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BELGICATHO - Page 1269

  • Bon Noël d'espérance à tous !

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    De zenit.org (Anne Kurian, Constance Roques) :

    « L’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu »

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas », traduction intégrale de la catéchèse

    « Mettons-nous cela en tête : nos sécurités ne nous sauveront pas ; l’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu ». C’est ce qu’a affirmé le pape François dans sa catéchèse hebdomadaire, le 21 décembre 2016.

    Lors de l’audience générale du mercredi, salle Paul VI du Vatican, le pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne en méditant sur « le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu ».

    « Quand on parle d’espérance, on se réfère souvent à ce qui n’est pas dans le pouvoir de l’homme et qui n’est pas visible, a fait observer le pape (…). Mais le Noël du Christ, inaugurant la rédemption, nous parle d’une espérance différente, une espérance fiable, visible et compréhensible parce que fondée en Dieu ».

    « Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend », a-t-il poursuivi : « L’espérance n’est jamais immobile, l’espérance est toujours en chemin et nous fait marcher. »

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous avons depuis peu commencé un parcours de catéchèse sur le thème de l’espérance, d’autant plus adapté au temps de l’Avent. C’est le prophète Isaïe qui nous a guidés jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir plus spécifiquement sur le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. C’est ce même Isaïe qui avait annoncé à l’avance la naissance du Messie dans certains passages : « Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel » (7,14); et aussi « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines » (11,1). Dans ces passages, transparaît le sens de Noël : Dieu réalise sa promesse en se faisant homme ; il n’abandonne pas son peuple, il s’approche au point de se dépouiller de sa divinité. Ainsi, Dieu montre sa fidélité et inaugure un Royaume nouveau, qui donne une nouvelle espérance à l’humanité. Et quelle est cette espérance ? La vie éternelle.

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  • A l'église Saint-Etienne d'Ohain (Brabant Wallon) : des crèches partout

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    DES CRÈCHES PARTOUT ... (source)

    Jusque fin janvier à Ohain

    C’est dans l’église Saint-Etienne à Ohain que plus de 150 crèches ont trouvé refuge.
    L’église déborde de crèches venant de partout d’Europe, d’Asie, d’Afrique. Il y en a partout dans le fond de l’église, sur les bas-côtés, dans les confessionnaux, ... Des grandes, des petites, des très grandes et des toutes petites, ... En plâtre, en bois, en bambou, en métal, en paille, en tissu, en argile, en résine,... De style contemporain, renaissance, de la ville ou de la campagne, ...
    Toutes admirablement mises en valeur par une équipe de 5 personnes qui a travaillé dans la joie et la bonne humeur pendant toute une semaine du matin jusque tard le soir.
    Deux grands décors avec personnages animés complètent ce tableau.
    Des textes de méditation et de prière déposés devant certaines crèches permettent aux visiteurs d’entrer dans le mystère de Noël.

    A voir donc en famille !
    Grands-parents, enfants, petits-enfants, toutes générations confondues, chacun y trouvera sa part.

    L’exposition est visible jusque fin janvier tous les jours de 09h00 à 18h00.

  • Des diaconesses et des cardinales ?

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    Dans sa chronique parue aujourd'hui dans la Libre (p.49), le père Charles Delhez traite du sacerdoce et de la place des femmes dans l'Eglise :

    Jamais de femmes prêtres ?

    Selon les catholiques, le prêtre ne remplit pas un simple rôle, il "symbolise" par tout son être l’initiative de Dieu en Jésus, il "agit en la personne du Christ", selon la formule théologique. Or, Jésus était du genre masculin. Il aurait aussi pu être une femme, sans doute, mais c’était soit l’un soit l’autre. De plus, dans la Bible, la communauté des croyants est présentée en termes féminins. "Je vous ai fiancés à un époux unique", dit saint Paul. Ordonner des femmes conviendrait moins à cette symbolique conjugale. Les sacrements se situent en effet dans le registre symbolique et non organisationnel. Cela étant, et nous allons ici dans le sens du pape François, il n’est pas question de mettre les femmes hors champ. Elles doivent notamment être davantage représentées dans les organes de décision. Je suis donc de ceux qui, avec insistance, plaident pour l’instauration de diaconesses, et la "création" - puisque tel est le mot - de femmes cardinales, leur donnant ainsi un rôle de conseil du pape et d’élection de son successeur. Il ne faut pas que les femmes prennent leur place dans l’Eglise, elles l’ont déjà. Mais il faudrait que celle-ci soit plus officielle et plus structurelle. En responsabilité aussi, nous sommes tous égaux.

    ... et voici ce qu'en disait sainte Thérèse de Lisieux :

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Docteur de l'Eglise, répond : "Être ton épouse, ô Jésus, être carmélite, être par mon union avec toi, la mère des âmes, devrait me suffire... il n'en est pas ainsi... Sans doute, ces trois privilèges sont bien ma vocation, Carmélite, Épouse et Mère, cependant je sens en moi d'autres vocations, je me sens la vocation de Guerrier, de Prêtre, d'Apôtre, de Docteur, de Martyr, enfin, je sens le besoin, le désir d'accomplir pour toi Jésus, toutes les oeuvres les plus héroïques... Je sens en mon âme le courage d'un Croisé, d'un Zouave Pontifical, je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l'Église... Je sens en moi la vocation de Prêtre, avec quel amour, ô Jésus, je te porterais dans mes mains lorsque, à ma voix, tu descendrais du Ciel... Avec quel amour je te donnerais aux âmes !... Mais hélas ! tout en désirant d'être Prêtre, j'admire et j'envie l'humilité de St François d'Assise et je me sens la vocation de l'imiter en refusant la sublime dignité du Sacerdoce. Ô Jésus ! mon amour, ma vie... comment allier ces contrastes ? [3 r°] Comment réaliser les désirs de ma pauvre petite âme ?... Ah ! malgré ma petitesse, je voudrais éclairer les âmes comme les Prophètes, les Docteurs, j'ai la vocation d'être Apôtre... je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l'Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées... Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles... Mais je voudrais par-dessus tout, ô mon Bien-Aimé Sauveur, je voudrais verser mon sang pour toi jusqu'à la dernière goutte... Le Martyre, voilà le rêve de ma jeunesse, ce rêve il a grandi avec moi sous les cloîtres du Carmel... Mais là encore je sens que mon rêve est une folie, car je ne saurais me borner à désirer un genre de martyre... Pour me satisfaire il me les faudrait tous... Comme toi mon Époux Adoré, je voudrais être flagellée et crucifiée... Je voudrais mourir dépouillée comme St Barthélemy... Comme St Jean, je voudrais être plongée dans l'huile bouillante, je voudrais subir tous les supplices infligés aux martyrs... Avec Ste Agnès et Ste Cécile je voudrais présenter mon cou au glaive et comme Jeanne d'Arc ma soeur chérie, je voudrais sur le bûcher murmurer ton nom, ô Jésus... En songeant aux tourments qui seront le partage des chrétiens au temps de l'Antéchrist, je sens mon coeur tressaillir et je voudrais que ces tourments me soient réservés ... Jésus, Jésus, si je voulais écrire tous mes désirs, il me faudrait emprunter ton livre de vie, là sont rapportées les actions de tous les Saints et ces actions, je voudrais les avoir accomplies pour toi... Ô mon Jésus ! à toutes mes folies que vas-tu répondre ?... Y a-t-il une âme plus petite, plus impuissante que la mienne !... Cependant à cause même de ma faiblesse, tu t'es plu, Seigneur, à combler mes petits désirs enfantins, et tu veux aujourd'hui, combler d'autres désirs plus grands que l'univers... À l'oraison mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre j'ouvris les épîtres de St Paul afin de chercher quelque réponse. Les chap. XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux... J'y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs, etc..., que l'Église est composée de différents membres et que l'oeil ne saurait être en même temps la main. ... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix... Comme Madeleine se baissant toujours auprès du tombeau vide finit par trouver [3 v°] ce qu'elle cherchait, ainsi, m'abaissant jusque dans les profondeurs de mon néant je m'élevai si haut que je pus atteindre mon but ... Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente. » Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'Amour... Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos... Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par St Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Église avait un Coeur, et que ce Coeur était brûlant d'Amour. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l'Amour renfermait toutes les Vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... en un mot qu'il est Éternel ! Alors dans l'excès de ma joie délirante je me suis écriée : Ô Jésus mon Amour... ma vocation enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'Amour !... Oui j'ai trouvé ma place, dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Coeur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé ! ! !"

  • Le latin, langue de l'Eglise latine

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    Dans son numéro de décembre 2016 qui sort de presse ces jours-ci, le magazine  trimestriel Vérité et Espérance/Pâque nouvelle publié par l'association de fidèles "Sursum Corda" (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) fait paraître ces "Libres propos" que le professeur Paul-Augustin Deproost (U.C.L.) consacre à l'usage liturgique du  latin et du chant grégorien:

    "Une lapalissade qui n’en est plus une (*)

    Le titre de cet article ressemble à une lapalissade. Pourtant, on peut lui opposer une autre évidence : le latin a déserté l’immense majorité des assemblées liturgiques de l’Église latine, qui, en l’occurrence, porte bien mal son nom ; et il n’est pratiquement plus enseigné dans les séminaires, là où sont formés ceux dont la vocation première est précisément l’œuvre de la liturgie. Par ailleurs, sans qu’il soit utile d’entrer ici dans le débat qui distingue les formes ordinaire et extraordinaire du rite romain, on se rappellera cette disposition forte et bien connue de la constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie : « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. » C’était la première fois dans l’histoire de la liturgie que l’Église identifiait ainsi, au plus haut niveau, le « chant propre » qui doit accompagner la célébration de ses mystères et, accessoirement, la langue dans laquelle ils doivent être célébrés s’ils sont chantés. On sait ce qu’il en est advenu. Dans la plupart des cas, la recommandation conciliaire a tout simplement été ignorée au profit d’innovations musicales et liturgiques risquées sinon erratiques et parfois carrément hérétiques ; mais tout aussi préoccupante est l’attitude qui a consisté à vampiriser le « chant propre » de l’Église pour donner quelque lustre à une célébration par ailleurs fadement vernaculaire où le célébrant et le chœur ne parlent pas la même langue pour s’adresser à Dieu. Car il s’agit bien de cela. Le chant grégorien a été composé sur des textes latins pour être chanté dans des liturgies latines. Toute autre utilisation du « chant propre » de l’Église, aussi louable soit-elle, induit une mutilation de ce chant, car il est étroitement et ontologiquement lié à la proclamation de la parole de Dieu et à la célébration du mystère eucharistique, l’une et l’autre exprimées en latin au moins depuis le IVe siècle. Le chant grégorien est né en même temps que l’usage du latin dans la liturgie de l’Église d’occident ; on ne rompt pas impunément ce lien.

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  • Le sang de saint Janvier ne s'est pas liquéfié

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    Lu sur catho.be (Jean-Jacques Durré) :

    Le miracle de saint Janvier n’a pas eu lieu: sombre présage?

    Cela ne s’était pas produit depuis 30 ans: le 16 décembre 2016, le miracle de n’a pas eu lieu. A , la non liquéfaction du sang du saint, est perçu comme un sombre présage.

    Les rares fois où le sang ne s’est pas liquéfié, une catastrophe a éclaté dans l’année qui suivait: en 1939, par exemple, avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Le 16 décembre à 19h15, dans la chapelle San Gennaro de Naples, l’ambiance était lourde, après que la substance contenue dans l’ampoule soit restée solide, rapporte la presse italienne. Mgr Vincenzo De Gregorio, abbé de la chapelle, s’est exclamé: « Nous ne devons pas penser à des catastrophes et à des calamités Nous sommes des hommes de foi, et nous devons continuer à prier ».

    Trois cérémonies dans l’année

    La présentation de l’ampoule contenant le sang est réalisée trois fois par année. Une première fois le samedi précédant le premier dimanche du mois de mai, date du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois. Un second miracle a d’habitude lieu le 19 septembre, jour du martyre de saint Janvier. La liquéfaction se produit pour la dernière fois de l’année le 16 décembre, commémorant un épisode de 1631, où l’intercession du saint aurait bloqué, aux portes de Naples, une coulée de lave provenant du Vésuve. Les deux premières cérémonies se déroulent dans la cathédrale de Naples.

    Funestes précédents

    Le sang s’est liquéfié lors des deux premières présentations de 2016. Le miracle avait précédemment échoué, dans l’histoire récente, en septembre 1939, mais aussi quelques semaines après le début de la Seconde guerre mondiale, en septembre 1940, en correspondance avec l’entrée de l’Italie dans le conflit. Le sang de saint Janvier a également refusé de se liquéfier en septembre 1943, date de l’occupation nazie, et en septembre 1973, avant l’éclatement d’une épidémie de choléra à Naples, ainsi qu’en septembre 1980, un mois avant qu’un terrible tremblement de terre ne frappe Irpinia, près de Naples, faisant près de 3.000 morts.

    Véritable miracle ou canular?

    Officiellement, la liquéfaction du sang de saint Janvier n’est pas considérée par l’Eglise catholique comme un miracle, mais comme un « événement prodigieux ». L’authenticité du miracle est controversée. Certains détracteurs prétendent que l’ampoule contiendrait une substance chimique susceptible de se liquéfier sous l’effet de la chaleur ou du mouvement. Les autorités ecclésiastiques locales ont accepté qu’une analyse spectrographique du contenu de l’ampoule soit réalisée. Celle-ci a effectivement démontré que le récipient contenait de l’hémoglobine. L’Eglise s’est cependant toujours refusée à ouvrir le reliquaire pour que la substance subisse des examens chimiques.

    cath.ch/ag/rz

  • Dimanche 25 décembre 2016, 10h00 et 11h15 : messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège 

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    MESSES DU JOUR DE NOËL

    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016

     

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

    Motets polyphoniques anciens:

    In dulci jubilo (Noël d’origine allemande, XIV s. attribué au mystique dominicain Henri Suso, dans la ligne de la devotio moderna et popularisé dans tout l’Occident chrétien)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.)

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    JPSC

  • Congo : le miracle escompté par Colette Braekman n’a pas eu lieu

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    L’analyse des vieux cultivateurs coloniaux l’emporte sur celle des politologues distingués : le miracle escompté par Colette Braekman dans le Soir  n’a pas eu lieu; c’est plutôt la prévision de « Belgicatho » qui se réalise : avec ou sans excommunication…

    Lu dans le « Soir » du 20 décembre :

    manifestations kinshasa.jpg« Le miracle n’a pas eu lieu : sans attendre le retour des membres de la Conférence épiscopale, qui avaient prévu de reprendre mercredi les négociations avec les derniers récalcitrants de l’opposition, Joseph Kabila, dans les dernières minutes de son mandat présidentiel, a nommé son nouveau gouvernement. Autrement dit, craignant peut-être le vide du pouvoir, il a pris de court les hommes de bonne volonté qui, suivant le conseil du pape François, essayaient encore de « construire des ponts ». Défiant l’opinion, il a ainsi adressé une sorte de pied de nez aux évêques qui, à sa demande d‘ailleurs, avaient entrepris une « négociation de la dernière chance ».

    Alors qu’il était jeune militaire dans les rangs de l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), un mouvement piloté par le Rwanda et qui finit par renverser Mobutu en 1997, Joseph Kabila, dans l’ombre de son père Laurent Désiré, apprit l’une des tactiques de base des rebelles auprès desquels il s’initiait au métier des armes : talk and fight. Parler, c’est à dire négocier, mais aussi combattre. Et ne jamais perdre de vue l’objectif final.

    Depuis les élections de 2011, contestées à cause de nombreuses fraudes et irrégularités, Joseph Kabila n’a jamais cessé de mettre en œuvre cette méthode éprouvée : faire mine de négocier mais aussi combattre afin de rester au pouvoir au-delà de délais prévus. C’est ainsi qu’il organisé en 2012 les « concertations nationales », vaste forum réunissant l’opposition et la majorité présidentielle, qui accouchèrent de résolutions qui ne furent jamais mises en œuvre. Le « dialogue politique » mené à la cité de l’Organisation africaine, avec l’appui du médiateur nommé par l’Union africaine, Edem Kodjo, eut la même finalité : réunir la majorité présidentielle et des membres de l’opposition dans une vaste palabre, distribuer généreusement indemnités financières et promesses de partage du pouvoir, convaincre tout ce beau monde de l’impossibilité matérielle d’organiser les élections à la date prévue. Evidemment : la Commission électorale se révélait sous financée, les listes n’étaient pas prêtes, les nouveaux électeurs n’avaient pas été recensés…La nécessité s’imposait donc d’ organiser une transition sur mesure, avec délai élastique. Autrement dit le «glissement », c’est-à-dire un maintien au pouvoir qui ne porte pas ce nom. Si le président demeure taiseux, ses proches s’expriment, promettent, tentent de rassurer, s’engagent à soutenir un gouvernement de transition associant une partie de l’opposition. Durant des semaines, le « talk » occupe le devant de la scène. Mais dans les coulisses, c’est le « fight » qui domine : les forces de sécurité reçoivent du matériel neuf, la garde républicaine est renforcée, les agents de renseignements redoublent d’activité et la répression se durcit.

    Cependant, on ne peut tromper tout le monde tout le temps : s’il devait se confirmer que, comme bien d’autres avant eux, les évêques eux aussi ont été roulés, il faut craindre le coup de crosse. Sinon pire. ».

    Ref. Talk and fight, négocier et combattre…

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 12 janvier : conférence sur les Chrétiens d'Orient par Mgr Gollnisch

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  • Entrer dans La Compagnie des ombres et dialoguer avec les morts

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    22510100462370L.jpgSur le site de l'Homme Nouveau, Philippe Maxence s'entretient avec Michel De Jaeghere au sujet de son livre "La Compagnie des Ombres" *:

    Reprendre le colloque avec les morts

    Pour Michel De Jaeghere, à travers la lecture des grands textes, le dialogue avec ceux qui nous ont précédés est rendu possible pour nous permettre de déboucher sur la vie bonne. Propos recueillis par Philippe Maxence

    L’Histoire a-t-elle vraiment une utilité ?

    Michel De Jaeghere : La grande vertu de l’Histoire a toujours été de nous permettre de dialoguer avec les morts, en nous mettant à l’écoute de ce qu’ils ont à nous dire pour nous faire profiter de l’expérience tirée de la pratique de notre condition. Notre époque a développé comme jamais la communication avec les vivants. Cela l’a conduit à un certain éloignement à l’égard de l’Histoire : au sentiment qu’il s’agissait d’un divertissement sans portée, sans application. Les avancées technologiques étourdissantes dont nous sommes les témoins (nous savons aussi bien aller dans l’espace que cloner le vivant) se conjuguent, dans nos sociétés occidentales, avec l’avènement d’un confort matériel tel que l’on n’en a jamais connu auparavant, l’accumulation des biens de consommation toujours plus sophistiqués, toujours plus performants pour nourrir un sentiment d’autosatisfaction qui fait douter de l’utilité de l’Histoire. Nos contemporains ne croient plus guère en effet que les hommes ou les sociétés du passé puissent être pour eux des exemples, puisqu’ils considèrent leur propre époque comme le théâtre d’un progrès non seulement insurpassable, mais infini.

    L’Histoire serait une victime de la modernité triomphante. Mais la science historique n’a-t-elle pas aussi une part de responsabilité ?

    Depuis la fin du XIXe siècle, l’Histoire est effectivement devenue scientifique en se détachant des seules sources littéraires qui constituaient l’essentiel du matériau avec lequel travaillaient jusqu’alors les historiens, pour désormais les croiser avec toutes sortes d’autres sources, les éprouver au feu de la technique moderne. Ils font ainsi intervenir nombre de sciences auxiliaires : l’archéologie, l’épigraphie, la numismatique, la biologie, la linguistique, l’anthropologie, la biologie, la médecine, les neurosciences, l’étude du climat, bien d’autres…

    Cette évolution a permis des progrès décisifs dans la reconstitution de plus en plus fine des évènements et dans leur contextualisation, mais elle s’est traduite aussi par une spécialisation à outrance. En devenant une science, l’Histoire a exigé des historiens qu’ils soient des spécialistes qui étudient le passé au microscope. Ils ont donc délaissé l’art de la synthèse, hésitant à s’aventurer en dehors des domaines dont ils sont devenus, au terme de longues années de travail, les experts. Parallèlement, s’est manifesté un certain scepticisme à l’égard de l’idée que l’on puisse trouver dans l’Histoire matière à enseignement pour les hommes de notre temps. En cernant le passé de manière plus précise, plus fine, on a acquis en effet une conscience aiguë de tout ce qui nous en sépare, on est devenu méfiant à l’égard de toute généralisation, et, plus encore, de toute analogie, de toute comparaison. À terme, c’est l’idée même de nature humaine qui a été mise en cause par l’idée qu’il y avait de telles différences entre les mentalités, les modes de vie, les références des hommes du passé et les nôtres qu’il était vain de penser pouvoir tirer des leçons de leur expérience. Or, telle était, depuis l’Antiquité, la raison d’être de l’Histoire : d’être pour les vivants une maîtresse de vie, magistra vitæ, disait Cicéron.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

    * Michel De Jaeghere, La Compagnie des ombres, Les Belles Lettres, 400 p., 14,90 €.

  • Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon

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  • Quand des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie

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    De Simon Demeulemeester sur le site du Vif.be :

    Des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie 

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP), l'une des associations professionnelles de psychiatres les plus influentes du monde, souhaite agir contre les lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et "partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants."

    Pour l'organisation, il est "immoral" pour un psychiatre d'assister au "suicide". "Un psychiatre ne pourrait pas prescrire ou effectuer d'intervention, qui a la mort comme conséquence, sur des malades qui ne sont pas en phase terminale", lit-on dans leur déclaration officielle. Pour l'association professionnelle américaine, tant "la mise à disposition de moyens (prescriptions, cuves à hélium...) que l'administration de l'injection mortelle" sont inadmissibles.

    Geert Dom, président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie et membre du comité de l'Association européenne de Psychiatrie (EPA), n'est guère étonné. Pour lui, nous sous-estimons très fort le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressistes à l'échelle internationale sur l'euthanasie. "Ce qui est possible n'est absolument pas évident."

    Il appelle à prendre leur déclaration au sérieux, surtout au vu de l'influence de l'AAP. "Par exemple, l'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux, NDLR), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer."

    La ministre de la Santé, Maggie De Block(Open VLD), n'est guère émue par la prise de position américaine. "Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat."