sentir dans notre chair, mais aussi aiguillonnés par des penseurs comme Alain Finkielkraut, à en sentir les failles. Nous aussi nous avions besoin d'un dégrisement idéologique mais les idoles que nous avions à briser étaient celles du progressisme, lequel s'obstinait à méconnaître, quand il ne criminalisait pas, les besoins fondamentaux de l'âme humaine: l'enracinement, l'inscription dans une histoire singulière, le droit des individus et des peuples à la continuité historique. L'idole par excellence de cette idéologie était la liberté, une liberté conçue comme déliaison. L'individu, postulait-on, serait d'autant plus libre, plus créatif, qu'il serait affranchi de toute tradition, allégé du fardeau du vieux monde. Alibi de la liberté au nom duquel les adultes renoncèrent à leur mission de transmission: l'enfant n'est plus escorté dans le monde où il entre, il y est jeté, selon le mot d'Hannah Arendt.

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  • "A la venue de Noël": après-midi festive en musique à l'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d'Avroy, 132)

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    Le dimanche 16 décembre 2018 à partir de 15h00

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    À LA VENUE DE NOËL :

    UNE APRÈS-MIDI FESTIVE  EN MUSIQUE

    à l’église du Saint-Sacrement (Liège Bd d’Avroy, 132)  

    Noël : la neige, le sapin, les marchés, le vin chaud, les cougnous… et  sa musique ancrée dans l'inconscient collectif depuis des siècles.

    Musica Vocalis

    L'ambiance des fêtes de fin d'année résonne au son de ' Noël blanc ', ' L'enfant au tambour ', ' Let it snow ', ' Minuit, chrétiens ' et bien d’autres. Cynthia Hagelstein, soprano, interprétera pour vous un florilège de mélodies au parfum de fête. Elle sera accompagnée par un quatuor à cordes composé de Julien Collignon, Andrea Jackson, Capucine Decourt et François Robinet. L'Ensemble se nomme Musica Vocalis, dirigé par Arnaud François. 

    Foliamusica

    En première partie du concert, Foliamusica vous propose aussi d'entendre le duo Amèle Meltini & Camille Devoulon, qui jouera à la guitare et au violon un programme d’airs et chansons du monde et, bien évidemment, de Noël.

    Un décor à découvrir

    Le concert se donne dans un décor peuplé de jolis santons liégeois habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 9 tableaux.

    P.A.F. 12€

    Informations et réservations : Arnaud François : email  arn.françois@gmail.com – portable : 0488 15 63 06.  Prévente (10€) au cpte IBAN : BE89 3631 4306 9885

    ___________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com Faire un don? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda, Vinâve d’île, 20/64, 4000 Liège. Mention : « pour la sauvegarde de l’église ».

    JPSC 

  • 67 recettes de bonheur ou l'écologie humaine en actions

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    Tugdual Derville propose 67 recettes de bonheur

    Rédigé par Adélaïde Pouchol (site de l'Homme Nouveau)

    Tugdual Derville propose 67 recettes de bonheur

    L’auteur du livre, lui-même, ne s’y méprend pas : il ne s’agit pas de 67 recettes infaillibles pour trouver le bonheur parfait. Qui, d’ailleurs, aurait cette prétention ? Non, il s’agit plutôt de cuisiner, jour après jour, 67 ingrédients qui participent assurément du bonheur ou, pour le dire autrement, qui nous rendent un peu plus humains. Ce sont 67 petits riens qui sont en fait beaucoup pour qui veut bien retrouver le goût de la simplicité. Réapprendre à voir et à écouter vraiment, déconnecter (au moins un peu !), écrire une lettre, réparer un objet cassé, apprendre par cœur un beau texte, préférer s’impliquer plutôt que s’intéresser... Basique ? Trop facile ? Évident ? Essayez un peu, pour voir ! Derrière son apparente légèreté, le livre de Tugdual Derville est plus sérieux qu’il n’y paraît, alors même que l’auteur n’est paré ni de l’autorité ni de l’expertise du psychologue ou du coach en développement personnel, mais riche d’une longue expérience humaine. Le livre est sérieux parce que chacun des ingrédients proposés porte en lui toute une vision de l’homme et de la société profondément réaliste et chrétienne, parce que ces 67 recettes disent en creux la beauté de la création, la nécessité de la charité, l’importance de l’enracinement et de la mémoire, parce qu’elles envisagent l’homme non plus comme un individu mais comme une personne faisant partie d’un ensemble de communautés, depuis sa famille jusqu’à son pays.

    Tugdual Derville, 67 recettes de bonheur, Éditions Emmanuel, 150 p., 15 €

  • Que sera l’humanité à l’ère des robots et des êtres scientifiquement modifiés ?

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    LE TRANSHUMANISME SIGNERA-T-IL LA FIN DE L'HUMANITÉ ?

     de gennethique.org

    Que sera l’humanité de demain « à l’ère des robots et des êtres scientifiquement modifiés ? » L’écrivain Sébastien Lapaque s’inquiète « du profond dégoût de notre humanité, de l’homme tel qu’il est » que véhicule le Transhumanisme. Une inquiétude que partage Olivier Rey qui constate que « ceux qui se disent transhumanistes entendent en finir avec l’humanité telle que nous la connaissons, ou la réduire à la condition peu enviable de ‘chimpanzés du futur’ ». Aussi, « les humains qui souhaitent que l’humanité continue sont obligés de prendre en compte l’existence de ceux qui veulent leur faire la peau ».

    Dans leur démarche, les transhumanistes en évitant de se confronter aux grandes questions existentielles : « A qui appartient-il de vivre ? Qu’est-ce que la vie ? » vont « contourner l’angoisse de vivre et de mourir qui nous tenaille », explique Sébastien Lapaque. « Ils ont une conception désespérée de la vocation de l’homme ! »

    « En vérité », commente Olivier Rey, « les promesses les plus spectaculaires des transhumanistes, comme la mort de la mort, ne sont que des leurres jetés dans l’espace public pour arracher le consentement des populations à son asservissement toujours plus complet aux dispositifs technologiques, et aux firmes qui les contrôlent. En fait de ‘santé’ par exemple », continue le philosophe, « nous resterons mortels, mais au prétexte d’augmenter notre longévité, la ‘transhumanisation’ ambiante nous habituera à être en permanence monitorés – afin que des algorithmes déduisent à chaque instant, de nos paramètres physiologiques transmis en temps réel, les aliments convenablement dosés à absorber, les médicaments à prendre, les activités auxquelles nous adonner, etc. ». Olivier Rey conclut : « C’est se réduire, pour une vie plus longue, à un ersatz de vie ». Par ailleurs, « l’hybridation avec la machine prônée par les transhumanistes est la négation même de la santé : pareille ‘cyborgisation’ nous ravalerait tous au statut de patients des services hospitaliers de soins intensifs, qui ne doivent leur survie qu’à un branchement permanent sur un appareillage sophistiqué ».

    Sources: Le Figaro magazine, Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio (07/12/2018)

  • Marie, le chef d'oeuvre de la création toute entière (8 décembre - Immaculée Conception)

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    l_imma15.jpgHomélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Solennité de l'Immaculée Conception, Paroisse Saint-Vincent-de-Paul 'Les Réformés', Marseille le 8 décembre 2009. Site officiel et prédications

  • Jésus, maître de prière pour nous tous

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience: Jésus, maître de prière «pour nous tous» (traduction intégrale)

    Le «Notre Père», nouveau cycle de catéchèses

    Jésus, explique le pape, « devient maître de prière de ses disciples, comme il veut certainement l’être pour nous tous » : « il est justement venu pour nous introduire dans cette relation avec le Père ».

    Le pape François a entamé un nouveau cycle de catéchèses sur la prière du « Notre Père », ce mercredi matin 5 décembre 2018, lors de l’audience générale qui s’est déroulée dans la Salle Paul VI du Vatican, en présence de milliers de pèlerins et de fidèles en provenance de toute l’Italie et du monde entier.

    Les disciples « voyaient Jésus prier et ils avaient envie d’apprendre à prier », souligne le pape François. En effet, « dans sa manière de prier, il y avait aussi un mystère renfermé, quelque chose qui n’avait certainement pas échappé aux yeux de ses disciples ».

    Commentant la demande des disciples à Jésus « Apprends-nous à prier », le pape a encouragé même ceux qui prient « peut-être depuis de nombreuses années » à toujours apprendre et il a indiqué la première condition pour prier : « Le premier pas pour prier, c’est d’être humble, aller au Père et dire : “Regarde-moi, je suis pécheur, je suis faible, je suis mauvais” ». « Cela commence toujours par l’humilité et le Seigneur écoute », a-t-il insisté. « La prière humble est écoutée par le Seigneur ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape François.

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  • Découvrir et partager la lumière de Noël

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    LalumieredeNoel.com est en ligne depuis dimanche et sera alimenté tout au long l’Avent ! Y seront « postés » une douzaine d’e-missionnaires formés et prêts à répondre aux questions des internautes pour leur témoigner de la lumière du Christ.

    Découvrir le site

    Tout le monde peut participer !

    Les catholiques sont tous invités à participer, soit en contribuant par des contenus, soit en partageant les publications dans les réseaux sociaux, soit par leur prière ou par un don. L’association donne un lien pour s’inscrire. De plus, il est proposé un concours de crèches et bientôt, des quiz !

    Des cartes de visites missionnaires

    Il est également proposé aux paroisses ou mouvements qui organisent des missions de Noël dans la rue de télécharger des cartes de visites à imprimer ou d’en commander à prix coûtant. Ces cartes renvoient vers Lalumieredenoel.com, avec, nouveauté dans l’Eglise, une proposition de discussion en direct avec des chrétiens, par le live chat’ du site (en savoir plus sur cette proposition).

  • Vous avez dit "martyre" ?

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    Alors que l'on va béatifier les 19 martyrs d'Algérie et qu'on célébrait il y a peu le 30e anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam, cet enseignement du Père Paul-Dominique Marcovits, o.psur le martyre chrétien a été publié sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    La grâce du martyre : que comprendre ?

    30ème anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam Permettez-moi de commencer par une histoire. Il y a quelques années, je prêchais la retraite des moniales dominicaines de Paray-Le-Monial. Pendant un temps libre, après avoir salué le Seigneur dans la basilique et au monastère de la Visitation, je suis entré dans une librairie. Là une dame me reconnaît. « Vous êtes le père Marcovits ! Qu’est-ce que vous faites là ? » Étonné par la question, je répondis quand même aimablement : « Je prêche une retraite aux Dominicaines. » « Sur quoi ? » Je lançai : « Sur le martyre. » L’effet, un peu voulu, fut terrible. « Oh ! Mon père ! Mais c’est épouvantable ! Le martyre… » Puis elle s’arrête devant une évidence qui s’impose à elle. « Le martyre ? Mais je vois. J’appelle mon amie qui est au fond du magasin. Le martyre, elle connaît, elle a été mariée ! »

    C’est bien sûr avec humour que je vous livre ce récit. Accompagnant les Équipes Notre-Dame, parlant régulièrement de la spiritualité conjugale, rédigeant la cause de canonisation du père Caffarel, l’apôtre du mariage, je connais bien des couples heureux au-delà de toute épreuve. Mais, nous le savons aussi, certains passent par des moments bien durs. Et il n’y a pas que la vie de couple qui peut être marquée par la tourmente. Certains sont obligés de travailler avec des patrons au caractère épouvantable et l’on ne peut pas partir, il faut gagner sa vie. On connaît aussi des communautés religieuses où se vit un calvaire…

    En vous parlant ainsi, je ne suis pas loin de notre sujet. Ou plutôt, je suis au cœur de notre propos. Au fond, comment ces martyrs du Vietnam dont nous célébrons aujourd’hui la fête, ont-ils tenu ? Comment ont-ils eu la force de rester fidèles ? Quelles ressources y avait-il en eux pour tenir tête au mal ? Y en a-t-il qui ont été trop faibles et qui n’ont pu résister à l’adversaire ? Ces questions sont importantes pour nous. Il ne s’agit pas « de nous prendre pour des martyrs », comme on dit, mais enfin, chacun au cours de son existence a déjà connu des épreuves, des années de violence intérieure peut-être. Comment avons-nous tenu ? C’est là que les martyrs du Vietnam peuvent éclairer notre vie, nous soutenir sur notre route.

    Après avoir montré, je l’espère, l’actualité du martyre, il convient de donner les différentes acceptions du mot martyre.

    Lire la suite sur le site des Missions Etrangères

     
  • Abus sexuels : oser voir ce que l'on voit

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    De Jean Bernard sur le site du mensuel La Nef :

    Abus sexuels dans l’Église : oser voir ce que l’on voit !

    Le synode a abordé la question des abus sexuels dans l’Église, mais sans s’y étendre. Sur cette difficile question existent des rapports, américains notamment, peu médiatisés et tout aussi peu évoqués par les responsables ecclésiastiques qui ne les intègrent pas dans leur réflexion. Or, ces rapports mettent en évidence un certain nombre de faits qu’il est essentiel de prendre en compte si l’on veut éradiquer un terrible fléau aux conséquences si dramatiques.

    Depuis les dernières révélations concernant les abus sexuels sur mineurs commis par les membres du clergé au Chili, en Pennsylvanie et maintenant en Allemagne, la thèse officielle de l’Église est désormais claire : ces abus sont imputables au « cléricalisme », c’est-à-dire à ce sentiment de toute-puissance que le statut clérical conférerait à ses titulaires et qui les autoriserait à commettre de véritables crimes, en particulier sur les enfants. C’est en ce sens que, dans sa Lettre au peuple de Dieu du 20 août 2018, le pape François a souligné que l’origine de cette tragédie était à rechercher dans « la manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église », autrement dit dans le cléricalisme qui, « favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup de maux que nous dénonçons aujourd’hui ». Et le pape, dans cette lettre, de conclure de manière on ne peut plus claire : « Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toutes formes de cléricalisme. » Pourtant, d’autres voix, parmi lesquelles figurent des hauts prélats (tels que le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi), refusent de s’inscrire dans ce schéma explicatif et font entendre une thèse alternative, il est vrai un peu provocatrice : selon eux, les abus sexuels dans l’Église seraient, dans une large part, la conséquence de la surreprésentation d’homosexuels dans le clergé, et l’Église aurait fait preuve d’une tolérance aveugle en laissant accéder à la prêtrise ou à l’état religieux des hommes faisant courir, en raison de leur orientation sexuelle, un risque élevé aux mineurs et aux jeunes majeurs.

    Pour tenter d’y voir plus clair dans le débat cléricalisme versus homosexualité, il convient plus que jamais d’avoir égard à la célèbre invitation de Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » Or, que voit-on justement sinon que la victime type d’un abus sexuel dans l’Église n’est pas à proprement parler un enfant, ce en quoi le terme de pédophilie souvent entendu est mal choisi, mais plutôt un adolescent, qui plus est de sexe masculin. Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer à l’étude la plus précise jamais menée jusqu’alors sur les abus sexuels dans l’Église, celle du John Jay College of Criminal Justice de New York de 2004, portant sur les années 1950-2002. Or, cette étude a mis en évidence que, en ce qui concerne l’Église catholique aux États-Unis, les victimes étaient avant tout des mineurs pubères de 11 à 17 ans (81 %) et que, parmi cette dernière catégorie, la proportion selon le sexe s’établissait à 85 % de garçons et 15 % de filles. Ces chiffres, qui ont été peu ou prou confirmés par des études plus récentes conduites en Belgique (1) et en Allemagne (2), attirent d’autant plus l’attention qu’ils sont exactement l’inverse de ce qui est observé dans la société dans son ensemble, où les victimes sont, dans leur immense majorité, de sexe féminin (3).

     

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  • Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

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    Lu sur le site web "aleteia":

    gilets jaunes manifestation-yellow-vests-movement-paris-ciric_377342.jpg"Alors que la France est traversée par un profond mouvement social, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, appelle « les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société ».

    Mgr Aupetit, archevêque de Paris depuis un an, vient de publier un texte intitulé « L’urgence de la fraternité ». Il revient sur le mouvement des Gilets jaunes et appelle à un vrai dialogue afin de « reconstruire une société fraternelle ». Découvrez ci-dessous le texte en intégralité :

    L’urgence de la fraternité

    Les événements récents montrent une souffrance importante d’une grande partie de nos concitoyens, qui génère la colère quand elle ne semble pas entendue et une frustration devant ce qui peut être pris pour de l’arrogance. Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne, je dénonce la violence scandaleuse de ceux qui en profitent pour saccager notre ville, je salue le courage des services de police et de gendarmerie et je m’unis au souci de nos gouvernants qui cherchent des réponses à la crise.

    Notre pays souffre d’une incompréhension généralisée. L’individualisme devient la valeur absolue au détriment du bien commun qui se construit sur l’attention aux autres et en particulier aux plus faibles. Les valeurs de la République que sont la liberté et l’égalité sont parfois détournées par des réseaux d’influence qui réclament des droits nouveaux sans égard pour les plus vulnérables.

    Où sont les véritables priorités ? Les urgences nationales, les « grandes causes » de notre pays ne peuvent légitimement être celles des revendications communautaristes ou catégorielles. Le devoir primordial de l’État est de garantir pour chacun les moyens d’entretenir sa famille et de vivre dans la paix sociale. Il nous faut reconstruire une société fraternelle. Or, pour être frères, encore faut-il une paternité commune. La conscience de Dieu le Père qui nous apprend à nous « aimer les uns les autres » a façonné l’âme de la France. L’oubli de Dieu nous laisse déboussolés et enfermés dans l’individualisme et le chacun pour soi.

    La violence engendre la vengeance et la haine. Apprenons ensemble à nous écouter vraiment et à nous parler sans à priori méprisant pour ceux qui ne pensent pas comme nous. J’appelle modestement les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société. Je demande enfin aux chrétiens de prier et d’être ce qu’ils sont appelés à être au nom du Christ : des artisans de paix.

    Je porterai notre pays dans la prière lors de la Messe de l’Immaculée Conception du vendredi 7 décembre prochain à 18h30 à Notre Dame de Paris. En ces temps troubles que nous vivons, nous pourrons confier à la sainte Patronne de la France la paix de notre nation qui ne peut naître que de la justice.

    + Michel Aupetit,
    archevêque de Paris "

    Ref. Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

    Une parole à la fois mesurée et courageuse d'un pasteur parfaitement dans son rôle.

    JPSC