Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1802

  • A propos de l’Eglise des pauvres

    IMPRIMER

    Bartolome_murillo-tres_niños.jpgOn appelle les pauvres des malheureux, et voilà des pauvres que Jésus appelle bienheureux: quelle opposition entre le jugement de Dieu et celui de l'homme!

    « Dieu, dit S. Ambroise, fait commencer la béatitude là où l'homme ne voit que misère ». Toutefois Jésus n'appelle pas tous les pauvres bienheureux.

    "Il y a une pauvreté, dit S. Chromace, qui vient de la nécessité; d'autres fois la pauvreté vient d'une mauvaise conduite; quelquefois de la colère de Dieu." Les pauvres que Jésus déclare bienheureux sont les pauvres en esprit: c'est pourquoi il faut que nous sachions ce qu'est la pauvreté en esprit.

    En interprétant ce texte dans le sens obvie, interprétation qu'appuient les malédictions contre les riches, rapportées en S.Luc, beaucoup d'exégètes y ont vu l'esprit de pauvreté, c'est-à-dire un détachement des biens de la terre, tel qu'on en use sans s'y attacher, qu'on sache en supporter la privation sans se plaindre ou se troubler, ou encore, ce qui est un degré supérieur, qu'on ait à plaisir à s'en dépouiller, et enfin, ce qui est le degré le plus parfait, qu'on ait une horreur invincible pour tout superflu.

    C'est cet esprit de pauvreté que recommandait S. Paul quand il écrivait à son disciple Timothée: Soyons contents quand nous avons la nourriture et le vêtement.

    « Ils sont bienheureux, dit S.Jérôme, ceux qui sont pauvres dans l'esprit: on ne peut avoir cet amour de la pauvreté que par l'onction de l'Esprit-Saint ».

    D'autres interprètes, les plus nombreux, entendent cette béatitude de cette pauvreté de l'esprit qui est l'humilité.

    "Par les pauvres en esprit, dit S. Augustin, il faut entendre ceux qui n'ont pas l'esprit enflé, les humbles et qui craignent Dieu. De même que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, la superbe est le commencement de tout péché."

    Et, enfin d'autres traduisent: Bienheureux ceux qui se font mendiants en esprit, bienheureux ceux qui, ayant conscience de leur faiblesse, vont à Dieu en pauvres.

    "Le Sauveur a mis l'humilité au commencement des béatitudes, dit l'Opus imperfectum, parce que l'humilité est le commencement de notre salut. Et pourquoi n'a-t-il pas dit simplement: Bienheureux les humbles? Il voulait béatifier, non l'humilité qui demeure en elle--même, mais l'humilité qui va à Dieu pour lui demander son assistance.

    Il y a des âmes qui sont humbles par nature et demeurent en elles-mêmes; d'autres sont humbles par l'action de la foi; par la foi elles connaissent leurs misères, savent ooù est le secours, et elles ne cessent de le demander. Ce sont ces âmes que Jésus béatifie. Bienheureux les mendiants de Dieu!"

    "Dans la société chrétienne, dit le P. Lacordairela pauvreté est l'arôme qui empêche la richesse de se corrompre et de dégénérer en un égoïsme odieux."

    La pauvreté béatifiée par le Christ est utile, non seulement comme préservatif, mais à cause des heureux effets qu'elle produit sur les âmes.Elle est utile à ceux qui sont réellement pauvres.Si la richesse a ses dangers, la pauvreté a aussi les siens. Si les richesses sont dangereuses à cause de l'orgueil qu'elles développent, la pauvreté est dangereuse à cause des angoisses auxquelles elle expose, à cause des bassesses auxquelles elle peut conduire.

    "Aussi tous les pauvres ne sont pas béatifiés, dit S. Ambroise; il y a de bons et de mauvais pauvres." Il peut y avoir des pauvres orgueilleux, envieux, révoltés, aigris, plein de murmures.

     "Ecoute-moi au sujet de tes pensées, monsieur le pauvre, disait S. Augustin. Ne méprisepas les riches, car il y a des riches miséricordieux, des riches qui sont humbles, des riches qui sont pauvres. Et si le pauvre n'a rien dont il puisse se prévaloir, le riche a des difficultés qu'il doit vaincre."

    "O pauvre, soit vraiment pauvre, c'est-à-dire humble, compatissant. O mes confrères les pauvres, apprenez à être pauvres et à demeurer dans les mains de Dieu."

    'Ce n'est pas la pauvreté qui sauve, dit S. Basile; et toute attache mérite une condamnation; or, il y a des pauvres qui sont pauvres en fait de richesses et qui dans le fond de leur coeur sont remplis d'avarice. Ce ne sont point là les pauvres que Jésus béatifie; car ce que l'on subit par contraite ne peut être une béatitude.

    Rp Thiriet O.P. 

    Réf:  Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des cieux est à eux.La pauvreté selon l’esprit est un don de Dieu. C’est d’elle que découle la vraie charité. JPSC 

  • Relâche

    IMPRIMER

    Belgicatho fonctionnera au ralenti pendant quelques jours et reprendra son rythme normal samedi prochain (26 octobre).

    Merci de votre compréhension.

  • L’enfant à naître n'appartient pas à une "sous-catégorie d'êtres humains"

    IMPRIMER

    Le droit de l'enfant à la vie, avant et après la naissance

    ROME, 21 octobre 2013 (Zenit.org -Anne Kurian) - Le Saint-Siège plaide pour « le droit de l'enfant à la vie, avant aussi bien qu'après la naissance », et pour « un respect total des droits, des responsabilités et des devoirs des parents envers leurs enfants ».

    Mgr Francis A. Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU à New York, a pris la parole lors de la troisième commission de la 68e Assemblée générale sur le thème « Promotion et protection des droits des enfants ».

    Protéger le droit de naître

    L'archevêque a commenté le rapport du Secrétaire général sur le statut de la Convention relative aux droits de l'enfant, rappelant que la Convention consacre le « droit à la vie, à la survie et au développement » de l'enfant : « En effet, sans vie, tous les autres droits n'ont aucun sens ».

    Pour le Saint-Siège, « il s'ensuit que l’on doit accorder à chaque enfant en premier lieu le droit de naître ». En outre, « il s'agit d'un droit qui doit être protégé de la même manière pour tous - sans discrimination d'aucune sorte, y compris en raison du sexe, d'un handicap ou de politiques dictées par l'eugénisme ».

    Lire la suite

  • Le président de l'Equateur menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé (mise à jour)

    IMPRIMER

    Lu sur la Synthèse quotidienne de Gènéthique :

    Equateur:  le président menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé

     Jeudi 10 octobre, le président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, "a menacé de démissionner si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du code pénal". 

    Sur la chaîne de télévision équatorienne Oromar, le président a déclaré: " 'Si un groupe de personnes très déloyales réunissent demain une majorité' [parmi les élus de la coalition au pouvoir] 'alianza pais' pour légaliser l'avortement, 'moi immédiatement, je présente ma démission' ". Il a ajouté: "qu'ils fassent ce qu'ils veulent [...] je n'autoriserai jamais la dépénalisation de l'avortement. [...] Au contraire, la Constitution dit défendre la vie dès la conception".

    La synthèse quotidienne de Gènéthique de ce lundi 21 annonce :

    Equateur: l'avortement ne sera pas dépénalisé dans le nouveau Code pénal

     Le président Equatorien Rafael Correa, réélu cette année pour un mandat courant jusqu’à 2017, a obtenu des parlementaires l’adoption d’un nouveau Code pénal. A l’occasion de ce vote, la législation sur l'avortement a été maintenue et n'a pas été assouplie. Après avoir menacé de démissioner le 10 octobre dernier "si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du Code pénal" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14/10/2013), le président Equatorien a réaffirmé son opposition à une dépénalisation de l'avortement: "Jamais je n’approuverai la dépénalisation de l’avortement."

    Par ailleurs, le nouveau Code prévoit des sanctions pour tout "mauvais geste ou décision du médecin" qui entraînerait la mort d’un patient. Ainsi, un médecin peut encourir jusqu'à cinq ans de prison, voir sa licence révoquée et être contraint de repasser un examen dans le but de pouvoir à nouveau exercer une activité médicale.

  • Summorum Pontificum, on continue...

    IMPRIMER

    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

    Lire la suite

  • Euthanasier coûte moins cher que d'investir dans les soins palliatifs

    IMPRIMER

    Au Québec, l'euthanasie (qu'on appelle là bas "aide médicale à mourir") serait privilégiée pour des raisons financières (synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org)

    Sur le site internet d'information lapresse.ca, un médecin de famille canadien, Paul Lefort, publie une tribune dans laquelle il dénonce le recours à l'euthanasie et explique qu'un tel acte "prend sa justification dans l'incapacité de la médecine à soulager, à défaut de guérir les conséquences inacceptables d'une maladie incurable". Cette tribune intervient à la suite du récent dépôt, par le Gouvernement québécois, d'un projet de loi visant à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13/06/2013). 

    Le médecin de famille souligne que "l'échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l'accès aux soins palliatifs". D'ailleurs, il tient préciser que souvent "on considère [...] la procédure de l'euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs". 

    Alors que 80% des patients n'ont pas accès aux soins palliatifs, Paul Lefort estime que la vraie question est la suivante: "l'euthanasie est-elle une procédure acceptable pour résoudre le problème du sous-financement et du manque d'accès aux soins palliatifs?". 

    Le 15 octobre dernier, la Coalition des médecins pour la justice sociale a également tenu à dénoncer ce projet de loi en soulignant que le gouvernement québécois souhaite par ce biais "favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 17/10/2013).

  • Fiabilité du Nouveau Testament

    IMPRIMER

    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Fiabilité du Nouveau Testament

    Pouvons-nous être sûrs que les textes du Nouveau Testament que nous lisons aujourd'hui sont les mêmes que ceux rédigés par les apôtres? La réponse par l'affirmative semble de loin la plus probable. Pourquoi ? Rapidement, voici quelques raisons de le penser.. .

    Les historiens s'accordent pour affirmer que tout le NT était déjà rédigé au premier siècle. En effet, tant la langue utilisée par les auteurs (au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et de la grammaire) que les descriptions culturelles et géographiques, correspondent au monde qui existait au temps de Jésus. Nulle allusion par exemple ( à part des prophéties) à la destruction de Jérusalem qui s'est produite en l'an 70  ( événement qui aurait immanquablement été relaté si les textes avaient été mis par écrit après cette date). D'autre part,  le témoignage des tous premiers pères de l'Eglise (Polycarpe, Ignace d'Antioche...) confirment que les évangiles et les épîtres circulaient déjà à leur époque (c'est à dire juste après la mort des apôtres).

    Bien que nous n'ayons plus d'écrits originaux, nous possédons 24.000 manuscrits (dont 5.500 rédigés en grec). Parmi ceux-ci, : le Codex Sinaïticus  (350 après J-C) et le Codex Vaticanus (325 après J-C) qui, tous deux reprennent   l'entièreté du  NT. Copies les plus anciennes ? Point du tout !  Ont également été   retrouvés des manuscrits du deuxième siècle (tel un extrait de l'évangile de saint Jean daté de l'an 125) et  un fragment de l'Evangile de saint Marc dont l'origine remonte au premier siècle). Sur ces 24.000 manuscrits, aucune contradiction majeure n'est signalée. La concordance évaluée par les experts dépasserait même les 98 %. Ajoutons que ces textes proviennent de différents endroits de la planète (Syrie, Egypte, Italie, Turquie...) et que, de ce fait, une collusion s'avère impossible.

    L'abondance des documents que nous possédons et leur proximité dans le temps avec les faits qu'ils relatent, tranche radicalement au regard des écrits (communément admis) concernant les oeuvres de beaucoup  d'auteurs profanes. Un exemple parmi  d'autres : « La conquête de la Gaule » de Jules César. Nombre de manuscrits disponibles : 10. Distance entre la rédaction et les plus anciennes copies : 900 ans. Comme on le voit, « il n'y a pas photo »....

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)

  • Parlement européen : une guerre éclair contre le respect de la vie humaine

    IMPRIMER

    Parlement européen: guerre à la culture de la vie

    Un déni de bon sens

    (Zenit.org) - Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

    Lire la suite

  • Le bienheureux Charles d'Autriche, roi apostolique de Hongrie

    IMPRIMER

    Bx Charles d’Autriche, roi apostolique de Hongrie (Evangile au Quotidien)

    Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naît le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle.

    Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la “Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples”, qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Église.

    Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Cœur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

    Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

    Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche.

    Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ : dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts du pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

    Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

    Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

    Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le Ier avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: « Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

    Charles d’Autriche a été béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec 4 autres Serviteurs de Dieu : Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Maria Ludovica De Angelis, par le Bx Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).

    La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n’est pas un usage courant dans l’Église qui fête, généralement, les saints et bienheureux le jour de leur mort (dies natalis = naissance au ciel). Cette date montre l’attachement du Bx Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

  • Rendre visite aux prêtres, religieux et religieuses en maison de retraite

    IMPRIMER

    Rendez visite aux prêtres en maison de retraite: des sanctuaires! (zenit.org)

    Lors de son homélie du 18 octobre, le pape a évoqué les prêtres et les religieuses qui vivent en maison de retraite et il a invité les catholiques à rendre visite à ces « sanctuaires de sainteté ».

    Le pape a fait observer qu'au début de la vie apostolique, les disciples sont « jeunes » et « forts » et même les « démons s’enfuient à leur prédication ». Mais la première lecture présente Paul à la fin de sa vie: "c’est le crépuscule de l’apôtre".

    "Et lorsque je pense au crépuscule de l’apôtre, il me vient dans le cœur le souvenir de ces sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs : de bons prêtres, de bonnes religieuses, qui ont vieilli, avec le poids de la solitude, dans l’attente que le Seigneur vienne frapper à la porte de leur cœur. Ce sont de véritables sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que nous avons dans l’Église. Ne les oublions pas, hein !"

    Le pape invite à regarder au-delà des apparences pour découvrir la beauté de ces  lieux. "J’entends souvent, a-t-il dit, que l’on fait des pèlerinages au sanctuaire de la Vierge, de saint François, de saint Benoît, beaucoup de pèlerinages". "Mais je me demande si nous, chrétiens, nous avons envie de rendre une visite, qui sera un véritable pèlerinage, à ces sanctuaires de sainteté et d’apostolicité que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs. Il y a quelques jours, l’un d’entre vous m’a dit que lorsqu’il allait dans un pays de mission, il allait au cimetière et il voyait toutes les tombes des vieux missionnaires, prêtres ou sœurs, qui étaient là depuis cinquante, cent, deux cents ans, inconnus. Et il m’a dit ‘Mais, on peut tous les canoniser, parce qu’à la fin, ce qui compte, c’est simplement cette sainteté au quotidien, cette sainteté de tous les jours’. Dans les maisons de retraite, ces sœurs et ces prêtres attendent le Seigneur un peu comme Paul, un peu tristes, c’est vrai, mais aussi avec une certaine paix, le visage joyeux." (...)

  • Les statistiques de l'Eglise catholique (20 octobre 2013)

    IMPRIMER

    VATICAN - Journée missionnaire mondiale 2013: les statistiques de l'Eglise catholique (Agence Fides) –

    En vue de la Journée Mondiale des Missions, Dimanche 20 octobre, l’Agence Fides présente des statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l’Église missionnaire dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l’Église » publié (mis à jour au 31 décembre 2011), et concernent les membres de l’Église, ses structures pastorales, ses activités dans le domaine de la santé, de l’assistance et de l’éducation. Entre parenthèses, est indiquée la variation, augmentation (+) ou diminution (-) par rapport à l’année précédente, suivant la comparaison effectuée par l’Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2011, la population mondiale s’élevait à 6.933.310.000 personnes, avec une augmentation de 84.760.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne cette année également l’ensemble des continents et en particulier : l’Asie (+46.690.000) et l’Afrique (+23.932.000) suivis par l’Amérique (+11.311.000), l’Europe (+2.332.000) et l’Océanie (+495.000).

    Catholiques

    A la même date du 31 décembre 2011, le nombre des catholiques était de 1. 213.591. 000, avec une augmentation totale de 17.920.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante en Afrique (+8.047.000), en Amérique (+6.312.000) et en Asie (+2.577.000), suivent l’Europe (+822.000) et l’Océanie (+162.000). 

    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,04% (comme l’année passée), arrivant à 17,50% de la population mondiale. S’agissant des continents, on enregistre des augmentations en Afrique à hauteur de + 0,35%, en Asie de + 0,03% et en Océanie de +0,1%, alors que de légères diminutions caractérisent l’Amérique (- 0,09%) et l’Europe (-0,02%).

    Habitants et catholiques par prêtre

    Le nombre d’habitants par prêtre a augmenté cette année aussi de 117 unités cette fois, atteignant le total de 13. 394. La répartition par continent enregistre des augmentations en Amérique (+ 67), en Europe (+ 39) et en Océanie (+ 120) et des diminutions en Afrique (- 448) et en Asie (- 776). 

    Le nombre des catholiques par prêtre a augmenté globalement de 36 unités, atteignant le chiffre de 2.936. On enregistre des augmentations sur tous les continents, la seule diminution, même si elle est légère, concernant cette année encore l’Asie, les variations étant : Afrique (+ 13) ; Amérique (+ 36) ; Asie (- 15) ; Europe (+ 23) ; Océanie (+ 39).

    Lire la suite

  • Des chrétiens, pas des idéologues...

    IMPRIMER

    Disciples du Christ et non de l’idéologie

    2013-10-18 L’Osservatore Romano

    « Quand un chrétien devient disciple de l’idéologie, il a perdu la foi et n’est plus disciple de Jésus ». Et l’unique antidote contre ce danger est la prière. Tel est le message que le Pape François a tiré de la liturgie de la Parole de la Messe célébrée ce jeudi 17 octobre, à Sainte-Marthe.

    Le Pape a centré son homélie sur le passage évangélique de Luc (11, 47-54) qui rapporte l’admonition de Jésus aux docteurs de la loi – « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en avez empêchés » – y associant l’image d’« une Eglise fermée » dans laquelle « les gens qui passent devant ne peuvent pas entrer » et où « le Seigneur qui est à l’intérieur  ne peut pas sortir ». D’où l’avertissement à ces « chrétiens qui ont la clé à la main et l’emportent, n’ouvrent pas la porte » ; où pire, « s’arrêtent à la porte » et « ne laissent pas entrer ».

    Mais quelle est la cause de tout cela ? Le Saint-Père  l’a identifiée dans le « manque de témoignage chrétien », qui apparaît encore plus grave si le chrétien en question « est un prêtre, un évêque, un Pape ». Du reste, Jésus est très clair quand il dit : « Allez, partez jusqu’aux extrémités du monde. Enseignez ce que j’ai enseigné. Baptisez, allez aux carrefours des routes et faites les tous entrer, les bons et les méchants. Ainsi dit Jésus. Tous à l’intérieur ! ».

    Chez le chrétien qui prend « cette attitude de ‘clé dans la poche et de porte fermée’ », il existe, selon le Pape, « tout un processus spirituel et mental » qui conduit à faire passer la foi « pour un alambic », en la transformant en « idéologie ». Mais « l’idéologie – a-t-il averti – n’appelle pas. Jésus ne se trouve pas dans les idéologies. Jésus est tendresse, amour, douceur, et les idéologies, de toute orientation, sont toujours rigides ». Au point qu’elles risquent de rendre le chrétien « disciple de cette attitude de pensée » plutôt que « disciple de Jésus ».

    Il faut alors se demander ce qui provoque « dans le cœur de ce chrétien, de ce prêtre, de cet évêque ou de ce Pape » une attitude du genre. Pour le Pape François la réponse est simple : « Ce chrétien ne prie pas. Et si la prière est absente », la porte se ferme.

    Donc, « la clé qui ouvre la porte à la foi est la prière ». Car « quand un chrétien ne prie pas, son témoignage et orgueil ». Et lui-même est « un vaniteux, un orgueilleux, c’est quelqu’un plein d’assurance, il n’est pas humble. Il recherche sa promotion. En revanche, quand un chrétien prie il ne s’éloigne pas de la foi : il parle avec Jésus ».

    En conclusion, le Pape a invité à demander au Seigneur la grâce de ne jamais cesser « de prier  pour ne pas perdre la foi » et de « rester humble » de manière à ne pas devenir des personnes fermées « qui bloquent la route au Seigneur ».